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Info:
Entre eux les choses ont commencées avec des batailles de fions, puis des lettres... Il est temps pour Vran et Andréa de se dire oui !

[RP] Très très très Trémouillais -Dis moi oui...Vra-ny-

Andrea_
[La Trémouille]


Et je ne ferais aucun jeu de mots pourris. Ni sur le nom du Bled, ni sur le nom des habitants. Oui oui, même s’ils s’appellent les trémouillais –en toute logique-.
Pourtant c’est vachement tentant.
Mais non, parce qu’aujourd’hui, c’est autre chose qui nous rassemble : mais je ne vous dirais pas encore quoi. Car il y a toute la préparation du bouzin.

C’est à peine arrivé que tout a commencé.
En fait ça avait déjà commencé la veille, je m’étais un peu entrainée sur l’église de Poitiers, j’avais peur d’avoir un peu perdu la main alors c’est toujours bien de se dérouiller avant le grand jour. Et bin au final, c’était pas mal du tout. Vraiment pas mal. L’édifice avait pris rapidement feu, et, aidée par l’absence des ouailles avait pratiquement détruit l’église. Y avait un Hic –comme quoi ça sert de s’entrainer- : quand t’allumes le feu en début d’après midi, c’est encore en flammes à la tombée de la nuit. ERREUR, de débutant, certes, mais erreur.
Alors pour la Trémouille, y avait pas de temps à perdre : un petit coucou aux miliciens, et saut du bourrin pour aller directement allumer le feu à l’église. Et bin une église, même trémouillais ça prend vite feu. –désolé j’étais obligée de la faire-. Si quelqu’un m’a aidé ? Je pense que oui, mais j’vais pas vous mentir j’en sais foutre rien, Arcane devait apprendre le macramé, et Mahaut tenter de lui échapper. Vances et Phino devaient s’écrire des poèmes en rimes, Bossuet avait été prié de prendre un bain. Shane et Calyce-ces gros jaloux- devaient choisir une auberge pour le concours qu’on avait lancé en interne. Ethel était forcément là, puisque c’est elle qui tient la flamme pyrolympique –avec sa lanterne-. Et les autres bah… J’ai envie de dire « pitètre j’étais toute seule, pitètre pas ».
Je serais bien restée là à regarder le lieu des festivités partir en fumée –et en cendres, il faut absolument des cendres- mais j’avais clairement d’autres choses à préparer.
Je devais ouvrir une taverne, manger du foie gras, écrire sur ma main, dépenser de l’argent, cueillir des orties et éviter de trop picoler. Et puis couper mes ongles de pieds, ils seront au centre de l’attention, et faudrait pas décevoir l’auditoire.

Une petite odeur de barbuc’ et me voilà comblée.
Ça c’est une journée qui commence bien.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jurgen.

    Cette journée n’avait pas foncièrement mal commencé, mais elle avait tourné avant même midi au putain de drame. La moindre contrariété plongeait Jurgen dans l’apathie et une forme de désespoir depuis presque un mois, et deux jours plus tôt, Misan avait prononcé ces quelques mots qu’il avait pris comme une trop grave accusation. Il n’était pas en mesure de se dépêtrer de ses pensées agressives, mais se montrait tolérant face à Helvie. Il avait l’honnêteté de lui dire qu’il tacherait de l’éviter, parce qu’il ne supporterait pas un nouveau conflit, aussi léger fut-il. Probablement Misan était-il l’une de ces gouttes d’eau qui font déborder le baquet, car il n’avait fait que mettre le doigt sur l’origine de ses tourments.

    Mais ce jour là en Poitou, c’était un pli qui lui arrivait. Puisqu’ils étaient ici pour assister aux funé.. au mariage, oui, au mariage impromptu de Vran et Andrea, il n’en fut pas surpris. Pourtant, le contenu le brisa. A nouveau, ces nœuds de culpabilité et de dégoût de lui-même le frappèrent comme au visage, tant et si bien qu’il n’avait pas prévu de rester, jusqu’à ce qu’il voit Jehan.

    Fallait-il évoquer, en plus de l’épuisement de la trop chère amie, la fuite de Sextus et les lettres de Nessia, pleines d’accusations qu’il n’était pas en mesure d’assumer ni de comprendre ? La colère vint, comme vient après le calme la tempête. Vingt-six jours après la mort de Neijin, et à peine la moitié après avoir versé ses premières larmes, c’était une colère sourde, dirigée davantage contre lui-même et contre Dieu qui le haïssait que contre les autres qui guidait ses mouvements. La proposition de Déa aurait été acceptée sans ça, mais durant leurs négociations, il lui demanda, en plus d’une pièce et une nourrice, une jolie jeune fille. De toutes façons, le bordel avait par une formidable coïncidence complètement cramé, on lui devait bien ça.

    Il avait donc fait ce qu’il avait à faire, et la fille aussi. Il n’y avait pas eu ce sentiment de sale, ni ce silence gêné juste après, parce qu’il s’était contenté de reprendre sa gueule des mauvais jours en fumant une pipe, trop nerveux encore pour les effusions de tendresse. Aussi, bien qu’il n’eût pas l’impression d’être infidèle, il n’en retira pas grande satisfaction.

    Toutes les conditions étaient réunies pour que Jurgen soit de ceux qui brûlent ce jour là l’église.
    -Une frustration profonde.
    -La culpabilité de cent hommes et l’infinie détestation de soi-même.
    -La haine cordiale que Dieu et lui se portaient. (L’un des deux avait une marge d’avance sur l’autre, à à peu près un veuvage et une vie réduite en poussières contre bien peu de dégâts en face.)
    -Une tristesse que l’on ne sait plus maîtriser, entre le rire rageur et les larmes.
    -Le corps depuis trop longtemps inactif.

    On n’était alors pas surpris de le retrouver avec des grosses pierres pour s’attaquer aux vitraux, sans trop se soucier des poils de barbe qui pouvaient roussir et frémir sous la chaleur. Ca ne suffirait probablement pas à calmer ce qui grondait, mais peut-être que la bouffe et l’alcool le feraient un temps. Avant de quitter les lieux en courant et en grimpant sur les toits, il avait pensé à un petit cadeau de mariage : Une pierre, et un morceau de vitrail azuré. Histoire de leur fournir des armes chargées d’histoires pour quand ils en auront marre d’être mariés, d’ici trois semaines.

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Vran
On parle de cramer une église. Quelqu'un a-t-il VRAIMENT douté de la présence de Vran sur les lieux du crime? Pour ce genre de truc, ce mec c'est le genre à te réveiller deux heures trop tôt entièrement équipé, comme un gosse à qui on a promis d'aller dans un parc d'attraction et qui a bien trop hâte. Chacun ses petits plaisirs. Alors oui, il était là. Bien sûr qu'il était là. A proximité, il s'était couvert la partie inférieure du visage. Parce que la fumée c'est comme la compote: quand on la respire ça fait tousser.
En plus, ça faisait déjà deux bâtiments incinérés en deux jours avant celui-ci, autant dire qu'il avait été déçu. Ça faisait longtemps qu'il avait rien cramé. Le troisième, il allait pas le raté. Surtout pas pour cette occasion.

Quand la Colombe commence les premières flambées, Vran se lance à son tour, foutant le feu à tout ce qui ne l'était pas encore. Le feu c'est cool. Et que personne ne tente de faire croire que c'est faux. Tout le monde est fasciné par les flammes. Ces langues de chaleur intense qui dévore tout ce qui passe à portée. Qui ne sait jamais perdu dans la contemplation de ce phénomène unique? Tout le monde est fasciné par les flammes. Seulement, il y a ceux qui réprime cette attirance. Et il y a ceux qui l'assument pleinement. Vran l'assume pleinement. Et une église qui brûle, c'est quand même pas tous les jours. C'est jour de fête. Double jour de fête! Le problème avec l'incinération, c'est que l'interaction dure pas bien longtemps. Il n'y a pas beaucoup de temps à brûler des trucs avant que le travail ne se fasse tout seul. Cela dit, admirer le chef d'œuvre, c'est très satisfaisant aussi. Même si du coup, quand c'est une église l'objet des pulsions pyromanes, on peut pas vraiment se permettre de faire le pet trop longtemps sur les lieux du crime. Même si les Trémouillés sont peu nombreux, ça serait quand même dommage de se faire choper par la garde. Bon en même temps après une -autre- église cramée et un bordel qui a suivi le même sort ils ont pas réagis, donc bon... L'église, tout le monde comprend. Mais le bordel, quand même, on se serait attendu à plus d'indignation.

Quand l'édifice commence à bien brûler, Vran y va de son joyeux lancé de torche à travers un vitrail. Ça fait toujours plaisir. Puis il regarde Andrea, et lui décoche un sourire ravi. Bon, comme je disais, il a la moitié de la gueule recouverte, mais ses yeux en disent bien assez. Mais bon, il est déjà temps de partir. Lui aussi, il se serait bien tiré en courant sur les toits. Mais avec sa blessure qui, même si elle guérissait doucement, l'empêchait de faire le fou sur ses jambes, il devrait se contenter des ruelles.

Et hop. De bonne humeur pour la journée.

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Etheldrede
La voilà devant cette église, aux côtés de son amie, tenant fièrement sa lanterne pour l'illumination de ce bon matin. Et oui, fièrement car il y a peu, cet outil si polyvalent était assez fragile et tenait que par rafistolage et espoir. Ethel était au comble de désespoir lorsque lors d'une soirée agitée devant un bâtiment qui semblait important -les mairies sont importantes il parait oui - sa lanterne au lieu de s'agiter comme à son habitude sur un tissus humain, celle-ci l'a fait sur un mur. Un mur quoi ! C'est trop solide un mur, on le sait pourtant !
C'était donc dépitée et triste qu'elle avait continué son voyage avec ses compagnons, faisant de rares apparitions. Et oui, sa lanterne c'est une partie d'elle. On parle d'amour et de couple qui trouve leur moitié et vivent d'eau fraiche et d'air pur. Bah elle pareil, sa lanterne c'est sa moitié, et elle vit avec. Bref, on s'égare. Faut dire que là, elle y tenait à sa lanterne.

Non parce que bon, Ethel, le feu, c'est un plaisir personnel toujours refusé. Le feu c'est beau, c'est satisfaisant. Et ceux qui disent le contraire mente. Prenons le clergé, ils parlent de feu en relation avec le malin mais hey, ils purifient par le feu, c'est contradictoire hein. Et puis le feu, ça inspire ! La terreur certes, mais aussi l'imagination. Voir ces flammes danser à leurs aises, vagabonder d’une masure à une autre, trouvant refuge et nourriture parmi les affaires qu'il y a sur le passage, un rien peut suffire ! Le feu, c'est beau, enfin, tant qu’il n’est pas sur nous. Être dans le feu non, ça non, car franchement, le feu ça brûle. On sait, l'eau mouille et les oiseaux volent dans le ciel, mais le feu faut le dire, ça brûle. Bref, on s'égare, faut dire qu'elle y tenait à ce feu.

Oui parce qu'Andréa, dans sa bienséance, fait des tests mais ne dit rien aux intéressés ! Tester un feu et même deux sans avertir Ethel, ça non ! C'était méchant et frustrant. Pour la bonne cause certes, mais vexant. Alors non, impossible pour Ethel de rater celui-ci, surtout que c'est le plus important celui-là. Donc là aux aurores, prêtes à fêter ça pour préparer un bel évènement totalement imprévu et surprenant. Mais que peut-on dire aux affres du cœur ? Rien, on laisse et on sourit, on assiste et on fête ça. D'ailleurs, En tenant à sa lanterne Ethel pensait aussi au futur buffet et à l'alcool qu'il y aura. Elle va le fêter ça , pour sûr ! Mais elle y pensait, faut amener un cadeau ? Non parce que là, pas d'idée.....une mini-lanterne peut être pour le futur bébé ? Non, on va trop loin là, recentrons nous sur le présent, qui est ça on le sait, certain. Un feu de joie donc, une belle préparation au mariage !

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Vances
Le bruit de l'argenterie, dans un cliquetis incessant, résonnait fortement dans toute l'église. Ici et là une ombre farfouillait dans les moindres recoins à la recherche de quelques objets précieux, ou tout du moins assez intéressants pour être revendus à la foirefouille de Brignoles un samedi matin. La plupart des meubles étaient éventrés et l'on pouvait sans mal voir au sol les biens qui n'intéressaient en rien la crapule présente. Les robes de bure des ecclésiastiques gisaient tristement, les coupes en bois avaient été renversées et les quelques tableaux religieux déchirés par acquis de conscience. Là ou certains pouvaient y voir une forme de profanation, d'autres à l'œil plus averti n'y verraient qu'un cambriolage grandiloquent.

- Pas mal... Pas mal du tout. Et ça là... je peux en tirer quelques écus aussi. Oh!

Les yeux du malfrat se mirent à pétiller alors qu'au loin, sur l'autel de l'édifice religieux, le Saint Graal semblait l'attirer. La coupe était assurément en or, sertie de pierres précieuses (payée à crédit par la localité avec un emprunt à 15% sur trente ans). Aucun doute possible, avec un tel objet en poche le bon Vances pouvait se payer une paire de poulaine pour tous les jours de messe de l'année. Il lui fallait et il l'aurait, paroles de blond. Mais avant toute chose et non pressé l'homme avait pour ambition de piquer la recette de la quête, s'attardant alors devant une grande armoire qui refusait de s'ouvrir à lui et qui devait probablement renfermer quelques richesses.

Pour un vilain, tout cela était un conte de fée. Du pain béni. Personne aux environs, des richesses à ne plus savoir lesquelles ramasser et surtout... n'avoir rien à partager avec d'autres escrocs. Mais le Pique, gourmand, n'avait pas remarqué qu'au loin une fumée s'échappait déjà abondamment d'une petite alcôve et ce ne fût qu'à l'instant même ou une torche enflammée passa sous nez qu'il réalisa que quelque chose clochait.


- Mais!? C'est quoi cette esbroufe!? Nom d'une putain au rabais! Au meurtre!

La fumée se faisait de plus en plus épaisse tandis que les flammes commençaient à attaquer les voilages et les tentures accrochées aux murs. Le crépitement se faisait régulier et l'édifice commençait sérieusement à monter en température. Dans un cliquetis de quincailler et les poches pleines d'objets divers le blond se jeta à l'assaut de l'autel les yeux fermés et les mains en avant pour s'emparer de la coupe en or. Toussotant et les yeux piquants ses doigts attrapèrent l'objet avant que l'homme ne se précipite au dehors dans un fouillis sans nom.

Le temps de reprendre son souffle, allongé dans l'herbe non loin de l'édifice en flammes, le Pique se mit à observer sa précieuse coupe... pour se rendre compte qu'il venait de récupérer un pauvre gobelet en terre cuite.

La journée commençait mal.

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Andrea_
[Ruines de l’église, coucher du soleil]


Alors qu’on soit bien d’accord, c’est pas pour le romantisme qu’on a attendu le coucher du soleil hein. Nan c’est qu’l’église a mis plus de temps que prévu pour refroidir et que Calyce avait demandé à ce qu’on soit pieds nus on pouvait pas s’permettre d’avoir encore de l’incandescence. Pourquoi pieds nus, j’en ai aucune idée, je soupçonne quand même une sorte de fétichisme tordu, en même temps son mec se trimbale avec une couronne de feuilles sur la tête, à partir de là on peut pas trop cerner la personne.
Alors oui, j’étais pieds nus. J’avais pour l’occase pris soin des orteils, des ongles, et râpé la corne de mes panards. Ce soir je serai la plus belle pour aller m’marier. Je n’avais pas voulu courir les échoppes pour trouver la robe de mes rêves. C’était pourtant mon habitude, mais cette fois, par superstition j’allais me contenter d’une que j’avais peu mise. J’aurais pu tout aussi bien me couvrir de bijoux, mais se marier en présence de Piques nécessite certaines précautions, comme par exemple regarder dans une église avant d’y foutre le feu. C’est pas comme si on avait prévenu qu’on allait la cramer et que ça faisait dix jours qu’on en causait, bref, quand on se marie avec des Piques, faut être très organisée et garder dans un coin de sa tête que ça peut partir en vrille à tout moment.

J’avais souri, en me regardant le miroir de la petite auberge que nous avions acheté à la hâte. La robe était ajustée, et le tissu léger lui donnait une certaine prestance. Elle était beige, et moi bien loin des considérations qui voulaient que l’on se marie en blanc. Je n’avais pas ajouté de couronne sur mes cheveux remontés en chignon, juste quelques fleurs légères et discrètes –comme moi, ahah-. Quelques boucles voulaient se la jouer rebelles et s’échappaient déjà, qu’importe, j’étais satisfaite.
Cette tenue, c’est ce que je suis avec lui, lorsque nous ne sommes que tous les deux : douceur et gourmandise. Bien loin cependant des bonbons meringuées qui se marient dans une robe hors de prix. Le temps d’ajouter une paire de perles à mes oreilles que je me posais sur le rebord de la fenêtre pour admirer la fin du jour.
Bientôt, tous seraient là. Toutes les personnes à qui l’on tient, tout ceux qui ont bien voulu venir, parfois de loin. Ils avaient tous un point commun d’ailleurs : ils étaient surpris de nous voir ensemble. Ce qui tombaient bien, car nous l’étions aussi.

Lentement la main dénuée d’anneaux se pose à la fenêtre avant de l’ouvrir, le sourire s’élargit avant que la voix fine s’échappe


BOUGEz VOUS l’oignon MERD’, on va être en r’tard !

Un p’tit coup de pression ça fait jamais d’mal à personne. Nan mais c’est que j’ai écrit mon discours dans ma main alors si y a pas d’lumière j’pourrais pas l’lire !
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Il s'est fait virer ce con. Vous le croyez, ça? Non, bien sûr que non vous le croyez pas. Vous le savez. Bien sûr qu'elle l'a viré! La superstition des mariages, pas voir la mariée avant la cérémonie, etc... Alors Vran il a obtempéré. Oui je sais, c'est rare. Mais bon, c'est Andréa alors voilà. Sans compter ce parfait début de journée à base de crémation d'église. Et puis le mariage le met de bonne humeur. Bien plus que ce qu'il n'aurait cru. C'est un peu une constante depuis quelques temps. Aimer bien plus que ce qu'il avait pu imaginer. Les baisers, les caresses, le sexe. Le mariage. Andréa.
Alors oui, quand elle lui a demandé de partir, il l'a fait. Il avait juste embarqué ce dont il avait besoin. A savoir sa tenue. Rien de fou, en vérité. Des braies noires, une chemise blanche -propre-. Certains crieront au scandale, diront que le marié doit être plus classe, mieux sapé, en mode pingouin. Ils auront raison. Mais je les emmerdes. Je vais tout de même vous expliquer pourquoi le brun portera une tenue aussi élémentaire -outre le fait qu'il s'en batte les noix-. En fait, il s'était demandé comment il devrait s'habiller. C'est qu'il ne s'est jamais marié, et n'a jamais assisté à aucun mariage. En plus, il ne possède pas de panoplie pour ce genre d'occasion. Il aurait pu tenter de trouver. Sauf qu'entre les invitations à envoyer, l'anneau à trouver, et la chasse à la robe -et aux putain de rubans- d'Enolia, il n'avait pas vraiment eu le temps. Surtout s'il voulait se biturer la race entre tout ça.
Alors chemise blanche -propre, je reprécise- et braies noires, c'est bien.

Vran s'était trouvé une petite chambre simple -ce qui est quand même bien con, mais on a dit qu'il a obtempéré- dans une petite auberge pas trop proche de la leur, afin de se préparer. Il avait commencé par prendre un bain, déjà. Histoire de se débarrasser de l'odeur de cramé qui s'était attachée d'abord à ses vêtements, puis à sa peau. Puis, sec, s'était habillé de la tenue désignée pour le mariage. Braies noires, chemise blanche propre, pour ceux qui ont toujours pas retenu. Il s'était demandé s'il devait se coiffer. C'est que la crinière noire est toujours en bordel. Sauf quand il doit avoir l'air élégant, là parfois il plaque le tout en arrière. La tignasse en bordel, ça ferait pas très mariage. Mais plaquée, ça manquerait cruellement de naturel. Finalement, il décide d'ordonner un peu les mèches, sans plus. Histoire de couper la poire -le fruit- en deux. Le voilà fin prêt. A un détail prêt.

L'alliance.

Le truand fouille dans les poches du froc qu'il portait avant pour en sortir un anneau. Anneau qu'il observe quelques secondes dans sa main, avant de fermer le poing dessus et de le fourrer dans sa poche. Il est temps de se mettre en route désormais.
Vran n'est pas stressé. Ce n'est simplement pas dans ses habitudes. Il était simplement... heureux. Alors il flâne tranquillement dans les rues en direction de l'église. De ce qu'il en reste.

Un incendie d'édifice religieux au matin, un mariage avec une Colombe au soir. Vran passait une sacrément bonne journée.

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.mahaut.
- Chouette ?
- Vole !
- Alouette ?
- Vole !
- Cigogne ?
- Vole !
- Casserole ?
- Vole !
- Perdu !
- Siiiiiii, ça vole !
- Non.
- Si, ça peut !
- Non, vous trichez. Les ustensiles de cuisine ne volent pas.
- C'est nul.
- On reprend. Poule ?
- C'est litigieux...
- Oui, bon. Canard ?
- Vole !
- Chaise !
- C'est un ustensile de cuisine ?
- Non.
- Alors, vole.
- Non mais non.
- Maiiiis vous l'avez dit !
- Non, le mobilier ne vole pas non plus.
- Non mais si vous modifiez les règles en cours en plus hein...
- Poursuivons. Colombe ?
- OH PUTAIZE.


Installés en taverne (l'ally-haine, un établissement chaudement recommandé par tous les voyageurs angevins), la brune de nouveau brune et son écrivain particulier étaient plongés dans leur jeu favori. Enfin surtout celui de la brune, le limousin souffre-douleur étant surtout là pour donner le change. Doigt posé sur le comptoir, l'autre main étant serrée autour d'un verre (plein, faut-il le préciser), elle regardait le limousin les yeux brillants, prête à tout pour gagner. D'habitude cela finissait en tabassage de mains du limousin avec accusation de tricherie mais cette fois, chance ! , la colombe était venue le sauver. Comme quoi, hein, la vie c'est moche des fois.

Bondissant sur ses pieds, la brune se précipita vers la porte et courut dans les escaliers pour retrouver sa chambre et sa garde-robe. Non parce qu'un mariage, on est bien d'accord, ça sert juste à montrer ses fringues et à rester près du buffet. Or là, elle n'avait rien prévu niveau fringues. Le drame, quoi.
Farfouillant dans sa malle sans jamais lâcher son verre, elle râlait donc son possible contre le sort, la destinée, ou cette dernière bouteille de Nuits-Saint Georges entamée la veille qui l'avait empêchée de se concentrer sur LA robe à mettre. Tout en lançant derrière elle bas, collants, ceintures et autres bustiers, Josianne profitait du répit entre deux gorgées pour prévenir ses voisins de chambre.


- Calyyyyyyyyce, Shaaaaaaane ! C'est aujourd'hui le mariage, non ? Youhouuuuuu !

N'entendant aucune réponse, la brune finit par se lever et ouvrit grand la fenêtre pour beugler près de la leur.

- Hé ! On va être...
- BOUGEz VOUS l’oignon MERD’, on va être en r’tard !
- Ah. On va être pile à l'heure ! Et maine, pas le temps de me changer. Anatooooole, passez-moi mes escarpins dorés ce sera déjà ça !


Elle dévala les escaliers, escarpins à la main, les enfila en 2 minutes et rejoignit en deux pas les archicanards juste prêts. Se vautrant en voulant aller trop vite, elle s'accrocha au bras de Calyce en dernière minute.

- Et voilà, et vous n'avez encore rien vu car je ne suis PAS tombée. Merveilleux ! Oh, et je n'ai même pas renversé mon verre. Nous y allons ? C'est comme pour le pape, il y a de la fumée blanche qui sort de l'Eglise, c'est le moment que tout le monde attend. Enfin surtout lui, je crois.

De son verre désormais à moitié plein, elle désigna Vran qui passait dans la rue, l'air presque heureux, presque souriant.

- La vache, il est flippant quand il sourit.
Eddwyn
Chaque homme est un menteur.

Edd vous devez répéter après moi : Je ne toucherais pas à votre fille.

M'enfin vous me connaissez vous savez bien que ces choses-là ne m'intéressent pas!
Bon, si vous y tenez : Je ne toucherais pas à votre fille.



La promesse avait été faite et dans la tête du blondin elle serait tenue.
Il l'avait même notée dans son carnet "ne pas toucher à la fille d'Andrea".
Le lendemain une jeune fille qui devait avoir à peu de choses près son âge se présenta à lui, fort heureusement Andrea n'était pas dans les parages, Enolia, la fille qu'il ne devait pas toucher.
Allez savoir si c'est le gout de l'interdit, le papillonnement des yeux de la blonde ou un intérêt soudain pour les femmes de la part du Sidjéno mais ce dernier semblait porter de l'attention à la jeune fille.
Lui-même ignorait ce qui venait de le pousser à l'inviter à l'accompagner au mariage.


Voudriez-vous venir au mariage avec moi ? Je ne pourrais vous tendre le bras car je n'ai pas le droit de vous toucher, mais nous pourrions y allez ensemble ?

Le plus étonnant dans tout ça c'est qu'elle accepta la proposition, la jeune fille devait vraiment avoir un problème avec les Sidjéno berrichons.
De ce qu'on lui avait dit, Enolia risquait d'enfreindre l'interdiction et le mettre dans les ennuis.
Du peu qu'il connaissait Andrea il s'imaginait déjà pendu à un arbre les noisettes tranchées, ou dans la bouche comme l'avait suggéré Vran.
L'idée que lui, le garçon le plus pur d'Anjou puisse finir ainsi à cause d'une fille avait quelque chose de comique, bien que déplaisante.

Le soir venue, alors que l'odeur de l'église qui avait brûlé semblait flotter au-dessus de la ville, il s'en alla chercher Enolia comme convenu.
L'ennui c'était que dans la précipitation il avait oublié de lui demander ou elle séjournait. Il se rendit alors à proximité de l'église après avoir parcouru le centre du village en l'appelant.
Peut-être l'attendrait-elle le prenant pour un goujat de lui faire ainsi faux bons ?
C'était dans ce questionnement qu'il regardait avec un peu d'amertume l'édifice religieux, qui avait du être beau, tout noir de suie.

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Diazolie
Depuis quand personne ne t'as vu ? Toi même tu ne le sais plus. Tu as fuis sans te souvenir de ton point de départ mais tu te souviens de ton arrivée, de tes dernières folies qui étaient bien pâle par rapport à ce que tu as pu vivre jusqu'à aujourd'hui. Tout ça pour quoi ? Un bide qui se dessine de plus en plus et que tu hais chaque jour un peu plus. Tu regardes cette panse avec dégout et si tu le pouvais, tu serais déjà entrain de planter une dague pour en tuer la vermine qui te dévore de l'intérieur. Tu as tout tenté, tu as subi bien plus que tu ne le voulais pour en extraire la chose mais non, elle s'accroche à ton grand damne. Avec tout ce que tu as pu picoler comme potion à la con, tu sais pas trop la tronche que ça aura, ni même si ce sera viable mais une chose est sure, c'est que c'est toujours là.

Alors boudiné dans ta robe, tu te pointes à l'église, t'avais pas envie qu'on te voit comme ça mais c'est quand même le mariage de Déa. Bon ok tu as pas suivi le quart du tiers des derniers évènements. Tu ne sais rien de la vie des copains et tu as plusieurs trains de retard mais on parle de ta Colombe. De l'âme de ton âme qui a oublié de te foutre en témoin de son putain de mariage. Alors quoi ? Une absence et on passe de la case meilleure copine pour la vie à celle de la bonne copine qu'on est content de voir une fois l'an ? Il est temps que ça change.

Alors tu es là, tu regardes autour de toi des visages que tu as vu quelques fois, d'autres que tu as trop vu et qui ont toujours une sale gueule. Mais celle que tu cherches c'est Elle, l'héroïne du jour. Pestant, tu tapes du pieds et tu commences à marcher à gauche et à droite à sa recherche comme si elle allait déjà être là devant cette église en ruine. D'ailleurs, qui a foutu le feu hein ? Faudrait pas que tu oublies de le féliciter quand même...

Mais ce qui est chiant quand t'es une grosse vache pleine, c'est que tu fatigues pour un rien et quand t'es déjà à 6 mois de grossesse ben autant te dire que ton bide pèse lourd et que tu en as juste marre. Que chaque pas semble une épreuve. Chaque minute debout semble interminable et que tout ce que tu veux c'est t'assoir. Alors quand t'es devant des ruines encore chaude, où que tu le poses ton cul ? Ben pas le choix, à même le sol et tu continues à pester, ronchonner et détester ta vie de merde.

On l'aura compris, sale temps pour la Magnifique. Il ne manque que la pancarte "Faites pas chié"
Jiveli
J'avais reçu une petite invitation laconique et obscure.

Vran se mariait...

Sur le coup, j'avais eu envie de répondre « grand bien lui fasse, je ne le connais pas » avant de me rendre compte que c'est ma mère qu'il épousait.
La Trémouille, lisais-je sur le faire-part... vachement romantique comme nom de bled !


Me voilà donc me dirigeant vers la Trémouille avec mes cailloux, mes échelles, mes culottes brodées et mon chapeau fétiche. En chemin, je réfléchissais à la conduite à tenir, au comportement à adopter. C'est à dire que les copains de ma mère que j'avais pu rencontrer étaient parfois … euh... différents... « différents » est le terme approprié.

Certes pensais-je, on est tous différents, psychologie de comptoir et lapalissade mais la différence, c'est comme l'égalité, on l'est plus ou moins. Les copains de Déa semblaient avoir une légère tendance au meurtre. Ma différence à moi, c'était cette ineptie innée, venue dont ne sais où. Et si j'avais parfois tué, c'était souvent par inadvertance, par maladresse ou par étourderie et puis, je présentais toujours mes excuses polies ensuite, histoire que personne ne m'en garde rancœur. L'avantage en allant voir ma mère, c'est que si ça m'arrivait encore, je suis sûre qu'elle saurait quoi faire du cadavre parce que pour le dernier, j'avais dû le traîner péniblement derrière un buisson, c'était fastidieux.

Du coup, là, il me fallait changer de tactique et montrer toute ma possible dangerosité. Difficile quand on a l'air aussi stupide. Je réfléchissais donc à utiliser un stratagème qui avait déjà fait ses preuves. Dans une histoire que j'avais lue, il y avait un tailleur qui avait tué des mouches, 7 d'un coup et en le brodant sur sa ceinture, tout le monde l'avait pris pour un grand guerrier. Sept, je trouvais ça un peu prétentieux, ça risquait de ne pas passer. En mesurant la longueur de mon épée, je jugeais que deux d'un coup, en appuyant bien, c'était faisable. Ne sachant pas coudre, je dessinais au charbon sur ma chemise deux hommes, embrochés sur mon épée.

Se posait ensuite le problème du cadeau, évoqué de façon claire dans le faire-part. Je manquais d'argent pour un cadeau de prix, mais l'avantage avec les mères, c'est qu'on peut leur offrir une mer.. une crotte bien emballée, elles sont toujours « tellement fières » de leurs rejetons qu'elles s'extasient ouvertement devant des trucs ignobles, hurlant à qui veut l'entendre que leur progéniture est pleine d'inventivité, d'imagination... J'avais des doutes avec Déa, mais je me sentais l'âme créatrice, je récupérais donc une des culottes qu'elle m'avait elle-même offerte, celle du mardi, les broderies étaient élimées et je sauterai le mardi pour le changement de culotte. J'utilisais la même technique que pour ma chemise et gravais dessus au charbon, la langue entre les dents, de ma plus belle écriture « Joyeuses épousailles ». Quant au futur beau-père, je ne le connaissais pas, puis, le mariage, c'est le partage, il n'aurait qu'à la porter un jour sur deux. Ils avaient beaucoup de chance en plus, elle était propre !

Au abords de la Trémouille, ce que je remarquais en premier furent les volutes de fumée qui s'échappaient de la ville. Apparemment, ils avaient prévu une grande fête. Par contre, j'étais déjà un peu vexée et je pressais le pas.

J'espère qu'il n'ont pas entamé le banquet sans moi !
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Vran
Mains dans les poches, Vran approche de l'édifice encore fumant. Noirci. Sans trop de surprise, il est le premier. Ou pas. Quelqu'un est déjà là, assis par terre. Et plus il s'approche, plus la silhouette de dos lui dis quelque chose. Finalement, un sourire s'étire sur la trogne du futur marié.

La Magnifique est là.

Quand il avait appris que cette dernière s'était tirée sans prévenir personne, il lui en avait voulu. Du moins en apparence. En fait, bien qu'il appréciait beaucoup Diazolie, ce départ ne lui avait pas fait grand chose passé l'étonnement. Il avait juste eu l'impression que c'était ce qu'il était censé faire. Lui en vouloir. La surprise était réelle, cela dit. C'est qu'elle avait l'air bien, avec son Doc, parfois trop. A parler d'astres à tout bout de champs. Une fuite aussi subite avait de quoi soulevé des questions, d'autant que Jagan n'avait pas été plus informé que les autres.
D'ailleurs, c'est Vran qui avait mis dans la tête du norrois qu'elle était enceinte. Involontairement. Il avait émit l'hypothèse qu'elle s'était peut-être sentie soudainement à l'étroit avec lui. Et pour exemple, il l'avait comparé aux enfants qu'elle avait abandonnés, pour lui faire comprendre que si la Magnifique est capable de laisser des gosses derrière elle, elle peut abandonner un mec. Au Doc d'entendre ce qu'il voulait, et de déclarer que ça ne pouvait qu'être ça: une grossesse inattendue.
Plus tard, on avait dis au brun qu'il avait vu juste. Il avait vaguement tenté d'expliquer qu'il n'avait rien vu, mais l'attention limitée de l'auditoire combinée à la flemme de répéter ses dires, et il avait abandonné.

A Angoulême, là où Zozo était censée être, il lui avait envoyé un courrier. Pas vraiment d'insulte, pas vraiment de courtoisie. Plutôt un courrier de "remue ton boule bordel!". Car après plusieurs jours à séjourner en ville -et à se niquer les épaules sur la mairie- il n'avait pas aperçue la brune une seule fois. Ça avait été vain. Il avait cru comprendre qu'elle suivait la bande, mais si c'était vrai, elle était égale à un fantôme. Si bien qu'il se mit à se dire qu'elle était peut-être simplement morte. Peut-être pas physiquement, mais mentalement.
Peut-être que c'est le cas. Mais pour le moment, elle est là.

Vran fait le tour pour se retrouver face à Diazolie. Son sourire s'élargit, presque carnassier. L'observateur avisé décèlera une lueur de joie dans le regard.


Tiens, mais c'est qu'elle est même pas calanchée!

S'accroupissant devant elle, il se demandait si la Magnifique avait eu droit à plus de détails que les autres. Dans le doute, il décide de lui infliger la potentielle surprise lui-même.

Semblerait qu'on va attendre les autres ensemble... Et ma future épouse arriv'ra sûr'ment en dernier, pour bien s'faire désirer!

Le truand lui lance un nouveau sourire. Celui-ci semble plus vouloir dire "Allez quoi, fait pas la gueule, on va bien s'marrer!".
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Tigist


    Assise en tailleur, à son habitude, elle a calé la planche de bois censée servir d'écritoire sur son genou et le calame trace grossièrement quelques traits.
    Elle écrit quoi. A l'arrache en prime.

    Citation:



      Colombe,

      Je ne serai pas là. Pas parce que je désapprouve complètement cette union, tu n'as jamais eu besoin de l'accord de quiconque pour t'unir ou te désunir à une autre âme, mais parce que je n'ai pas la tête à la fête. Et je vous connais.. Ca va y aller à grands renforts de bûchers, de chasses au trésor et moi, ..


    La pointe s'écrase plus fort peut-être, laissant une traînée indélicate. L'ambre effleure du regard le papier gratté, non, elle ne le changera pas en dépit de la bavure, pingre éthiopienne qui se fournit sur les panonceaux des mairies plutôt qu'à acheter du papier d'Ambert de première qualité.
    S'affaire le Corbeau après le feu de leur campement, pendant qu'elle cherche les mots qui l'excuseront auprès de l'amie de longue date et de ce type croisé un jour et fréquenté un mois.


      J'ai mieux à faire ?
      Je dois le sauver ?
      Je veux crever ?


    Citation:
      .. J'ai appris la mort de Neijin et la disparition de Sextus.
      Je sais Déa que tu ne me tiendras pas rigueur de ne pas être là. Tu sais comme je penserai fort à toi ce jour-là, et tu sais aussi bien que moi que j'aurais coûté trop cher en alcool même pour toi.

      Tu seras heureuse cette fois-ci, n'est-ce pas ?
      J'espère qu'il s'arrangera pour que ce soit le cas ou au moins pour que tu sois en paix, finalement que demander de plus d'une union à nos âges ? J'ai ton cadeau de mariage par devers moi, il faudra nous voir.

      Dieu te garde Colombe.
      T.


    Dans les fontes du cheval, il y a ce cadeau étrange légué par Nerra qu'elle devait offrir à la Colombe et qu'elle continuera à se traîner. Au prochain relais, elle s'arrangera pour confier le pli discrètement et en attendant, la voilà qui rejoint le feu et Corbeau.

    Les mains sont tendues en silence vers les flammes et un sourire est offert.
    Certaines unions sont plus incongrues que d'autres et deux solitudes valent toujours mieux qu'une, non ?

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* C'est pas moi, c'est LJD Mau'
Calyce
- Et voilà, et vous n'avez encore rien vu car je ne suis PAS tombée. Merveilleux ! Oh, et je n'ai même pas renversé mon verre. Nous y allons ? C'est comme pour le pape, il y a de la fumée blanche qui sort de l'Eglise, c'est le moment que tout le monde attend. Enfin surtout lui, je crois.

-Nous y allons !


En doublement bonne compagnie : un bras pour Josianne, l'autre pour l'Archicanard, c'est parti pour LE mariage. Vite parce que faudrait pas qu'Andrea gueule une seconde fois. Ce mariage aux fiançailles éclairs pour lequel Calyce s'était lever en meuglant un truc du genre "C'EST MOI QUE J'VOUS MARIE !". Elle y tenait, vraiment. Tellement qu'elle en avait des coups de panique quand le fiancé sortait des "pas sûr qu'on se marie ce soir...Manque les témoins blablabla" capables de repousser la date de l'union, voire de l'annuler. Annuler ? Bande de malades... Ils s'étaient engagés ! Si, si, si ! Elle avait tout vu ! Du lancement de l'idée par Déa (oui, c'est elle !), à la VRAIE demande de Vran qui n'a pas mis le genou à terre rapport à un tesson qu'il s'est pris dans la cuisse pour une histoire de bonhomme, le pauvre. En-ga-gés.
Certains diraient qu'elle a un truc avec les mariages et ben certains auraient bien raison.


-Vous ne tombez jamais...même quand vous tombez ! Plissement de nez sur les escarpins dorés. Ma-gniiiii-fi-ques ! Mais vous serez pieds nus dans les cendres, hein ? C'est le thème du mariage, ils auraient pu le mettre dans les faire-parts ! Faudrait pas les abîmer... Oui, l'idée venait d'elle. Pas par fétichisme, non ! Mais danser dans les cendres d'une église -ou autre, hein- à laquelle on avait foutu le feu, c'était beau.Elle le sait parce qu'elles l'ont déjà fait, avec Katina et Chalva, y a longtemps quand elles ont cramés les lavandières de Saumur.

Bref !
L'église !
'fin, les ruines de l'église.
L'autel semble tenir encore, c'est déjà ça.
La futur marié heureux.
Et...


-Josianne ! Vous avez fini votre verre sans en renverser une goutte ! Ça mérite un nouveau verre ! C'est par où le buffet ?!

Ah, et le plus important : la Mariée, oukélé ?
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Andrea_
Je n’étais pas en retard à mon propre mariage, je laissais aux invités le temps de se préparer à mon apparition. Parce qu’on est jamais prêt à voir Déa se marier.
Alors, une fois qu’elle avait entendu Josianne courir dans les escaliers, elle s’était elle aussi précipité dehors. L’air était frais et empesté le feu d’maison –d’église en l’occurrence-, c’était un bon jour se marier.

J’avais été surprise de voir que Vran était déjà là et sonnée de le voir assis par terre. Si ce couillon pensait qu’en se mariant j’allais lui laver son linge, il se fourrait l’doigt dans l’pif jusqu'au coude. J’suis douée à plein de choses, mais le linge, vraiment, n’avait jamais été mon fort, et pour ceux qui oseraient juger, sachez que j’ai déjà essayé, et qu’on ne m’a jamais pardonné d’avoir transformé des chemises blanches taille adulte en roses taille enfant. J’y suis pour rien les couleurs dégorgent et si le linge rétrécie quand on le met à bouillir. Vous savez, y pas de sot métier, et je vouais depuis cet incident un culte sans pareille à toutes les lavandières. Dieu merci, j’avais suffisamment d’argent pour éviter de les employer et avais le loisir de racheter de nouvelles tenues quand les autres étaient trop sales.

J’approchais de Lui pour me rendre compte que ce que j’avais pris pour un tonneau était en fait..


Pioupiette ?

Pioupiette oui, en chair, en os et re en chair derrière. Je savais qu’elle était enceinte, pour tout vous dire je le savais avant tout le monde, parce que, privilège d’être sa meilleure amie, j’avais réussi à lui faire cracher le morceau. J’avais compris ses peurs, ses doutes et même sa fuite. Je savais aussi que si elle voulait se débarrasser de sa progéniture, Jagan –le fautif de cet état nauséeux- ne l’aurait jamais accepté. Alors… Alors il leur fallait du temps, et j’avais accepté ses silences et ses absences, sans jamais oublier un seul instant qu’elle était là, quelque part, en train de gonfler comme un ballon de biche volley*.
Et berdol, j’étais pas déçu du voyage. J’avais pas compter mais à la taille de son bide, je pense qu’elle entamait le quatorzième mois. Un baiser à son front, ,un sourire avant de glisser une main sur l’épaule du futur époux qui était put’ainement canon.
Pioupiette comprendrait que ça ne soit pas Elle, qui soit témoin de cette union.

J’vais pas tout vous énumerer, mais y a eu des retrouvailles, des bisous, des calins, des éclats de rire et de grosses surprises.
Le problème, réel, était que personne n’avait de cadeau, mais peut être serait-ce pour après ? Espérons.
Puis il fût l’heure de rejoindre les ruines de l’église, et Colombe balançait un regard noir à quiconque n’enlèverait pas ses godasses. Sauf peut être Josianne, qui, sapée comme une pissotière en démolition ne ressemblerait plus à rien si elle enlevait ses sandales dorées –en plus ça serait un bon prétexte pour lui quémander comme cadeau-. La main se pose dans les cheveux Colombesques pour réajuster les fleurs sauvages qui y reposent.


Faut coucher pour que avoir le silence ? Non Vran, ne réponds pas

Nan mais c’est vrai quoi, ça DOIT commencer maintenant, fermez làààààà !
Et posez les cadeaux à l’entrée.


* Allusion au fil Rrrr

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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