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Info:
Vran était l'heureux possesseur d'un GLOKUL, et il a finalement cédé : Andréa pourrait y toucher.

[RP] Laisse moi couper des trucs !

Andrea_
Il avait dit oui, et avait ouvert le champ des possibles.

Avec ce « d’accord », et même s’il avait mis quelques conditions, il me montrait la confiance qu’il me portait. A moins que les conditions prouvent l’inverse, mais on le saura bien assez vite.
Ce soir là, autour d’un feu de camp, il avait d’abord dit « pardon », alors que je l’avais jamais entendu de sa bouche. Pour tout vous dire, je pensais qu’il ne savait pas le prononcer, ou pire, qu’il ne savait même pas qu’il existait. Peut être même que quelqu’un, y a longtemps, avait lancé une partie de « ni merci ni pardon », et que Vran –avec sa tête de mule- n’avait jamais mis fin au jeu. Depuis, l’autre était mort et enterré, mais Vran, cet animal récalcitrant et entêté, continuait de jouer tout seul. De l’onanisme ludique dirons-nous.
Mais ce soir là, il l’avait dit. « Pardon ». Et pour tout vous dire, j’ai mis un moment avant de capter, je pensais bêtement que c’était mon esprit qui l’avait rêvé. Du coup j’ai voulu lui faire répéter.
Mais avec Vran, rien n’est jamais gratuit. Alors il se peut que je dusse dire quelque chose en échange, une phrase que lui-même m’aurait insufflé, avec l’obligation de l’énoncer sans erreur sous peine de recommencer. J’vous préviens de tout de suite, je la dirais pas ici. Parce que ça ne changerait rien au déroulé de l’histoire et ensuite parce que j’ai mangé ma fierté une première fois, c’est pas pour remuer le couteau dans la plaie. Ce qu’il faut retenir, c’est que j’ai eu un second « pardon ».

Et que faire face à une si belle démonstration ? Bah en profiter. Clairement, j’allais pas laisser passer une si belle preuve de –mettre ici n’importe quel terme en rapport avec un sentiment positif-, et j’allais en user, en abuser.

Et j’ai attaqué fort, direct.


– Tu sais ce qui me rendrait vraiment heureuse ? En dehors d’un pain grillé garni de fromages, de bacon, d’un œuf frit et de rondelles de cornichons aigre douce bien sûr, on était autour d’un feu de Camps, pas à la Rochelle hein
– Que tu me prêtes ton Glokul.

Bim. Et j’ai mis la majuscule, oui Monsieur, j’ai mis la majuscule.
Alors je vous vois venir : qu’est ce qu’un glokul, et pourquoi lui mettre la majuscule.
De mon point de vue, je mets une majuscule parce que je sinon je me fais engueuler. Le Glokul c’est donc un vulgaire ciseau un peu plus costaud, qui permet de couper des trucs.
Du point de vue de Vran, c’est un truc génial qui permet de couper des doigts. Il vous en dira sûrement plus à ce propos un peu plus tard. Vous savez une femme peut parler pendant des heures de la couleur précise d’une robe, bah pour les hommes c’est pareil dès que ça concerne un outil. Pour moi c’est une paire de ciseaux, pour lui c’est la huitième merveille du monde.

Ce Glokul, j’en rêvais. Je voulais comprendre pourquoi l’évoquer mettait Vran dans un état second –et parfois même dans un état tiers-. Et j’avoue aussi que c’était un peu un test, par mon premier test, avec Vran, avait été plus que concluant.

Alors voilà, c’était le grand jour, j’étais près du rocher, aux abords de la rivière. J’étais arrivée un peu en retard, parce qu’une femme doit se faire désirer. Vran, bien sûr, était encore plus en retard, parce qu’il aime bien faire chier. Il devait être en train d’embrasser son Glokul et de lui dire qu’il ne devait pas s’inquiéter, que je prendrais soin de Lui. (J’peux vous assurer que c’est pas demain la veille qu’il prendra autant soin d’une femme, fermer la parenthèse).

Je n’ai RIEN laissé au hasard de mon côté, j’avais un contrat à lui faire signer avant l’utilisation. –Patience, j’vais pas l’sortir avant qu’il arrive sinon le loup fera demi tour et on en verra pas la queue-.
Nan pour le moment, j’attendais, allongée un rocher, les cheveux étalés autour de mon crâne formant une sorte d’auréole –j’avais les cheveux coiffés quoi-, vêtue d’une chemise beige et d’une paire de braies en cuir de vachette qui avait bien vécu –le cuir hein, pas la vachette-. L’index tapotait la pierre…
IL allait bientôt arriver, et j’avais tellement hâte de le toucher, de le sentir, et même de l’essayer.
Vran ou le Glokul, j’hésitais encore.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Il avait dit oui. Ce qui est drôle, c'est que quand il avait obtenu le fameux Glokul -la bête fabuleuse-, Vran n'avait pas fait grand cas de l'objet. Une espèce de petite pince. Il s'était dit que pour couper ses ongles, ses dents faisaient très bien le boulot. Il l'avait balancé dans son barda et l'avait perdu dedans, abandonné et oublié. Jusqu'au jour où, probablement en cherchant de la bouffe, il l'avait retrouvé. Cette fois, il avait procédé à un examen plus poussé de la chose puis, pensant avoir cerné l'utilité de l'engin, s'était empressé de l'essayer sur quelqu'un. Quelqu'un de non consentant, s'il est nécessaire de le préciser. Ce fut une révélation. Un bonheur. Comment un objet si petit pouvait être si plaisant à utiliser?
Pour avoir une idée de l'apparence du machin, il faut imaginer une pince cylindrique -et pas des ciseaux bordel!-, une espèce de coupe-ongle qui coupe un peu plus que l'ongle. La forme permettait de récupérer immédiatement le doigt fraîchement cueilli sur la main. Alors certes, les mauvaises langues diront qu'il suffit d'un couteau pour exécuter cette besogne. Ces gens là n'ont pas connu le plaisir du Glokul. Le fait d'avoir un objet consacré à un usage le rend plus agréable, même si dans les faits on peut le faire autrement. On peut éplucher une patate avec un couteau, pourtant on est très content d'avoir un épluche-patates. C'est le même principe. Ça fait schroc, ça fait clac, et hop! On obtient un doigt!
Je pourrais encore en parler un moment. Alors imaginez Vran.

Et il avait accepté de le prêter à Déa. Pourquoi donc? Cette histoire de pardon n'avait en vérité pas grand chose à voir avec cette histoire. Même si, oui, Vran qui dit pardon c'est... rare. Pour employer un énorme euphémisme. Avant de le dire, le brun avait précisé qu'il fallait que la Chiasse en profite, car ça arrivait toutes les trente six pleines lunes. Eh bien c'est en deçà de la réalité. Vraiment, si vous le voyez dire pardon, regardez le ciel: il y a fort à parier qu'il se produit un alignement de planète, ou que la fin du monde approche. En fait, la politesse est un concept étranger à sa personne. C'est probablement l'un des mecs les plus malpolis que vous pourrez croiser. Quand il débarque, il lâche un "'lut" qui fait plus ou moins illusion. Et au bout d'un moment on se rend bien compte que c'est tout ce qu'on pourra se mettre sous la dent.Mais voilà, il est des moments où il considère avoir merdé, et il peut -notez que c'est toujours pas sûr- s'excuser. Le truc, c'est qu'il ne considère quasiment jamais avoir merdé. Alors forcément, ça rend la chose rarissime.Mais là, il avait trouvé une raison de dire pardon. Andrea faisait donc partie des quelques élus -deux si je dis pas de conneries- à l'avoir vu demander pardon. Et elle avait trouvé le moyen de lui faire répéter. Mais il y eut un coût, effectivement. Lequel? Une phrase. Moi non plus, je ne la redirai pas ici. Vran sait. Et c'est suffisant.

Mais non, ce n'était pas la raison pour laquelle il avait accepté de prêter son précieux Glokul. Il n'y en avait pas réellement. Même si leur récent changement de relation l'avait bien évidemment permis. Parce que clairement, avant, il lui aurait rit au nez avant de lui annoncer que JAMAIS elle ne poserait ne serait-ce qu'un doigt dessus. Il lui aurait peut-être proposé de poser le doigt dedans, par contre. Vran est arrangeant comme type. La Colombe avait donc donné rendez-vous derrière le rocher près de la source. Ce fourbe, il avait accepté. Pourquoi le fourbe? Eh bien, simplement parce que son -SON- Glokul... il l'avait dans la poche. Il aurait pu simplement le lui transmettre sur place. Mais quand il y a possibilité de rejoindre Déa près d'une source, il ne crache pas dessus. Bon encore une fois c'est nouveau, parce qu'avant... bref.
Il y avait eu des conditions, d'ailleurs. Vran tenait à être présent lorsque la Chiasse essayerait le Glokul. Il voulait aussi qu'elle le nettoie correctement. Parce que voyez-vous, le truand se débrouille pour entretenir la parfaite dose de rouille et de sang séché. Le parfait équilibre entre efficacité du tranchant et l'effet "Tu vas perdre un doigt et EN PLUS tu vas choper une bonne quinzaine de saloperies". Elle aussi, avait posé des conditions... pour la plupart refusées. La plus notable étant que si elle "tombait amoureuse" du Glokul -Glokul is the new arbalète-, elle le gardait. Le brun s'était forcément fendu d'un "lol nope". Enfin à l'ancienne, quoi.

Vran était en retard, donc. Mais contrairement à ce qui est annoncé de manière diffamatoire -famatoire!-, ce n'était pas pour faire chier... plus ou moins. Disons qu'il était en retard parce qu'il avait traîné et avait toujours trouvé un dernier truc à faire avant de se mettre en route. Piétiner les baloches d'autrui dans l'opération c'était du bonus.
Le brun finit enfin par se pointer et trouve Andrea étalée sur le rocher. Saisit par la majesté de la scène qui le dispute à l'imposant, C'est le regard émerveillé qu'il déclame cette déclaration.


'Lut. T'es en avance, nan?

Ou pas.
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Andrea_
Forcément que j’ai imaginé que ça ressemblait à une paire de ciseaux, si le gars n’était pas aussi égoïste, il l’aurait montré, mais j’vous rappelle que je l’ai jamais vu, moi, ce satané Glokul. Mais c’est clair que ça a l’air vraiment très cool, j’espère que je pourrais le voir et le toucher un jour. A l’allure où vont les choses je pense que d’ici Noël ça sera bon. Peut être même qu’entre temps il sera tombé en amour pour un épluche patate en or et qu’il aura décidé de m’offrir « la bête fabuleuse ».
Je vous ai déjà dit que je suis une grande rêveuse ?

Maintenant je vais répondre à deux questions que vous vous posez sûrement : pourquoi la source ? Pourquoi le lendemain ? Si vous ne vous les posez pas, allez au point suivant.
Pourquoi la source : Parce qu’étant en plein campement, ça aurait été compliqué de s’échanger le machin devant les autres sans qu’ils n’aient eux aussi envie de l’essayer. Ça aurait fait des jaloux, Vran aurait été trop content, et du coup quelque chose me dit qu’il aurait fini par le remettre dans sa poche pour bien faire chier son monde –Vran est champion du monde cette catégorie-, résultat : jamais vu la couleur du glokul et ça m’aurait emmerdé.
Et aussi parce qu’on est en plein milieu d’une forêt et que j’aurais eu l’air con de lui filer un rencard près d’un arbre. Si encore j’pouvais les reconnaitre avec leurs feuilles ça aurait pu être marrant, mais là « près d’un arbre », ça aurait mis le bonhomme encore plus en retard.
Pourquoi le lendemain ? Parce que j’avais senti qu’il l’avait sa poche. Mais que si j’en suis arrivé à le sentir, dis toi que je devais être très très proche. Voir même carrément à cheval sur lui, tu t’en doutes que même si je commence à bien apprécier son petit ustensile, j’apprécie encore plus son AUTRE petit ustensile. Y en a un qui coupe des doigts, et l’autre qui coupe les herbes sous le pied. Alors le lendemain, c’était prendre le risque qu’il me pose un lapin –pas celui que j’ai fait cuire hier hein-, ou pire, qu’il change d’avis. Mais j’avais le choix :
- Soit, j’avais le Glokul tout de suite MAIS je n’avais droit à aucun geste brusque
- Soit, j’avais pas le Glokul avant le lendemain, MAIS j’avais droit de brusquer et d’être brusquée. Dans la tente. Toute la nuit.
J’ai pas hésité longtemps.

. Point suivant pour ceux qui n’auraient pas compris.

J’étais donc allongée là en espérant voir arriver le Glokul, cet objet dithyrambique – tyran d’bique ! moi aussi j’sais faire- et Vran, son propriétaire. L’ancien chapeauté qui n’en portait plus pour une raison sibylline –mais que nous allons essayer de comprendre aussi, double mission donc-.
Et Vran est..


’Lut. T’es en avance, nan ?

En retard, mais essaye de retourner la situation à son avantage. Typiquement masculin. Ce qui aurait été typiquement féminin, par contre, ça aurait été de s’asseoir sur le bord du rocher, avec un air un peu vénère et de lui taper la crise du siècle parce que : « tu plaisantes ? Ça fait trois heures que je t’attends alors tes p’tites réflexions à la con tu peux les ranger ou te les carrer dans le fion –fion ! ah mince, ça marche pas-, tu sais quoi, j’m’en bats les escalopes de ton glokul –sans majuscule du coup-, lui aussi tu peux te le mettre dans l’oignon » et de quitter le rocher, la source, et d’aller bouder dans la tente en attendant qu’il se radine pour s’excuser.
MAIS faut prendre en compte plusieurs paramètres :
- il ne s’excusera plus jamais, il l’a dit deux fois dans la même soirée, faudrait pas non plus pousser mémé dans l’caniveau
- j’m’en bats pas les escalopes de son Glokul –retour de la majuscule-
- c’est exactement ce qu’il cherche, et je compte pas lui faire cet honneur.

Alors j’me lève, oui, je m’assieds sur le bord du rocher, oui, j’attache même mes cheveux à l’arrache en faisant mine de me réveiller –pas de bave au coin de la bouche, pas de caca d’œil, tout est ok-.


Ouai, j’voulais profiter du calme pour me reposer un peu parce que j’ai prévu de profiter à fond de ces trois prochains jours avec ton Glokul. On avait dit deux, je sais, mais qui tente rien n’a rien hein !
J’ai juste un truc à te faire signer avant. Et de lui tendre le contrat, rédigé en trois langues –rho je déconne hein-, sans annexes, sans pièces jointes, avec juste un encart pour sa signature. Avec Vran, faut que ça soit carré.



Prêt du Glokul

Vran s’engage à prêter le Glokul à Andréa pour une durée de trois jours, nuits comprises.
Il est évident qu’il pourra rester à ses côtés, en observant tout de même une distance de plus d’un mètre lorsqu’elle s’en servira.
Aussi, Il s’engage à :
- Ne pas la suivre lorsqu’elle ira pisser –ou plus si aff.- MAIS qu’il pourra alors porter l’objet sus nommé pour éviter une coupure accidentelle.
- Ne pas râler si elle ne s’en sert pas de la même manière, entendu qu’il n’existe pas de notice pour son utilisation, compte tenu du fait qu’il a été volé par son actuel propriétaire qui a donc appris à s’en servir de manière totalement personnelle mais non officielle.
- Ne pas s’opposer si elle souhaite s’en servir de manière cavalière, sur autre chose qu’un doigt, étant donné qu’ils sont sur un nœud et qu’ils ne devraient pas croiser grand monde à part des gens qui ont besoin de leurs doigts pour prendre les prochaines mairies.
- Ne pas la tuer, ni même la blesser, si elle venait à abimer légèrement l’objet.

En contre partie, Elle s’engage à :
- Prendre soin du Glokul comme s’il était son enfant –sauf qu’elle ne l’abandonnera pas, lui-
- Laver le Glokul avant de le rendre à son propriétaire
- Le remplacer par un n’œuf* s’il venait malencontreusement à se briser.

Aucune des parties ne pourra tenir l’autre pour responsable en cas d’accident lié à l’utilisation du Glokul.


*par un n’œuf, oui, qui tente rien n’a rien on a dit. Un bout de charbon taillé servira de crayon, elle lui tend, en prenant soin de ne divulguer que la partie vierge, pour qu’il signe. Avec toute la mauvaise foi possible, sachez que s’il demande pourquoi c’est plié, elle dira que c’est uniquement pour avoir plus de papier, ça évite de percer le parchemin, et c’est plus confort pour la mine.

Voilà, tu signes là, et tu peux me remettre l’objet.

Et le baiser là, c’est même pas de la corruption.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Forcément, il faut toujours que quelqu'un pinaille! Alors que comme on dit, un magicien n'est jamais en retard, ni en avance, il arrive précisément à l'heure prévue. Bon, Vran n'est pas magicien. Quoique, ça dépend de la personne à qui on pose la question. Calyce pourrait donner une réponse différente par exemple. Ou les gens qui ont vu leurs doigts disparaître un à un. De toutes façons c'était pas bien malin, cette idée. Donner rendez-vous à quelqu'un alors qu'on part du même endroit. Je suis le seul à trouver ça con? Bon certes, ça évite qu'ils se lancent dans un rodéo qui aurait retardé l'échange. Mais ce n'est pas comme si ils étaient pressés, ils faisaient le pet sur un nœud et ils n'avaient clairement rien à faire. Les plus tatillons d'entre vous se demanderont donc quelles activités avaient pu retarder le truand, si ce n'était pas le simple désir de faire chier? Eh bien, plein de choses! Manger, par exemple. Retrouver un bout de verre dans son bordel -sans même se couper hé!- et se dire qu'il serait grand temps de le balancer quelque part. Penser à d'autres choses qui mériteraient le même sort. Manger. Encore. Chercher le Glokul un moment avant de se souvenir qu'il est dans la poche -c'est le matin-. Commencer à marcher jusqu'à se rendre compte qu'il n'a pas le Glokul, puisqu'il a changé de braies. Revenir. Chercher les braies, les fouiller. Se rendre compte qu'en fait, dans la fatigue -la nuit fut brusque-, il a juste remis les même braies et qu'en fait, il avait juste tâté la mauvaise poche. Manger. En profiter pour se préparer et emballer un petit casse-dalle à base de pain et du lapin de la veille, pour plus tard. Rester comme un con quelques minutes devant sa tante en mode "C'est bon? J'ai tout? J'vais pas d'voir rev'nir? J'ai mon Glokul. J'ai à bouffer. J'crois qu'c'est bon... J'oublie vraiment rien?". Repartir, enfin. Trois fois rien, en somme. Je suis sûr qu'Andrea était vraiment en avance.

Vran arrive donc, presque à l'heure. En boitillant, ce qui l'a pas aidé dans son périple. Colombe se redresse tranquillement, elle prend son temps. Ils vont perdre du temps avec ses conneries -haha-! Jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche. Et ça va être moins marrant que la nuit dans la tente.


Deux.

C'est incroyable ça! A peine arrivé qu'elle essaye déjà de l'entubé! Dix secondes même pas! Aucune considération!
Vran lance un regard à Andrea, genre "J'te vois". Déjà qu'à la base il s'attendait à ce qu'elle essaye de la lui mettre à l'envers, maintenant c'est encore pire. A deux doigts -pas coupés- de remballer son précieux pour repartir avec.

La suite arrive. Un contrat? Depuis quand on fait signer un contrat pour prêter un truc? Ça pue. Ça pue grave. Sans compter que les dernières personnes qu'il a vu signer un contrat, il les a vues se faire baiser. Pas littéralement. Mais clairement, le machin qu'ils ont signé, c'était monter pour les arnaquer. Et puis, vous ai-je déjà dis que Vran peut pas blairer de lire?


Signer? Comment ça signer? C'quoi ces conn'ries?

Le brun ne cache pas sa méfiance. Avec quelqu'un d'autre il n'aurait été aussi réticent. Parce qu'au pire, il lui aurait suffit de brûler le papier. Et la personne avec. Mais bon, là c'est Déa, ça serait déjà un peu plus emmerdant. C'est qu'il n'avait pas prévu de se remettre à l'astiquage solo aussi tôt, et puis... et puis d'autres choses...
Vran baisse un regard peu avenant sur le bout de charbon, puis le relève sur la Chiasse. Il s'apprête à protester, mais bon. La tentative est tuée dans l'œuf par un baiser. Résultat, il ne dit rien. Je déconne, il va quand même ouvrir sa gueule. Bon par contre il faut avouer que son allocution aurait été moins polie sans ce baiser.


Nan nan nan, j'signe rien! On fait comme on a dit, pas b'soin d'papier. Le truand étire un sourire en coin. Après tout on peut s'faire confiance, nan?

Vas-y Andrea, dis-le que tu tiens absolument à signer un contrat. Il n'y avait AUCUNE chance pour que Vran change d'avis, n'est-ce pas?
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Andrea_
Deux. J’ai jamais compris pourquoi les gens donnaient autant d’importance à des détails. Un jour, c’est quoi dans une vie ?
Surtout que c’est un jour de bonheur supplémentaire, une seule petite journée, comme un cadeau à une femme merveilleuse.
Et v’la ti pas que le mec tient absolument à me retirer cette journée de bonheur supplémentaire. Soit. Super Conn’ard a encore –encore encore encore encore encore encore- frappé.

Depuis quand on fait un contrat ? Bah depuis qu’on fait des « affaires » avec un mec qui a l’entubage facile. J’l’ai pas oubliée, moi, cette virée dans une auberge où tu m’en as mis plein les yeux avec ton arbalète, mais que t’as même pas été fichu de m’aider à porter mes balais. Et oui mon coco, depuis ce jour, la confiance, entre toi et moi, c’est ter-mi-né. Et si tu crois qu’une partie de jambes en l’air –ou deux ou douze- va changer quelque chose bah..
T’as un tout petit peu raison. Parce que je te laisse le bénéfice du doute. C’est pour ça que j’ai eu l’idée du contrat : on cadrait les choses et ni l’un ni l’autre ne pouvait venir faire chier l’autre. Mais forcément, j’aurais du me douter que le Vran c’était pas le genre. Ni à s’faire entourlouper, ni à signer un truc sans le lire. Je m’attendais juste pas à ce qu’il ne le signe pas du tout. J’vous ai déjà dit que c’était un rabat joie de première ? Ceinture noire en rabajoiserie, troisième dan en casse couillitude, et j’pense pas mentir si j’disais qu’niveau #balancetonfion il est le maître en la matière.
Je dois vous avouer que j’ai beaucoup réfléchi sur la suite à donner. Est-ce que je devais taper mon cake pour qu’il signe ce contrat ? Est-ce que je devais lui faire un odieux chantage à base de « tu me toucheras plus jamaiiiiiis, jamaiiiiiiiiiiis » ou de « tu vois ton lapin ? bah c’est c’lui qu’on a… » ça marche pas, on l’a effectivement bouffé hier. Est-ce que je devais faire un regard de chien battu ? Est-ce que je devais le supplier ?
Lisez, et vous saurez –la petite phrase gratuite ,ça me rappelle un certain paragraphe de quelqu’un-.


Après tout on peut s'faire confiance, nan?

J’ai cru mourir. Pas en m’étouffant hein, non un truc bien plus classe, bien plus discret. Un arrêt cardiaque, parait que ça arrive aux gens quand ils vivent une émotion forte. Une part de moi me dit que c’est du second degré, l’autre partie me gueule qu’on peut quand même y croire plutôt que de passer pour une castratrice sans cœur.

Crèves.J’ai choisi la seconde option. Mais c’est parce que je suis un p’tit peu vexée. Du coup à défaut de pouvoir lui faire manger le « contrat », je me contente de le déchirer, avant de reprendre mon indétrônable sourire de petite co’nne, le tout en lui venant picorer la peau de son cou.
On peut peut-être essayer… Y a que les cons qui changent pas d’avis, du coup, j’ai l’droit de changer d’avis ET en trois secondes parce que j’suis une femme –wesh.
Et faire comme on a dit.Ah ça mon coco, tu sais pas à quoi tu t’engages. Et d’un autre côté, si je trahis sa confiance dès le départ, ça va pas aider nos affaires.
Quelque chose me dit qu’avec Vran il suffira pas d’un sourire, d’un pardon ou d’une câlin au coin du feu pour qu’il passe l’éponge. Aurais-je, moi aussi, trouvé mon maitre ?
P’t’ètre bien ouai, parce que j’insiste même pas pour le contrat, alors que mon truc à moi, c’est de saouler l’adversaire jusqu’à ce que mes caprices soient des ordres. Mais non, pas cette fois, parce que je commence à cerner la bestiole et que je sais qu’il n’aura AUCUN scrupule à prendre son Glokul et à se barrer. Et j’ai pas envie d’être la farce du dindon –j’suis déjà la dinde farcie hein-.

J’aurais tout le temps d’y réfléchir, plus tard, quand j’aurais ENFIN vu le Glokul de mes yeux. A entendre Vran en parler, lui et les étoiles dans ses yeux, je me rends compte que –peut être- ma vie va changer à tout jamais. Et pas uniquement parce que j’aurais la confiance de Vran hein, mais parce que le Glokul, il y a un avant, et un après.

La main se tend vers Vran, et vient avec douceur presser son bras –il y a aussi un petit regard enjôleur mais c’est un détail-, avant de se poser devant lui, paume ouverte. Et ouai mec, j’ailes mains propres, et j’suis prête.
Raboule le Glokul !

Ou pars, et ne reviens jamais.
J’déconne.
Mais raboule quand même.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Tant de ressentiments, tout ça pour une histoire de balais. Est-ce que c'est le souci de Vran, au bout d'un moment, si la Colombe elle a décidé de piller le placard à balais, hein? Qui se fait chier à embarquer les balais après avoir massacré les occupants d'une auberge? Ben Andrea. Il a jamais pensé à lui demander ce qu'elle en avait foutu, d'ailleurs. C'est qu'à ce moment il était trop occupé avec le pognon et le carnet pouvant éventuellement en rapporter plus, en fait. Il a jamais pensé à lui demander où il était passé non plus, ce carnet. A tous les coups elle l'a gardé et à volé d'autres gens avec. Et c'est Vran le type qui entube à tout va, hein! Loin de moi l'idée de donner dans le "c'est celui qui dit qui est", mais quand même, la Chiasse qui parle d'entubage chez autrui, je dirai que c'est de la douce ironie, pour rester poli.
Et on parle même pas des chatons. Ah, les chatons. Heureusement qu'il était pas du genre à se laisser perturber, parce qu'un autre, il aurait probablement tourné de l'œil. Quoique. Dans le cas du brun, il était de toutes façons trop submergé par l'incompréhension pour avoir une quelconque réaction. Vous vous demandez c'est quoi encore que cette histoire de chatons, j'imagine. Vous imaginez le pire je suis sûr. Eh bien déjà juger les autres ça se fait pas. Et je ne dirai rien. Si la censure passe c'est sûr que ça saute.

Alors, second degré ou pas second degré? Bonne question, hein! On sait jamais vraiment, avec Vran. Vous voulez la réponse? *Oui capitaaiiine!* Vous voulez la répooonse? *Oui capitaaaiiiiine!* Ooooooh!... Eh ben pas maintenant. On va d'abord un peu parler du truand. Ah bah oui faut bien un peu! Déjà parce que ça aide à comprendre ses réactions au fil du temps. Mais aussi -surtout- parce que si je le fais pas au bout d'un moment j'aurai vraiment pas grand chose à gratter.
On l'aura tous plus ou moins compris, Vran est un incommensurable connard. Personne ne va le nier. Sauf lui. Si ses géniteurs n'étaient pas morts à ses quatorze ans, il aurait probablement fini par trouver un moyen de les vendre. Alors quand y pense, ce n'est pas tant un adepte du second degré. Non, parce qu'il n'hésitera pas à traiter la mère, le père, la grand mère et le chien d'un inconnu, directement, sans le moindre effort pour camoufler l'offense. Pareil pour les connaissances. En fait, à bien y réfléchir -j'ai rien prévu j'écris sur le tas oui- il a un usage bien particulier du second degré. Ce n'est pas automatique, mais ça arrive assez souvent. Il se sert du second degré pour passer un message plus ou moins discrètement. En l'occurrence, c'est une façon de dire qu'il a potentiellement envie d'essayer de partager une certaine confiance avec la Colombe. Et c'est caché derrière un ton presque narquois, et ce sourire en coin.

Et elle, elle lui dit de crever. Mais quelle idée! Faut pas lui dire ça! Ce mec aime tellement mettre un maximum de personnes de travers, qu'à force de lui demander de calancher, il serait foutu de devenir immortel juste pour râper les raisins à tout le monde. Pour les petits malins, notez que l'inverse ne fonctionnera pas. Donc ne commencez pas à le tanner tous les jours pour qu'il vive en espérant qu'il se tue lui-même. Son petit sourire de connard s'étire encore plus. Sourire un brin adouci lorsqu'il se fait grignoter le cou et que brièvement, il dépose sa tête contre la sienne.
Elle non plus, elle ne sait pas dans quoi elle s'engage. Enfin, peut-être que si. Mais dans ce cas, elle doit savoir qu'elle a intérêt à la jouer très fine -et je parle pas de parties- si elle a une idée derrière la tête. Parce que comme elle semble l'avoir remarquer, Vran n'est pas du genre à se faire entourlouper. Et que si quelqu'un y parvient, le truand n'aura que peu de limite quand il s'agira de réparer l'affront.
D'autant qu'effectivement, vu comme il dispense sa confiance avec prudence, il n'est pas bien difficile de deviner que si on le trahit... eh bien bon courage pour réparer ça. En fait, selon le type de trahison, ce n'est même pas sûr qu'il laisse l'audacieux en vie assez longtemps pour se faire pardonner. Bon encore une fois il va pas fumer la Déa. C'est pour donner une idée.

Quand la Colombe commence son petit manège pour récupérer le Glokul, le brun ne peut s'empêcher de plisser les yeux. Il a pourtant accepté de le lui prêter, mais voilà, c'est Vran, ça lui arrache quand même un peu la gueule. Mais bon, ce qu'il a dit... il le fait pas forcément, bon. Mais cette fois c'était l'intention. Alors il plonge sa main dans sa poche et... Putain il est pas là! Ah c'est bon, c'est l'autre poche. Il sort donc l'objet de toutes les convoitise -toutes- et le dépose dans la main de la Chiasse. Le Glokul est dans sa main. Voilà. C'est fait. Et elle a intérêt à apprécier, parce que ce n'est pas tous les jours qu'on se retrouve avec l'Excalibur des engins de torture en sa possession -temporaire-.

A son tour il décide d'en profiter, et l'embrasse à peine l'objet donné, avant même qu'elle n'ait le temps de l'observer. On sait jamais, quelque fois que ça effacerait le plan à la con qu'elle a probablement en tête.

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Andrea_
Le coup des chatons, c’est comme la phrase que Vran a demandé à Andréa en échange d’un second « pardon », personne se souvient des détails, alors on énonce les grandes lignes. C’est pas facile d’avoir une mémoire défaillante.

Sinon, il pense de Lui –j’aurais bien dit il parle mais vous avez du noter que c’est un pas un grand bavard. Ça aide pas beaucoup le schmilblick-c’pour pas dire « relation »- à avancer d’ailleurs, parce que la Colombe cause pour deux. Certains se disent que « c’est normal, la femme parle et l’homme écoute », sauf que ce que Vran ne vous a pas dit : c’est que ce qu’il ne dit pas -hinhin-, il le pense. Il le sourit. Alors si tu penses vraiment qu’en hochant la tête et en souriant en coin il répond « oui » à ta question, saches que c’est FAUX. Tout au mieux t’auras un « mh » qui veut dire « mais oui, causes toujours tu m’intéresses », sachant que tu l’intéresses pas du tout, il est juste en train de se foutre de ta gueule.

D’ailleurs Vran a dit aussi « Vran est un incommensurable connard. Personne ne va le nier. Sauf Lui ». Alors j’voudrais interpeller toute la population sur les deux derniers mots : « sauf lui » -c’est une citation hein, ça n’veut pas dire que j’interpelle toute la population sauf Lui-, j’interpelle, parce que c’est le plus gros mytho de l’histoire des mythos des Royaumes depuis leur création –ouai, carrément-. Vran sait qu’il est un connard. Vran cultive ce côté casse burnes. Vran adore en rajouter pour être vraiment le plus imbuvable possible. Dites vous bien qu’il a une base bien costaud pour faire chier le monde, que c’est assez naturel, mais qu’il n’hésite pas une seule seconde à en rajouter. Son but ultime, c’est pas l’argent, c’est pas l’amour, c’est pas de devenir le maître du monde, naaaaaan du touuuuut, ce qu’il veut c’est juste faire chier le plus de gens possible. Et c'est carrément à sa portée.
Vous espérez qu’il va crever bientôt ? –pas moi, mais je changerais d’avis dans quelques semaines-, et bin que nenni, c’est sa connard-attitude qui le tient, ce truc c’est de la carne on en viendra jamais à bout.
Y a même une légende qui raconte –c’est moi qui l’ait lancée- que s’il répond « hm », c’est pour deux raisons. La première parce que c’pas une réponse, et ça fait chier. La seconde, c’est qu’il a le temps de préparer mentalement sa prochaine réponse si tu demandes une reformulation. Deux lettres, deux raisons, rentabilité maximale, ce mec est un As -deux lettres aussi, coïncidence ? j’crois pas-. Nan ça m’fait chier d’le dire, mais il est très très fort. Mais moi aussi, un jour j’arriverais à faire chier les gens avec deux lettres.
Regarde, même quand il dit qu’il écrit sur le tas, bim, bam, t’en prends plein la gueule sur ton poids.

Alors voilà, si vous aviez un doute, j’sais dans quoi je m’engage. J’sais que même si tout le monde pense que c’est le connard ultime de la tête au croupion, ce n’est qu’une carapace. Une très épaisse, en titanium, adamantium et vibranium , du coup ça complique. Mais moi, j’l’ai connu fêlée cette armure –ouai c’est chaud mais a priori la princesse avait réussi à le casser, rho, mon tout petit- et du coup, je sais que dedans, y a un cœur qui bat –c’est bô nan ?-.
Alors c’pas parce que j’aurais peur des représailles que j’vais pas le niquer, c’est juste parce que j’veux pas casser la confiance qu’il a mis à l’intérieur de moi –rien à voir avec Maurice-.
J’dis pas que j’vais pas tenter, parce que ça fait partie de mon starter pack et que les habitudes ont la pineaprèspotion dure –c’est comme une dent mais en encore plus dure-. Mais j’vais tenter de me raisonner.

Tout ça pour dire qu’ENFIN, le Glokul est dans la place, pire, dans ma main –à sa place donc-. Et c’est lui qui me fait la nique à ce moment, à peine le temps de baisser les yeux que déjà je louche sur son tarbouif qui vient se coller contre le mien pour un baiser. Et ça efface tout. Les envies de nique –mais pas les envies de nique-, le chant des oiseaux, la fraîcheur de l’air, le retard –dans le traitement des courriers-, l’avenir tout simplement. L’avenir avec…
Ouai, ça efface tout, mais pas le plan que j’avais –et que j’ai toujours !- en tête. Visiblement Vran m’a pris pour un lapin de trois semaines et pensait réellement que j’étais une Déa prends moi là –comme une Marie couche toi là mais en mieux-. Nan mais vraiment, comment on peut oublier qu’on détient une paire de ciseaux –une pince, okay- qui fait vibrer ton mec-mouarf- plus fort que toi-même ?
Bah on peut pas, voilà.

Alors oui Vrany, tu l’as ton petit retour de baiser, il se peut même que je m’emballe –que je t’emballe aussi- un peu, que ma main libre vienne se glisser contre ta nuque, que j’ai une furieuse envie de voir ce que ça donnerait, toi et moi sur un rocher –parce que bon, visiblement « les rochers » ça sera toute notre vie un « failli »… Il se peut même que d’un coup je remonte l’autre main sur ton torse pour venir un peu presser un … un endroit où devrait se trouver un muscle –je me rends compte que c’est tendancieux, mais je voulais juste faire la différence entre « un muscle du torse » et « un embryon de muscle de torse »-.
Et puis c’est le drame, c’est que j’avais mon plan en tête, mais plus le Glokul et il se peut qu’il tombe. Pas de très haut –j’suis pas une géante hein-.
Mais t’inquiète Vran, j’m’en rends compte tout de suite, et puis regarde, il est tombé sur ton pied, j’avais visé exprès pour pas qu’il se déforme –en même temps s’il se déforme c’est que c’est de la merd’ hein-. Regardes, t’as peut être même pas capté que je me baisse direct –un peu brusquement, c’est quoi que j’ai cogné avec mon front ?- .
Le Glokul –Excalibur des engins de torture- est de suite récupéré. Deux pas en arrière, Glokul dans le corset, mains en avant. Ouai, on dirait que je suis en train de lutter face à trois dinosaures. Tu vois mon petit sourire, il est vraiment –mais vraiment- désolé. Regarde, une main libre et hop, je le sors, je le souffle, je le frotte


IL A RIEN ! Là.. il a rien…

J’aurais bien ajouté un peu de mauvaise foi du genre « c’est toi, tu m’as embrassé, ça m’a déconcentré » ou « j’ai buté contre ton ventre, t’as pas pris du poids ? » -alors le poids on peut dans le sens femme/homme, dans l’autre sens c’est méchant, c’est petit, c’est vil-.
Mais tu vois, j’ai compris que fallait la jouer fine alors…
Je rentre le ventre ET j’adapte mon attitude.


Faut que je l’essaye.
Alors ne tends pas ta main.


Ouai, faudrait que je l’essaye rapidement parce que quelque chose me dit que je vais pas le garder les trois deux jours promis.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Mais je les ai les détails, moi! J'ai pas une mémoire défaillante! Forcément, pour le prouver, je vais donner lesdits détails. Alors si vous avez pas le cœur bien accroché, l'âme sensible, etc, c'est le moment de passer au paragraphe suivant. Si si, faites moi confiance. C'est bon? Ceux qui continuent de lire, j'espère que vous êtes sûrs de vous. Je décline toute responsabilité en cas de malaise, accident ou soudaine envie de mettre fin à ses jours. Toujours là? Bien.
Donc lors de cette fameuse virée dans une auberge paumée, cette chère Andrea a trouvé deux chatons. Son réflexe? Les enfiler. A ses pieds. Comme des chaussons. Les chat-ssons. Voilà. De quoi calmer définitivement quelques fétichistes des pieds. Et probablement des fétichistes des chatons, aussi. Ceux qui sont restés, j'espère que vous n'avez aucun regret.

Alors non. Zéro mytho ici. Que dalle! J'ai dis que personne ne nierai que Vran est un connard sauf lui-même. Ce qui est totalement vrai. Le fait de nier être un connard ne l'empêche pas de le savoir! Il arrive souvent que quand on le lui demande, il répond que non, c'est une personne adorable. Un ange parmi les hommes. Un petit être de lumière, un parangon d'innocence. C'est juste que c'est faux. Et il le sait. Bien sûr que derrière ça, le truand est très très heureux d'être une enflure.
Le pire là-dedans, c'est que je crois qu'il y en a qui le croient vraiment adorable. Je sais même pas comment c'est possible. Je veux dire, à part dans quelques circonstances bien précises, le mec est incapable de tirer une trogne un tant soit peu engageante, ou d'aligner plus de trois phrases sans offenser quelqu'un. C'est comme si ces gens croisaient la route du Joker et se disaient "Mh, ouais, ce type a l'air sympa, invitons-le à dîner". Alors que c'est très clair que si tu l'invites à dîner, il repart avec les bijoux, l'argenterie, les dents en or de mémé et ton chat. Pour l'offrir à Déa, elle lui trouvera certainement un usage très original.
Ou peut-être que certains voyaient à travers l'opaque de ses yeux. Peut-être qu'ils voyaient ce qui se cachait tout au fond, ce qui faisait qu'il tentait encore, par moments, d'accorder sa confiance. Ou ils n'avaient simplement pas remarqué la lueur mauvaise qu'il avait dans l'œil, qui sait?
Parfois, aussi, les gens ont tendance à trouver les choses tolérables, jusqu'à ce que ça soit sur eux que ça tombe. Par exemple, tout va bien quand il veut couper des doigts, voler des gens, en tuer d'autres pour un oui ou pour un non. C'est amusant, voire excitant. Puis quand, poussé à bout, il plante un morceau de bouteille dans un amant, là... Eh bien ça rigole moins. C'est une bête. Un monstre. En vérité, celle-ci, il l'avait encore un peu en travers de la gorge. C'était l'hypocrisie qu'il percevait dedans qui l'emmerdait. Lui, il savait ce qu'il était. Le jugement d'autrui ne lui faisait ni chaud ni froid.

Où en étions-nous? J'ai vaguement dérivé. Aaah, le baiser... Ça fait toujours son petit effet. N'allez cependant pas croire que Vran a embrassé la Colombe uniquement par calcul! En fait, la possibilité que ça la perturbe n'était qu'un bonus. Il en avait eu envie, juste. Le retour, la main, et tout le reste lui donnent envie de recommencer immédiatement, et lui aussi il voudrait bien voir ce qu'ils peuvent faire sur ce rocher. Ou dans la source. Ou juste là, dans l'herbe. Mais bon, là c'est pas le bon moment. Dans dix minutes, peut-être.
J'en profite d'ailleurs pour démentir une affirmation honteuse qui fut faite. Le Glokul, bien qu'étant un objet extraordinaire, ne fait PAS vibrer le brun plus qu'Andrea. Quand même, ça serait chaud si c'était le cas. Surtout que le Glokul, on peut le reproduire. Peut-on demander à un forgeron de refaire une Déa? Non, je ne crois pas. Et puis pour ceux qui n'auraient pas lu la partie "Appât et pêche au coup" de cette histoire -vous foutez quoi encore ici?-, je me contenterai de dire que si Vran en est à parler de confiance, c'est qu'il tient peut-être un peu plus à la Colombe qu'à son jouet coupe-doigt. Mais ne le répétez à personne.

Et là, oui, OUI, c'est le drame! La Chiasse fait tomber le Glokul! PUTAIN! Bon, soyons honnête, le machin est en métal, une chute de quoi, un mètre? Ça va pas le casser. Disons juste que si ça tombe dès la première seconde, qu'est-ce qui va se passer à la fin des deux jours? Je pense que Vran est en droit de se poser la question. D'autant qu'en plus il se prend un coup de boule dans le bide. Ça aurait pu être pire vous allez me dire. Certes oui. Enfin heureusement qu'il a pas trop bouffé quoi. A peine trois fois, avant de partir. Mais c'est du grignotage, ça passe!
Le brun plisse simplement les yeux quand Déa allonge une petite distance de sécurité entre eux, les mains vers l'avant. La référence est merdique d'ailleurs. Je le dis direct, comme ça c'est fait. Finalement, il lâche un soupire. Il allait bien voir ce que ça donnerait. C'était une sorte de test de confiance, après tout, il fallait qu'il voit le résultat sans trop influer dessus.


Gaffe, hein... Deux jours, tu l'laves quand t'as fini, et tu m'le rends.

Sur ce récapitulatif, Vran fait les deux pas qui le sépare d'Andrea avant de faire glisser une main sur sa taille.

Bon, elle est où, cette source...?

Oui, on a dit que les rochers c'est mort alors ça sera plutôt la flotte. La flotte, ils connaissent.
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Andrea_
Bon okay, on a les détails pour les chatons, je pense qu’on est tous ravis d’avoir eu un coup de frais sur notre mémoire, même si j’ai bien du mal à assumer maintenant. J’sais même pas comment j’ai pu trouver ça acceptable à un moment.
En vrai j’adore ça, j’y peux rien, on est bien dans des charentaises, mais comme on était pas en Charente bin... j’ai improvisé. Et puis franchement, je suis jugée par un mec qui a posé pas loin de cent deux fois le mot « arbalète » alors j’vais m’en remettre. J’vais m’en remettre plus facilement que les chats qui croisent ma route d’ailleurs.

Je sais pas trop où le mettre alors je vais le placer ici –cette histoire part en vrille- : Déa serait super contente de savoir qu’elle le fait plus vibrer que le Glokul.

Et j’en viens à me dire que peut être, ce Glokul n’a aucune importance pour Vran. Que c’est tombé sur le Glokul mais ça aurait pu être un caillou blanc. Je m’explique : les gosses, ils ont toujours un truc dont ils se fichent royalement. Un jouet que tu leurs a offert quand ils étaient jeunes mais avec lequel ils ont joué trois minutes et qu’ils n’ont plus jamais touché. PLUS JAMAIS. Ils t’ont fait tout un foin pour l’avoir et une fois qu’ils l’ont bah, ça perd de la saveur –un peu comme Déa avec les mecs-. MAIS si un autre gosse se pointe et lui trouve de l’intérêt, ça redevient le meilleur jouet du monde qu’il ne veut surtout pas prêter. Et c’est parce qu’il veut pas le prêter que ce jouet prend de la valeur aux yeux des autres.
Bin j’pense que c’est pareil pour Vran. Il en a rien à branler de cette pince, mais comme tout le monde la veut, il fait monter les enchères. Et il a raison.

M’enfin je fais tomber le Machin –je conserve la majuscule quand même pour éviter les ennuis-, je fais une référence merdique –mais je l’assume- et :
Il ne gueule pas.
Il ne saute pas sur la pince pour la récupérer –j’voyais pourtant bien ce scénario, la pince arrachée qui emporte avec elle trois doigts minimum. La Colombe et son moignon ça aurait été une super histoire-.
Tenez vous bien.
Il soupire. Et il parle, calmement.


Gaffe, hein... Deux jours, tu l'laves quand t'as fini, et tu m'le rends.
Ça pue. L’arnaque ou l’amour mais ça sent vraiment très très fort. Ou alors ma théorie sur l’objet énoncée plus haut commence à prendre forme.
Ça pue et en même temps ça sent bon. La main qui glisse sur la taille, la bouche qui parle de source, ça fleure bon la calinade sur le rocher. Parce que c’est mon objectif –deux fois qu’on passe à côté on va pas ENCORE laisser passer cette opportunité, BAISEz MOI sur un ROCHER MERD’ !, je déconne oh, mais quand même, faites le-. Et j’aime autant le rocher que l’eau parce que j’sais pas nager, c’est peut être un détail pour vous, mais c’est un peu une question de vie ou de mort pour moi.
Ça sent bon le baiser et ce qui va suivre. La main d’opale glisse sous la chemise du brun, histoire poupougner. Poupougner oui, ça presse, ça caresse, ça s’enfonce dans la peau sans faire mal, juste pour tâter, pour savourer, c’est comme embrasser mais avec la main. La main remonte et la bouche se perd une épaule. Le corps se presse au sien, ça sent vraiment bon. Si bon que la bouche se pose près de son oreille et que le souffle chaud vient y murmurer


Elle est juste là…

Oui, elle est juste là, la source. Tout près de la tienne. Le corps s’écarte un peu du sien, non s’en avoir pris un baiser, de ceux qui mêlent tendresse, passion et furieuse envie de s’envoyer en l’air.

Bon bah, on s’voit dans deux jours, j’ai un truc à tester.

Peut être que toi, tu sais que je te fais plus vibrer que le Glokul, mais moi, j’ai pas encore essayé alors j’peux pas savoir. J’me retrouve avec un trésor entre les doigts et j’ai une grosse envie de l’essayer. J’ai envie de couper des doigts, et pas que des doigts.
Un sourire quasi maternel se pose sur son visage alors qu’elle observe la pince. C’est pas neuf, c’est pas doux, mais c’est à moi pour quarante huit heures. Alors ouai, j’aurais bien tenté le rocher, la source, l’herbe, le plumard, un tronc d’arbres et même tout ce que tu veux, mais j’ai quarante huit heures, alors faut rentabiliser.
Un dernier sourire à Vran avant qu’elle ne s’éloigne, sans se défaire des étoiles qu’elle a dans les yeux. Est-ce parce qu’elle a le Glokul, ou parce que Vran le lui prête, à moins que ça ne soit un mélange des deux.


En plus j’sais pas nager !

J’sais pas nager, mais j’sais débusquer les lapins. Tu savais qu’un doigt c’est quasiment autant de résistance qu’une patte avant de lapin ?
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Ah ben oui ça fait moins la maligne hein! Coller ses pieds dans des chatons. C'est dégueulasse! Rien de comparable au fait de mentionner un peu souvent l'arbalète. C'est peut-être de la jalousie. Aurait-il fallu que Vran prête son arbalète en plus du Glokul? Et puis le mot "arbalète", je ne l'ai pas mentionné tant de fois, c'est une exagération. Je le sais, j'ai compté. En partie... Oui bon, j'ai eu la flemme de TOUT vérifier, là! Je me suis arrêté après m'être enquillé trois pages de pavés à la recherche du mot magique. Je l'y ai compté vingt fois. Je pense qu'on peut en tirer une moyenne correcte. Vingt fois en trois pages, moi je dis qu'à la fin on est bien en dessous des cent deux annoncées. Comme quoi, la mauvaise foi règne! Et puis quand bien même, est-ce que c'est de ma faute, à moi, si il n'existe pas vraiment d'autres mots pour désigner cette arme? Qu'est-ce que j'aurais dû faire? Hein? Balancer le blaze en latin? "Machin dégaine son arcuballista"? Nan nan nan! Ça fait tellement pompeux. Vous voyez bien que je suis bloqué! Vous croyez que ça me plait, moi, de devoir répéter quinze fois le même mot juste parce que le mec utilise une arme? Eh ben non! Je fais ce que je peux avec ce que j'ai!
Hem... Je me suis emporté. C'est mal, je sais, mais ça soulage.

Bien sûr que si, le Glokul a de l'importance pour Vran! Peut-être que son aspect unique joue, certes. Peut-être que l'attrait d'autrui pour l'objet aide, certes. Mais même sans ça, il continuerai de jouer avec. Et si c'est autant la galère pour le pousser à le prêter, c'est dû à plusieurs raisons. Ne pas donner à quelqu'un ce qu'il désire, déjà. Un petit plaisir simple de la vie. Le fait que, comme déjà mentionné, il y tient -un peu- à son Glokul. La curiosité, aussi, quels seront donc les méthodes et arguments qu'ils emploieront pour l'avoir entre leurs mains? C'est toujours source de divertissement. Souvent, en tous cas.
Le meilleur client, quand même, ça avait été Jurgen. C'est qu'il l'avait presque supplié. Bon, j'ai pas les souvenirs précis en tête alors j'extrapole un peu, mais je suis suis sûr que ça devait ressembler à des suppliques. Il avait même tenté de lui endormir discrètement. Il avait bien tenté de contacter un forgeron, aussi, pour avoir le sien à lui, mais après quelques temps, il semblait que cette solution ne donnait rien. Le marin avait fini par réussir, cela dit. En profitant d'un moment de faiblesse de Vran. Il serait probablement bien dégoûté de l'apprendre, mais à ce moment, dans son état, ça serait sans doute passé s'il l'avait gardé au lieu de le rendre. Boum. Le seum, hein? Trop tard maintenant. Il est de retour en plein forme, et c'est SON Glokul. Qu'il vient difficilement de prêter à Andrea.

Parlons-en d'Andrea, d'ailleurs. Une des rares élus sacrés du Glokul -comment ça j'exagère?-, qui va pouvoir découvrir le plaisir incomparable de découper des doigts à l'aide d'un outil dédié. Un outil dédié, pas un outil Didier. Ça voudrait rien dire, même si j'aime beaucoup Alain.
Je comprend bien l'idée de ne rien vouloir avoir à faire avec un point d'eau quand on sait pas nager. C'est une réaction naturelle. Mais ça, Vran il le sait pas. Pas encore. Ça ne va pas tarder. Et sans parler de vie ou de mort, baiser sur un rocher quand on a une jambe en galère, c'est pas l'option qu'on a tendance à choisir naturellement. Ça risquerait de faire un effet un peu Cirque du Soleil bien raté. Mais vous savez quoi? Avec cette main blanche -c'est moins classe que "d'opale"- qui passe sous sa chemise, les corps qui se pressent, tout ça, eh ben le brun il en oublierait presque sa blessure et serait probablement capable de se laisser tenter à l'idée de la tenter sur ce rocher. Le souffle dans son oreille est un coup de grâce, et un léger sourire vient s'étirer sur son visage.

Sauf que non. Pardon? Oh. Ooooh. Elle se venge. Pour le rocher. Enfin l'autre rocher. Qu'elle est fourbe! Alors qu'à la base, c'est elle qui avait foutu la merde! En plus, "j'ai un truc à tester", c'est pas comme s'ils allaient croiser quelqu'un à délester de ses doigts là où ils étaient. Mais Vran se contente de caler ses mains dans ses poches, petit sourire vissé en coin sur la trogne. Parce qu'il est au dessus de ça. Pas vraiment en fait, à l'intérieur il crève d'envie de lui sauter dessus, et lui faire ravaler sa vengeance à grand coups de roulages de patins langoureux. Peut-être même que ça se voit un peu, et que ça sera plus difficile à dissimuler sans la potion pour se dédouaner. Mais il essaye d'avoir au moins l'air d'être au dessus de ça.
Et en plus elle sait pas nager. Ça c'est vraiment con. C'est que c'est bien sympathique de faire des cochonneries dans une rivière. Au pire, il lui trouvera bien un endroit où ils ont pied à un moment. Au vraiment pire, il saura où la jeter si elle trouve moyen de vraiment lui piétiner les baloches. Le brun renvoie un sourire en miroir au sien, probablement un cran plus crispé.


Oublie pas que j'dois être là quand tu l'essayes!

Parce que lui, il n'a pas oublié. Une mémoire sélective, mais efficace. Clairement il ne va pas oublier une seule des conditions posées. Mais là, en attendant, il lui reste un dernier coup à jouer. Pour pouvoir en tirer un autre. Il commence donc tranquillement à se défaire de sa chemise en s'éloignant doucement.

Bon, fait chaud, j'vais m'baigner un peu dans cette fameuse source.

Dans l'espoir de plonger dans sa source à elle.
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Andrea_
Fourbe.
J’avais déjà dit combien il était fourbe ?
Parce que moi, je l’ai pas vu tout de suite qu’il avait retiré sa chemise, j’vous rappelle que je marchais en direction de… je ne sais pas où, mais j’allais chercher un lapin. Un lapin oui, parce qu’en effet, les couillons prêts à se faire couper les doigts y en a pas des masses dans le coin. Et même si je crevais d’envie d’essayer le machin, j’étais pas encore rendue au point de le tester sur mes compagnons de voyage, au risque qu’ils choppent une merde et qu’ils ne puissent pas se rebeller à la prochaine attaque de mairie.
Mais quand il a rappelé une de ses conditions –le truc bien casse burnes qui dit qu’elle peut pas essayer le Glokul sans qu’il soit présent -, bin j’me suis retournée pour lui faire un joli sourire et un joli majeur. Ce que j’ai fait, c’était beau, j’vous jure que si j’avais pu m’embrasser je l’aurais fait tellement je me suis trouvée bonne.

Mais ce con abattait sa dernière carte. Une carte qui fait tomber une chemise et qui dévoile son torse. Son torse sous la lumière du matin. Les muscles qui subissent la chaleur d’un soleil pas trop haut mais qui tape déjà. Direct, une petite voix dans ma tête s’est élevée : PARS PARS et ne reviens jamais. ET en effet, y a bien un truc qui s’est barré en courant sans intention de revenir : ma conviction. Et ouai, ma détermination à partir pour profiter du Glokul. Je l’ai vu se poser au dessus de ma tête, se barrer en courant vers Vran et le caresser.

Mais moi, j’ai de la force de caractère. J’ai de l’expérience, une expérience qui me permet de résister à tout. Une expérience qui fait que je ne pense pas DU TOUT que Vran va finir par virer ses bottes et ses braies. J’ai une conscience, un professionnalisme alors bien sûr que NON, à AUCUN moment, j’ai imaginé Vran à poils dans l’eau cristalline, les muscles bandés par la fraîcheur de l’eau.
Nan vraiment, ce genre de choses ne m’atteint pas.

Bon. J’suis peut être restée con pendant une seconde. Et peut être les suivantes, quand j’ai pris le temps de le regarder.
D’un côté, le Glokul, coupeur de doigts. Longtemps attendu, enfin obtenu. Objet unique, vénéré par Vran, et par le reste du monde –enfin ceux qui connaissent son existence-.
De l’autre, Vran. Sans chemise. En passe de se baigner dans une source, loin de tout, et de tout le monde.

Le Glokul, à moi pour quarante huit heures. Vran possiblement collé à mon derche pour plusieurs semaines. Minimum.

Le choix est rude. C’est d’ailleurs pas facile de rester stoïque pendant que dans ma tête se déroule un combat sans merci –et sans pardon ahahah-. Du coup pour garder la face je lève plus haut mon majeur, et reprend ma route.


Ouai, fais donc ça. Fais en sorte de pas bloquer ta bistouk’ en mode limaçon, ça pourrait servir.

Ah bah ouai, moi quand j’crois en un truc, j’y crois dur comme fer, et là ma conviction est bien présente. Mais l’destin s’est mis complètement en travers de mon chemin, n’allez pas dire que j’y mets de la mauvaise volonté.
Un pas, pas de lapin. Ça commence mal.
Deux, toujours pas. Dieu m’en veut.
Regard à droite. Pas de lapin.
A gauche non plus.-on s’en doutait, c’pas facile d’en voir quand on ferme les yeux-.
Alors ouai, j’ai fait demi-tour, mais vous avez pu constater que j’ai pas eu d’autre choix !

Ma conviction est revenue en courant vers moi. Abandon des bottes. Lacet de chemise, au sol. Ceinture, out. Braies : en cours de dégagement. Un baiser au glokul avant de le poser dans sa poche avant.0. Abandon total des braies au sol : ok.

Et le corps s’avance, Aphrodite mise en valeur par les rayons du soleil dans son dos. Cheveux lâchés sur les épaules, chemise entre-ouverte.
Aphrodite, avec une forte envie qu’il trouve la source mais aucune envie de se noyer. Dilemme. La voix devient plus suave, l’œil pétillante, Colombe ne s’avoue pas vainqueur. Assise sur le bord d’un rocher –encore un ouai-, les pieds entrent dans l’eau et la main caresse la surface avec douceur.


Les quarante huit heures partiront du moment où nous quitterons ensemble cet endroit. Puisque c’est la règle, je ne peux pas l’essayer sans toi, et tu es là. Oui, on retourne la situation, doucement, mais sûrement, comme les jambes qui se lacent. Comme la main qui porte quelques gouttes à son visage, avant qu’elles ne perlent contre son cou.

Profites, je ne voudrais pas te priver… D’un bon moment. En plus elle est exceptionnelle cette source, non ?

Et la main d’albâtre –encore mieux que blanc- d’humidifier sa jambe. Bin quoi, on peut jouer non ?
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Vran qui joue de ses charmes pour arriver à ses fins, messieurs dames! Profitez c'est pas tous les jours que ça arrive. Généralement, le truand a tendance à choisir la méthode la plus simple, la plus rapide. La violence, donc. Mais il arrive parfois -rarement soyons honnêtes- que ça ne suffise pas. Ou que ça ne soit tout simplement la bonne clé pour la serrure à déverrouiller. En l'occurrence, pour jouer à touche-pipi il vaut mieux éviter la violence. Enfin... ça dépend, hein. Mais Vran les préfère... mh... consentante. Oui, consentante, c'est mieux. Eh oui, le brun a peu de limites, mais en voilà une: le viol. Et si je dois être franc, donner mon point de vue totalement objectif, je dirais que les chances pour que Déa viole Vran sont plus élevées que l'inverse. Mais nous sommes en présences de deux adultes consentants alors c'est pas la question, je me suis un peu égaré avec ces conneries.
Quand sa chemise tombe au sol, Andrea envoie un sourire et un majeur bien droit, ce qui tire sur le coin des lèvres du bougre. Il voit bien, là, qu'elle se tient coite devant lui en train de se désaper. Oui, il est fourbe. C'est pas une nouveauté. En plus, il faut dire qu'il est plutôt content de constater que son physique fait son petit effet sur la Colombe. C'est qu'à la toute base, ce n'était pas forcément gagné. Je suis pas sûr de ce que j'avance, mais il me semble même qu'elle l'a déjà qualifié de moche plusieurs fois. Il semblerait donc qu'elle souffrait d'aveuglement volontaire. Ne lui jetez pas la pierre, Vran était dans ce cas. Enfin faites ce que vous voulez, mais lui il va pas la caillasser en tous cas. Enfin peut-être plus tard, qui sait. Mais pas maintenant. Pas pour ça.

Après quelques secondes d'albâtre -mouais ça dépend vraiment du contexte-, Andrea finit par lever plus haut son doigt et par repartir, non sans avoir lâché un semi-fion. Ce qui ne manque pas d'élargir le sourire de Vran. Si ça, c'est pas la preuve qu'il a réussi son coup! Il sait de quoi il parle. Il en a vu, des gens tenter de garder contenance de cette manière là. Elle est là la dernière phrase, un peu nulle parce que c'est tout ce qu'on a trouvé pour avoir le dernier mot.
Il ne dit rien, lui. Pas besoin. Il sait qu'il marche vers sa petite victoire, il serait bête de trébucher maintenant. Au pire, si vraiment elle ne revient pas, il sait où la trouver. Et il saura comment la convaincre.
En attendant il se défait de ses bottes, une à une. Il défait sa ceinture, saisit ses braies et... Oh, mais regardez qui voilà! C'est un nouveau sourire qui orne son visage, qu'il veut charmeur, cette fois. Les braies sont baissées, alors que Colombe, elle, se défait de toute la panoplie. Ses yeux suivent les vêtements qui tombent, avant de parcourir le corps de la Chiasse. Il suit également son petit manège quand elle se pose au bord de l'eau. Lui, il entre à moitié dans l'eau. C'est qu'il ne voudrait pas dévoiler trop vite l'effet qu'elle lui fait, et qui ne tarde pas à se faire sentir. Je l'avais bien dis, qu'il n'y avait pas besoin de mixture.

Andrea ajoute une condition à la... eh ben à la condition. Vran émet un petit gloussement qui servira de réponse. Pour ceux qui n'ont pas compris, ça veut dire qu'il accepte. Après tout, pour ce que ça change. Sur ce coup là, il n'avait pas l'intention de l'arnaquer. Que l'essai commence maintenant ou un peu plus tard, ça ne change donc rien pour lui, alors autant lui laisser ça. Et puis plus tard, au besoin, il ne manquera pas d'annoncer qu'il avait déjà fait preuve de générosité cette fois ci. Fourbe, on a dit.
A son tour, d'exécuter quelques gestes bien calculés. Ses mains plongent dans l'eau pour aller humidifier la nuque, puis le visage, avant de vaguement ramener ses cheveux en arrière, hors de son visage. Retour des menottes dans la flotte -ça rime- pour cette fois s'attaquer aux épaules et au torse. Les yeux, dont le bleu est rendu plus notable par le soleil, se relèvent vers Déa. Il lui décoche un sourire équivoque.


Exceptionnelle. J'compte bien en profiter. A fond.

Sourire s'ouvre un peu plus, et il la fixe un moment. Le regard s'offre une nouvelle appréciation du corps de la Déasse avant de retourner à l'eau. Ses doigts jouent doucement dans l'eau, pour parfois remonter et humidifier sa peau. Il en profite pour récupérer une petite dose d'eau qu'il boit. Mais ça c'est juste parce qu'il a soif. Ça n'a rien d'attirant. Vran pose son dos contre un rocher -les rochers sont nos amis- avant d'admirer une nouvelle fois la Chiasse.

Tu viens pas d'dans? Elle est bonne.

Comme toi. Mais ça, il le garde pour lui. Petit sourire charmeur, encore.
Qui sautera sur l'autre en premier?

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Andrea_
Et donc ma possession du Glokul commencera plus tard. Vran a accepté la condition. Etant donné que Vran fait partie des animaux qui parlent rarement et qui se contentent de faire un signe ou de « mh », j’ai décidé que quelque soit sa réaction, ça sera celle que j’ai envie d’entendre.
C’est pas de la mauvaise foi. C’est de l’abnégation. Une sorte de sacrifice pour la paix du ménage. En parlant de paix du ménage, je tenais à revenir sur un point essentiel pour la suite.

Je ne sais pas nager. Je sais que ça fait quinze fois que je le dis mais visiblement c’est une vérité qui a du mal à entrer. Je l’ai pensé, je l’ai dit, je l’ai écrit, j’sais plus quoi faire.
Alors oui, si j’arrive à voir l’effet que ma vision procure à Vran, y a fort à parier que j’ai pieds mais quand même, ça doit avoir rapport à la confiance que je porte au brun. Ou même simplement à la confiance que je porte en l’humain.
Et ce con continue sa mascarade ou devrais-je dire son « spectacle ». L’eau sur la nuque, c’est ma lèvre qui se mord. Le soleil se reflète sur une goutte qui coule sur son visage et mes yeux se plissent. Les cheveux en arrière et je comprends que je le veuille ou non, j’vais devoir aller dans la flotte. Si ce n’est pour le violer -ouais, y a plus de chance que ça soit dans ce sens du coup-, au moins pour le noyer. Qu’il cesse cette vision d’horre, rha merd’, j’peux pas le dire, j’le pense pas. Cette vision super classe qui me donne du mal niveau concentration.
Et l’eau sur ses épaules. Son torse. Le bleu de ses yeux dans les miens. Il me semble que c’est la première fois que je prends conscience qu’ils sont bleus, ses yeux. J’avais toujours imaginé qu’ils étaient marrons, couleur merde, comme son caractère. Comme son physique que je trouvais nul sans jamais m’y être vraiment attardé.
Mais j’ai résisté, parce que… et bin parce que je voulais le faire chier, tout simplement. Et que ça marche pas tout de suite mais que peut être il va le faire, lui, ce premier pas vers moi.
Sauf qu’il m’a définitivement achevé lorsqu’il a porté l’eau de ses mains à sa bouche. Et je note qu’il se passe une réaction quasi instantanée complètement dingue : il s’humidifie la bouche, et ça m’humidifie les lèvres. Avouez que c’est fou ! Il a beau vous dire qu’il boit et que c’est juste pour boire et pas DU TOUT pour être attirant j’vous jure que moi, j’vois parfaitement la scène et MAN DIEU que c’est sexy. Ça devrait être interdit d’être aussi beau. Seul, à poils, dans une source.
Visiblement Lui et moi jouons au même jeu, et avec une dextérité qui m’étonne chaque fois un peu plus. Je sais que je me répète mais c’est tellement loin de l’homme que je pensais connaitre. Ça va probablement vous paraitre débile –et j’en suis désolée hein- mais cette façon qu’il a de jouer, de me tenir tête –ou l’inverse d’ailleurs, qui provoque qui ?-, c’est une preuve de l’intérêt qu’il me porte, et d’une fierté qu’il met de côté à mon contact. C’est peut être ça, la confiance : se dévoiler aux autres comme on est vraiment, en sachant qu’on ne sera pas jugé, ou humilié.
Ce n’était pas Lui que j’attendais, mais la vie semblait avoir de nouveau de jolies choses à m’offrir et je comptais bien en profiter.
Le visage reste comme suspendu à la peau humide du brun, et lorsque l’acier arrive à s’en détacher, ce n’est que pour lorgner le bleu de ses yeux. Alors le sourire en coin s’étire un peu. Nul besoin qu’il dise qu’il la trouve aussi bonne que l’eau, la Chiasse le sait, la chiasse le sent et surtout, la chiasse le revendique.


Tu viens pas d’dans ? Elle est bonne.
Comme moi… Et je préfèrerais que ça soit toi qui vienne d’dans, si j’peux me permettre. Ça non plus ce n’est pas dit, mais c’est peut être fortement suggéré quand Elle prend appui sur le rocher, bras tendu et pieds cherchant le sol. C’est toujours rassurant de le trouver, le sol, quand tu sais pas nager hein-. Non, elle n’est pas fière, mais elle avance doucement vers Lui sans se départir de son sourire : le spectacle continue. Le visage se redresse lorsque ses cuisses touchent celles du brun. Délicatement la main remonte, index et majeur « marchant » de la hanche au torse masculin, avant que les bas ventres ne se retrouvent enfin. La main libre remonte sur son bras, pressant l’épaule avant d’effleurer sa nuque pour finalement empoigner la naissance de ses cheveux pour tirer légèrement sa tête en arrière.
Alors la bouche féminine vient s’ourler contre la peau de sa gorge jusqu’à venir soupirer à son oreille.


Apprends-moi.

Apprendre quoi ?
Vran comprendra.
Espérons.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Oui, bon. C'est Vran et Andréa. Qui couchent régulièrement ensemble. Qui se découvrent et se dévoilent des sentiments. Qui se font la cour, à leur manière. Bien sûr qu'on va se répéter un bon paquet de fois à ce sujet, c'est quand même le truc bien improbable! C'est un peu comme un conte. La Colombe et le Chat de gouttière. Il était une fois une Colombe et un Chat de gouttière qui, après une série de courriers d'insultes, s'envoyèrent en l'air avec assiduité. Bon d'accord, pas un conte pour enfants. Mais quand même! C'est joli.
Chaque jour est plus inattendu que le précédent, en vérité. Une partie de jambes en l'air quasiment à contre-cœur, une partie de jambes en l'air qui s'avère extrêmement satisfaisante, les cœurs qui s'emballent et les esprits qui s'embrouillent. Tout ça en si peu de temps. La prochaine fois, il y aura probablement matière à se répéter une nouvelle fois. Et c'est même pas une façon de parler. Mais ça sera tout ce que je dirai à ce sujet, ici. On ne va pas tout dévoiler trop vite! La suite au prochain épisode, comme on dit.
Si peu de temps pour que les choses changent. C'était surtout en privé que le bouleversement s'opérait, principalement. Beaucoup plus doux. Beaucoup plus tendres. Plus ouverts, aussi. De l'extérieur, cela dit, ce n'était pas si différent qu'avant. Ils s'envoyaient toujours des fions, même s'ils avaient plus tendance à faire équipe contre d'autres désormais. L'observateur pouvait cependant noter que chez Vran, malgré la présence toujours récurrente de sourire en coins et autres expressions faciales narquoises, il avait un regard différent.

Il sourit à la mention qu'il avait lui-même prit soin de ne pas dévoiler. Il ne la contredira donc certainement pas. Force est de constater que la parade amoureuse du bestiau au poil sombre fonctionne, puisqu'Andrea finit par s'aventurer dans l'eau. Ah, il n'y a plus autant d'assurance, maintenant! En même temps, elle ne sait pas nager. Peut-on lui reprocher d'évoluer dans la flotte avec la prestance d'un pingouin explosé à la kétamine? Oui. Oui on peut. Mais Vran ne le fera pas. Non, il se contente de garder son regard accroché au sien, sourire toujours présent bien entendu. Il est même prêt à la rattraper en cas de chute! C'est là qu'on voit que le bougre a changé. Vran rattraper quelqu'un en cas de chute, quoi. Y a-t-il vraiment besoin d'en dire plus?
Du moment où elle s'était déshabillée jusque celui-ci, il l'avait caressée du regard. Enfin, ce sont leurs peaux qui se touchent, et les mains du brun passent par la taille de la Colombe pour finir par l'enlacer. Le petit souffle nasal qu'il lâcha fut discret, mais en disait long sur son appréciation de ce qu'il se passait. D'ailleurs, si elle ne l'avait pas remarqué à travers la flotte -elle a carrément remarqué-, elle sentira probablement ladite appréciation contre elle. La tête en arrière, il ferme les yeux et sourit quand les lèvres féminine s'attaquent à sa gorge.

Apprends-moi.

Pardon? Lui apprendre quoi? Durant un instant, Vran se demande si c'est un sous-entendu sexuel. Mais il lui faut -très- peu de temps pour se dire que dans ce domaine, la Déa n'avait clairement plus grand chose à apprendre. Et c'est même pas un sous-entendu sur le nombre supposé de ses amants. Bon un peu quand même, mais pas que en tous cas. C'est qu'à ce moment là, ils ont assez expérimenté -certains diraient beaucoup trop- pour savoir que leur première nuit n'était pas un coup de chance. Puisque c'était un coup de reins. Hahaha. Pardon. C'était nul.
Le truc, c'est que si ce n'est pas un sous-entendu sexuel, tout ce qu'il voit à lui apprendre, le brun, là, c'est la nage. Alors il sait nager, hein. Il a été forcé d'apprendre pour ne pas mourir. Mais c'est un peu la base, quoi. Vran n'est pas un petit triton qui se meut dans l'onde à sa guise. Cela dit, ce n'est pas ce qui poserait vraiment problème. Le souci, c'est la pédagogie du loustique. Avez-vous déjà vu -des escargots qui se la donnent?- le truand tenter d'apprendre quelque chose à quelqu'un? La dernière fois, si je dis pas de conneries, c'est quand Eva-Luna lui avait demandé de lui apprendre à frapper, à l'occasion de la marave à Fribourg. Sans exagérer -si- ça s'était résumé à "Cogne c'bâtard! Zbrah!". Alors la nage. Ça allait finir en "Ben tu vas dans l'eau et tu coules pas", cette affaire.

Cela dit, on tergiverse, mais si ça se trouve ce con n'a rien compris. Mais bon, il n'a pas trente six solutions, hein. Au pire s'il se gourre, il pourra toujours tenter de faire croire qu'il dit une connerie pour faire chier.


Tu veux que j't'apprenne à nager?

Voilà. Espérons qu'il ait compris.
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Andrea_
Il n’a rien compris.
Pourtant Vran niveau sous entendu sexuel il est pas mal hein. C’est tout à fait le genre de types qui a deux visages.
Visage un : avec une femme qui ne l’intéresse absolument pas. Elle lui dit qu’elle adore les sucettes, il lui propose d’aller s’en acheter une. Elle lui dit qu’elle a très chaud, il lui demande si elle est malade. Elle lui dit qu’elle a une furieuse envie de faire l’amour, là, tout de suite, et il lui demande « avec qui ? ». Je le sais, j’étais ce genre de femmes, avant, mais j’lui ai jamais fait de proposition indécente. Sauf une fois, et on voit ce que ça a donné, j’suis peut être pas dans cette catégorie en fait.
Visage deux : avec une femme qui l’intéresse –ah bah voilà, ÇA c’est ma catégorie-. Elle dit qu’elle rêverait de manger un bœuf il lui dit « j’sais ce qu’il faut, juste là » et bim, il dégaine les roustons. Elle lui dit « j’adooooore les écureuils », il en déduit que c’est parce qu’elle aime les glands. Elle lui parle de sa nouvelle paire de bottes et il comprend que c’est un appel pour s’envoyer en l’air.

Deux visages, pour un seul homme. –Je pense réellement l’élever au rang de Dieu, mais n’lui dites pas, peut être dans la prochaine histoire, qui sait ?-.

Et donc là, il n’a pas compris.
Apprends-moi à nager. Sérieux ? J’ai envie de le prendre par les épaules et de le secouer jusqu’à faire tomber tout ce qui dépasse –ggggnn peut être pas tout tout-.
Mec, on est en train de se charmer –se chauffer, appelons un chat un chat hein- depuis des jours, heures minutes –oui tout va très vite chez nous
Spoiler:
, et c’est pas finiiiiii-
et tu penses vraiment que j’ai envie d’apprendre à nager ? Mais put’ain, qu’est ce qui tourne pas rond chez ce type ?! –pitié ne répondez pas-.
Vran ! On est dans une eau glacée, j’ai les tétons tellement pointus que je suis à la limite de te faire un autographe sur le torse, t’as le fusain qui fait des bonds contre mon bide et tu penses QUE JE VEUX APPRENDRE A NAGER ?

Et… j’ai ri. Je savais trop si c’était de désespoir ou parce que j’le trouvais terriblement craquant dans le rôle du mâle qui n’comprend rien MAIS… j’ai ri.
Alors, je me permets de faire un aparté : je me souviens plus du tout ce que je voulais qu’il m’apprenne, on va dire que sa réponse m’a tellement étonné que j’en ai perdu mon latin, MAIS, je suis certaine d’une chose, c’était pas pour apprendre à nager. Fin de l’aparté.


Vran ! Mais !

Même pas le temps de finir la phrase que je repartais à rire. Nan mais franchement, avec tout le respect que je lui dois, et tout ce que j’éprouve pour lui –même ce que je repousse hein- mais Vran c’est bien la DERNIERE personne à qui j’aurais demandé de m’apprendre à nager ! Je l’ai déjà vu à l’œuvre avec Enolia et c’était pas joli joli, c’était pas pour la nage hein, mais pour j’sais plus quoi et ça faisait flipper. Cet homme n’a aucun tact, aucune compassion et aucun instinct protecteur –de ce que j’ai pu voir-. Vran tu lui demandes de… Alors je cherche un exemple de ce qu’on peut demander à Vran de faire sans risques depuis dix minutes et j’trouve pas. Mais j’imagine qu’y a plein de choses… Comme… Tiens, boire ! Tu peux demander à Vran de surveiller ton verre et..ah non. Non il va tout picoler. Je pense que tu peux demander à Vran de te tenir la porte des toilettes mais à mon avis ça serait le genre de mec capable de te déplacer les gogues pour que tu en sortes en plein milieu d’une forêt. Donc.
Je cherche.

Vran, c’est le genre de mec à qui tu peux demander n’importe quoi, du moment que tu dis « chiche ?», ou « cap ?» et bin là, je suis SÛRE qu’il se donnera à fond. Surtout si vous avez parié de l’oseille. Sauf que là, j’ai pas dit ni chiche ni cap –on dirait le nom d’un magasin non ?-.
Tout ça pour dire que « non », j’ai pas demandé à Vran de m’apprendre à nager.

Mais lorsque le sourire se calme et que le regard se fait libidineux, que la peau de l’un trouve celle de l’autre, que la bouche se pose comme pour s’excuser d’avoir autant ri avant de se faire plus insistante, plus insatiable. Que le corps tout entier s’excuse d’avoir oublié l’espace d’un instant ce qu’il réclamait.
Et la main libre se pose sur la roche –ENFIN on y est-. Et le corps se réchauffe, oubliant presque la température de l’eau –y a que le feu qui brûle, bin y a pas que l’eau qui mouille-je sors, je l’assumerais pas celle-ci--.

Tu ne sauras pas ce que je veux que tu m’apprennes. Mais tu le fais déjà, dans chacun de tes mots, dans chacun de tes gestes. Dans chacune de tes demandes sorties de nulle part, dans chacune des réponses que je me surprends à te donner.

Pour la nage on attendra un peu.
Et si on apprenait plutôt à s’aimer ?

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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