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Info:
Bal d'automne à l'Aphrodite, Andréa accompagne Hecthor qui a des envies de meurtre, garde-fou, dark bride power

[RP BAL d'AUTOMNE] Soirée d'Halloween 1469

Ange_jacques




[Target : Aelaia]


Le Directeur et le Galant d'une nuit se séparèrent lorsque le glas retentit. L'heure mortelle sonnée, l'Ange paré de noir accrocha à son décolleté baillant la broche annonçant la couleur : le rose. Rien ne lui serait épargné ce soir. Si à l'époque le rose incarnait la puissance masculine absolue il voua aux gémonies cette petite diablerie Lignyenne qui savait pertinemment que sa couleur était l'émeraude de ses yeux. Hahin. Une femme se serait pincée les joues, sans doute pour être la plus belle pour aller danser. Sauf qu'il n'était ni femme ni ne possédait le souhait d'être belle. Aux futurs catacombes de Paris, bonsoir. L'atmosphère en était l'ascendant.

La toute première cliente ne parut guère troublée par le contenu de sa boite. Un vicieux sourire n'adoucit en rien sa prépotence. Prometteur. Sortant de l'ombre les couvant tous comme une profane mère, puisque Etienne en était le père, Jange-Jange s'avança jusqu'à Aelaia et l'homme l'accompagnant puis fit la plus horrible des révérences. Parce qu'il s'en fichait, se prenait les genoux cagneux dans tout cet amas de tissu ou s'amusait du thème ? Son détachement ne le savait guère puisque le cervelet perdait de sa vivacité avec l'âge s'installant. Il n'était pas aussi vieux qu'il aimait à se plaindre mais il n'empêche, l'espérance de vie n'allait pas dans son sens. Au moins l'expérience dans la couche était-elle à la hauteur de l'expérience. Et ce n'était pas lui qui s'en ventait hé ! La voix rauque roula dans sa gorge, mouvant à son souhait pour s'annoncer à la blonde et uniquement elle. Chacun son taff après tout.


"Ma Dame le bon soir. Bienvenue sur les rives du Styx. Je suis Ange-Jacques, et si vous l'acceptez, *doigt tapota sa broche* serai votre Charon pour la soirée. Vous conduisant ainsi jusqu'au moment de la nuit où elle nous enivrera assez pour que je vous emporte dans l'une des célèbres chambres de votre choix."

Ton posé et couleur annoncée. Cherchant une quelconque entrave chez la cliente. Si lui était du plus naturel possible son job était de faire passer un moment d'exception au sexe faible. Misogynie plus ou moins poussée au placard, repoussée jusqu'à la faire naître entre leurs reins. Puis, bon, ils n'étaient pas là pour enfiler des perles comme dirait l'autre. Une femme ça se prend, à mordre le mamelon, à couver de promesses qui s'évanouiront à mesure que la lumière du jour trahiront les reflets des liquides séchés sur les peaux. Ca ne se remarque peut-être pas tout de suite mais derrière les atours féminins au moins s'entend un homme avec ses désirs malgré la situation. Découvrant la mise en abîme. Grand, fin, du mâle qui goûte aux deux sexes.

Bien sûr la blonde ne voyait presque rien des traits du brun. Follement amusant pour l'homme découvrant l'affaire. La veuve noire se passa la langue sur ses dents en admirant la veuve pourpre. C'était drôle tout de même ! Autour de lui des rires, des larmes, du mélodrame, rien d'intéressant. Car sa mission du soir ne se vouait qu'à un seul objectif, la réputation de l'établissement donc au plaisir de la cliente. Ses prunelles ne la lâchant pas un instant. Egrenant chaque détail s'échappant d'elle.


"Puis-je vous faire servir une boisson fraiche ? Ou un quelconque autre plaisir."
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Tobias_maxence.
    [Avec Cyriel. dans le salon.]


Je ne suis pas vraiment à l’aise il y a du monde et les masques ou costumes n’aident pas à reconnaître qui est qui. Complètement perdu donc je ne remarque même pas le mal qui envahi ton cœur quelque instant. Un demi millier d’écus ce n’est rien pour moi, avant que nous quittions la soirée ils seront de retour dans le coffre de mes fiefs sans même que madame ne remarque leurs disparitions. Pour toi, je sais, pour toi je comprends et en temps ‘normal’ je me serais excusé d’un regard doux. Mais là, je suis attiré tel un papillon par les lumières et le décor du lieu, alors je te regarde, je sens ta main sur moi, mais je ne t’observe pas du tout. L’esprit embrumé par ce qui nous enveloppe. Tes doigts sur ma taille ne me suffisent plus et je pose ma main sur la tienne en m’y accrochant. D’accord, d’accord tout va bien tu es là et nous allons bien finir par reconnaître Vector n’est-ce pas.

Pour cela j’ai besoin de pouvoir observer les lieux l’esprit calme et ce n’est pas possible actuellement pour deux raisons : je me sens observé et donc fatalement je suis observé. Mais qui et surtout ou ? Là-bas un homme inconnu me regarde et j’imagine qu’il fixe le collier à mon cou qui glisse le long de mes pectoraux, faut dire que c’était une belle idée, mais je n’apprécie pas du tout qu’un homme qui ne me connaît pas me reluque ainsi en étirant un sourire. Etienne jamais rencontré, inconnu donc à mes azures et je suis sans doute très loin d’imaginé pourquoi il me fixe finalement outre le collier et la tenue plus qu’originale. Si j’y pense – et je risque d’oublier- je demanderais à Vector, tiens en parlant de lui…

Je dois pouvoir observer notre environnement un instant et pour cela j’ai besoin d’un refuge, d’un perchoir. Cela tombe bien l’homme s’en va en direction des escaliers et me laisse du répit. Alors j’enlace ta taille de mes deux bras et pose ma joue un peu en dessous de ton épaule, la différence de taille entre toi et moi me plait plus encore dans ce cas précis et ton odeur, bon sang tu peux pas m’offrir du répit toi aussi ? Histoire d’avoir une libido normal et ne pas être totalement accro à tout ce qui émane de toi. Un sourire rassurant à ton intention, je vais bien, mais je ne suis pas à l’aise non plus, jamais… Plus jamais à l’aise loin de toi. Balayant la salle du regard, j’observe les mouvements, zappant rapidement toutes traces de courbe féminine, je connais suffisamment Vector pour définir rapidement qui il pourrait être ou ne pas être. Trop petit, trop fluet, pas assez détendu sont rapidement repoussé de mon choix. Je prends en considération quelques détails importants, type déguisement trompeur, masques cachant les formes du visage et m’arrête à un homme au comptoir qui pourrait être notre ami. J’estime ma chance à 75% petit doute quand même, c’est dû à l’environnement, mon inconfort et le lieu. Mais je pense avoir bon, un sourire naît donc sur mes lèvres et je prends ta main dans la mienne.

Je crois que Vector est là-bas, viens. Me laisse pas hein, oublie pas… Genre tu vas oublier, la blague ! J’embrasse tes lèvres du bout des miennes et t’attire donc confiant.


    [Avec Cyriel. et Vector (?) Au comptoir.]


Tu ne me retiens pas, après tout nous sommes ici pour lui aussi, pas que… Mais un peu malgré tout. J’approche donc de l’homme au comptoir et hésite. Fondamentalement je pense que si, mais je déteste douté de moi à ce point et je ne peux pas me pencher à son cou pour humer son odeur pourtant ainsi je serais certain à 99% ! Mais tu ne vas pas aimer et lui serait possiblement pas très à l’aise. Pourtant Vector à une signature olfactive bien précise, d’alcool, d’amande et de … oui lui-même, de celui qui me ressemble et qui ce soir n’est pas là. Je le sais parce que je suis très sensible et attaché aux odeurs, mais cela toi aussi tu le sais très bien. Je te lance un regard et me mord la lèvre inférieur, d’accord… A moi de jouer. J’approche du comptoir, veille à ce que tu reste tout prêt de moi dirigeant tes bras pour que tu enlace ma taille et te colle à mon dos. Parfait et rassurant ! J’adore ! Maintenant, je dois faire LA chose qui va vite permettre de savoir si c’est ou non notre ami. Je demande de ma voix d’homme et non d’une voix aigue de femme :

Nous n’avons plus de biscuits à la maison, et vous ? Un doux sourire s’affiche sur mon visage et j’attends… Si c’est lui il comprendra, si ce n’est pas lui ? Bha je passe pour un con, mais c’est une question d’habitude après tout !
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Loanna
[Salon, seule, loin de l'agitation de l'entrée]

Après avoir remercié d'un signe de tête l'homme l'ayant fait entrée, elle s'était glissée dans le salon. Respirant mieux maintenant qu'elle était loin de Limoges, loin de ses drames et vils mensonges et manipulations.

On lui avait plusieurs dit de se méfier de ce lieu, du maître des lieux, mais est plus dangereux la personne de qui nous nous ne méfions justement point.

Elle regardait les gens arrivés, sans vraiment chercher à reconnaitre, dernière les masques si elle connaissait quelqu'un. La brune était dans une période de contradiction, vouloir être dans une foule, mais y rester invisible.

Elle remarqua Candice la saluer d'un sourire. Penchant la tête un moment, sur le côté. Sa mémoire acceptant finalement de faire le lien entre Candice-Candice et la Candice-Harley devant elle. Elle lui retourna donc son sourire, la salua doucement d'un signe de la main. Avant de la laisser continuer de saluer ses connaissances. Se disant qu'elles auront surement le temps d'échanger quelques mots durant la soirée.

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Hecthor.
[Avec Andréa, Aelaia et Candice, près des boîtes]

    Après une brève discussion amicale avec la future Comtesse du Limousin (Aelaia), mon esprit fut quelque peu perturbé par la pensée qu'elle fasse un mauvais choix porté par son état d'esprit du moment. Je voulus ajouter quelque chose avant qu'elle ne s'en aille mais une sortie précipité accapara toute mon attention.

    Mes yeux avaient aisément deviné la petite taille et la carrure de la fuyarde (Melissandre) mais encore une fois je n'eus le temps d'intervenir. Léger froncement de sourcils, quelque chose a du mal tourner pour elle sans que je m'en aperçoive et j'étais à peu près sûr que ça avait quelque chose à voir avec Etienne et leur fille. J'aurais voulu la rattraper mais une présence chassa ce mauvais départ de soirée. Je gardais cependant le trouble de Son Altesse dans un recoin de ma tête et la voix de Candice qui s'insinua dans mon oreille me rappelait pas la même occasion que Melissandre n'a pas du honorer notre marché quant à la dette de la blanche.

    Tout était sujet à mon agacement, d'autant plus que je percevais un remu ménage à l'entrée qui n'augurait rien de bon. Et dire que j'avais mon garde fou avec moi pour m'éviter de vriller...je constatais que pour l'heure j'étais loin d'être le plus agité mais la soirée ne faisait que de commencer. Alors un sourire torve déforma mes lippes trahissant certaines de mes pensées sataniques.

    Mains unies, je me souvins alors de notre dernière sortie en date sur les quais de Seine et les promesses de cette journée. Je constatais cependant qu'elle jouait son rôle à la perfection et je la découvrais sous un autre angle. Je parvenais à distinguer le vrai du faux chez elle et je comptais bien lui montrer qu'à ce petit jeu elle allait avoir un rival de taille, bien qu'elle le sache déjà. Mon regard la caressa et alors le souvenir de notre premier soirée limougeaude à l'effigie du jeu se rappela à moi.

    Son costume était rudement bien travaillé et lui donnait un air si lointain de sa vraie personnalité. La timidité voilée par la folie émanant de son maquillage. J'étais venu à cette soirée pour elle, la distance coupait notre relation et les occasions de se revoir étaient rares. Ma joie était pour l'instant dissimulée, à l'instar de la soirée, sous un masque qu'il faudra retirer. Alors, me prêtant au jeu, je glissais ma main dans la boîte 2 en lui lançant un regard malicieux :

    - Je serais un très bon pirate Candice, contrebande, vol, filles de joie..alcool...

    Une sensation désagréable, tiède et visqueuse s'enroula autour de mes doigts glissés dans la boîte. Une texture plus ferme, longue et lisse, certainement des os et...une bestiole grouillant sous ma main. Par reflexe mon poing s'abattit sur le pauvre animal qui explosa sous le coup. J'étirais un large sourire forcé dénotant un "oups" et je ressorti la main fermée sur la clef. J'ouvris la paume et découvris la clef marron que j'accrochai dans la broche dorée de mon costume afin qu'elle soit bien visible.

    Lors de la visite de mes yeux sur le costume de Candice, j'avais découvert la clé dans les lacets de son corsage, et elle ne correspondait pas à la mienne à mon grand damne. Il était bien plus aisé d'ignorer son métier à mille lieues d'ici, mais dans l'antre de loup, j'éprouvais une certaine difficulté à faire abstraction de ceci. Garde fou, sois présente car je peux vriller à tout instant.

    Cependant, dénotant avec mes sentiments personnels, mes doigts caressèrent la nuque de Harley puis balayèrent une couette colorée :


    - On dirait bien que nos retrouvailles doivent attendre...moi qui me réjouissais du retour de baquet et puis ce déguisement vous sied à merveille. Les touches de folie vous vont bien.

    Puis, en direction de Andréa ;

    - Si nous allions nous chercher de quoi boire ?
Montparnasse.
      [Par derrière - évidemment.]


    Promenons-nous, dans Paris, pendant que le loup est pris...
    L'avantage, et non des moindres, quand on a travaillé à L'Aphrodite durant cinq longues années pleine d'émotions et de rebondissements, c'est qu'on connait parfaitement l'établissement et ses portes dérobés. Aussi pourquoi passer par l'entrée quand on peut de faufiler par la cours et ainsi esquiver magistralement Doudou ? Tu m'en voudras pas Doudou, j'ai pas envie de me faire tâter par tes mains tremblantes et pleine de doigts - petite dédicace à qui se reconnaîtra. Le mur de derrière est aisément franchit et c'est avec la même aisance qu'il crochète cette fameuse porte qui l'a mainte et mainte fois sauver de situation des plus accadabrantesques. Aussi facile que Papa dans Maman. Le moment le plus critique à présent c'est de suivre ce long corridor qui longe les alcôves privés, quand on est claustrophobe, le moindre effort se transforme en aventure palpitante ! Souffle est donc pris et couloir traversé pour gagner l'alcôve la plus proche....
    Ploum - Ploum. Ça sera toi que je prendrai au bout de trois...
    Un... deux... trois.
    La Mystique gagne en faveur de l'initié et lorsqu'il pénètre la pièce, il est plutôt surpris de tomber sur la noiraude. Mais keskelleficheicicelleci ?
    Petite révérence, demi sourire joviale, légère pirouette, cacahuète, et l'ancien galant gagne sans difficulté le salon.
    Mouhaaaaaaaa c'est moi l'plus fooorrreeeuuuhh.


      [Le salon - Coucou c'est moi !]


    Ça y est je suis dans la place baby. Et avec le plus pimpant costume de la soirée. Couronne de fleurs rouges reposant sur sa tignasse sombre agrémenté pour l'occasion d'une mèche blanche, qui maintient avec ingéniosité un demi-masque en crâne véritable dissimulant la partie gauche de son visage. Légèrement mal odorant quand on a la tête dedans, mais il faut souffrir pour être beau à ce qu'il paraît.
    La raison de sa présence ici est simple et unique : donner au patron la lourde bourse qui pend à sa tunique sombre et rembourser ainsi sa dette qui le tiens encore enchaîné. On remercie bien évidemment Erraa de lui avoir avancé l'argent même si pour le moment il n'a pas la moindre idée de comment la rembourser. Mais il s'en moque. Il est chargé à bloque. Dans plusieurs siècles on pourrait affirmé qu'il s'est poudré le nez et si la substance ingéré est différente, pour l'effet c'est du pareil au même.

    It's show time tonight.

    Petite coup d'œil à la ronde.
    Hecthor : okay.
    Andrea : keskelfoulà ?
    Le Barbue : pas là. Ouf.
    Aelaia : attention t'as fait tomber ta virginité quelque part par là...
    Candice : inutile.
    Vector : Salut beau gosse.
    Edmondine : Mamamia faut que j'l'attrape celle-là.
    Loanna : pas intéressant.
    Tobias et Cyriel : C'est pour un plan à trois les gars ?
    Ange Jacques : Bah alors cousin, on fait le tapin ?
    Melissandre : plus là.
    Lise et Zulma : je connais pas.
    Étienne : Coucou toi... Attends j'te fait patienter.
    Christabella : ah bah non elle est pas entré. Niark niark niark.
    Eddwyn : Tiens donc un p'tit enfoiré...
    Aloïs et Léandre : on s'en branle...
    Ce que j'ai oublié : tant pis pour eux.

    On fait tourner la roue du destin : Tac tac tac tac tic.

    And the winners is : Lise et Zulma !
    Clap clap clap.

    Comment ça il est trafiqué ce tirage ? Évidemment ! T'en fais pas Lapin. T'es le prochain...

    Montparnasse s'approche donc des deux femmes - enfin... je crois ? Y'a doute quand même sur la seconde - malgré le fait qu'il ne soit plus galant mais simple client. Ou presque. Resquilleur plutôt.


    - Bien le Bonjour Mesdames, enfin je crois... Petit coup d'œil suspicieux à Zulma qui est moins féminine que lui, comment allez vous ?

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Marteen.leo.



    [A l'entrée]


    - Aheem.


    Eclaircissement de voix en s'avançant vers Doudou. Prière fut criée intérieurement afin qu'il ne se rappela pas de la scène offerte lors de sa précédente visite ou du moins qu'il n'en commenta rien.


    - Goedenavond hum je... J'ai été invité.

    Son propos fut appuyé par l'invitation tendue au portier. Déglutissant lentement sous le regard caché par les binocles. Ne le regardez pas ainsi car lui-même ne sait pas exactement ce qu'il fiche-là. Répondre tout simplement à l'invitation faite ? N'était-ce tout simplement pas suffisant ? Ciel. Dommage. Seau avisé, son épée Westvleteren fut confiée à Trassecaille avec préciosité.

    - Prenez-en grand soin je vous prie. J'y tiens.

    Comment ça la confiance règne ?

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Christabella
    Dehors, ze place to be!


L’oeil rieur, avec un éclat admiratif dans les prunelles, elle dégustait son champagne comme elle buvait littéralement son petit lait, les jades rivées sur Beren. Le passage tonitruant d’Azharr lui tira un nouvel éclat de rire, car il n’avait pas tort. Il était vulgaire de réclamer un droit d’entrée , surtout aussi bas. Ici, le luxe n’était donc que de façade, un cache-misère pour oublier ces hommes et ces femmes réduits à se vendre pour vivre.

Un doux parfum de scandale, de persiflages, de jalousie, flottait dans l’air. Oh sic nunc est gorgiamus allos subjectos nunc, oh oui, comme elle aimait se repaître de ceux qui aimeraient la soumettre. Et sans réussir, surtout . Comme la situation était cocasse! Las, on ne pouvait exiger des videurs qu’ils soient habiles avec le verbe , on ne leur demandait pas d’utiliser leur tête mais que leurs bras, tout heureux comme si la saint noël avait été avancée de pouvoir se dire qu’ils avaient eu le pouvoir de refuser une entrée. Heureux les simples qui savent se contenter de plaisirs simples !
Et, les gens entraient, indifférents ou non, au pseudo-drame qui s’était déroulé, voilant parfois leurs yeux et leurs oreilles chastes. Ô doux scandale, toi qui m’élève encore sur ce piédestral plus altier encore! Terminant sa coupe, la blonde , après un énième baiser murmura à l’oreille de son Blond .


Je n’ai accepté de venir que parce que tu étais à mon bras. Et à mon bras, tu l’es déjà. Nous sommes venus pour nous montrer; c’est chose faite et nous n’avons même pas eu à leur abandonner quelques pauvres sous pour des boissons. Que peuvent-ils nous offrir de plus à présent d’intéressant ? Des miroirs? Des liens de soie? Rien que nous n’ayons déjà ou que nous ne puissions nous offrir, en fait. Et rien de ce qu’ils peuvent offrir ne m’attire: payer un galant qui ferait moins bien que toi et ce aussi machinalement que de boutonner sa chemise, tout en servant une mauvaise comédie pour faire croire à la passion ? Ce serait tellement ennuyeux… Si tant est que je me sois abaissée à cela. Si c’est tout ce qu’offre cet endroit , je ne suis pas cliente.
Mais. Avoue, Beren, qu’il est amusant de constater, toi qui craignait que le scandale de m’afficher avec toi ne m’éclabousse, qu’en fait, ce soit l’inverse qui se produise, et…


Elle s’interrompit net, en voyant Mélissandre sortir, mine de cendre, regard éteint, s’engouffrer dans son carrosse et quitter le bal. Si même Mélissandre abandonnait l’Aphrodite... Bella songeait que le Ligny devait probablement se gargariser du pouvoir qu’il pensait avoir sur elle par le biais de sa fille cachée, son aînée. Lui qui adorait garder les gens sous sa coupe. A la voir sortir ainsi, elle restait songeuse. Melissandre , à partir ainsi, devait être résolue à se libérer de cet « amour » aussi bancal. Car pour un être comme lui, aussi misogyne, cela avait été un déchirement de l’âme de s’être agenouillé, devant une femme - elle en fait - , pour pouvoir en épouser une autre. Même s’il s’en défendait, par fierté, il l’avait eue dans la peau, pour s’être soumis devant Bella à la seule fin de l’épouser. - Mélissandre pas Bella, essayez de suivre un peu, bordel! - . Il le lui avait avoué d’ailleurs, lorsqu’ils s’étaient vus pour l’anoblissement . Baste. Elle reporta ses jades sur Beren, la moue de nouveau amusée, lui prenant le bras.

Viens, allons-y. Viens, viens mesurer à quel point je suis trop immorale pour la luxure.

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Zulma
[Melissandre et Zuzu, c’pas pour ce soir *déception*
Montparnasse, Lise et Zulma - Salon]


Se faire bousculer par Melissandre. Petite créature si fragile. La seule, pourtant, capable d’ébranler la flegmatique Zulma.
La princesse est malheureuse.
Zulma l’a bien vu. Mais qu’y faire.
Rien.
Hélas.

Un soupir d’impuissance avant de se consacrer aux présents.

Chose incroyable, Lise suit la recommandation de Zulma.
Les deux femmes se retrouvent donc dans la place. Pas de jeu, auxquel elle n’a rien compris au demeurant, ni de clé pour Zulma. Elle n’est pas venue baguenauder, elle travaille.

Boire ? Le regard de la flamande s’attarde un instant sur Lise, dont le séant a trouvé siège à son goût.
Et après tout, en ces lieux, l’on boit et l’on b…, c’est pour cela que les gens viennent. Boire donc. La flamande fait un signe à qui semble avoir la capacité de servir des alcools. Puis elle se lance dans ce qu’elle fait de mieux : observer.
Elle regarde… comme souvent dans les bouges de luxe, il ne semble y avoir que des invertis et des bellâtres. Le genre qui doit exciter la nobliotte en mal d’amour mais qui laisse Zulma d’une froideur de marbre. Elle s’attarde un peu sur les femmes présentes. Elle se demande laquelle pourrait plaire au Prince. Dans son immense mauvaise foi, aucune ne trouve grâce aux yeux de la guerrière. Pour le Prince, elle est toujours moins inquiète par les gaillardes catins des bas fonds que par les putains de luxe. Elle s’en méfie. Elle les trouve fourbes. Manipulatrices. Fades. Mais tentatrices et dangereuses.

Hmmf… Zulma n’aime pas l’idée d’avoir abandonné le Montestier sur le trottoir. Mais alors qu’elle fomente l’idée d’aller s’inquiéter de son sort, une créature se place entre elle et la porte.
Qu’est-ce que… Zulma plisse les yeux face au demi-masqué.
Le Prince se retrouve relayé en bordure de pensées tant il est hors de question de laisser Lise en tête à tête avec… ça.

La guerrière toise l’homme. C’est un homme, c’est certain. Du genre pas bien épais, pas bien viril. Mais un homme. Le danger n’est pas dans la musculature. Il est ailleurs. Client ? Catin ? Zulma n’aime pas ce qu’elle ne comprend pas.
Nulle agressivité de la part de l’inconnu pourtant. Se pourrait-il qu’il ne soit là que parce que Lise lui a tapé dans l’oeil ? Et pourquoi pas…

La bienséance voudrait que Zulma laisse Lise répondre.
Mais la bienséance a-t-elle encore un sens en ces lieux face à un homme masqué d’un demi crâne ?


    Salutations… Vous semblez plus habitué que nous de cet endroit. Pensez-vous que la Dame ici présente obtienne satisfaction concernant un gobelet d’alcool fort ?


La voix est douce. Le ton aimable. Mais Zulma se redresse, elle qui se tient déjà naturellement fort droite. Elle croise les bras sur sa poitrine, peu fournie et serrée sous une bande de tissu pour l’aplatir plus encore.
Zulma n’est rien. Mais elle n’a pas peur. Et elle le montre.
Chacun ses armes.

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Etienne_de_ligny
[Près des escaliers avant le départ de Malemort puis au comptoir ]

Dubitatif, c'est le sentiment qui représente au mieux l'écho des paroles de la belle enfant. Un sourcil arqué, le visage relevé, il écoute sans comprendre sa répartie. Ne venait-il pas de dire que justement, il ne la priverait pas d'Agnes ? Qu'il cherchait à faire en sorte que les choses se passe bien, qu'elles soient posées et cadrées ? Qu'elles ne soient pas le coup d'un vas et vient aléatoire auquel Agnes aurait bien eu du mal à entendre.

Belle Enfant..vous avez entendu que ce que vous vouliez entendre. Mais absolument rien, de ce que je vous ai dit. Autrefois, c'est vous qui me forciez à écouter vos mots et non mes craintes ou mes croyances. Mais soit. Emportez vos certitudes aussi rageuses et fausses soient-elles. Votre carapace de martyre et flattez les mauvaises langues. Si j'ai tout d'une femme, au moins, je n'en ai pas les humeurs. Contrairement à d'autres, je ne tiens pas en otage des enfants. Vous savez même, mieux que quiconque que cela, me fait horreur.

La clef glissée dans sa poche, il ne retient pas l'astre lunaire qui quitte son établissement avec hâte. Il ne comprend pas cette réaction. Mais quelque part, il s'en contente. Las. Ce n'est pas la première fois, qu'elle change d'avis. Elle lui a demandé sa main pour en faire un époux, sachant le peu d'intérêt qu'il portait aux titres. Elle a affronté les rumeurs et ses liens familiaux pour le soutenir. Elle lui a de nouveau promis, un espoir auquel il ne tenait plus. Un enfant. Pour cette raison, il avait plié le genoux pour honorer sa propre parole et faire d'elle un soutien et la mère de son enfant. Elle fit pourtant, un tout autre choix. Le roy avait plus d'attrait. L'enfant qui aurait dû lui coûter la vie, ne fût pas un miracle mais un cadeau offert aussi à un Autre. Et de l'intérêt qu'elle lui portait, tout se dissipa avec les titres. Le silence d'une Mère, d'une Femme de parole. Si elle revint endeuillée, il n'avait en soit aucun grief. Mais il aurait été prétentieux de croire qu'Etienne se serait laissé aux sentiments quand sa confiance a été acquise au gré de plusieurs mois et que son attrait lunaire pour Montparnasse, lui empêchait tout projection. Courir deux lièvres, ou d'autres, ne permet pas cela. Contre bien des rumeurs, son cœur, n'a saigné que deux fois. Pour sa première femme quand il était jeune, laquelle tua son premier enfant. Et pour Alphonse. Depuis des années désormais, il n'était un organe froid, méfiant, vicié par la nature humaine. Le cœur n'est pas un trophée. Ces paroles si décalées lui donnent pourtant le sentiment d'une parade. Le vent avait tourné et l'aiguille dû déjà changé de cap.

Portant le verre à ses lèvres, il en boit quelques gorgées. Il est temps de se concentrer sur la soirée. Le présent. Sa main se glisse dans sa poche pour en tirer une pièce. Pile, il remet la clef dans l'urne. Face, il la garde dans le fond de sa poche. Griffé préfère laisser le hasard décider ce soir et la réponse pourrait être ironique. Pile. Ainsi donc, il se rapproche de l'entrée et pose la clef dans l'une des boîtes mystérieuse. S'il a décidé de prostitué Ange, il pouvait bien mouiller sa chemise pour de bon.

Mais la surprise est grande quand il découvre Montparnasse. Les vairons se froncent. Que foutait-il là ? Se rapprochant de Bertrand, il veut s'assurer d'une chose. S'il a noté l'effort de la tenue, il semble pourtant qu'il n'ait pas pris le soin de franchir la porte officielle. Pourtant, n'était-il pas désormais un ancien employé. Le gardant à l'oeil, il en profite pour se rapprocher du comptoir. Un verre aux lèvres, il note le rapprochement d'Ange et de sa cliente du soir. Ce qui ne manque pas de lui arracher un petit rictus sadique.

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Trassecaille
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    [Toujours devant la porte]

[Azharr]

Monsieur, enfin. Enfin ! Je ne peux vous laisser proférer sans réagir que la délicieuse personne ici présente n'est pas respectable.
J'ai souvenance de nos chââârmants échanges à la hérauderie et je peux vous garantir qu'il s'agit là de bien noble personne, de tenue et prestance on ne peut plus convenable.
Alors Monsieur, allons ! Reprenez vous ! Il s'agit certainement d'une erreur. Vous avez du confondre.


Trassecaille observa l'homme qui prenait la défense de Christabella, pour toute réponse il fit d'abord une moue accompagnée d'un haussement de ses vieux sourcils broussailleux.

Pardon monsieur, mais j'ai reçu des ordres, je ne saurais y déroger.
Je vous invite à entrer maintenant, ne vous inquiétez pas du paiement, c'est réglé.


[Marteen]

Vient ensuite un jeune homme qui déposa une épée qui devait valoir son pesant d'or, le vieux portier lança un regard avide à cette dernière avant de s'emparer de l'invitation et de laisser entrer l'homme.

Bonsoir et Bienvenue à l'Aphrodite, vous pouvez entrer.
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Lise.bramafan
[Avec Zulma et Montparnasse... ]

Azharr est donc sur le trottoir.

Lise et Zulma sont à l'intérieur et fort aimablement, la Flamande accède à la demande de Lise, non sans l'avoir dévisagée un instant. Bah quoi, un verre, c'est bien, cela permet de garder une certaine prestance. On le tient à la main comme si l'on était très concentrée, on prend une gorgée l'air de rien, comme ça, et on regarde ce qu'il se passe tout autour. Et si l'alcool est meilleur que les bières servies dans les plus mauvaises tavernes du royaume, tant mieux. Vu le prix qu'y a mis Azharr, il serait d'ailleurs tout à fait logique que les meilleurs alcools soient servis ici.

Et pendant qu'elle s'interroge sur ce qu'on lui a amené là parce que.. ça arrache sérieusement... elle ne remarque pas la personne qui s'est approchée. C'est que ce liquide la ferait presque tousser tellement il est fort mais, courageusement, elle termine le verre. Un petit quelque chose à manger? Non non, merci. Même les mets ont l'air bizarre ici.

Elle relève le minois quand elle entend Zulma... parler? Cela changeait des "hmpfff" habituels. Voilà donc la solution pour rendre Zulma un peu bavarde? Ce genre d'endroit? Elle regarde l'homme devant elles. C'est que son costume est bien fait et parfaitement effrayant, jusqu'à ce faux crâne qu'il a sur la moitié du visage et qui ressemble tellement à un vrai. Enfin, avait-elle déjà vu un vrai crâne? Non.. ou alors jamais d'aussi près... mais on aurait dit un vrai... ressemblance frappante...

Lise vient faire danser le verre vide devant le nez de Zulma.


J'en ai eu un déjà... mais j'en veux bien un deuxième... Pfiou, c'est qu'il fait chaud tout d'un coup.

Derrière son masque, qui ne recouvre que ses yeux et une partie de ses joues, elle hésite quelques instants, jette un regard à la porte en espérant voir le Prince arriver puis, blasée, entame à son tour la conversation.


Le bonjour... Dites-moi... à quoi servent les boîtes dans lesquelles certaines personnes plongent la main? Et d'un signe de la main, elle montre les boîtes de Pandore. Il y a fort à parier que de toute façon, elle n'y mettra pas la main mais Montparnasse lui dévoilera-t-il le but du jeu de façon crue ou suffisamment imagée pour que Lise puisse rester dans sa bulle vertueuse? Bulle qui de toute façon commençait à se percer de partout au fur et à mesure qu'elle commençait à distinguer les jeux douteux en cours ici.
Nouveau coup d'oeil à la porte, toujours pas de Prince, il devait être occupé à parler parler parler, quitte à assommer tout le monde comme au conseil du Lyonnais-Dauphiné. Vexée de se sentir laissée pour compte, l'alcool aidant à exacerber les sentiments, elle assimila dans son esprit l'abandon d'Azharr à celui de Barral et se leva brusquement sans que Zulma n'ait pu prévoir le coup.

Offrant un doux sourire à Montparnasse, elle lui offrit son bras, lui demandant.
Vous me faites visiter les lieux?

Et voilà que Zulma allait faillir doublement à sa mission de protection avec d'un côté son Prince sur le trottoir et de l'autre la jeune Vicomtesse un peu saoule accompagnant cet homme étrange dans un des lieux des plus sulfureux de Paris.

Edit pour ajout des balises!

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Vector.



    [ Au comptoir - comme d'hab - avec Tobias, Cyriel, Bienvenu, Etienne ... et les autres, s'ils se radinent. Le bar : The place to be de l'intérieur ! ]


Et c'est ainsi que Candice est partie, laissant le Romanov masqué - ohé ohé ! - seul à son comptoir. Enfin, seul, il n'y était jamais vraiment longtemps car c'est généralement là que tout le monde vient faire la teuf et, s'il ne veut pas se laisser déborder à un quelconque moment de la soirée, il fallait bien qu'il vérifie que la mise en place soit d'équerre. Tapotant le sommet du bar du plat des deux mains comme s'il jouait du tam-tam - tite casse-dédi à Haydée, on te love poupée - Gueule d'Amour jokerisée - même si pas d'époque ? - contourne son antre de paix pour se glisser de l'autre côté du miroir comptoir. Rapidement, les choses retrouvent leur place ; du moins, la place que Vec a choisi pour qu'elles se trouvent. Les serveurs devront faire avec car, en plein rush, ils n'auront pas le temps de tout rebougé, et l'organisation conforte la petite touche de maniaquerie russe.

Dans son dos, le monde commence à affluer, comme à chaque fois. Les bruits, les musiciens, les chuchots - tant des galants que des clients - lui parviennent sans qu'ils ne les comprennent et, sous son masque, un sourire naît légèrement avant de s'effacer. Tout semble comme toujours. Il y aura les comblés, les baiseurs, les baisés, les frustrés, les torchés, les animations plus ou moins difficiles à gérer et - enfin ! - les macarons que tout le monde oublie de manger. Nul doute que si Félix savait ça, il viendrait. Mais, en se retournant, en regardant les escaliers, il y a une silhouette qui manque à l'appel, quand d'autres se sont rajoutées. Une silhouette qui ne descendra pas l'escalier, qui n'encouragera pas les débilités de soirée. Ce soir, ce serait calme... et sans intérêt.
La pointe de nostalgie, pourtant, n'a pas vraiment le temps de durer, car le brouaha émant de l'extérieur cause un effet d'entrée en masse. L'heure a sonné. Faut se bouger ! Et à peine est-il en train de se dire qu'une petite danse de derrière le bar en hurlant " why so seriouuuuuus ?! " serait tout à fait appropriée, qu'une silhouette bicolore se rapproche.

- Génial le déguisement ! ponctue-t-il de son accent typique de l'Est, et d'un clin d'oeil. Est-ce que ce dernier sera remarqué, d'ailleurs ? car de derrière un masque, à derrière un autre masque, ça rajoutait clairement de la difficulté. Mais Vec avait l'humour suffisamment branché de travers pour apprécier le fait, qu'en une tenue, on ait pu honorer Candice et Haydée. Un certain Jackson serait tellement fier, lui aussi. Mais Vector n'est pas Michael. Et Vector remarque qu'une troisième couleur s'est invitée à la tenue de la personne. Du rouge, sang.

- Quelqu'un de courageux, à ce que je vois. Fallait oser se taper les boîtes.
Naturellement, sa main allait venir triturer la clef verte qui orne sa lavallière, mais il se retient - il a un jeu à gagner face à Candice - avant de se pencher et déposer un linge propre face à Bienvenu. Oui, il n'a rien demandé, mais le Romanov est dans un jour de bonté. Et puis... faut pas déconner avec le bois. Qui, qui le lustre après ? Les fesses des employés !

Mais même pas le temps d'ajouter quelque chose de plus, d'offrir un verre comme il en a si souvent l'habitude, qu'une voix qu'il connaît se fait entendre, à peine plus loin, étirant le sourire du courtisan par dessous son masque.

- Nous n’avons plus de biscuits à la maison, et vous ?

Hop hop hop ! Si ça c'est pas craquant ! Tobias(se) - vu la tenue - et Cyriel, sont venus et, dans un élan ragaillardi, Vector s'avance. Son joker-face sourit pour lui et, sans pour autant cacher le ton enjoué dans sa voix, offre une réponse tout aussi parlante qu'alertante :

- Nous manquons hélas d'amandes, mais je suis certain que le patron fera tout son possible pour satisfaire ce petit manque à votre prochain passage. Soyez les bienvenus à l'Aphrodite et laissez-moi vous offrir de quoi vous rafraichir. Sensations douces, ou fortes ? Il y a de quoi satisfaire tout le monde, ici.

Et tout en évoquant ledit patron, un mouvement de tête a été fait vers Etienne qui s'est approché entre temps. Fallait maintenant que le couple comprenne que l'homme au verre déjà servi était le boss, et que le morse joué avec les paupières russes n'était pas un TOC mais bien une alerte .
Fais pas le con, Tobias. T'es toute belle, ce soir, vas pas t'attirer des ennuis. Et puis, je ferai quoi de ton gant si t'as une main en moins ? Tu serais dans le thème, c'est certain, mais Cyriel serait moitié moins contenté !
Et tout ça, dans le regard siouplé !

Et c'est sans doute parce qu'il clignote des mirettes que Vector fait un arrêt sur image. Un arrêt qui dure, quand son regard suit la silhouette qu'il était persuadé ne pas apercevoir ce soir. Montparnasse. Pourtant, il n'a rien consommé en opiacés, ce soir. Pas encore. Alors pourquoi hallucine-t-il ?
Et son nez qui se met à gratter... Ca promet.
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Andrea_
[Salle principale : Proche d'Hecthor]


J'étais déjà venue à l'Aphrodite. Plusieurs fois. Et je devais être une des rares personnes ici à ne venir en ce lieu sans intention de coucher. J'observais les lieux avec attention en gardant une main contre celle d'Hecthor. Sa main, dans la mienne, et je ne pourrais pas passer à côté d'un changement d'attitude.
C'est d'ailleurs comme ça que je m'étais rendu compte de la présence de Mélissandre -Coucou chérie!-, puis de Candice. Je ne sais pas si Hecthor se rend compte que sa main est devenue moite à l'approche de Candice. Je n'avais aucune idée du lien qui l'unissait à ces femmes, un amant, un ami, une sorte de frère un peu incestueux parfois. Peu importe je n'étais pas là pour ça, ce soir, j'étais un garde du corps. Un garde fou, quand j'avais moi même envie de tout casser pour d'autres raisons.

Comme beaucoup j'avais tourné la tête en entendant le rire de Christabella, avant de me rendre compte que Beren était à côté. Je lui adressais un léger signe de tête, il était étrange, malgré tout, de rencontrer le père de son fils dans ce lieu de débauches. Un vague sourire sur mes lèvres.
Avant que les yeux se plissent à la vue de Montparnasse. Décidément, cet enfoiré était partout. Et "Mon p'tit" avait même pris soin de se repoudrer le nez, n'est-ce pas mignon? Je n'étais pas dupe, comme tout le monde ici. Je savais déjà que dans quelques jours il réveillerait toute la maisonnée pour avoir sa dose. Profite Enguerrand, profite de tes derniers rails, car bientôt...


- Si nous allions nous chercher de quoi boire ?
- D'accord mais juste un... doigt.


En temps normal je n'aurais pas fini ma phrase, mais avouez qu'elle valait le coup non? NON? Si. Un serveur nous apportait un plateau contenant une bouteille et deux verres, et alors qu'il expliquait que c'était de la part d'Etienne je ne pus retenir un sourire. Et si dans un premier temps je me contentais de servir un verre que je tendais à mon blond cavalier, je pris ensuite la bouteille et sifflais un coup sec en direction du tenancier des lieux, Etienne. Le majeur est fièrement dressé alors qu'elle lui sourit, puis souffle un baiser. Rapidement je laissais glisser une bonne lampée d'alcool dans ma bouche entrouverte.

Pour Toi Ligny.
Ah, on allait passer une bonne bonne bonne soirée!

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Azharr
[A l'entrée - aux boites - Salon, le grand schelem de la progression fulgurante]


Le dilemme, le vrai. Ou toute la versatilité d'Azharr en un instant. Lise rentrait sans lui, suivie de cette lâcheuse de Zulma, qui aurait au moins le mérite de garder un œil sur elle.
Christabella outragée, martyrisée, mais hilare et aux intentions affirmées de mener une décadente contre-soirée. Une perspective alléchante.
Pour couronner le tout, Méli-Mélo la trombe, aux préoccupations obscures de son point de vue, s'éclipsant prestement vers d'autres cieux, une troisième direction potentielle à suivre. Fallait-il qu'il parte en chasse, court en hurlant derrière sa voiture afin de connaitre l'objet de son tourment ? Oui, bon, il n'était peut-être pas nécessaire de se faire remarquer encore davantage. Azharr et Melissandre semblaient condamnés à se croiser, recroiser, rerecroiser encore sans avoir vraiment l'opportunité de se retrouver vraiment.

Le portier aida inconsciemment Azharr à prendre la bonne décision et à ne plus se disperser, grâce aux mots magiques le dispensant de paiement. S'agissait-il finalement d'une simple combine afin de soutirer toujours un peu plus aux nobles pigeons désireux de roucouler en la volière ?
Enfin, il s'engouffra donc au cœur de l'Aphrodite, après un dernier œil contrit envers Christabella, qui semblait vouloir dire désolé, tinkiet on se reverra BB, je ne peux tout de même pas abandonner mon invitée, c'est à dire Lise, à qui il tairait bien évidemment le fait que finalement, il n'eut nul besoin de mettre la main à la bourse. Faire le grand Prince à l'œil, tout bénef.
Puis, une fois qu'il n'était plus visible, il put laisser libre court à sa bonne humeur. La soirée était pleine de promesses et le jeu des boîtes se profilait.
Face au jeu et pour gagner, Azharr était capable de dévoiler ses pires facettes, même lorsque le jeu était futile, comme celui des rubans en Lyonnais Dauphiné.
Autant dire qu'il fouillerait toutes les boites face à lui, avidement, sans aucune vergogne.
Non, pas toutes. On la lui faisait pas et seule une catégorie l'intéressait.
Il lui semblait tout à fait évident que la gargouille au sexe tendu -on a dit viril, n'est-ce pas ?- était son portrait craché et qu'en tant qu'homme, il devait se ranger à la colonne "homme".
Logique implacable. Couillon déçu en devenir.
Plongeon à deux mains dans l'inconnu, au plus proche. C'est chaud et gluant. Il remue sans hésitation, touille un peu. Miam miam. Mais hélas, aucune récompense ne vint. Il se plaindrait à la compagnie, le jeu était truqué. Ou quelqu'un était déjà passé par là, c'était possible aussi.


    - Charmant, tout à fait charmant. Maison de fous

S'exclama-t-il en contemplant ses bras maculés de viscères sanguinolentes. Azharr est un brin précieux, mais il a déjà connu des champs de bataille et la lueur du démon du jeu trouble son regard. Il ne s'arrêtera pas. Suivante.
Bestioles grouillantes, petites pattes qui trépignent. Araignées. Qui meurent en masse face à ses assauts, se collent agonisantes à ses mains poisseuses, quand soudain, un sursaut de triomphe le prend. La clé ! Elle est là, dans le creux de sa main !


    - Aaarh, quelle couleur ? Quelle couleur ! On y voit rien avec toutes ces dégueulassures !

Il sacrifia son pourpoint en essuyant tant bien que mal sa clef, finalement de couleur...

    - Voilà qui augure une fort jolie plante, parfait, parfait !

Azharr avait deviné l'enjeu, Azharr avait compris le principe, mais Azharr était un peu idiot à ses heures. Hop, autour du cou, et de rejoindre la grande salle d'un pas alerte, doigts écartés, avant bras levés devant son visage, comme s'il implorait le seigneur, ou, dans le cas présent, comme s'il ne souhaitait pas se salir davantage.

    - Zulma, Zulma ? Où êtes vous Zulma ? Ah, vous voilà ! Figurez vous qu'il m'est arrivé une chose incroyable !

Azharr se tint au devant de sa garde fidèle, et posa sa main sur son bras, dans un sursaut d'attention suspecte et la coupant de Lise et son ravisseur.

    - J'étais dans le couloir et je pensais à la mooort..et paf, des boîtes figurez vous. De bêtes boîtes sans aucune personnalité, stationnant là et me narguant presque de ne pas oser découvrir leur contenu...

Ni vu ni connu je t'embrouille, on essuie une main sur la manche, puis l'autre, c'est répugnant, un jour Azharr se retrouverait tout seul à force d'abus.

    - Et là, une clé ! Celle-là même que je porte, vous dis-je ! Qui sait quel coffre renfermant opulentes merveilles permet-elle d'ouvrir ! Bon, ce n'est pas le tout mais...

Oui, il n'était pas là pour faire la causette avec Zulma et maintenant qu'il était un peu plus présentable, il se demandait où était Lise en jetant des regards à droite à gauche.
Peut-être déjà ailleurs, à son regard elle se dérobe, mais peut-être également juste devant lui, en bien mauvaise compagnie. Dans tous les cas :


    - Dites donc, Zulma, on ne peut pas vous faire confiance en vous laissant seule deux minutes n'est-ce pas ?

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Aelaia

    [A l’heure de sceller le destin ; clé à la main, avant d’entrer dans le salon, avec Hector.]

    Les prunelles se posent sur la clé aux nuances poudrées, intriguées. A la fois curieuse et hésitante, son cœur balance. Est-il encore temps de fuir ? Reposer cette clé au cœur des entrailles et partir. Ou va-t-elle se laisser happer par sa curiosité ? Était-ce réellement une bonne idée de venir ici quand ce sont de ses bras qu’elle manque, et qu’aucune autre étreinte ne saurait la réchauffer ? Était-ce une bonne idée de venir quand le poids de la culpabilité et de la future couronne lui écrasent déjà les épaules. C’est une jeune femme incomplète qui tente de garder la face, ce soir, en ces lieux ; une jeune femme amputée d’une moitié d’elle filée par-delà les chemins quand l’autre moitié s’est elle-même enfermée dans sa prison maudite du Limousin.

    Soudain, derrière son épaule, un souffle, une voix. Bien qu’ils ne se connaissent encore si peu, la voix d’Hector, étrangement rassurante, la ramène sur terre. Ce soir, c’est Samhain, et il est temps d’affronter ses démons et de retrouver l’ombre d’un sourire. Hector, l’Homme de Main(s) improvisé. Dans tous les sens du terme. Bien que sa loyauté n’ait, à l’heure, pas été encore prouvée, elle lui offre les prémices de sa confiance. Homme de main, d’une dague coincée entre ses doigts qui revêtent toute autre fonction à l’heure d’apaiser les tensions d’une simple pression de la pulpe glissant le long d’une nuque gracile ou courant le galbe d’un mollet. Celui qui se décline à chaque situation ; l’indispensable à portée de corps.


      - Alors, alors, une clé rose à ce que je vois. Quelques belles promesses en perspective, hm ?
      - Je n'attends rien, alors... Qu’importent les promesses, non ?
      - Tu as raison. Laisse-toi porter par le jeu. T'évader te fera du bien... Non ?
      - Non, je ne pense pas. Mais qu'ai-je à perdre, après tout ? Passe une belle soirée, Hector.



    [Direction le salon, abandonnant Hector pour trouver la compagnie d’Ange-Jacques]

    Une légère bise est déposée sur la joue du comparse blond (Hector) avant qu’elle n’accroche le ruban à la chaîne d’argent pendue à son cou. Les mains poisseuses de leur pêche toute fraîche se frottent sur l’étoffe de sa robe – n’est-elle plus à ça près, après tout ? – et elle s’avance vers le bar pour y trouver le réconfort de l’alcool lorsqu’un homme, ou peut-être était-ce une femme sous ses apparats de veuve noire, s’en vit obstruer son passage d’une révérence maladroite. La Blonde détailla Ange-Jacques, son galant attribué pour la soirée, sans mésaise avant de répliquer d’un air faussement détaché alors que l’invitation à l’ivresse dans l’intimité discrète d’une chambre occasionnait un malaise soudain chez la Bretonne. Partir en courant, ou assumer…

      - Ange-Jacques. Un ange au cœur des Enfers, en voilà une drôle d’idée. Ne devrais-je pas vous appeler Lucifer, ainsi ? Pour ma part, je suis Aelaïa. Faites-moi visiter les Ténèbres parisiens...


    Un semblant de sourire illumina le visage de la jeune femme au nom d'ange, elle aussi, alors qu’elle replaçait une boucle rebelle derrière son oreille. Jamais alors, elle n’avait fichu un peton dans un bordel et elle ne connaissait rien d’un quelconque protocole ou enchainement des évènements qui puisse y être assimilé ; et soudainement, le besoin de s’enivrer se fit pressant alors que le rose montait à ses joues. Sans doute était-elle ravie d’avoir teinté ses joues de pigments à cet instant. Partir, ou assumer… Assume, Blondie. Assumer… Mais jusqu’où ?

      - Les autres… plaisirs patienteront. Offrez-moi un verre, ya. Avec plaisir. Quelque chose de… fort. Mh.. Et pensez-vous dévoiler votre visage ?


    Quelque chose de fort. Très fort. Pourvu que mes pensées s’emmêlent et qu’enfin la douleur cesse. Pourvu que j’oublie. Pourvu que demain soit une meilleure journée qu’aujourd’hui. Pourvu que je m'enivre.

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Merci JD Ness
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