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Info:
Une poignée d'hommes et de femmes se révoltent pour que la comtesse du Béarn démissionne. Armée Vae Victis montée, les combats sont engagés. Ce rp suit "Vae Victis entre deux voies" et "la bataille de Lourdes" en parralèlle avec "l"infirmerie de campagne". Ceci est la bataille finale qui a vu tomber l'armée félone.

[RP] Baroud d'honneur

Madg
[Sur les collines béarnaises]

Sur ces collines, les hommes de Vae Victis profitaient de ce peu de calme pour se reposer, reprendre leur souffle. Madg regardaient les hommes et les femmes qui la suivaient, ils étaient beaucoup moins nombreux, étaient ils restés derrière? étaient ils... tombés? Une goutte perlait sur sa joue, essuyant sa joue, affichant sa main devant elle, elle venait de perdre son premier sang. Main sur la tempe, elle avait été touché, elle en avait même perdu son arme. Elle portait sa main à sa cuisse, elle possédait toujours sa dague.

Cette fois ci, le combat avait été plus violent, Abidos n'hésitait pas une seule seconde à attaquer...et Vae Victis faisait de son mieux pour se défendre. Les soldats avaient la tête baissée, le regard vide, ils savaient qu'à présent Abidos était bien supérieur à eux...

Aimelin arrivait, il était en vie, Orantes...!?


Aimelin! Où est Orantes?

Son regard semblait absent...le silence en disait long... Un long soupire sortait de son âme, leur combat ne semblait pas être entendu... continuer, c'était aller au massacre pour tous ses hommes qui ne voulaient pas en arriver là. Beaucoup de nos hommes en avaient payer de leur vie, ces hommes qui avaient confiance en leur Généraux. S'arrêter, déposer les armes, et ils auront peut être une chance d'être encore amnestiés par la Comtesse, étant donné qu'ils n'ont porté aucune attaque directe

Aimelin
je pense qu'il faut faire preuve de raison cette fois ci
notre combat n'a pas été entendu
l'armée Abidos nous attaque comme des lapins

Faut il vraiment que je mène ces hommes à la mort pour leurs idées
qui ne sont pas écoutées?



Sur demande, divisé du [RP] La bataille de Lourdes, j'ai.

{Yoda}
Aimelin_
[Sur les collines béarnaises]

Il revient de la tente médicale et passe sous sa tente enfiler une chemise un peu plus propre que celle tachée de sang. Il est soucieux, pense à ses amis qu'il vient de confier aux médecins qui font de leur mieux pour s'occuper de tout blessés sans distinction de camp. La présence de son amie Dotch, Duchesse de St Forentin, le rassure un peu. C'est une femme droite, avec qui il a travaillé lorsqu'il était connétable et elle Cac... une femme de valeur comme il les aime, comme le sont ses amies.

Un soupir de soulagement quand il aperçoit Madg mais une grimace quand il s'approche et voit du sang couler de sa tempe.


Aimelin! Où est Orantes?

Il la regarde un peu inquiet ... tu es blessée ... avant de continuer ... ma section a été décimée. Orantes et Louliane sont grièvement blessés mais entre les mains des médecins. J'en reviens et y retournerai des que possible.

Il se tourne vers la vallée. Elle parle, il l'écoute, comme elle l'écoute à chaque fois qu'elle lui demande conseil. Il ne peut s'empêcher de penser à la comtesse qui elle, met toujours sa parole en doute. Comment régler un conflit, comment vouloir la paix lorsqu'on doute de la parole de ses adversaires.

Il tourne son visage vers elle. Il a appris à la connaitre, elle est lasse, ce n'est pas ce qu'elle désirait même si d'autres prétendent le contraire.
Lui il sait, il est là avec elle, en première ligne, il sait que jamais elle n'a voulu faire couler le sang, sinon elle aurait frappé la première. Il hausse les épaules, las de se dire que quoi qu'ils fassent quoi qu'ils disent, la dirigeante du Béarn ne prend pas leurs dires en considération.


Je sais que tu n'as pas envie de les mener à la mort. Hélas tu as raison la dirigeante et ses ouailles n'en ont que faire de nos idées. Tu sais aussi que bornés et obtus, les chefs d'armés n'attendent que ça, en finir avec nous. Demain ils seront là.

Nous n'avions pas bougé, nous avions la comtesse avec nous pour négocier et ils ont fait la bêtise d'attaquer, au risque de la blesser et au risque de blesser l'Archevêque. Ce n'est pas elle qui commande ce sont eux... eux seuls.


Il se rapproche d'elle et prend son mouchoir dans sa poche pour essuyer doucement le sang qui coule de sa tempe sur sa joue. Vieux réflexe de son séjour à l'hospice de Compiègne, soigner.

Quoi qu'il en soit, je ne quitterai pas cette armée sans toi et les autres.
Demandes l'amnistie pour tous si tu le désires mais je n'ai aucune confiance en eux. Depuis le début, ils n'ont pas eu de parole.


Il se tourna à nouveau vers la vallée, le regard perdu au loin, laissant le léger vent caresser son visage, en faisant doucement danser ses cheveux.

Du vent .. elle est comme ce vent qui souffle sur la campagne et balaie doucement les quelques herbes rebelles qui osent encore se dresser face à lui.

Des dirigeants qui n'écoutaient pas le peuple, ne le respectaient pas.
_________________

mis à pied pour avoir cru en ses idéaux
--Montaizuma
[Des collines béarnaises à la mort sur la route de Lourdes]





Elle s’était bien vite aperçue que la situation était désespérée pour Vae Victis. Elle avait entendu quelques phrases échangées entre Madg et Aimelin " Faut il vraiment que je mène ces hommes à la mort pour leurs idées qui ne sont pas écoutées? "…….. " Demandes l'amnistie pour tous si tu le désires mais je n'ai aucune confiance en eux. Depuis le début, ils n'ont pas eu de parole "

Comme elle n’était pas venue se battre pour des idées, mais pour de l’argent qu’on lui avait promis, Montaizuma quitta le matin du 8 juin cette armée qui était condamnée.

Elle prit le chemin de Lourdes, puisque la comtesse avait dit que toute personne se rendant aurait la vie sauve …..et pour Montaizuma y avait que plus que ça qui comptait, sauver sa vie, de toute manière elle savait qu’elle ne verrait jamais la couleur d’un écu pour s’être battue comme mercenaire.

Elle était seule sur la route au petit matin du 9 juin elle commençait à apercevoir la ville de Lourdes, quand tout à coup un groupe de l'armée "Lous Aguiles de Abidos" dirigée par Faster83, venu d’on ne sait ou lui tomba dessus …..

Elle n’eut pas le temps de dire un mot, ni de dégainer son épée pour se défendre …le premier la blessa grièvement d’un coup d’épée, la deuxième la fit passer de vie à trépas ……elle était là allongée corps sans vie que les autres continuaient à s’acharner dessus …..

Ils devaient vraiment avoir la rage au ventre et la haine pour agir de telle manière.

De toute façon ça n’avait aucune importance, celle qu’ils étaient en train de découper en morceau n’était qu’une mercenaire ……on pouvait encore voir un tatouage sur son bras, sa devise, VIVE LA MORT, VIVE LA GUERRE, VIVE LE VALEUREUX MERCENAIRE.
Madg
[Quelque part, sur les collines béarnaises]

Aimelin était un homme réfléchi, ses paroles étaient pleines de bon sens. Tout ce qu'il disait était vrai, la Comtesse ne se moquait que de son peuple, son absence était des plus navrante en cette crise difficile, et les béarnais qui la suivaient aveuglément. Elle n'avait pas l'envie de baisser les armes, s'il le fallait, elle se battrait jusqu'à la mort... mais elle était responsable des hommes qui la suivaient, elle ne devait pas penser en tant que guerrière ou soldat, mais en tant que chef d'armée.

Certains étaient dépités, ils s'en allaient au loin sans prévenir, sans détourner le regard, c'était leur liberté. D'autres étaient en sécurité dans la tente d'infirmerie. Aimelin s'était chargé de cela, son coeur était empli d'amitité contrairement à celui de Madg. Sur cette colline, il ne restait qu'une poignée d'hommes, mais qui avaient la volonté de se battre jusqu'au bout pour leurs idées. Aimelin essuya une goutte de sang qui coulait à nouveau sur le visage de la jeune femme, quand elle apercevait un peu plus bas, l'homme qui lui avait causé cette blessure...un éclaireur... Vae Victis avait été repéré, cela en sera bientot terminé pour eux.


Bien, mettons nous en garde
Ils vont nous trouver d'ici peu de temps.


Madg sortait sa dague de l'étui accroché à sa cuisse; le regard au loin pour apercevoir la poussière des cavaliers d'Abidos quand elle se présenterait.

Quelques temps plus tard, la poussière se faisait voir, Abidos arrivait à grande vitesse pour en finir une bonne fois pour toute de cette histoire. Chacun des hommes de Vae Victis regardait en cette direction, sachant que c'était peut être leur mort qui venait les chercher. Le terrain était propice pour que cela soit plus facile pour eux de se battre, mais il n'en sera rien, vu le peu d'hommes qu'ils restaient encore. Une dernière parole de la Co Général envers ses hommes.


Merci!
merci pour ce combat que vous avez mené à mes côtés
je suis fière de vous, fière de voir qu'il y a, en ces terres,
des hommes qui se battent pour leur conviction
même s'il vont à l'encontre du Pouvoir


Quelques mètres, voilà ce qui les séparaient. Ils étaient largement plus nombreux, mais jusqu'à la fin, ils se défendraient. Pas moins de cinq soldats se dirigeait vers Madg, armés d'épées et de batons; la meneuse de Vae Victis ne portait que sa dague et son bouclier.

Bouclier en avant, elle parait certains coups qui venait en sa direction, pour riposter avec sa dague, mais la distance était à son désavantage. Un coup d'épée à son bras, une blessure peu profonde, mais suffisante pour lui faire baisser sa garde et son bouclier. L'Ost avait devant elle, l'opportunité d'en finir avec la Co Générale, et chacun y allait à volonté. Dans la meute, elle pouvait distinguer le visage de ses opposants, parmis eux, elle pouvait distinguer l'angévine qu'elle avait entre-aperçu une fois, en salle de doleance. Les coups de batons, d'une force extrême pour lui briser son bouclier, et un coup d'épée qui venait se planter dans la chair de son ventre... Madg tomba sur les genoux, mains sur le ventre, elle regardait chacun des assaillants. Un regard sur ses hommes qui se battaient encore, Meteorite tombait à son tour, Aimelin, lui, était encore en train de se battre avec vaillance.

Le regard devenait de plus en plus flou, ses yeux se fermaient, elle tomba à terre...
Meteorite
(Quelque-part sur les collines face à son destin)

Bouclier et épée en mains il écouta les dernières paroles du Co Général en regardant au loin cette poussière qui se dégageait..les cavaliers d'Abidos arrivaient!

Peu d'espoir de survivre vu la quantité d'hommes restant face à cette adversité.

Levant un dernier regard vers le ciel et s'agenouillant....

Seigneur! puissiez-vous accorder la pardon à ceux qui de par leur haine vont déverser une fois de plus le sang dans l'ignorance de l'aboutissement de leurs actes mais vous êtes le seul à décider de prendre la main à ceux qui vous la tend..Amen!

A peine relevé, un coup d'épée lui fut porté en plein torse le faisant trébucher au sol...il devina le visage de son adversaire..

Vous..vous.. Dame Valentine..pourquoi?

Essayant de se relever mais en vain, pas moins de quatre soldats surgirent à nouveau vers lui et de terminer leurs besognes...

Écroulé au sol , ses yeux tournés vers le ciel où les nuages défilaient, une sensation de bien-être lui envahit soudainement le corps....
Aimelin_
[Quelque part, sur les collines béarnaises... dimanche]

Le temps s'est arrêté, ils attendent, le regard rivé sur la poussière que soulève l'armée comtale qui se dirige droit sur eux. Aime lance un coup d'oeil à ses compagnons de combats, un sourire fatigué sur les lèvres. Madg sort sa dague. Nombre dérisoire face à l'armée qui fond sur eux, bataille inégale sans aucune chance, mais aucun n'a voulu abandonner Madg. Fidèles et loyaux, peu lui importe de tomber sur le champ de bataille pour ses idéaux, il aura été jusqu'au bout. Son regard se pose sur Meteorite qui s'agenouille pour prier.

Lui n'arrive plus à prier, Aristote ne l'entend pas sinon il aurait empêché que le sang ne coule.

La peur refait surface, la dépasser, lutter contre elle comme à chaque fois. Combattre sans peur c'est aller à la mort. Elle s'est terrée en lui le temps de lui donner ce répit dans lequel il a puisé tout son courage pour se tenir debout, épée en main, bouclier assuré contre lui pour défendre chèrement sa vie. Il sent les battements de son coeur s'accélérer, il ferme les yeux essaie de le calmer. Les soldats en face sont des soldats aguerris et Aime le sait, ils ne feront pas de cadeau. Est elle encore au milieu d'eux, sans doute, il ne l'a pas vu à l'infirmerie.


Ils arrivent ... un murmure... le souffle qui s'accélère malgré soit, les images qui passent. Est ce la mort qui s'approche de lui si vite. Il peut en sentir le souffle. Sa main se serre sur le pommeau de son épée.

Cent fois il a imaginé ce moment, ce qu'il voudrait faire ou dire à ceux qu'il aime. Cent fois il s'est dit qu'il ne mourrait pas, mais là..... ils sont si nombreux. Ses pensées vont vers l'anneau, ils se sont promis... il ne pourra pas tenir sa promesse, il aurait tant voulu. Il ne pourra pas non plus expliquer à celle qui le connait si bien, pourquoi cette folie, elle qu'il a blessé parce qu'elle ne comprend pas pourquoi.

Le bruit des chevaux, des armes, se rapproche, ses mains se crispent, son regard gris se fait dur. La peur s'est figée pour ne laisser place qu'à son courage et sa rage de tenir debout jusqu'au bout.


Per lo Béarn !

Les seuls mots qui s'échappent quand il voit trois soldats lui tomber dessus. Son bouclier pare les coups, son épée rejette celles qui se lèvent sur lui. Il recule frappe à nouveau ce bouclier pour déstabiliser l'homme en face de lui.
Il se retourne et se trouve face à un homme, Degolas, croisé en taverne de Lourdes avant son voyage pour le Périgord. Il est armé d'un bâton et en une fraction de seconde Aime le voit et l'envoie rouler à terre d'un violent coup de bouclier ; jamais il ne lèvera son épée contre un bâton.

Une douleur à la cuisse droite quand une lame le déchire, le fait se retourner à nouveau face à l'homme qui l'a frappé. La douleur est insoutenable mais il ne doit pas lacher son épée, il serre les dents, pare le coup suivant avec force, enjambant rapidement un homme à terre pour se rapprocher de Madg, aux prises avec un groupe de soldats. Mais un autre homme lui fait face et lève son épée, il avance son pied gauche et se campe solidement pour parer le coup. Ses forces l'abandonnent. Trois contre un, va t il tenir longtemps.
Il doit aider Madg. Il fonce sur son agresseur pour le bousculer et changer de côté pour apercevoir Madg. Son souffle s'accélère quand il la voit tomber. La rage le prend il n'a de cesse de parer les coups qui l'épuisent, non loin Méteorite tombe aussi.
... Aristote aides moi.

Dans un cri de rage, repoussant l'épée ennemie qui s'acharne, il repart vers Madg et se retourne pour voir à nouveau l'épée s'abattre sur lui. Instinct de survie, il lève son bras gauche et le bouclier de Lily se place devant son visage. Le choc est d'une rare violence, son bras lui fait mal quand le bouclier explose sous la violence du coup, un autre cri de rage mêlé à la douleur quand la lame entaille son épaule gauche.

Il n'a plus rien, il est à bout de force, et quand il tente de lever son épée pour parer le coup suivant il est trop tard. Une grimace déforme son visage quand il sent la lame se planter dans sa chair, labourant son flanc droit. Il va mourir, il en est persuadé, son corps n'est que douleur.

Il tombe à genoux le souffle coupé, lâche son épée. Il porte sa main gauche à son ceinturon, sur la poche dans laquelle se trouve l'anneau. Tout chavire autour de lui, les bruits s'estompent en un formidable brouhaha qui fait exploser sa tête. Il attend un autre coup, tourne son visage vers Madg couchée sur le sol... la protéger encore... il se laisse tomber à moitié sur elle, son bras droit tombant doucement de l'autre côté de la jeune femme. La douleur lui fait tourner la tête, tout se brouille.

Est ce ainsi lorsque l'on meurt ? Des visages qui défilent, une main qui tient l'autre anneau... son sourire. Tout devient noir.

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mis à pied pour avoir cru en ses idéaux
Lonia
[L'assaut final...Sur les collines béarnaises...Samedi à l'aurore...]

Lonia était entré en armée avec Faster.

Elle avait participé à tous les assauts discrètement.

Se mèlant aux soldats, aidant les civils à manier leurs armes et les recrutant en douce avec Azi et Valentine.

Elle avait un devoir à remplir, elle l’avait promis...

L'angevine leva le camp et suivi son armée. On avait repéré les derniers ennemis du Comté la veille.
Pour la rouquine, il fallait en finir au plus vite avec cette armée félonne...

La nuit, le pas cadencé des chevaux et enfin le fanion de Vae Victis.

Prenant son courage à deux mains, son épée et son bouclier, elle éperonna son fidèle destrier et balança des coups de gauche et de droite.

Faisant tournoyer sa lame dans la pénombre, elle toucha une femme, puis une seconde, elle reconnu la chef d’armée…

Vae Victis était vaincue, l'angevine posa ses armes, s'épongea le front du revers de sa main et pria pour ces âmes.

Elle n'en était pas à sa première guerre, mais n'aimait toujours pas l'odeur du sang chaud.

Mais elle restera la *folle d’Anjou , toujours prête à se battre pour défendre son idéal.

Enfin… On les avait prévenu d'un assaut final...


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Changeante...Mais toujours la même...
Dancetaria
[L'assaut final...Sur les collines béarnaises... Samedi à l'aurore...]

Plusieurs jours déjà, elle savait qu'on arrivait à la fin des événements. Beaucoup de blessés, des morts, et une amertume grandissante. Une chance jusque là ... son fer n'avait jamais heurté le sien.

Un assaut, encore, mais plus beaucoup de monde dans l'armée adversaire. Les chances pour qu'elle ne le rencontre pas s'amenuisaient.

Elle était en retrait, laissant les premiers soldats charger. Passive, elle regarde les échanges. Puis, elle s'avance, entre dans le territoire de combat. La danse du fer commence. Quelques échanges, plutôt dignes d'entrainement au combat, les meilleurs adversaires ne sont pas contre elle ce soir, mais elle ne lâche pas son attention, veillant sur ses compagnons.

Son regard parcourt la scène, mais soudain, elle s'arrête.

Un cœur qui palpite. Ses yeux qui s'écarquillent. Un bras qui se lève, une épée qui percute un bouclier, violemment, une lame qui ne semble pas en finir de plonger dans la chair. Est ce lui ? Non ... ça ne peut pas ... Son pas s'accélère, plus elle avance, plus l'effroi la tenaille. Un cri. Elle s'arrête net. Visage livide, larmes qui l'inondent elle oublie tout, soudainement. Les combats, la folie, la raison, les camps .... C'est lui. Non, ça ne peut pas, pas lui, il n'a pas le droit, il lui a promis. La gorge nouée, les lèvres répétant son prénom, Aimelin ...
Son pas s'accélère à nouveau, elle court, elle court, vite, ses pieds jonglant entre les cadavres, appelant son prénom, de plus en plus fort, allant jusqu'à le crier


Aimelin ... Aimelin ... AIMELIN !!


Elle est là, devant lui. Son regard, plein de larmes et de questions se pose sur celui qui lui a apporté le dernier coup, elle le connait ... Regard qui se prolonge vers l'épée, repeinte de sang, le sang de son ami. Elle regarde ce dernier, pose son épée, s'agenouille devant lui. Elle le retourne, doucement, amenant son visage vers le sien. D'une main, elle relève les cheveux qui lui collent le visage, puis lui murmure


Aimelin, tu m'entends, Aimelin .. Je suis là ... C'est moi, Dancetaria ... Tu m'as promis, Aime, tu m'as promis ... Tu restes là, tu restes avec moi ...

Il ne répond pas, son cœur bat très lentement, les larmes de Dancetaria redoublent, elle ne comprend pas, il n'a pas le droit, il le sait, il n'a pas le droit. Une colère l'envahit, signe de sa profonde tristesse. Elle regarde autour, le combat est presque fini. Elle aperçoit juste à côté Madg, dont elle passe instinctivement les mains sur les cheveux, comme pour confirmer que ce n'est pas un rêve et reporte son attention sur Aimelin avec une toute autre idée, c'est un jeu, il veut lui faire peur, la mettre à l'épreuve.


Aimelin, réveille toi, dis moi quelque chose, ce n'est pas drôle ! Arrête, REVEILLE TOI
!

Mais ce n'est pas un jeu, elle panique ...

Aime, tu n'as pas le droit, tu N"AS PAS LE DROIT !

Elle prend sa main dans la sienne, pose sa tête contre la sienne. Ses larmes se mêlant à son sang, murmurant toujours son prénom, comme paralysée
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Pyrrus
Sur son destrier, Pyrrus aperçut au loin une silhouette. la bataille venait de se terminer. S'y approchant, il reconnut Dance, avec un corps dans ses bras. Il mit pied à terre et approcha lentement de son caporal.

- la guerre est terminée Dance. Mais à quel prix... venez je vais vous aidez à le transporter...
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Custodes regum antiquiores (Antiques Gardes des Rois)
Cathdu80
[L'assaut final...Sur les collines béarnaises...samedi à l'aurore...]

L' assaut avait été lancé depuis quelques jours deja mais enfin terminé en ce samedi.
Des nuits longues et interminable dans l'horreur de cette guerre civile.
Imcorporée dans l'armée comtale , elle passa des nuits entiere dans ces cris , ces hurlements , voir ces ami(es) , des bearnais tomber chacun leur tour.
Mais elle etait la , pour la defense du bearn , sa ville , son comté .

Au troixieme jour a l'aurore en ce samedi , du faire fasse et se battre , se defendre , épée a la main et bouclier pour se protéger , bagarre interminable , les minutes paraissaient des heures , reussir a eviter les coups était un miracle.

Un coup d'épée d'un coté , un coup d'épée de l'autre.
Un moment tres dur , devoir se battre contre des bearnais pour une obstination complemente aberante .

Dans cette bagarre , elle vit tomber trois d'entre eux par des coups d'épée qu'elle venait de leur mettre , probablement mort gisant sur le sol .
Ayant a present du sang sur les mains , il lui fallait a present se ressaissir , etre forte.

apres ce terrible massacre , tout etait enfin terminé .....
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Faster83
[L'assaut final...Sur les collines béarnaises...samedi 9 Aout 1457 à l'aurore...]

Voilà à présent 2 jours, que ce qui reste de l’armée Vae Victis demeure introuvable
Si la première journée de batailles n’avait pas eu l’effet escompté pour les deux chefs de l’armée comtale, la seconde avait été décisive.
Cette dernière nuit de combat avait été sanglante. De nombreux blessés dans un état critique, avaient été évacués vers l’infirmerie.
Quelques hommes de l’armée félonne avaient réussit à battre en retraite. De partout déjà criaient victoire.
Pour Faster, une bataille avaient été gagnée, mais pas la guerre. Tant que l’étendard de « Vae Victis » flotterait dans les airs, la menace persisterait.
Si les observateurs avaient put déterminer approximativement le nombre de félons qui avaient réussis à s’extirper du champ de bataille, aucuns n’avaient put indiquer la direction qu’ils avaient pris.
2 Jours.. 2 jours à travailler mains dans la main avec les maréchaux, avec les douaniers, afin d’interroger tous les voyageurs qui transitent par Lourdes.
On demande aux arrivants s’ils n’ont croisés personne sur les routes. On réclame aux partants de contacter les autorités comtales à leur arrivée pour les renseigner sur ce qu’ils auraient vu pendant leur voyage.
Des éclaireurs sont envoyés sur tous les chemins qui partent de Lourdes.
Ce n’est que le samedi après midi, qu’un pigeon parvient au seigneur d’Abidos. Celui a été envoyé par Aknail, le chef de sa garde seigneuriale.


aknail a écrit:
Commandant, Sénéchal Feignant,

Voici le rapport de la mission d'éclaireur sur le noeud Tarbes-Lourdes.

L'armée Vae Victis s'y trouve, ainsi qu'un groupe supplémentaire.


J'attend vos ordres.



Il faut qu'ils arrivent avant l'aube pour ne pas être accusé d'avoir rompu la trêve dominicale.
En a peine plus d’une heure, et après avoir parcouru a peu prés deux lieues et demi, les voilà enfin en vue du campement sommaire de Vae Victis.
Faster fait stopper le groupe. Ils se mettent tous légèrement en retrait en lisière de forêt pour ne pas se faire repérer.
Le soleil commence à se coucher. Un plan d’attaque est brièvement mis sur pied par les deux stratèges. Vu le nombre d’ennemis qu’il y a en face, les discussion sur la façon de faire, ne durent pas.
Les hommes se montrent impatients. Faster regarde Dancetaria.
Le caporal, malgrés qu'elle ai des amis dans le camp adverse, malgré sa conversation avec faster, est bel et bien la.
Le Mauléonnais espère secrètement qu’elle n’ai pas à se retrouver face à l’ancien connétable.

Alors que le ciel se fait orangé, l’ordre de lancer l’assault est donné.
Faster chevauchant Argento surveillent ses hommes de prêt. Il serait dommageable en étant en surnombre qu’il y ai un blessé de leur coté.
Les affrontements ne durent que peu de temps. Dans le campement dévasté, le commandant de « Lous Aguiles de Abiods » pose pied à terre. Un peu plus loin, il voit Dancetaria agenouillée auprès d’Aimelin.
Il fait quelques pas, et voit le corps innanimé de la co-générale. Il se penche sur elle, approchant sa joue contre son visage, et arrive à ressentir un soufle très faible.
Aussitôt il se reléve.


Caporal Dancetaria…reprenez-vous…
Prenez quelques hommes avec vous, et rapatriez moi ces blessés à l’infirmerie à Lourdes.
Et je veux des gardes en permanence auprès de cette femme.
Je ne veux pas qu’elle rate son procès si elle survit.

Faster rejoint Feignant. Il prend un air soucieux.

Le compte y est pas….il manque quelqu’un. Et en plus, les deux frères sont en liberté….
Les rumeurs disent qu’Alleaume aurait été aperçu près de Pau et qu’il chercherait à rejoindre son armée. Peux être va-t-il vouloir nous contourner en passant par Tarbes. Prenons le reste des hommes, et marchons vers las bas.



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Dancetaria
[L'assaut final...Sur les collines béarnaises...samedi 9 Aout 1457 à l'aurore...]

Faster83 a écrit:


Caporal Dancetaria…reprenez-vous…
Prenez quelques hommes avec vous, et rapatriez moi ces blessés à l’infirmerie à Lourdes.
Et je veux des gardes en permanence auprès de cette femme.
Je ne veux pas qu’elle rate son procès si elle survit.


Une voix qui la fait sursauter. Elle lève la tête, son regard se tourne vers ... Faster. Elle rosit, de se faire surprendre ainsi, pleine de douleur.
Lentement elle se lève, lâche la main de son ami, regarde aussi le Lieutenant Pyrrus qui venait de lui proposer d'amener Aimelin avec elle à l'infirmerie. Le souffle court et la voix basse, elle lui répond


A vos ordres, Commandant


Elle regarde autour d'elle. Madg, Meteorite, et bien sûr Aimelin ... Pour commencer. D'une voix qui essaie d'être claire, elle appelle des hommes


Soldat Jim, ramenez ce soldat à l'infirmerie. Trouvez quelqu'un pour vous aider.

Du doigt elle montre Meteorite, un peu plus loin.

Pour Madg, elle voulait une personne de confiance, on ne tolérerait aucune fuite.


Soldat Aknail, occupez vous de Madg. Le commandant veut que des gardes restent auprès d'elle. Aidez vous aussi d'un autre soldat, amenez la à l'infirmerie, et veillez à ce qu'elle ne reste pas seule.

Regard vers un autre soldat, déjà assis contre un rocher.


Vous là bas, cherchez d'autres soldats, et occupez vous des autres. S'il reste un seul blessé sur le champ dans les prochaines heures et que je vous vois ne rien faire, vous me ferez un mois aux latrines !

Il la regarde d'un air ahuri, avant de se lever rapidement et d'appeler béatement d'autres soldats. Enfin, son regard se porte vers Aimelin. Sa voix est moins forte.

On y va, Lieutenant ?

Sans écouter sa réponse, elle s'abaisse. Une nouvelle fois, elle caresse le visage de son ami, et lui dit, tout bas

On s'occupe de toi, tiens le coup, ça ira .... On est là, je suis là ...
_________________
--Demange
Dem'Ange :




[pendant ce temps autour d'Aimelin]


- regardes moi cette pagaille... et il y a sauté dedans à pieds joints notre protégé
- je reconnais que sur ce coups là il me plait

La bonne conscience se tourne vers le vieux démon l'air couroucé

- il te plait ? il a failli se faire tuer pour ses idées!
- hé bien il serait mort avec honneur et courage, tu ne peux lui reprocher cela ho grande reine de la douceur

Petite moue offensée de la brise vers le mauvais nuage pendant que celui ci s'incline

- en attendant je vais le lui dire qu'il a eu tort
- comment ça il a eu tort?! oh tu ne vas pas continuer à lui bassiner le cerveau avec tes idées de tout le monde est beau tout le monde est gentil vivons dans la paix et gardons nos oeillères
- il y a des moments où je deviendrais bien démon pour pouvoir te couper tes oreilles en pointe !

Grand éclat de rire de la mauvaise conscience qui suit la scène qui se déroule sous leurs yeux.

- hummm appétissante le caporal. Voila une femme qui sait parler aux hommes... vas y ma belle montre qui tu es murmure t il en passant pres de l'oreille de Dancetaria avant de venir pres de celle d'Aimelin... et toi tiens le coup .. j'ai encore quelques petites choses à te souffler

la bonne conscience suit le démon et vient se placer de l'autre côté d'aimelin.

- je te guiderai pour t'empêcher d'écouter ce démon qui ne te fait faire que des bêtises. Je te remettrai dans la voix de la sagesse et guiderai vers toi les personnes qui t'aideront.

Le démon soupire en haussant les épaules. Il l'aime bien la bonne conscience mais par moment il a envie de l'étrangler. Il ricane en murmurant au jeune béarnais.

- laisse la donc parler, moi je t'empêcherai de devenir tout blanc et tout lisse.

Il suit les gestes des soldats qui s'occupent d'Aimelin, regardant la bonne conscience avec un petit sourire. Elle allait devoir compter avec lui pour remettre les idées du jeune gars en place.
Aknail
Le soldat Aknaïl acquiesça lorsque son amie dicta ses ordres. La réaction qu'elle avait eu plus tôt lui avait fendu le cœur.
Avisant un bref regard circulaire, il croisa le regard des jumeaux, les Scotts, des frères idéalistes qui faisaient de leur devoir leur unique but.

- Caporal, je pense que les frères Scotts pourraient nous aider....Un pour moi, et un pour Jim.....Je vais faire venir deux civières...
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