Agesisel
[HRP] RP se déroulant, ou pas, en même temps que l'arrivée des mercenaires de Guyenne.
Si c'est la première option, alors le modérateur peut fusionner les deux sujets. [/HRP]
Avant la rivière et le pont qui la surplombe, les feuillages étaient agités après le passage d'un étranger qui, comme beaucoup d'autres avant lui, s'était perdu dans la forêt qui abritait le campement du Lion de Juda. Les branchages de la végétation dense venaient griffer les jambes nues de l'intrus qui ne portait pour seul vêtement qu'une chemise, sale et en lambeaux, trop grande pour lui, qui lui arrivait en haut de ses cuisses d'un pâle anormal, comme tout le reste de son corps très maigre. Les plus superstitieux pensaient que la couleur de sa peau était dû à sa véritable nature : celle de vampire, tandis que les plus rationnels contestaient en disant qu'il est atteint d'une maladie très certainement contagieuse, ou encore, pour les plus religieux, qu'il n'était ni plus ni moins qu'un mort ressuscité par le Très Haut pour accomplir une mission divine. Balivernes, il avait juste une anémie : trop peu de d'hémoglobines circulaient dans son sang, choses qui dépassaient la médecine de l'époque, et qui, en plus, l'handicapait pour des exercices physiques.
Pendant que les branches lui griffaient les jambes ainsi que les bras, déchirant d'avantage la chiffon qui lui sert de chemise, des feuilles venaient se coinçaient dans son épaisse et crasseuse chevelure noire comme l'ébène, avec quelques mèches marron boue agglutinaient entre elles, contrastant avec la pâleur de sa peau. Quand à ses yeux vitreux, ce qui rendait son regard inquiétant, ils essayaient de repérer les plantes urticantes et vénéneuses, ce qui n'était pas facile dans l'ombre des grands arbres qui empêchaient de voir le ciel. Trop tard, il sent des picotements sur sa jambe, sûrement l'effet d'orties. Plus d'un aurait été agacé, ou inquiété par l'endroit, mais pas Agesisel. Du moins, il ne le laissait pas paraitre sur son visage inexpressif, sans sourire, sans émotion.
Après une longue marche entre les arbres dont on ne voyait pas le sommet, il finit par apercevoir une rivière, comme le lui avait dit le genèvois ; car si Agesisel était venu se perdre ici, c'est parce qu'un suisse lui avait parlé des idées républicaines. En voyant l'intérêt que portait le cul-terreux pour celles-ci, il lui avait donné une carte menant à l'antre du Lion de Juda, où il pourrait trouver des choses intéressantes sur les républicains, selon lui. Le jeune homme d'une vingtaine d'années, habituellement très timide, avait prit son courage en main et s'était aventuré à suivre le chemin indiqué, ce qui le mena où il était, l'endroit dont lui avait parlé l'homme : "Il faut franchir une petite rivière en passant sur un pont. De l'autre côté se trouve un Sicaire en faction qui contrôlera ton identité. S'il n'est pas là, ravive le feu et patiente".
Le vagabond avança donc prudemment en direction de l'eau, ne regardant pas où il mettait les pieds, ce qui lui valut de s'emmêlait les pieds dans une racine et de tomber tête la première dans le terreau qui forme le sol, étouffant un cri de surprise, tout ça parce qu'il avait préféré scruter la rive d'en face à la recherche du fameux garde qui devait lui demander son nom et la raison de sa venue, ou alors il avait reçu pour ordre de tirer une flèche sur tous les curieux qui oseraient s'aventurer ici.
Agesisel finit par se relever, couvert de terre humide, avant de passer le pont dont le bois craquait sous ses pieds, ce qui l'avait forcé à agripper la rambarde pour prévoir un écroulement ; puis de rester planter comme un piquet une fois passé de l'autre côté. Il n'osait pas faire un pas de plus, de peur d'être pris pour un espion. Si cela arrivait, il mourrait à coup sûr, n'étant pas armé et n'était pas taillé pour participer à des rixes. Déjà qu'à la mine, il travaille à son rythme malgré les hurlements du contremaitre qui veut que les vagabonds en haillons accélèrent le rythme d'extraction de fer.
Si c'est la première option, alors le modérateur peut fusionner les deux sujets. [/HRP]
Avant la rivière et le pont qui la surplombe, les feuillages étaient agités après le passage d'un étranger qui, comme beaucoup d'autres avant lui, s'était perdu dans la forêt qui abritait le campement du Lion de Juda. Les branchages de la végétation dense venaient griffer les jambes nues de l'intrus qui ne portait pour seul vêtement qu'une chemise, sale et en lambeaux, trop grande pour lui, qui lui arrivait en haut de ses cuisses d'un pâle anormal, comme tout le reste de son corps très maigre. Les plus superstitieux pensaient que la couleur de sa peau était dû à sa véritable nature : celle de vampire, tandis que les plus rationnels contestaient en disant qu'il est atteint d'une maladie très certainement contagieuse, ou encore, pour les plus religieux, qu'il n'était ni plus ni moins qu'un mort ressuscité par le Très Haut pour accomplir une mission divine. Balivernes, il avait juste une anémie : trop peu de d'hémoglobines circulaient dans son sang, choses qui dépassaient la médecine de l'époque, et qui, en plus, l'handicapait pour des exercices physiques.
Pendant que les branches lui griffaient les jambes ainsi que les bras, déchirant d'avantage la chiffon qui lui sert de chemise, des feuilles venaient se coinçaient dans son épaisse et crasseuse chevelure noire comme l'ébène, avec quelques mèches marron boue agglutinaient entre elles, contrastant avec la pâleur de sa peau. Quand à ses yeux vitreux, ce qui rendait son regard inquiétant, ils essayaient de repérer les plantes urticantes et vénéneuses, ce qui n'était pas facile dans l'ombre des grands arbres qui empêchaient de voir le ciel. Trop tard, il sent des picotements sur sa jambe, sûrement l'effet d'orties. Plus d'un aurait été agacé, ou inquiété par l'endroit, mais pas Agesisel. Du moins, il ne le laissait pas paraitre sur son visage inexpressif, sans sourire, sans émotion.
Après une longue marche entre les arbres dont on ne voyait pas le sommet, il finit par apercevoir une rivière, comme le lui avait dit le genèvois ; car si Agesisel était venu se perdre ici, c'est parce qu'un suisse lui avait parlé des idées républicaines. En voyant l'intérêt que portait le cul-terreux pour celles-ci, il lui avait donné une carte menant à l'antre du Lion de Juda, où il pourrait trouver des choses intéressantes sur les républicains, selon lui. Le jeune homme d'une vingtaine d'années, habituellement très timide, avait prit son courage en main et s'était aventuré à suivre le chemin indiqué, ce qui le mena où il était, l'endroit dont lui avait parlé l'homme : "Il faut franchir une petite rivière en passant sur un pont. De l'autre côté se trouve un Sicaire en faction qui contrôlera ton identité. S'il n'est pas là, ravive le feu et patiente".
Le vagabond avança donc prudemment en direction de l'eau, ne regardant pas où il mettait les pieds, ce qui lui valut de s'emmêlait les pieds dans une racine et de tomber tête la première dans le terreau qui forme le sol, étouffant un cri de surprise, tout ça parce qu'il avait préféré scruter la rive d'en face à la recherche du fameux garde qui devait lui demander son nom et la raison de sa venue, ou alors il avait reçu pour ordre de tirer une flèche sur tous les curieux qui oseraient s'aventurer ici.
Agesisel finit par se relever, couvert de terre humide, avant de passer le pont dont le bois craquait sous ses pieds, ce qui l'avait forcé à agripper la rambarde pour prévoir un écroulement ; puis de rester planter comme un piquet une fois passé de l'autre côté. Il n'osait pas faire un pas de plus, de peur d'être pris pour un espion. Si cela arrivait, il mourrait à coup sûr, n'étant pas armé et n'était pas taillé pour participer à des rixes. Déjà qu'à la mine, il travaille à son rythme malgré les hurlements du contremaitre qui veut que les vagabonds en haillons accélèrent le rythme d'extraction de fer.