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Maison de Lolodrogba24 et d'Hildegardela pure.

Lolodrogba24

Quelqu'un tambourinait à la porte et reveilla la maison, celle ci s'ouvrit et là devant se tenait Lolodrogba avec Keyfeya dans les bras.

- Vite prévenez Hildie que qquelqu'un est bléssé.
Apportez lui de l'eau chaude et une petite lame plus du fil et une aiguille.
Apportez lui aussi des serviettes pour éponger.
Vite , allez vite.........

Il alla dans la salle à manger et d'un revers de la main enleva tout ce qu'il y avait dessus et y déposa Keyfeya.
- Surveillez là , je reviens.

Il sortit aussi vite qu'il était entré et alla chercher la petite fille.

Keyfeya était allongée sur la table, elle était entre de bonnes mains, tout le long du trajet pour aller chercher l'enfant , il pensa à Hildegarde et ses talents de médecins , il savait qu'elle ferait le maximum pour la sortir de là, mais une question lui trottait dans la tête pourquoi n'avait elle pas prévenu quelqu'un pour son accouchement.

Il arriva devant la place ou il avait mis l'enfant dans le panier et la découvrit avec ses petites joues roses en train de dormir, il la prit dans les bras et commenca le chemin du retour.........
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Maire de Périgueux.

Prévost Semper Vigilans.
Amoureux de sa tendre fée.

Hildegardelapure

Hildi fut réveillée en sursaut... le genre de sursaut comme un claquement d'orage dans une nuit pleine de tumultes... cependant elle était calme, étrangement calme... mais d'où venait cette absence de panique alors que la maison était en effervescence? La nuit qui avait précédé avait été riche en émotion dans ses rêves les plus profonds... un rêve comme un moment de vie que l'on rumine encore... un rêve où Feue Dame Sabdjeant sa marraine était encore de ce monde, où Hildi arrivait à tant pour la sauver de cette mort froide et lente...

Elle savait qu'une vie allait être à sauver... elle savait qu'on allait venir lui demander bien plus que quelques points de couture... elle savait que c'était l'essence même de son être que de sauver son prochain...

Elle se prépara à opérer, descendit l'étage et vit Dame Keyfeya sur la table... Lolodrogba l'y avait déposée... D'un regard elle comprit ce qui venait de se passer...

Ce qu'avait demandé son fiancé était déjà sur la table... Elle se fit aider de sa scribe, Dame Gertrudéis, fidèle de toutes les heures, pour laver la femme qui gisait là... Hildi concocta une mixture dont seuls quelques druides des contrées lointaines de la forêt de Chabrières connaissent les secrets... celle la même qui avait rendu la vue du Duc Persan en son temps... Elle lui administra... lentement, doucement... l'hémorragie semblait avoir été endiguée...

Elle commença à recoudre les plaies laissées béates...
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Conseil. munic. de Périgueux à l'animation/aux dons & successions

Gadzelle

Les cheveux ébouriffés, le visage blanc, essoufflée d'avoir couru, elle tapait à la porte.
Bam Bam Bam.

*Flash*
Bam Bam Bam
Se lève en sursaut dans son lit. On frappe à la porte. Regard rapide vers la fenêtre. Qui cela peut-il être si tôt dans la journée, si tard dans la nuit?
Lieut'nante, lieut'nante ouvrez!
Sans attendre l'autorisation, une femme entre et lui dit, se dépêchant:
C'est dam'Key, elle va pas bien du tout. Du sang, beaucoup de sang.
Sur ses pieds en un instant, sans se préoccuper de sa tenue légère, elle secoue la femme comme un prunier. Où? Dis le moi ou il t'en coutera!
Chez le maire. Elles sont chez le maire.
*Flash*

Bam Bam Bam. Elle ne s'arrête pas de tambouriner à la porte.
A l'impression d'avoir rêvé ce moment. Comment cela pourrait-il être vrai? Comme dans un brouillard, elle entend de nouveau les paroles de la femme. Elles sont chez le maire. La certitude de Key d'avoir une fille. Serait-ce soir? Serait-il arrivé quelque chose? Ne pouvant plus attendre, elle ouvre la porte à la volée et se précipite dans la première pièce qu'elle trouve.

Du sang.
Du sang de partout, c'est tout ce qu'elle voit.
Et au milieu, au centre de la table, ces longs cheveux noirs qu'elle admire tant. Une boule se forme dans sa gorge, au creux de son ventre, et elle retient à grande peine la plainte qui cherche à franchir ses lèvres. Sans se soucier de ses vêtements tachés et froissés, elle se penche sur ce corps qui semble pourtant endormi. Refusant de croire ce que ses yeux voient, ce que ses doigts ressentent en prenant son visage entre ses mains, elle appelle doucement.

Key! Key réveille toi, ne nous laisse pas... ne me laisse pas...

Perdue, elle lève les yeux et voit Hildie, elle ne l'avait pas remarqué dans sa précipitation. A travers un brouillard de larmes qu'elle ne sentait pas couler, elle l'interroge du regard. Devant le signe de dénégation, elle ne contient plus sa colère et tape du poing sur la table.

Je t'interdis tu m'entends? Je t'interdis de partir comme cela, tu as encore trop de choses à terminer!

Terrifiée , elle cherche un moyen, n'importe quoi pour la ramener.

Reviens...reviens et on ira jouer de nouveau sous l'arbre du pendu...On ira chanter et passer des soirées à ne plus finir de rire et de discuter...Je te dirai qu'on a tout le temps pour nous et tu me croiras...

Quelque chose se brise en elle, et elle se met à sangloter. Plus jamais elles ne baptiseraient de chevaliers ensembles, plus jamais elles ne partiraient en croisade contre le monde et ses injustices... Injustice... c'était bien le mot.

Contemplant le visage pour la dernière fois apaisé de la belle, elle inspira un grand coup. Peut être avait-elle enfin trouvé ces ténèbres qui l'attiraient et lui parlaient. Surement. Elle était partie pour un rêve d'éternité de roses rouges et blanches, de ballades en forêt, de rires et de joies.

Épuisée, elle se releva, touchant du bout des doigts le bras de son amie, répugnant à briser le dernier contact. Le coeur déchiré, elle tourna résolument la tête, se forçant à penser à la vie qui devait continuait... qui continuait dans ce petit être.

Hildie... où est elle? Où est la fille de Key? Car c'est une fille, elle n'en a jamais douté.

Se forcer à penser, ne pas se laisser aller. Un petit bout de vie avait besoin d'attention, de soins, d'amis et de son père. Il fallait s'en occuper. Il fallait qu'elle s'occupe de toute manière.
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Douanière de Périgueux,

Lolodrogba24

Il y avait plein d'effervescences devant sa maison, il savait que Keyfeya était aimé mais pas à ce point.
La petite fille s'était endormie dans ses bras le long du trajet, il était préssé de rentrer pour voir Hildie et l'aider si nécéssaire, mais quand il approcha de la maison, il vit les gens avec de grosses larmes aux yeux et il pensa, ce ne fut m^me pas une pensée, il savait...........

Il regarda les gens devant chez lui, ne put cacher lui aussi son désepoir dans cette nuit froide mais il rentra dans la maison.

Il avança vers la salle à manger ou Key était allongée et vit le visage sombre de sa fée et comprit.......
Il remarqua que Gadzelle était là et pleurait à chaudes larmes, il s'avançà à elle et lui présenta le bébé.

- Gad, voici sa fille, ne la reveille pas, elle va bien ne t'inquiète pas, si tu le souhaites , on peut la garder pour le moment, n'est ce pas Hildie???
Je vais demander une messe pour notre amie et ensuite nous devrions feter l'arrivée de sa fille, je suis sur que Key aurait voulu cela.
Je vais demander à Baptiste de nous faire une statue ainsi nous pourrons lui offrir une place dans nos coeurs et dans notre ville.
J'y vais de ce pas, prenez soin de la petite, je reviens dès que j'ai fini.

Il était solide mais les larmes lui coulaient sur le visage, ils venaient de perdre tous un etre cher , il s'avnca devant Hildie , l'embrassa et repartit travailler.
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Maire de Périgueux.

Prévost Semper Vigilans.
Amoureux de sa tendre fée.

Engal

Il avait entendu des rumeurs, il voulait s'en rendre compte par lui même tant il se refusait d'y croire. Comment sa marraine, son mentor avait pu partir aussi vite. Il lui restait tant de choses à apprendre, tant de joies à partager.
La maison du maire approchait à mesure qu'il courait vers elle. Plus il s'approchait, plus il y avait de gens et plus les visages étaient tristes.
Il accéléra.
Lorsqu'il fut sous le porche, il ne put nier encore l'évidence. Il entendait une voix. Celle d'une autre de ses mentor, sa meilleure amie : Gadzelle. Il sentit la tristesse de la belle, ce qui raviva la sienne. Il ne put se retenir.
Il courut. Et quand ses muscles le brulèrent, quand l'air devint de l'acide dans ses poumons il continua. Il fallait qu'il évacue sa peine tant elle était grande.
Il perdu alors la conscience du temps et des distances. Il s'enfonça dans ses pensées :
Un soir d'automne, il errait dans les bois. Key lui a raconté car il ne se souvenait de rien. Elle l'avait trouvé alors qu'elle se promenait dans les bois. Elle l'a alors nourrit et amené à Périgueux où elle lui offrit de quoi l'héberger. Il devint alors cultivateur de blé puis, toujours guidé par la fée il put devenir meunier. Il lui devait tellement, même sa mémoire retrouvée. Au moins les premières bribes. Ses souvenirs étaient presque tous revenus. Elle lui a retrouvé son passé afin qu'il puisse se construire un avenir. . .

Ioz

Keyfaya était morte...triste nouvelle apprise par le jeune adolescent, il y a quelques heures.
Le jeune homme se dirigeait depuis quelques minutes vers la maison de Lolodrogba, tout en se mordant la lèvre inférieur.Il arrivait enfin, son rythme s'accéléra, et une fois devant la porte il hésita, que verrait-il à l'intérieur ?Que se passerai-t'il ?
Mais prenant son courage à deux mains, sa peur lui tordait l'estomac, Ioz rentra dans la maison et il vit...

L'adolescent vit un spectacle qu'il ne voulait plus revoir, un spectacle qu'il avait déjà vécu.Des gens en pleurs; Lolodrogba et son épouse, Gadzelle, Engal.Un corps était étendu sur une table, celui de Key.

Le visage du jeune homme était pâle, la seul couleur qui y était présent fût le rouge de ses lèvres, qu'il continuait de mordre, de moins en moins fort une fois le choc passé.
Keyfaya était là allongé on aurait dit qu'elle dormait tout simplement.
On ne pouvait rien y faire, l'adolescent le savait que trop bien pour avoir vécun un moment similaire.

Il se pinca le nez au niveau des yeux et versa des larmes en sanglotant, le goût du sang envahit sa bouche, sa lèvre inférieur venait de céder.
Et il resta les yeux fermé quelque instants, à attendre n'importe quoi, une réaction, un mot de quelqu'un pour l'âme de Key...
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Hildegardelapure

Malgré les soins rien n'y avait fait... l'âme de Dame Keyfeya avait quitté son corps... les yeux de la fée s'embuèrent... encore une fois... une fois de plus... devant cette incapacité à sauver des êtres chers....

La scène rouvrit une blessure dans le coeur de la fée... une blessure qui profonde et douloureuse...

A la question de Dame Gadzelle elle n'eut pas le temps de répondre... son regard fixa Lolodrogba qui entrait... ses grands yeux bleu azur tombèrent doucement sur l'enfant... un long frisson lui parcourt le corps, l'échine... elle eut soudain du mal à respirer... elle comprenait à peine ce qu'il disait...

"la garder"....

Il lui demandait celà... de la garder... elle se leva tremblante... titubante... terriblement choquée... tant d'images lui revenaient en tête...
Celles de son enfant que le sort lui avait arraché des entrailles... le regard de la petite Rixende, fille de Feue sa marraine Dame Sabdjeant qu'elle n'avait pu garder tant son intolérance des enfants était grande... la peur surement d'attirer la mort sur les enfants...

Elle longea le mur de la maison pour se tenir à la fois contre quelque chose et à la fois loin de la demande qui venait de lui être faite...

Lolodrogba arriva pour l'embrasser... elle ne réagit quasiment pas tant le choc était grand...

Ayant longée toute la pièce elle finit par arriver à la porte, qu'elle prit à toute hâte... elle quitta la maison en courant et s'enfonça dans la nuit...

Arrivée à l'orée du bois elle poussa un cri presque animal... mêlé de sanglots et de haine... elle s'en voulait... pourquoi encore? pourquoi ne jamais les sauver? pourquoi ne pas guérir de son mal des enfants...?
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Conseil. munic. de Périgueux à l'animation/aux dons & successions

Baptistedu92i

Il arriva chez le Maire. Il y avait beaucoup de monde. Il essaya de se faufiler pour aller voir le corps de sa défunte Marraine...Il soupira, retenant ses larmes...puis alla voir Monsieur Le Maire et lui dit tout bas:

La Statue est prête, manque le texte à mettre ou à graver plutôt.

Il regarda le Maire tristement puis fondit en larmes dans un coin.
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Atelier

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