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"Les anges volent avec légèreté"

--Theobald

Moi, Theobald, ménestrel par vocation, conteur par passion et commentateur de matches de soule à l'occasion, entreprends ce jour de vous narrer la geste de l'un des hommes les plus singuliers qu'il m'ait jamais été donné de rencontrer.

Tout commence au couvent Sainte Marguerite de Cahors, nouvellement libéré par le Bon Roy Levan.Un voyageur ouvre les yeux. Au dessus de lui, une soeur lui applique sur le front des compresses humides. Qui est-il ? Elle l'ignore. Tout au plus a t-elle repéré que, dans son délire, l'homme s'exprime en une langue étrange et inconnue. Comme s'il venait de loin. Elle a lu, il y a peu, les aventures de ce marin d'Orient répondant au nom de Sindbad. L'homme portera désormais ce nom, jusqu'à ce que sa mémoire lui revienne.

En haillon, l'homme poursuit sa vie à Cahors. Vagabond d'abord, paysan ensuite. Très vite, il s'oriente vers la voie diplomatique. D'ambassadeur, il devient rapidement vice-Chambellan, puis Chambellan. Les portes du Conseil de Guyenne s'ouvrent à lui. Les mandats s'enchaînent. Et tout semble lui sourire.

Jusqu'à ce jour de septembre 1456...Un homme envoyé par le mystérieux Ordre de la Pierre-Dieu vient de Venise pour le ramener, afin d'être jugé pour le vol d'une relique et le meurtre de son gardien. Refusant d'être jugé pour un meurtre dont il n'a aucun souvenir, le constantinopolitain fuit vers le Bourbonnais-Auvergne en compagnie de la Dame de Sarliève et de son époux.

Là bas, il retrouve Aparajita, une mystérieuse femme-loup venue du plus profond des Indes, dont le charme exotique dissimule des méthodes de combat apprises auprès de l'Ordre qu'il fuit. Mais il doit aussi échapper à Katalin Lupescu, mentor d'Aparajita désireux d'obtenir les preuves de la culpabilité de Sindbad pour les ramener tous deux à la Cité des Doges.

Pour savoir une fois pour toute s'il est le meurtrier que tous accusent, Sindbad se fait hypnotiser par Juliette1357, une montbrissonaise. Il découvre alors que la clé de son passé se trouve en Orléans. Et c'est à Blois qu'il retrouve tous ses souvenirs.

Tous ? Non. Le vol de la relique et le meurtre de son gardien, Darjus Stankevicius, reste irrésolu. Une lettre de son ancienne élève, Antonetta, invite Sindbad à se rendre là où "les anges volent avec légèreté". Mais il n'est plus seul désormais : Michele et Marcello, les M&M, deux impitoyables nettoyeurs italiens à la solde de l'Ordre de la Pierre-Dieu semblent le suivre comme son ombre. Veulent-ils le ramener à Venise ? Lui soutirer une information ? L'éliminer ?

Gentes dames et beaux messires, pour en savoir davantage, attardez vous icelieu. Moi, Theobald, je vous promets angoisse et frissons...


Theobald
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Sindbad
Laval, enfin...

Le périple du constantinopolitain en quête de son passé se poursuivait. Orléans avait confirmé certains des récits qu'il avait entendu sur lui même. Mais la question qui le tourmentait demeurait sans réponse : coupable ou innocent ?

Tou en attendant de donner au planton son nom et celui de ses compagnons, Sindbad les dévisagea. Katalin et Aparajita semblaient tous deux sur le qui-vive. Sûrement la crainte de voir ceux qu'ils appelaient
"les M&M" faire irruption de nul part.

Mais Sindbad ne partageait pas leur alarmisme : ces deux hommes étaient des
"nettoyeurs". Pourquoi vouloir le suppprimer alors que l'Ordre le voulait vivant pour mieux le juger ?

En outre, nul autre que lui même connaissait sa destination.
"les anges volent avec légèreté" avait écrit Antonetta. Sindbad n'avait eu aucun mal, en prenant la première lettre de chaque mot, à découvrir sa nouvelle destination.

Enfin, son tour arriva et il donna au planton de la Douane l'identité des membres de son groupe.

_________________
--Theobald

Je vis avec soulagement arriveer le séjour temporaire en la cité lavaloise. C'est que ma bourse commençait à être particulièrement à sec. Ni le voyage vers Blois, ni le séjour en cette ville ne m'avait permis d'exercer mon art.

Bien sûr, le constantinopolitain avait veillé à ce que rien ne me manque. Mais une telle assistance allait contre mon goût pour l'indépendance, qui m'avait jeté dans les bras de cette profession.


Theobald
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Starlight57
Stella qui deambulait dans les rues de Laval pour regagner son domicile s'arrêta un moment quand elle entendit une voix puissante narer une histoire.
Elle s'approcha timidement et pris place afin d'écouter ce que l'Aedes raconté.
_________________
pnj


Ce long déplacement avait été, pour le Loup de Transylvanie, l'occasion de transmettre à son ordre un compte-rendu des informations apprises à Blois.

En l'absence d'éléments de preuve déterminants, il ne pouvait entreprendre de démarches pour obtenir l'autorisation de ramener le coupable à Venise, sauf à expliquer l'objectif de l'Ordre et les propriétés de la relique dérobée.

Il avait néanmoins tiré parti de ce voyage pour sonder l'étendue des souvenirs du Sieur Theodoros. Celui ci avait participé de bonne grâce à la démarche. Si sa vie avant Venise se nourrissait d'innombrables et interminables anecdotes, tout ce qui avait trait à son séjour dans la Cité des Doges restait hermétiquement enfermé dans une partie de son crâne. Etrange...L'épisode de Blois aurait pourtant dû lui restituer toute saa mémoire ?

C'est donc entouré de troublantes interrogations que Katalin entra dans Laval.


Katalin Lupescu
Le loup de Transylvanie
Chasseur, traqueur, mentor d’Aparajita
Au service de l'Ordre de la Pierre-Dieu
--Aparajita


Les voyages avaient finalement du bon et du moins bon.

Du bon, parce qu'hors de la ville, elle pouvait laisser libre cours à ses instincts de prédateur : chasse, pêche, et même la cueillette, maintenant que
Ganapati lui avait montré les fruits comestibles. A la nuit tombée, elle partait seule, ses sens aux aguets, et revenait quelques heures plus tard avec de la nourriture pour le lendemain.

Moins bon, parce que la nuit semblait faire surgir de nul part une faune interlope de racailles et de détrousseurs, dont elle devait se dissimuler. Elle avait même dû cacher sa présence dans un lac, dans le plus simple appareil des heures durant, attendant que deux pêcheurs à la lampe aient terminé leur partie de pêche. Durant tout ce temps, elle avait craint que l'un d'eux ou un voyageur de passage ne repère ses vêtements et ne se mette à sa recherche, ou ne les emporte avec lui pour les vendre un bon prix. Mais finalement, tout s'était terminé sans accroc, sauf la mine inquiète de
Ganapati à son retour au campement.

Et au final, c'est avec résignation qu'elle arriva en ville, non sans avoir préalablement repéré le verger.


Aparajita,
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Sindbad
Une fois franchies les portes de la cité, Sindbad s'employa à chercher un endroit où séjourner. Les voyages de nuit avaient épuisé tout le monde, et chacun rêvait de passer une nuit avec un toit au dessus de sa tête, maintenant qu'avec la fin de l'été revenaient les pluies nocturnes. Mais où se rendre ? Et quelle serait la suite des événements ?

Le constantinopolitain se sentait quelque peu livré à lui même. Son arrivée était-elle déjà connue de quelqu'un ? Et si tel était le cas, serait-elle signalée aux deux redoutables italiens à sa poursuite ?

Alors même qu'il s'apprêtait à demander à l'Unique de lui envoyer un signe, une enseigne attira son attention : un ange entouré d'une constellation d'étoiles.
"L'ange dans les étoiles" indiquait l'enseigne.

Une illumination traversa l'esprit de Sindbad :
"Les anges volent avec légèreté" n'indiquait pas seulement le nom de la ville à rejoindre, mais aussi celui de l'auberge devant laquelle il se tenait. Décidément, Antonetta pensait à tout.

Et c'est délivré d'un poids que l'homme de Constantinople poussa la porte de l'auberge.

_________________
--Aparajita


Alors que chacun se dirigeait vers sa chambre, Aparajita, qui ouvrait la marche, fit signe à Ganapati de s'arrêter quand ils arrivèrent devant la porte de la sienne. Intrigués, Theobald et Katalin en firent de même.

Après avoir, d'un geste, invité
Ganapati à patienter, la dravidienne, sous l'oeil attentif de son mentor, poussa la porte et se plaqua contre le mur, afin d'éviter d'éventuels assaillants ou projectiles.

Rien ne sortit de la pièce.

Aparajita risqua un oeil à l'intérieur de la chambre. Puis, devant l'absence de menace imminente, elle s'arma d'un bâton et entreprit d'inspecter les lieux, regardant sous le lit, par la fenêtre, derrière les rideaux, ouvrant placards et tiroirs.

Son inspection prenait fin lorsqu'elle remarqua, posé sur un guéridon, un vélin enroulé. S'en emparant à l'aide de son bâton, elle le renifla pour s'assurer qu'aucun poison n'enduisait le document. Cette ultime précaution prise, et ne sachant lire cette curieuse langue, elle tendit le document à
Ganapati.

Aparajita
Mi-femme, mi bête
protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
pnj


Vif comme l'éclair, Katalin s'empara du document sous les regards courroucés de tous. Mais peu lui importait : si ce document contenait une information de quelque valeur, il en voulait la primeur.

Le Loup de Transylvanie déplia le document et lut


Citation:
veivcozrisemeieenrrveotcr


Codé ! Ce message était codé...Décidément, les communications de ce diable de constantinopolitain étaient aussi hermétiques que des ouvrages de magie noire.

C'est donc à regret que Katalin tendit le manuscrit à Theodoros.


Katalin Lupescu
Le loup de Transylvanie
Chasseur, traqueur, mentor d’Aparajita
Au service de l'Ordre de la Pierre-Dieu
--Theobald


Un sourire illumina le visage du constantinopolitain tandis qu'il reconnaissait l'écriture de son élève. Cela ressemblait à des retrouvailles à distance.

Un sentiment de fierté sembla s'emparer un bref instant de l'homme. Puis, il nous ordonna de le laisser seul.

Nous partîmes tous, excepté la dravidienne. La seule qu'il semblait tolérer à ses côtés, même dans les situations difficiles.

J'en profitai donc pour me rendre en place publique, pour enfin tirer quelque argent de mon art.


Theobald
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Sindbad
Une fois tout le monde parti, Sindbad examina le message. Il était codé, mais selon quel procédé ?

Le constantinopolitain dénombra 25 lettres, dont 5e, 1n, 3r, 3i et 1o. Ces lettres étant les plus courantes en français, il en déduisit que les lettres qui composaient ce messages se trouvaient disposées dans le désordre.

En remettant chaque lettre à sa place, le message apparaîtrait en clair.

_________________
Sindbad
Une difficulté lui apparut alors : pour déchiffrer ce genre de message, il fallait un texte-clé.

Le souvenir des longues journées passées à inculquer ce code à cette bourrique d'Antonetta lui arracha un sourire. Décidément, c'était en ces temps difficiles qu'il recueillait le fruit de son labeur.

Mais l'heure n'était pas à la nostalgie...

Sindbad examina le vélin sous toutes les coutures, tentant de vérifier si un secret ne pouvait pas se révéler à la lumière de l'astre solaire. En vain...Si la clé n'était pas là, elle se trouvait donc ailleurs, mais où ? Il y avait bien la lettre lue à Blois qu'il avait mangé. Mais elle ne contenait rien d'essentiel ni de remarquable. A part peut-être...

Au dos du document, Sindbad écrivit :


Citation:
"Les anges volent avec légèreté"


Puis, il compta le nombre de lettres : 26. Cela pouvait être la solution...

Sindbad entreprit donc de numéroter chaque lettre selon son rang alphabétique et son ordre d'occurence dans la phrase clé :

L=14, E=4, S=21, A=1, N=17, G=12, E=5, S=22, V=25, O=19, L=15, E=6, N=18, T=23, A=2, V=26, E=7, C=3 L=16, E=8, G=13, E=4, R=20, E=10, T=24, E=11

Il inscrivit ensuite sous chaque chiffre une lettre du message reçu dans son ordre d'apparition :

V=14, E=4, I=21, V=1, C=17, O=12, Z=5, R=22, I=25, S=19, E=15, M=6, E=18, I=23, E=2, E=7, N=3, R=16, R=8, U=13, E=9, O=20, T=10, C=24, R=11

Iil n'eut plus ensuite qu'à remettre les lettres dans le bon ordre pour obtenir le texte en clair :


Citation:
Venez me retrouver ce soir ici


Sindbad soupira : qui devait-il retrouver ? Un homme ? Une femme ? Il s'avisa alors que la seule lettre non utilisée était la 26e. Un nombre pair, symbole du principe féminin.

Il ne restait plus qu'à prier pour que sa déduction soit la bonne.

_________________
--Katalin_lupescu

Ce soir là, attablé devant une tisane dans la taverne "L'ange dans les étoiles", Katalin Lupescu attendait.

Theodoros l'avait avisé du contenu du message et l'avait invité à être présent au rendez-vous. Aparajita et Theobald étaient également de la soirée. La première balayait du regard la taverne, dévisageant chaque nouvel entrant, plongeant de temps à autre le nez dans sa tisane pour faire diversion. Quant au second, il avait négocié auprès du propriétaire des lieux l'autorisation de fredonner quelques ritournelles en s'accompagnant au luth, tâche qu'il exécutait assez agréablement d'ailleurs. Les autres personnes présentes ne prêtaient guère attention à lui. D'ailleurs, l'endroit était relativement désert à cette heure.

C'est alors qu'une main vigoureuse poussa la porte, la faisant claquer contre le mur. Tous se retournèrent afin de voir qui entrait de manière aussi cavalière. Theodoros avait pris le bras d'Aparajita qui, tout en grognant, s'était emparé de son couteau. Mais c'est incrédule que le Loup de Transylvanie détailla la nouvelle arrivante : une chevelure brune fournie encadrait un visage massif. Deux yeux d'un bleu azur balayait la salle. Sous la longue cape noire, la femme était revêtue d'une chemise rouge sombre et de braies de même couleur, qui lui conférait une apparence masculine.

Du poing, elle tapa à trois reprises sur une table :
Holà, tavernier, sers moi un r'pas et une chambre, j'crève la dalle et j'suis claquée...

Le Loup de Transylvanie, entendant cette voix, ne put se contenir : Zinca ! s'exclama t-il.


Katalin Lupescu
Le loup de Transylvanie
Chasseur, traqueur, mentor d’Aparajita
Au service de l'Ordre de la Pierre-Dieu
--Zinca

Surprise, la jeune femme se retourna. Et son étonnement s'accrut lorsqu'elle reconnut...

Katalin, frate iubit... Tous deux tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vu...Elle prit le temps de le détailler. Tu d'vrais prendre plus soin d'toi. t'as une mine de...decedaţi En sa présence, sa langue maternelle ressurgisait naturellement, au point de perturber son vocabulaire.

Mais la brune n'était guère douée pour les conversations sociales, et sa nature reprit vite le dessus.


Bon, Kat, j't'aime bien, mais j'suis pas v'nu là pour une réunion d'famille. Mon commanditaire m'a dit qu'tu voyageais avec un certain Sindbad. J'dois lui causer, ton gars est dans la mélasse jusqu'aux yeux, et y l'sait même pas encore. Conduis moi à lui

Zinca
membre de l'Ordre de la Pierre-Dieu
soeur de Katalin Lupescu
Ni noble ni ribaude, les deux à la fois...
--Theobald


C'est au beau milieu de mon tour de chant, alors que je contais les amours de Gwenaëlle la gouronnaise, la soeur du Loïc Le Calvez...mais si...celui qui tenait la taverne de la Mère Pouliquen...Bref, c'est à ce moment précis que le transylvanien alla se jeter dans les bras d'une brune sculpturale, quoique non dénuée de charme. Leur attitude excluait toute histoire d'amour entre eux. Avec le temps, j'ai appris à sentir ces choses là...plutôt une amitié, d'ailleurs.

Ma curiosité naturelle m'incita à abréger mon tour de chant. De toute façon, elle finissait par entrer au couvent et lui se jetait à la mer. Pour mettre un terme à son existence, bien sûr, pas pour boire, encore moins pour se laver, quoique dans son cas, cela n'aurait pas été du luxe, mais bon...Je passais parmi les clients solliciter mon dû, puis revint m'asseoir à la table avec tout le monde.

La Dame me fut présentée comme la soeur du transylvanien, en mission pour le compte de cette mystérieuse Antonetta, qui semblait guider nos pas à distance. Sindbad lui offrit fort poliment une bière, que la belle descendit d'une traite. Puis, elle le fixa droit dans les yeux quelques instants, comme si elle tentait de percer le secret de cet homme si mystérieux, ou de le dompter de son insoutenable regard azur.


Theobald
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
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