Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Le vent avant la tempeste

Acar
jeudi soir, 15 octobre 1456, lices de Lourdes

Acar, peu asvant la nuict fict poser en pleines lices, la tente de rescrutement de l'OCF, mais ce coup-ci, elle n'allait point œuvrer pour ce faict, bien malheureusement...

Par un petit vent cinglant, ses hosmmes et lui mesme fixèrent l'esdifice de grosse toiles car ainsi posé, estre en extérieur de la ville permettraict de mieux y voir au lointain, si d'aventure, le mauvais destin nous tombaict dessus.
Pour l'heure, rien au devant, ni à dextre, ni à sénestre mais la nuist commençait à peisne son ouvrasge...

Il attendaict que les hommes vaillants, passent icelieu, pour d'aventures, si le Malin venaict avec ses lesgions nous frapper sans presvenir... Nous devions lui donner response prestement, ne poinct rester les bras ballants et porter coups pour coups...

Céans, il frottait sa lasme contre un vil morceau de cuir qui avaict bien servi, à en voir sa couleur noirâtre... Puis, il lesva les yeux pour voir qui serait des premiers courageux, prest à en descoudre...

A 30 cousdées, une multitude d'hommes armés, couvert du blason Béarnais passaient, en mouvement bien ordonné... Chose qui le rassura quelsques peu, mais la nuit commençait à peisne et risqueraict d'estre bien longue et surement mouvementée.

Puis, il despecha un pigeon à son aismée pour savoir si le groupe de mareschaux, qu'elle avaict rejoinct, avait observé mouvement suspect...

_________________
--Garde_de_locf
[Sous les murs de Lourdes, nuit du 15 au 16 octobre 1457]


La Garde Franche suivait le second de l'OCF comme son ombre.

Alerte avait été donnée quelques jours plus tôt sur une menace brigande qui avait contraint les dirigeants Béarnais à fermer les frontières.

Ils montèrent tous ensemble la tente, qui devint alors un des avants-postes veillant sur Lourdes endormie.

Ordres pris, ils se répartirent sur la zone, couverture dense et armée jusqu'aux dents, mais discrète.

Rien ne vint troubler le silence de la nuit si ce n'est le cliquetis des armes et armures des troupes de quart, et les battements d'ailes d'un pigeon qui partait pour les murs de Lourdes.

Puis commença l'attente.
Melian
[Lourdes, sur les murailles et devant la mairie]

Il lui avait demandé de ne pas s'en mêler du fait de sa grossesse. Mais Melian avait eu un mauvais pressentiment, une de ses sensations qui ne s'expliquent pas mais qui vous disent que ce soir il faudra être présent, sur le qui-vive.

C'est la raison pour laquelle lorsqu'elle vit la possibilité de combattre aux côtés du Maréchal Philios, elle la saisit, ne voulant pas créer un inutile groupe de plus où elle serait seule. Elle prit donc le parchemin d'embauche et s'en fut se préparer pour la nuit de veille qui l'attendait.

Elle s'en revint arnachée et armée, le ventre gros de 5 mois de grossesse passablement à l'étroit, prête au combat, mais espérant néanmoins que ses craintes étaient infondées. Ainsi, aux côtés du policier Lourdais, la patrouille commença.

La nuit avançait, sombre et froide. Elle s'enveloppa un peu plus dans sa cape, et poursuivit sa ronde. Seul au loin, par delà les murs, se détachaient les flambeaux des campements de l'Ost et de chaque corps de garde, ainsi que celles du campement Franc. La jeune femme s'arrêta quelques secondes, regardant l'ombre du gonfanon aux mains d'or qui claquait au vent glacé. Son cœur se serra, mais elle secoua la tête et reprit sa route sur le chemin de pierre surplombant la ville.

Au bout de quelques heures, des pas. La Ventoux s'immobilisa, tâchant d'en trouver la provenance. Non le Mal ne venait pas d'en dehors des murs dirait-on. Elle se précipita donc jusqu'à la Mairie, dont elle était fort heureusement non loin.

Elle fut bien incapable de dire combien ils étaient, et ne vit aucun visage dans les ténèbres. Elle ne sut pas non plus si d'autres les avaient rejoins pour les aider, ni si des assaillants avaient été arrêtés en amont. Mais l'épée dégainée, elle aida le Maréchal et repoussa les assaillants. Ce fut d'ailleurs plus le son des armes qui fendaient l'air qui la guida pour esquiver, tant on n'y voyait goutte. Tout comme celui des souffles des attaquants qui lui indiquait où frapper.

La lutte fut brève mais intense, et les révoltés prirent la fuite. Essoufflée, la jeune femme dut s'asseoir.

Pas à dire... La grossesse diminue sacrément ton endurance ma fille. se dit-elle. Il va falloir faire attention et en tenir compte ou te fera estourbir par un pauvre coup de gourdin...

Alors qu'elle prenait quelque repos, restant aux aguets cependant afin de pouvoir parer à un retour potentiel des assaillants ou à une attaque de l'extérieur, un battement d'aile et un discret roucoulement la firent se retourner. A la patte du pigeon, missive dont elle reconnaîtrait le scel entre mille. Elle se défit comme elle put de ses gantelets, puis prit délicatement le message à l'oiseau.


Mouvements suspects ? Arf s'il ne s'était agis que de cela... marmonna-t-elle.

Elle demanda au Maréchal l'autorisation de répondre à cette missive afin que son époux soit informé de ce qu'il venait de se passer, et s'en fut rapidement trouver de quoi écrire dans la salle publique de la Mairie. Elle s'efforça de répondre comme elle put, engoncée dans son armure.


Citation:
Mon aimé,

Le Mal est au dehors mais également en ces murs. Ce soir, le Maréchal et moi avons empesché une révolte contre la Mairie.

Partout Il est et corrompt inlassablement les asmes et coeurs faibles et assoiffés de pourvoir, comme l'Océan dont le va-et-vient incessant de ses vagues ronge et détruit les falaises qui le borde, encore et encore au fil des ans.

N'ayez crainte, il n'y a nulle blessure à déplorer sur ma si modeste personne pas plus que sur celle encore invisible de nostre enfant, si ce n'est de par les rondeurs que sa présence m'apporte.

Comment vaincre si de tous costés l'ennemi nous assaille...

Que Dieu vous garde mon amour.

Vostre épouse dévouée

Melian


N'ayant son sceau sur elle, elle se dit néanmoins que cela n'était pas nécessaire, son aimé connaissant son écriture par cœur. Elle rangea donc le nécessaire qu'elle avait emprunté, puis elle sortit et attacha le message à la patte du pigeon qui reprit la direction du campement Franc.

Elle le suivit des yeux un instant, ses esprits perdus dans des souvenirs de bataille où les liens qui les unissaient tous les deux leur avait sauvé la vie. Puis elle reprit la surveillance, le coeur chagrin de constater qu'il n'est nul répit pour ceux qui chasse la Sans-Nom, comme toujours...

_________________
Sepro
[Sur les murailles de Lourdes, dans la froide nuit du 15 au 16 octobre 1457]

Ayant eu vent de la menace qui pesait sur sa bonne ville de Lourdes, Sepro s'était fait fort de rejoindre un groupe de défense. Comme le recrutement des Compagnons avait été efficace sur la cité, nombre d'entre eux étaient présents et trouvaient là occasion à pratiquer un exercice grandeur nature. Le grand chauve n'était pas Compagnon, mais, aimant se rendre utile quand il le pouvait, il avait marqué son souhait d'être au cœur de l'action.

La nuit tombait progressivement sur Lourdes et les défenseurs avaient pris possession des murailles tandis que l'OCF avait constitué un poste avancé pour surveiller les plaines environnantes. Chacune des positions avait en fait ses avantages, l'une de part sa situation dominante, et l'autre parce qu'elle permettait de surveiller plus finement les voies d'accès à la cité. De ce fait, l'une et l'autre étaient complémentaires. Un trafic régulier de pigeons dressés permettait d'ailleurs une communication efficace entre elles.

D'ailleurs, venant de la tente dressée au bas des murs, un volatile se posa sur le perchoir prévu à cet effet devant la plus haute des tours de garde. Sepro s'approcha et lui arracha le parchemin soigneusement roulé qu'il tenait entre ses griffes. Sans discrétion particulière, il annonça :


Cheeeef! Un message!

Pendant que le chef du groupe s'approchait au pas de course, il commença la lecture :

Citation:
De notre côté, tout est en ordre : matériel monté, hommes en alerte et neuf d'entre eux aux aguets dans trois postes d'observation avancés.

Pour l'instant, aucun mouvement suspect signalé.

Et de votre côté ?


Le chef prit la peine de répondre après s'être tenu des dernières nouvelles - rien de particulier n'avait été signalé au-dessus des murs, non plus - alors que les hommes - en fait, majoritairement des femmes - continuaient de scruter l'horizon.

L'heure avançait et la nuit recouvrait à présent totalement la cité béarnaise d'un épais manteau opaque. Tout semblait calme. Cependant, l'une ou l'autre lueur dans la forêt - peut-être un petit feu imprudent ou une torche - et quelques craquements à peine audibles perçaient ce voile sombre et calme. S'agissait-il de quelqu'animal en quête de nourriture, d'un voyageur rentrant, fourbu, d'un périple l'ayant entraîné plus tard que prévu ? Ou alors était-ce l'imagination des défenseurs qui fonctionnait un peu trop, soumise à la tension de l'attente ? A moins que ce ne fût la forêt qui, abritant la mise en place d'une attaque imminente, trahissait ses mouvements trop peu discrets ?

Sepro en était à ses réflexions quand, de l'intérieur même de la ville, un sifflement strident retentit...



Edit : précision du temps et du lieu de l'action
_________________
Acar
Dans la nuistée de jeudi soir à vendredi mastin, lices de Lourdes

Alentour, rien ne portaict à son attention, seul le vent d'octobre les menascaient...
Alors, pigeon arrisva devers le perchoir et s'y pressanct, il luct ensfin, depuis la main de son aismée :


Citation:
Mon aimé,
Le Mal est au dehors mais également en ces murs. Ce soir, le Maréchal et moi avons empesché une révolte contre la Mairie.
Partout Il est et corrompt inlassablement les asmes et coeurs faibles et assoiffés de pourvoir, comme l'Océan dont le va-et-vient incessant de ses vagues ronge et détruit les falaises qui le borde, encore et encore au fil des ans.
N'ayez crainte, il n'y a nulle blessure à déplorer sur ma si modeste personne pas plus que sur celle encore invisible de nostre enfant, si ce n'est de par les rondeurs que sa présence m'apporte.
Comment vaincre si de tous costés l'ennemi nous assaille...
Que Dieu vous garde mon amour.
Vostre épouse dévouée
Melian


Ah parbleu, intra-muros, céans... Gardes, soyez encore plus attentifs, des forces inconnues ont essayées de prendre la mairie par la force, mais les maréchaux s'y sont parfaitement employés, forçant la restraite à ces vils personnages ! Il se peut donc qu'ils passent par cette position... Aucun bruict, céans et tout les sens en esveil !!


Néanmoins, il ne puct s'empêcher d'imaginer son espousée guerroyant, sans qu'il ne le sache au bon moment... Enfin, par Aristote, rien ne lui estaict arrisvée, grand merci.
_________________
Daravan
[Lourdes nuit du 15 au 16 oct 1457]

La brunette s'était engagée dans l'aventure sans rechigner.
Des brigands menaçaient la sécurité de sa ville, ni une ni deux elle avait rejoint le groupe des compagnons. En tant que co maréchal son devoir était de protéger Lourdes.
Et que des malotrus essayent de s'en emparer la révoltait...

Les tours de ronde à l'intérieur de la ville s'était succédés, mettant les nerfs de tout le monde à rude épreuve.
Après plusieurs heures d'attente, elle s'était assise sur un muret non loin de la mairie, elle scrutait les alentours. Une main sur la garde de son épée, elle était à l'affut comme le rapace qui attend le moment de fondre sur sa proie.

Pas un bruit, rien que la morsure du froid qui commençait à se faire sentir et le noir qui avait envahit les ruelles. Elle remonta son col. Ses amis autour d'elle ne bougeait pas, restant tapis dans l'ombre, l'effet de surprise devrait les assurer de la victoire.
Les sentinelles surveillaient le terrain.
L'ennemi devait être venus en masse... mais combien exactement ? Vanette aurait donné cher pour le savoir.
Elle repensa à sa dernière bataille... la douleur ressentie lorsque la lame avait déchirée la chair... Un frisson la parcourut.
Cette bataille était différente, aucun état d'âme ne viendrait la hanter cette fois.
Mais elle devait rester en vie, de nombreux projets l'attendait et son Avenir n'apprécierait pas de la retrouver en pièce.

Tout à coup ses pensées furent interrompues par un sifflement strident. Elle tourna la tête et aperçut des ombres dont on ne discernait les contours qu'avec grand peine.
Elle se redressa et comprit que le moment était venue de jouer avec ses ennemis. Lentement elle sortit son épée de son fourreau et avança à pas de loup. A ce moment précis, un homme de haute taille armé d'un bâton s'approcha d'elle assez près pour qu'elle puisse voir son visage. Elle retint son souffle et se recula dans l'ombre.
Déjà de toute part ses compagnons se précipitaient pour attaquer. Elle fit tournoyer sa lame dans les airs et l'abattit contre le fer ennemi. Des bruits, des cris... Dara évita les coups avec application.
Les attaquants se voyaient encerclés, ils commençaient à fuir...
Ils avaient maté la révolte, le souffle court la brune s'appuya contre un mur.
Le danger avait été écarté mais pour combien de temps ?

_________________
Sepro
[Sur les murailles de Lourdes, dans la froide nuit du 15 au 16 octobre 1457]

De l'intérieur même de la ville, un sifflement strident retentit...

L'assaillant était déjà à la Mairie.

Pas possible!, marmonna Sepro, Mais par où se sont-ils donc faufilés ? Personne ne les avait vus entrer que, déjà, ils se retrouvaient en nombre autour de la Mairie. Étaient-ils là, parmi nous, tapis alors que nous guettions leur approche ? Avaient-ils emprunté un des nombreux passages secrets qui minaient les sous-sols de la cité ?

Sepro était en proie à ses questionnements quand, bousculé par un de ses compagnons d'arme, il fut brutalement rappelé à la réalité. L'heure n'était pas aux questionnements : l'heure était à l'action... Chasser ces gredins qui en voulaient aux finances municipales, voilà pourquoi il était là et voilà pourquoi il œuvrerait!

En à peine trois enjambées, il descendit les trois volées d'escaliers qui le séparaient de la cour et, quelques secondes plus tard, il était aux côtés de ses compagnons arme au poing avec la ferme intention de repousser les brigands par delà les murailles...


[Autours de la mairie de Lourdes, un peu plus tard]

En un éclair, le combat fut engagé et, l'instant suivant, la bataille faisait rage. Les lames s'entrechoquaient dans d'insoutenables tintements métalliques.

Le décor auditif de la scène fit remonter en lui une réminiscence des combats du mois d'août qu'il avait pourtant rangés dans un tiroir perdu dans les tréfonds de sa mémoire. La rage des hommes, leur hargne au combat... il fallait que cela cesse.

A peine eut-il le temps d'y penser qu'un cor libérateur résonna... L'ennemi battait en retraite... C'était fini... Du moins pour ce soir!

Les Lourdais, satisfaits de leur victoire se congratulaient. Machinalement, Sepro tomba, lui aussi, dans les bras de ses camarades. Mais au fond de son esprit, une plaie mal cicatrisée s'était réouverte. Allait-il à nouveau falloir la soigner ?

Autours de lui, les marques d'allégresse et d'insouciance inondaient la place du village : l'ennemi était vaincu, les citoyens avaient gagné leur liberté.

Puis, assez rapidement, la joie fit place à de nouvelles inquiétudes : aurait-t-on enfin la paix demain soir ?

_________________
Sepro
Les Lourdais avaient repoussé un premier assaut, mais il avait été décidé que chacun reprendrait sa position à la nuit tombée. L'attaque subie avait en effet été d'une ampleur anormalement faible et tout laissait présager que cela recommencerait, si pas ce soir, au moins un des jours à venir. La vigilance restait donc de mise et c'est avec fierté que chacun avait accepté de rempiler.

[Sur les murailles de Lourdes, dans la toujours froide nuit du 16 au 17 octobre 1457]

C'est donc plein d'entrain que Sepro rejoignit les remparts dès que le soleil eut totalement repris le dernier de ses rayons. Là-haut, c'était une vraie ruche : les uns avaient amené des victuailles tandis que d'autres avaient emporté tambourins et flûtes pour assurer une ambiance conviviale. Certains s'étaient même encombré de petits jeux de table pour tuer le temps et de petits groupes s'organisaient dans une ambiance qui ne laissait pas penser que la ville était en état de siège.

Par rapport à la veille, quelques forces nouvelles étaient venues gonfler le nombre des défenseurs et tout le monde ne devait plus assurer le guet en même temps. Des équipes avaient été constituées et Sepro faisait partie du dernier tour de garde.

Après avoir profité quelques instants des animations organisées, il se coucha pour être en pleine forme au moment voulu.

Vers 4h du matin, on vint le réveiller : son heure était venue. La nuit était calme et, contrairement à la veille, aucune tension ne semblait planer dans l'air.

Vers 5h30, alors que la garde se passait on ne peut mieux, le brame d'un cerf se fit entendre au loin et mit les défenseurs sur le qui-vive. Le premier instant de stupeur passé, il se regardèrent et laissèrent éclater leur fou-rire. Le ton était donné et c'est dans cette même ambiance que la nuit se termina.

Le soleil offrait à présent à nouveau généreusement ses rayons et nulle attaque n'avait été à déplorer. Lourdes était toujours une ville libre et, si la liesse de la veille n'était plus aussi présente, un sentiment de soulagement certain était palpable auprès de ceux qui, une nuit de plus, avaient fièrement veillé sur leur ville.

Chacun s'en retourna chez lui pour un repos tant mérité tandis que, pendant se temps, la ville reprenait, insouciante, son activité habituelle.

_________________
Acar
Les lices de Lourdes

Un pli lui fuct rapporté ou l 'annonce de la comtessa en place publique venaict d'estre faicte... grand courage et grande noblesse de la comtessa, qui avaict cherchée, sans dormir une minute, à sauver nostre cher Béarn mais le destin en avaict descidé autrement et la menace estaict toujours en plasce...

Le secret ayant esté lesvé, tous savaient que l'encerclement des Lions de Judas, commençait sa longue pression, tout en recrutant des mercenaires de tout bords pour descupler leurs forces vives.

Céans, il attendait que d'austres remplissent les lances et corps d'armes pour que bonne desfense de sa ville s'entame mais aussi, il pria pour que de toutes les villes Béarnaises, ce mouvement de desfense se fasse promptement...

_________________
Melian
[Les 16 et 17 octobre, sous les remparts de Lourdes]


Suite à l'attaque de la nuit, Melian était allée se reposer. Décidément, sa grossesse ne serait pas de tout repos. Vae Victis et maintenant ces pourritures hérétiques... La Ventoux savait la cause Béarnaise juste, que défendre le Béarn comptait par dessus tout, etc. Mais elle était lasse de toutes ces ignominies, si lasse. Elle finit par s'endormir, le sommeil troublé de cauchemars. Etaient venues ensuite les discussions, encore et toujours, pour organiser le tout.

Puis une nouvelle nuit de veille était venue, tout aussi froide et sombre que la précédente, si ce n'est qu'elle fut moins agitée, et que les Francs avaient changé de technique. Ainsi créèrent-ils leur propre lance. Ils combattraient côte à côte cette fois, et toutes celles qui suivraient, comme toujours. Nuit calme sous les flambeaux, durant laquelle la jeune femme ne put que se remémorer toutes les horreurs que les Lions avaient commises sans vergogne. Tout ces gens tombés pour défendre les peuples contre ces monstres. Elle ferma les yeux. En leurs noms aussi ils se devaient de combattre, et de vaincre.

Finalement, exténuée, elle alla se coucher à l'aube. Elle relaierait son époux au bout de quelques heures, pour qu'il puisse se reposer lui aussi. Mais au bout d'à peine 3 heures de sommeil, la jeune femme fut réveillée par la servante. Un pli de la Comtessa était arrivé. Sa présence était requise, ainsi que celle de son époux. Elle se vêtit donc rapidement, se coiffa, puis s'en fut chercher son époux, et ils partirent pour le Castèth.

Les explications furent alors données, puis une déclaration publique fut faite, avec des réactions qui ravivèrent l'espoir un peu éteint de la dame de Beost. Souriante et revigorée par toutes ces bonnes volontés, elle reprit le chemin des lices.

_________________
Daravan
[nuit du dimanche 18 octobre Lourdes]

La nuit était claire, le froid piquant venait attaquer les sentinelles. Tout était calme. Seul le bruit des pas des veilleurs ramenait à la réalité...
Nous étions en alerte .
Les nuits se succédaient et la fatigue commençait à se sentir. Mais personne n'aurait osé se plaindre, on était là pour défendre, pour croiser le fer avec des ennemis aux crocs acérés, il ne fallait pas baisser la garde.
L'attente, les heures passées... à rester debout... . à lutter lorsque le sommeil atteignait enfin la porte des paupières...
Tout cela n'avait guère d'importance, car on se savait ensemble.
Peu importe ! l'unité faisait notre force.

La brunette leva un regard vers le visage de son compagnon. Un sourire et elle fut réchauffée en l'instant. Il était bon de voir dans la prunelle de ses yeux, ce feu allumé pour elle. Il était de nouveau à ses côtés .
Ils allaient et venaient dans l'obscurité, épiant le moindre bruit, scrutant la moindre tache inhabituelle.
L'aube arrivait à grand pas, leurs adversaires ne s'étaient toujours pas montré.
Dara regarda au loin...
Elle pensa à ses sœurs, à ses frères qui se battaient certainement au même moment. Elle pria intérieurement Aristote de les protéger.
Elle était heureuse d'avoir pu partir à temps, revenir défendre la mairie , mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au cœur de les avoir laissé...
Mais ils avaient tous compris l'importance de ce départ.
Elle releva une mèche de cheveux.
Longuement, elle avait réfléchi... mais elle devait penser à ce qui avait de l'importance à ses yeux, sa ville et son comté.
A cet instant précis, alors que le jour pointait, elle fut certaine d'avoir pris les bonnes décisions.

_________________
Acar
Les tenailles se refermaient lentement sur Lourdes, et du costé Espagnol, la presse se faisaict, constante, inflexible dans sa volonté de nuire...

Pendant un de ces patrouilles sur le chemin sud, il avaict croisé un groupe... Surement des mercenaires mais ceux-ci avaient presferés rebrousser chemin sans lesver l'espée.

Ne pouvanct sortir de leur position défensive, il les observa disparaitre à l'horizon, pestant de n'avoir puct en descoudre, mais ceci ne tarderaict poinct, nul douste...

Alentour, fumée de feux de camp montaient inexorablement vers les cieux, laissant supposer fort mouvement, à seulement quelsques lieues de là...

Il réajusta son lourd mantel de mailles tressées, car le venct d'octobre commençait à pisquer et positionna au mieux son gambisson de grosses toiles pour arrester l'entame de la froidure environnancte...

_________________
Acar
Les lices de Lourdes

Encore une nuist d'incertitude...

Alentour, la presse se faisaict, inexorablement, mais sans forcer l'asttaque...

Ainsi, leurs instentions seraient peut estre de nous affamer, d'appauvrir le comté en payant ses armées, sans cesse... Céans, le froid le pisqua un peu plus et il resmonta son long manstel, fourré pour supporter l'hiver naissanct, tout en se grasttant le menton.


Ma mie, estes-vous sure de ne poinct vouloir vous resposer, ailleurs que dans cette tenste ?
_________________
Melian
Les nuits de veille se succédaient, paisibles et glacées sous les remparts Lourdais. Elle même emmitouflée dans une cape bien chaude, elle veillait, aux côtés de son aimé. A sa question, elle lui sourit.

Je vous remercie de vous en inquiéter amour. Je crois qu'il vaut mieux ne pas relascher nostre vigilence cependant, aussi je vais rester là, avec vous, où est ma place d'ailleurs.

Elle s'approcha de lui, sachant ce à quoi il songeait : il y aurait encore de nombreuses nuits de veille et d'incertitude avant qu'une nuit, les hordes s'abattent, telle une nuée de corbeaux sur une carcasse putride.

Plaise à Dieu que le Béarn trouve au fond de lui assez de force et d'unité pour le Comté ne devienne pas, pendant cette attente, charogne éviscérée par les soifs de gloire, de pouvoir et les orgueils démesurés...

_________________
Acar
Fort bien, fort bien.

Prenez donc mon mantel, voulez-vous !

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)