Polstephie
MarieDouce Shaggash a écrit:
MarieDouce était sur le point de partir vers Exat lorsquun page du château vint lui remettre une missive cachetée. Louvrant dun geste rapide et impatient tant il lui tardait de rejoindre sa petite famille afin de voir aux préparatifs du baptême de sa fille Majda, la Baronne soupira un peu. Cétait fou comme le temps filait à la vitesse de léclair. Encore un serment à faire se dit-elle, lisant le message du poursuivant darmes. Elle hésita quelques minutes à savoir si elle enverrait une missive ou bien étant sur place, si elle nallait pas le faire en personne.
Elle se décida
La baronne donna donc congé au petit page qui attendait patiemment puis poursuivit son chemin pour finalement entrer dans la salle prévue aux allégeances. Pendant quelle attendait son tour à un signe du Coms, elle se mit à penser aux siens.
Elle se décida
La baronne donna donc congé au petit page qui attendait patiemment puis poursuivit son chemin pour finalement entrer dans la salle prévue aux allégeances. Pendant quelle attendait son tour à un signe du Coms, elle se mit à penser aux siens.
Cristòl a écrit:
Encore une noble ! Un sourire s'étira sur les lèvres du Comte, qui venait de dicter une réponse à une allégeance... féminine. Incomparables nobles !
Il se leva sitôt que la baronne d'Exat fut entrée dans la salle des allégeances, avec un sourire franc. Les Shaggash... Que serait le Comté, sans eux ? Ils étaient ce qu'on pouvait espérer de mieux d'une noblesse, présente, fournissant quotidiennement son aide et son conseil.
-« Adissiatz, Dòna MarieDouce Shaggash ! »
Petit regard à la poursuivante d'armes et au Roy d'Armes qui officiait ; tout était en place, alors, pourquoi perdre ce temps ?
-« Dòna MarieDouce Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ? »
Il se leva sitôt que la baronne d'Exat fut entrée dans la salle des allégeances, avec un sourire franc. Les Shaggash... Que serait le Comté, sans eux ? Ils étaient ce qu'on pouvait espérer de mieux d'une noblesse, présente, fournissant quotidiennement son aide et son conseil.
-« Adissiatz, Dòna MarieDouce Shaggash ! »
Petit regard à la poursuivante d'armes et au Roy d'Armes qui officiait ; tout était en place, alors, pourquoi perdre ce temps ?
-« Dòna MarieDouce Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ? »
D.S. d'Exat a écrit:
Montpellier Château Comtal Salle des allégeances :
« XIème jour de novembre de l'an MCDLVI, vers Tierce »
Drôle de tentures, se disait le Maure, observant derrière le Coms les tapisseries qui ondulaient étrangement, changeant même par moment de couleurs. Sans doute une nouvelle acquisition comtale, mais combien pouvaient bien coûter de telles choses ? Dailleurs, ça ne semblait pas vraiment naturel à y regarder de près. Oui, ce genre dobjets, ça sentait le soufre, quil y ait là la patte griffue du Sans-Nom que la chose ne serait pas étonnante. Étrange tout de même venant de la part dun bon aristotélicien comme le fils Siàrr
Se frottant les yeux à cause dune sensation étrange de chaleur et de pression, Djahen retrouva sa vision normale, les draperies étaient toujours les mêmes, tout comme leurs teintes
La fatigue sûrement, marmonna le Baron en sappuyant un peu mieux contre le mur pour observer lallégeance de son épouse. Il rajouta alors pour lui-même
Maudite fièvre, dès que tout ceci est fini, je vais me coucher
« XIème jour de novembre de l'an MCDLVI, vers Tierce »
Drôle de tentures, se disait le Maure, observant derrière le Coms les tapisseries qui ondulaient étrangement, changeant même par moment de couleurs. Sans doute une nouvelle acquisition comtale, mais combien pouvaient bien coûter de telles choses ? Dailleurs, ça ne semblait pas vraiment naturel à y regarder de près. Oui, ce genre dobjets, ça sentait le soufre, quil y ait là la patte griffue du Sans-Nom que la chose ne serait pas étonnante. Étrange tout de même venant de la part dun bon aristotélicien comme le fils Siàrr
Se frottant les yeux à cause dune sensation étrange de chaleur et de pression, Djahen retrouva sa vision normale, les draperies étaient toujours les mêmes, tout comme leurs teintes
La fatigue sûrement, marmonna le Baron en sappuyant un peu mieux contre le mur pour observer lallégeance de son épouse. Il rajouta alors pour lui-même
Maudite fièvre, dès que tout ceci est fini, je vais me coucher
MarieDouce Shaggash a écrit:
Perdue dans ses pensées, MarieDouce se voyait déjà à la forteresse dExat auprès de son époux. Leur fille Majda devrait rentrer du couvent dans les jours à venir et la baronne voulait être de retour afin de laccueillir comme il se devait. Exat nétait point un endroit de luxe mais cétait son foyer et cest là quelle se voyait, à plusieurs lieues de Montpellier quand une voix linterpella.
« Adissiatz, Dòna MarieDouce Shaggash ! »
« Dòna MarieDouce Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ? »
Secouant la tête pour chasser ses idées, MarieDouce sortit de sa torpeur. Elle savança jusque devant le coms puis, faisant une gracieuse révérence, releva doucement la tête et le regarda dans les yeux, espérant quil puisse y voir toute lhonnêteté et lintégrité de la jeune femme.
« Oui Senher Coms, je le veux » lui répondit-elle. Puis, prenant une imperceptible et très longue inspiration car il nest pas évident de répondre à cette question sans arrière pensée, surtout lorsquon est mariée depuis des années avec le même homme, elle poursuivit
« Nous, MarieDouce Shaggash, humble Baronne dExat, jurons respect, aide et conseil, Ce serment, nous le prêtons devant le Très-Haut et ses Prophètes et nous y tiendrons aussi longtemps que le peuple reconnaîtra en Vous Suzerain légitime. »
Elle fit une petite pause puis reprit.
« Que si un conflit venait à Vous opposer, Coms légitime du Languedoc-, notre Suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour Vous. »
« Voilà, cest fait » se dit-elle, reculant dun pas vers larrière. Les joues roses démotion, elle attendit de voir si elle navait pas commis une bévue quelconque, ayant toujours crainte davoir fait un faux pas
Un long frisson lui parcouru la colonne. Sans savoir pourquoi, elle avait un drôle de pressentiment
« Adissiatz, Dòna MarieDouce Shaggash ! »
« Dòna MarieDouce Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ? »
Secouant la tête pour chasser ses idées, MarieDouce sortit de sa torpeur. Elle savança jusque devant le coms puis, faisant une gracieuse révérence, releva doucement la tête et le regarda dans les yeux, espérant quil puisse y voir toute lhonnêteté et lintégrité de la jeune femme.
« Oui Senher Coms, je le veux » lui répondit-elle. Puis, prenant une imperceptible et très longue inspiration car il nest pas évident de répondre à cette question sans arrière pensée, surtout lorsquon est mariée depuis des années avec le même homme, elle poursuivit
« Nous, MarieDouce Shaggash, humble Baronne dExat, jurons respect, aide et conseil, Ce serment, nous le prêtons devant le Très-Haut et ses Prophètes et nous y tiendrons aussi longtemps que le peuple reconnaîtra en Vous Suzerain légitime. »
Elle fit une petite pause puis reprit.
« Que si un conflit venait à Vous opposer, Coms légitime du Languedoc-, notre Suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour Vous. »
« Voilà, cest fait » se dit-elle, reculant dun pas vers larrière. Les joues roses démotion, elle attendit de voir si elle navait pas commis une bévue quelconque, ayant toujours crainte davoir fait un faux pas
Un long frisson lui parcouru la colonne. Sans savoir pourquoi, elle avait un drôle de pressentiment
Polstephie. a écrit:
Le Poursuivant d'Armes avait eu un sourire en réponse au regard du Comte. Elle s'était ensuite appliquée à prendre note de tout ce qui s'était dit et des gestes échangés. Elle pensait que c'était là partie de sa tâche et donc s'en acquittait avec honneur. La "jeune" femme assista donc à l'échange entre le suzerain et sa vassale, non sans être replongée un instant dans des souvenirs d'un passé pas si lointain.
Cristòl a écrit:
Le Coms écouta le serment de la baronne avec une émotion non dissimulée. Elle s'était déplacée, et il recevait, pour la première fois, l'hommage vassalique, après l'avoir longtemps donné, à son père, d'abord, aux Comtes du Languedoc, ensuite... Cela faisait peut-être près d'un mois qu'il était Comte, et le voilà qui avait commencé à se faire à cette idée, à ne plus considérer cela comme une méprise et un fardeau qu'il aurait du mal à porter. Ses angoisses de déplaire s'étaient estompées, mais resurgissaient, dans ce genre de circonstances.
Si sa voix n'était pas altérée, du moins n'était-elle pas non plus dénuée d'émotion, lorsqu'il répondit, debout face à la baronne :
-"Dòna MarieDouce Shaggash, j'ai entendu votre serment, et voilà le mien, et que le Très Haut m'en soit témoin : je vous promets subsistance, en vous conservant les terres d'Exat, dont Bouriège, Artigues et La Serpente, et leurs dépendances, ainsi que protection, et justice, tout comme je réaffirme la reconnaissance, par le Comté que j'incarne, du Coutumier d'Exat.
Recevez, pour symboliser votre fief, ce peigne de hêtre, comme il y en a tant, dans les forêts de votre domaine."
Un valet avait apporté sur un plateau ledit peigne. Finement sculpté, des motifs floraux, et poli à la cire, c'était de ces peignes résistants et lisses, que l'on a plaisir à glisser dans une abondante chevelure aux senteurs entêtantes.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : c'était le symbole, et le symbole seul, que le jeune Sìarr voyait, dans cet objet, et il n'avait nulle idée autre concernant la Baronne d'Exat.
L'émotion qui l'étreignait lorsqu'il s'avança pour sceller l'allégeance par un chaste baiser sur les lèvres baronniales n'était que celle de la première fois, le premier baiser vassalique, échangé en ce sens. Et il se redressa, ensuite, avec le sourire satisfait de celui qui a passé un rite initiatique.
Si sa voix n'était pas altérée, du moins n'était-elle pas non plus dénuée d'émotion, lorsqu'il répondit, debout face à la baronne :
-"Dòna MarieDouce Shaggash, j'ai entendu votre serment, et voilà le mien, et que le Très Haut m'en soit témoin : je vous promets subsistance, en vous conservant les terres d'Exat, dont Bouriège, Artigues et La Serpente, et leurs dépendances, ainsi que protection, et justice, tout comme je réaffirme la reconnaissance, par le Comté que j'incarne, du Coutumier d'Exat.
Recevez, pour symboliser votre fief, ce peigne de hêtre, comme il y en a tant, dans les forêts de votre domaine."
Un valet avait apporté sur un plateau ledit peigne. Finement sculpté, des motifs floraux, et poli à la cire, c'était de ces peignes résistants et lisses, que l'on a plaisir à glisser dans une abondante chevelure aux senteurs entêtantes.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : c'était le symbole, et le symbole seul, que le jeune Sìarr voyait, dans cet objet, et il n'avait nulle idée autre concernant la Baronne d'Exat.
L'émotion qui l'étreignait lorsqu'il s'avança pour sceller l'allégeance par un chaste baiser sur les lèvres baronniales n'était que celle de la première fois, le premier baiser vassalique, échangé en ce sens. Et il se redressa, ensuite, avec le sourire satisfait de celui qui a passé un rite initiatique.
MarieDouce Shaggash a écrit:
« Voilà, cétait fait. » avait-elle pensé. Mais non !!! Elle avait oublié le fameux baiser scellant son allégeance. Elle sy soumit donc de bonne grâce. Et oui !!! Elle nen était plus à un baiser près qui nétait point destiné à son époux. Déjà, lors de cérémonies dallégeance antérieures, elle avait été embrassée par Zacharia et ensuite par son épouse Enduril lorsquils furent comtes à leur tour. Elle commençait en avoir l'habitude et ne point se laisser impressionner par cet étrange rituel ... Elle reçut donc ce chaste baiser de la part de Cristòl puis accepta le joli peigne dont il lui fit cadeau. Elle imagina déjà sa fille Majda samusant à lui peigner ses cheveux. Mère et fille sentendaient tellement bien et passaient des heures à bavarder gentiment dans la chambre des maîtres
.
Elle lui fit un timide sourire quand même. La salle nétait pas à son comble mais il y avait tout de même quelques personnes présentes.
Après avoir murmuré un « Merci Vôtre Grandeur », MarieDouce recula de plusieurs pas, ne voulant pas se retourner et montrer ainsi son dos au Coms.
Mais pourquoi donc avait-elle limpression dêtre épiée ???
Elle lui fit un timide sourire quand même. La salle nétait pas à son comble mais il y avait tout de même quelques personnes présentes.
Après avoir murmuré un « Merci Vôtre Grandeur », MarieDouce recula de plusieurs pas, ne voulant pas se retourner et montrer ainsi son dos au Coms.
Mais pourquoi donc avait-elle limpression dêtre épiée ???
D.S. d'Exat a écrit:
Montpellier Château Comtal Salle des allégeances :
« XIème jour de novembre de l'an MCDLVI, quelques minutes plus tard »
La migraine de Djahen atteignait son paroxysme
Les formes, couleurs et sons se mélangeaient en une masse informe, vibrante, formant un tout terriblement douloureux pour le crâne du Seigneur dExat. Se massant les tempes, le Maure releva les yeux vers son épouse et le Coms ?!! Mais quel était donc cette chose ?!! Surplombant sa tendre mie, une masse informe et sombre se déployait, se couvrant de fourrure, la gueule envahie de crocs longs dun bon pouce et les mains arborant de redoutables griffes noires débène. Sous ses yeux, Cristòl venait de se transformer en une abjecte créature du Sans-Nom
UN OURS-GAROU !!
Le cri que poussa le Baron retentit dans la salle relativement calme, couvrant les murmures et chuchotis dont la noblesse gratifiait ces lieux à chaque nouvelle allégeance. Et oui, il fallait bien tuer le temps et en toute franchise, quoi de mieux que de colporter des ragots sur la dernière soirée, sur les nouvelles poulaines à la mode, etc. ? Bon, bien sur quil fallait murmurer, débattre à haute voix de tels sujets lors dune cérémonie officielle, il faut avouer que cela pourrait jeter un froid. Bien sur, moins que dalarmer ainsi la fine fleur de la société languedocienne
Quoiquil en soit, le Maure venait de dégainer son épée et savançait droit sur le Coms
Enfin il essaya, car après quelques pas, il seffondra à terre, inconscient
[HRP] Pour les gens voulant participer à ce RP, merci de poster directement en Gargote vos interventions. Dans la mesure du possible, conduisez Djahen dans un lieu suffisamment « public », lauberge où il crèche, les locaux de la médecine, etc. nimporte où, du moment que cest cohérent et que les joueurs des personnages les plus « humbles » peuvent participer eux aussi
Ah oui, pour le premier à poster, pourrait-il indiquer le lieu, la date et lheure comme je lai fait ? Pleaaase !!![/HRP]
« XIème jour de novembre de l'an MCDLVI, quelques minutes plus tard »
La migraine de Djahen atteignait son paroxysme
Les formes, couleurs et sons se mélangeaient en une masse informe, vibrante, formant un tout terriblement douloureux pour le crâne du Seigneur dExat. Se massant les tempes, le Maure releva les yeux vers son épouse et le Coms ?!! Mais quel était donc cette chose ?!! Surplombant sa tendre mie, une masse informe et sombre se déployait, se couvrant de fourrure, la gueule envahie de crocs longs dun bon pouce et les mains arborant de redoutables griffes noires débène. Sous ses yeux, Cristòl venait de se transformer en une abjecte créature du Sans-Nom
UN OURS-GAROU !!
Le cri que poussa le Baron retentit dans la salle relativement calme, couvrant les murmures et chuchotis dont la noblesse gratifiait ces lieux à chaque nouvelle allégeance. Et oui, il fallait bien tuer le temps et en toute franchise, quoi de mieux que de colporter des ragots sur la dernière soirée, sur les nouvelles poulaines à la mode, etc. ? Bon, bien sur quil fallait murmurer, débattre à haute voix de tels sujets lors dune cérémonie officielle, il faut avouer que cela pourrait jeter un froid. Bien sur, moins que dalarmer ainsi la fine fleur de la société languedocienne
Quoiquil en soit, le Maure venait de dégainer son épée et savançait droit sur le Coms
Enfin il essaya, car après quelques pas, il seffondra à terre, inconscient
[HRP] Pour les gens voulant participer à ce RP, merci de poster directement en Gargote vos interventions. Dans la mesure du possible, conduisez Djahen dans un lieu suffisamment « public », lauberge où il crèche, les locaux de la médecine, etc. nimporte où, du moment que cest cohérent et que les joueurs des personnages les plus « humbles » peuvent participer eux aussi
Ah oui, pour le premier à poster, pourrait-il indiquer le lieu, la date et lheure comme je lai fait ? Pleaaase !!![/HRP]
Cristòl a écrit:
Tout se passa bien vite, et le Coms ne devait comprendre que bien plus tard que tout cela n'avait été le fait que d'une crise de folie, et non de quelque attentat empêché par la grâce de Dieu. Cela lui aurait, d'ailleurs, paru bien incongru, venant du Baron d'Exat.
D'autant plus incongru, que c'en était, en l'occurrence, impromptu. Lo Casalièr fut bien plus réactif que le Comte, qui n'avait guère que l'épée d'apparat que lui avait offerte Armoria de Mortain, pour le défendre... Mais se défendre de quoi ? Le Maure était à terre, plus vite qu'il n'en fallut à Cristòl pour s'en rendre compte. Il bondit sur ses pieds, s'approcha de l'imposante masse inerte du baron. Et Skip de donner ses ordres :
-« QU'ON M'APPORTE DE L'EAU LA PLUS PROPRE ET FRAICHE POSSIBLE AINSI QU'UN BRANCARD ! AU PAS DE COURSE !!! »
Cristòl se serait aisément cru dans une tente de l'Hospital, au coeur d'un hôpital de campagne, les pieds aspirés par la boue, s'il n'y avait eu ce beau soleil d'automne qui filtrait par les vitres, et les oriflammes ondulant mollement au-dessus de sa tête. Et les pierres froides du mur, aussi. Il n'y avait en général pas de murs, dans un campement de guerre.
Qui obéirait ? Le jeune Sìarr ne savait trop que faire, il hochait benoitement la tête pour approuver et relayer les ordres du médecin aux valets tremblants.
Il se tourna vers la baronne, au cas où elle défaille... Il savait cette femme vaillante comme un homme, mais sans doute n'était-ce pas pour rien, qu'elle s'appelait Douce.
-« ALORS!!! ÇA VIENT CE BRANCARD ??? »
Deux valets arrivèrent finalement, qui portaient deux grandes et solides traverses de bois, et un grand morceau de cuir râpé, assoupli par le temps, entre les deux.
Skip a écrit:
Montpellier - Salles des Allégeances - Château Comtal
[rp]Assis au fond de la salle, un écritoire et tout ce qu'il faut pour prendre des notes, Skip observait la cérémonie tâchant de ce souvenir de tout dans les moindres détails. Tâche si peu aisé!
Depuis quelque temps, le nouvel élève ne dormait plus beaucoup. Entre l'armée, les champs, le moulin, son labos, la médecine comtal et l'hérauderie, l'homme mur qu'il est trouve de plus en plus difficile de suivre!
Discrètement, pour ne pas attirer l'attention, Skip plongea la main dans sa besace et attrapa une feuille de pavot qu'il enfourna rapidement dans sa bouche! Ça l'aidera à mieux ce concentrer...
Il allait ce remettre à écrire quand soudain: "UN OURS-GAROU !!"
Un énorme cris pousser par un homme gigantesque et sombre comme la nuit...
Le cur de l'étudiant stoppa au moment du cris, mais le soldat se ressaisie vite et porta la main à son épée... qu'il n'avait pas! Bien sur, pas besoin d'épée pour noter le déroulement d'une cérémonie d'allégeance!!!
Il laissa toute fois son écritoire et n'hésita pas à foncer vers le Maure qui s'approchait, haletant et chancelant... chancelant? vers le Coms! Il n'avait pas encore traversé la salle à moitié que le Baron s'effondra au sol.
Hésitation! "Pourquoi Djahen s'effondre-t-il comme ça??? Ça n'a aucun sens..." Voilà ce dont pour quoi les penser de Skip s'attardait.
Décidément, ce sera la journée où tous les réflexes de l'homme seront mis à l'épreuve!
Il fut donc le premier à se penser sur Djahen, vérifiant en tout premier lieu que l'homme n'était pas mort. Non! Vivant! Souffle court, cur palpitant, sueur sur les tempes et chaire de poule. Il lui faut de la chaleur et quelque chose pour faciliter sa respiration.
Les autres finirent par arriver enfin, bien que ceux-ci ayant été plus près du Maure...
L'apothicaire pris aussitôt les devant!
-QU'ON M'APPORTE DE L'EAU LA PLUS PROPRE ET FRAICHE POSSIBLE AINSI QU'UN BRANCARD! AU PAS DE COURSE!!!
Il plongea alors la mains dans sa besace et en sorti un sac de fiole en cuire. Il en prit une et en fit descendre un très mince filet dans la bouche de l'homme.
-Tient bon mon gars! Un homme solide comme toi, ça ne tombe pas comme ça! Tient bon! dit-il alors que les gens se bousculait pour voir. Skip releva la tête pour voir au travers des gens!
-ALORS!!! ÇA VIENT CE BRANCARD???
[rp]Assis au fond de la salle, un écritoire et tout ce qu'il faut pour prendre des notes, Skip observait la cérémonie tâchant de ce souvenir de tout dans les moindres détails. Tâche si peu aisé!
Depuis quelque temps, le nouvel élève ne dormait plus beaucoup. Entre l'armée, les champs, le moulin, son labos, la médecine comtal et l'hérauderie, l'homme mur qu'il est trouve de plus en plus difficile de suivre!
Discrètement, pour ne pas attirer l'attention, Skip plongea la main dans sa besace et attrapa une feuille de pavot qu'il enfourna rapidement dans sa bouche! Ça l'aidera à mieux ce concentrer...
Il allait ce remettre à écrire quand soudain: "UN OURS-GAROU !!"
Un énorme cris pousser par un homme gigantesque et sombre comme la nuit...
Le cur de l'étudiant stoppa au moment du cris, mais le soldat se ressaisie vite et porta la main à son épée... qu'il n'avait pas! Bien sur, pas besoin d'épée pour noter le déroulement d'une cérémonie d'allégeance!!!
Il laissa toute fois son écritoire et n'hésita pas à foncer vers le Maure qui s'approchait, haletant et chancelant... chancelant? vers le Coms! Il n'avait pas encore traversé la salle à moitié que le Baron s'effondra au sol.
Hésitation! "Pourquoi Djahen s'effondre-t-il comme ça??? Ça n'a aucun sens..." Voilà ce dont pour quoi les penser de Skip s'attardait.
Décidément, ce sera la journée où tous les réflexes de l'homme seront mis à l'épreuve!
Il fut donc le premier à se penser sur Djahen, vérifiant en tout premier lieu que l'homme n'était pas mort. Non! Vivant! Souffle court, cur palpitant, sueur sur les tempes et chaire de poule. Il lui faut de la chaleur et quelque chose pour faciliter sa respiration.
Les autres finirent par arriver enfin, bien que ceux-ci ayant été plus près du Maure...
L'apothicaire pris aussitôt les devant!
-QU'ON M'APPORTE DE L'EAU LA PLUS PROPRE ET FRAICHE POSSIBLE AINSI QU'UN BRANCARD! AU PAS DE COURSE!!!
Il plongea alors la mains dans sa besace et en sorti un sac de fiole en cuire. Il en prit une et en fit descendre un très mince filet dans la bouche de l'homme.
-Tient bon mon gars! Un homme solide comme toi, ça ne tombe pas comme ça! Tient bon! dit-il alors que les gens se bousculait pour voir. Skip releva la tête pour voir au travers des gens!
-ALORS!!! ÇA VIENT CE BRANCARD???
Tout se passa bien vite, et le Coms ne devait comprendre que bien plus tard que tout cela n'avait été le fait que d'une crise de folie, et non de quelque attentat empêché par la grâce de Dieu. Cela lui aurait, d'ailleurs, paru bien incongru, venant du Baron d'Exat.
D'autant plus incongru, que c'en était, en l'occurrence, impromptu. Lo Casalièr fut bien plus réactif que le Comte, qui n'avait guère que l'épée d'apparat que lui avait offerte Armoria de Mortain, pour le défendre... Mais se défendre de quoi ? Le Maure était à terre, plus vite qu'il n'en fallut à Cristòl pour s'en rendre compte. Il bondit sur ses pieds, s'approcha de l'imposante masse inerte du baron. Et Skip de donner ses ordres :
-« QU'ON M'APPORTE DE L'EAU LA PLUS PROPRE ET FRAICHE POSSIBLE AINSI QU'UN BRANCARD ! AU PAS DE COURSE !!! »
Cristòl se serait aisément cru dans une tente de l'Hospital, au coeur d'un hôpital de campagne, les pieds aspirés par la boue, s'il n'y avait eu ce beau soleil d'automne qui filtrait par les vitres, et les oriflammes ondulant mollement au-dessus de sa tête. Et les pierres froides du mur, aussi. Il n'y avait en général pas de murs, dans un campement de guerre.
Qui obéirait ? Le jeune Sìarr ne savait trop que faire, il hochait benoitement la tête pour approuver et relayer les ordres du médecin aux valets tremblants.
Il se tourna vers la baronne, au cas où elle défaille... Il savait cette femme vaillante comme un homme, mais sans doute n'était-ce pas pour rien, qu'elle s'appelait Douce.
-« ALORS!!! ÇA VIENT CE BRANCARD ??? »
Deux valets arrivèrent finalement, qui portaient deux grandes et solides traverses de bois, et un grand morceau de cuir râpé, assoupli par le temps, entre les deux.
Skip a écrit:
MarieDouce Shaggash a écrit:
MarieDouce venait à peine de reculer de quelques pas, son serment dallégeance terminé lorsquelle entendit un "UN OURS-GAROU !!" Se retournant, elle vit son époux, épée à la main qui sélançait vers elle et Cristòl. Ignorant sa venue, MarieDouce resta quelques secondes figée. Mais que faisait-il là ?
Puis soudain, contre toute attente, Djahen tomba face contre terre. Relevant rapidement un pan de sa robe, elle accourut, repoussa les curieux qui sétaient avancés et sagenouilla près de lui. Elle posa une main sur son front et constata quil était brûlant de fièvre.
Elle murmura, inquiète « Amour ? Quest-ce qui tarrive ? ». Même si elle voyait bien quil ne pouvait lui répondre, elle espérait que dans son inconscience, il pouvait lentendre.
Des ordres venaient dêtre donnés. Elle entendait bien que lon se remuait dans la salle mais les voix lui semblaient si lointaines. La Baronne resta près de son époux jusquà ce que 2 hommes viennent le récupérer avec un brancard. Ramassant sa canne restée au sol, MarieDouce les suivit, ignorant où ils lemportaient
Puis soudain, contre toute attente, Djahen tomba face contre terre. Relevant rapidement un pan de sa robe, elle accourut, repoussa les curieux qui sétaient avancés et sagenouilla près de lui. Elle posa une main sur son front et constata quil était brûlant de fièvre.
Elle murmura, inquiète « Amour ? Quest-ce qui tarrive ? ». Même si elle voyait bien quil ne pouvait lui répondre, elle espérait que dans son inconscience, il pouvait lentendre.
Des ordres venaient dêtre donnés. Elle entendait bien que lon se remuait dans la salle mais les voix lui semblaient si lointaines. La Baronne resta près de son époux jusquà ce que 2 hommes viennent le récupérer avec un brancard. Ramassant sa canne restée au sol, MarieDouce les suivit, ignorant où ils lemportaient