Polstephie
MarieDouce Shaggash a écrit:
Le voyage depuis Carcassonne sétait passé sans encombre. Menfin, sans encombre était un bien grand mot. Son époux navait pas arrêté de râler à toutes les secousses du carrosse. Après sêtre reposés quelques jours dans leurs appartements privés sis au château-même, les Shaggash avaient occupé leur temps libres à diverses activités, autant ensemble que chacun de leur côté, lorsquils arrivèrent à la salle des allégeances. Son amie de toujours venait dêtre nommée comtesse et pour rien au monde, MarieDouce naurait manqué de venir la soutenir de vive voix.
Cette fois-ci, préférant se présenter en personne, la jeune femme, accompagnée de son époux, savança dans la salle parmi les gens de la noblesse qui étaient déjà arrivés.
Elle lui tenait fièrement et fermement le bras afin de le soutenir dans sa démarche encore périlleuse car Djahen saccompagnait encore de sa canne. La jeune femme ne voulait point le voir trébucher et ainsi aggraver son état. Certes, sa situation saméliorait de jours en jours mais les blessures quil avait subies ne guérissaient pas avec de simples tisanes ou potions quelconques et en cela, son humeur s'en trouvait encore une fois-, perturbée ....
Discrètement, elle adressa un petit sourire ainsi quun léger signe de la tête afin de saluer les personnes présentes quelle connaissait tout en guidant son mari vers un fauteuil libre afin quil puisse sasseoir. Lorsquil fut confortablement installé, demeurant debout à ses côtés, MarieDouce posa une main sur son épaule pour lintimer au calme-, elle le connaissait son époux hein ! et resta droite comme un « i » attendant que la première personne qui lui avait fait confiance dans la vie, en l'occurence Enduril, lappelle.
Son tour viendra bien assez vite et elle était prête
Cette fois-ci, préférant se présenter en personne, la jeune femme, accompagnée de son époux, savança dans la salle parmi les gens de la noblesse qui étaient déjà arrivés.
Elle lui tenait fièrement et fermement le bras afin de le soutenir dans sa démarche encore périlleuse car Djahen saccompagnait encore de sa canne. La jeune femme ne voulait point le voir trébucher et ainsi aggraver son état. Certes, sa situation saméliorait de jours en jours mais les blessures quil avait subies ne guérissaient pas avec de simples tisanes ou potions quelconques et en cela, son humeur s'en trouvait encore une fois-, perturbée ....
Discrètement, elle adressa un petit sourire ainsi quun léger signe de la tête afin de saluer les personnes présentes quelle connaissait tout en guidant son mari vers un fauteuil libre afin quil puisse sasseoir. Lorsquil fut confortablement installé, demeurant debout à ses côtés, MarieDouce posa une main sur son épaule pour lintimer au calme-, elle le connaissait son époux hein ! et resta droite comme un « i » attendant que la première personne qui lui avait fait confiance dans la vie, en l'occurence Enduril, lappelle.
Son tour viendra bien assez vite et elle était prête
D.S. d'Exat a écrit:
Installé dans son fauteuil, le Maure maugréait, maudissant ses douleurs récurrentes et linefficacité des médecines quon lui faisait ingurgiter à longueur de journées. Bon, il faut avouer quil nétait pas tout à fait de mauvaise foi, il savait reconnaître que les dernières crises auraient pu être largement évitées. Si seulement il navait pas voulu aller pêcher ce jour là
Et dire que tout avait commencé par une belle journée sur les terres dExat
Imaginons un instant que vous êtes une pie
Vous volez sans vous soucier le moins du monde de ce qui se passe loin au-dessous de vous, jacassant gaiement dans un ciel sans frontière, le gésier bien remplit des fruits dun pillage consciencieux de nids, quand soudain, un éclat au sol
Dun naturel curieux envers les choses brillantes, aussitôt vous forcez alors le regard.
Vous vous rapprochez
Un humain et un buf
Lun le poussant et lautre le tirant, un objet griffe la terre entre eux deux, ouvrant des sillons fourmillant de vers dodus. Par moment un reflet faiblard semble émerger du sol. Ce nest sûrement pas ça qui a attiré votre regard
Un second éclat
Vous vous rapprochez
Un autre humain, dormant visiblement debout, appuyé sur un morceau de bois au sommet duquel jouent les rayons du soleil. Bien quintéressant, lobjet est bien trop gros pour faire un trésor agrémentant le nid. Où se cache donc la chose chatoyante que vous avez entraperçue ?
Encore un éclat, le voilà !!!
Vous vous rapprochez
Un humain, encore et toujours, mais différent des autres. Plus sombre et plus coloré. A coté de lui court un petit humain portant un bâton et un truc où les humains rangent dautres trucs. Une sorte de nid portable dans lequel ils ne dorment pas, mais rangent leurs trésors, si vous arrivez à imaginer la chose en tant que pie
Donc, voilà le truc qui brille. Dans le fameux nid portable du petit. Le gros à coté porte lui aussi des objets brillants, mais en tant que pie expérimentée, vous savez quil ne faut pas essayer de sen prendre à beaucoup plus volumineux que soi. De toute façon, les petits sont des proies plus faciles et bien plus craintifs
De loin, vous suivez le couple qui se dirige vers la rivière. Au sommet dun arbre, vous attendez le moment propice, et lorsquil survient, vous vous élancez pour vous saisir de lobjet tant convoité
Et tandis que vous fuyez à tire dailes, votre précieux butin dans le bec, vous entendez un cri, puis un « PLOUF », puis dautres cris, nettement plus agressifs !!!
Dun point de vue de pie, voici un peu près la description de la mésaventure du Baron dExat, individu dont vous faites peu de cas, car après tout les pies se moquent bien de tout ce qui touche aux humains, sauf les objets brillants bien entendu...
Cependant, pour tous ceux qui nauraient rien compris à la succession dévènements, le même incident va vous être conté selon un regard tout humain
Réveillé de bon matin par le chant des oiseaux et étrangement de bonne humeur, DExat, après avoir fait ses ablutions matinales, passé le rasoir sur son crane et ses joues, avoir barboté une bonne grosse demi-heure dans un baquet remplit deau brûlante à souhait puis sêtre fait habiller selon son bon plaisir, décida de se rendre aux cuisines, le tout en évitant bien sur de faire trop de bruit, afin déviter de réveiller sa tendre moitié encore endormie. Aristote seul savait ce quelle aurait pu lui faire sil lavait réveillée. Une véritable ourse quand elle navait pas sa ration de sommeil
Fredonnant joyeusement une chansonnette aux origines perdues dont les paroles donnaient quelque chose du genre : «Voici Gali lalligator, quand il arrive il sème la mort ! Eventre les oisillons, tortureuuuh les papillons !!! Voici Gali lalligator, les lapins il les dévore ! Véritable psychopathe, il leur arrache toutes les pattes », il sinstalla à table et héla la cuisinière pour quelle lui serve son petit déjeuner. Quelque peu étonnée de voir le seigneur venir manger dans les cuisines, elle lui apporta un beau morceau de rôti en gelée, avec de la crème bien sucrée et quelques pâtés de chapons avec une sauce froide à la sauge, le tout accompagné dun pichet dhypocras. Bien sur ce repas matinal était plutôt léger, mais le Baron nétait pas connu pour avoir un fort appétit
Lestomac calé, et nayant pas envie de se prendre la tête à travailler sur des textes qui de toute manière seraient motif à discussions, débats et finalement refusé sous des prétextes fallacieux, le Maure réfléchit un instant sur la manière dont il pourrait occuper sa matinée
Il pourrait essayer de lancer quelques chats ? Hmmm
Non, après réflexion lidée nétait pas si attrayante, puisquil lui faudrait en faire capturer à nouveau, tandis que sil attendait un peu, bientôt quelques portées auraient tôt fait de renouveler son stock. Et puis il faut avouer que certains paysans, à cause de leur manque déducation, ne comprenaient pas limportance de ses expériences et voyait dans le vol régulier de félins quelque signe de limminence dune catastrophe
Aller à la chasse ? Hmmm
Non, mauvaise idée. Il ne fallait pas dépeupler les bois environnants, car le baptême de Majda serait bientôt là. Il fallait trouver autre chose
Et la pêche ?
Cétait là une idée intéressante
Rester assis à ne rien faire, sans penser à tous les soucis courants, profiter de la belle journée au bord de leau, écouter les oiseaux. Oui, cétait là une manière tout à fait plaisante doccuper cette matinée, et personne ne trouverait à redire en ce qui concernait le manque de « noblesse » dune telle pratique. Tout dabord, il était sur les terres dExat, presque aux frontières du comté, donc aucun risque de visite de la part de gêneurs. Il fallait vraiment une bonne raison pour venir
Et puis ensuite, pêcher nétait pas vraiment un travail, plutôt une occupation. Un peu comme lorsquil dépoussiérait sa collection doutils de torture. Rien de bien méchant, passer le temps en faisant quelque chose quil aimait bien
Ayant pris sa décision, DExat fit mander un page pour laccompagner jusquà lAtax et porter tout son attirail de pêche. Ben ouais, il nallait sûrement pas se coltiner tout ce bordel tout seul, cest là lavantage indéniable davoir des larbins
Quittant la forteresse, le gamin collé à ses chausses, il franchit les portes en sifflotant, laissant dormir le garde de faction au lieu de lengueuler comme il laurait fait dhabitude. Cétait vraiment une belle journée. Non loin de là, le père Agulin labourait son champ, abreuvant de jurons son pauvre buf entre deux couplets des chansons paillardes qui avaient fait sa réputation dans la baronnie. Et les oiseaux chantaient, une journée parfaite je vous dis
Arrivé au bord de leau, le Maure, les poings sur les hanches sapprocha en souriant, scrutant la surface ondoyante à la recherche dun coin de pêche satisfaisant. Et il y avait lembarras du choix !! Exat était vraiment un endroit agréable à vivre pour les pêcheurs, car la réputation des truites locales nétait plus à faire
Avisant un rocher surplombant les flots, le Baron sy avança et, jugeant le lieu idéal, appela lenfant pour quil lui apporte son matériel, et notamment son beau leurre de métal argenté. Tout heureux de voir son maître de si plaisante humeur, le gamin savança alors, tenant dans sa main le bel objet miroitant qui venait de lui être demandé. Cest alors que surgissant de nulle part, une pie fondit sur le petit page et lui déroba le leurre, lui griffant la main au passage avec les dents de lhameçon. Lâchant un cri de surprise mêlé de douleur, lenfant entendit alors un « Plouf » retentissant. Le Baron nétait plus sur son rocher
Ressortant ruisselant un peu en aval, Djahen vit le gamin partir en courant. Bien sur, ce quil ne savait pas, cest que lenfant poursuivait la pie pour essayer de récupérer le leurre. Tout ce quil savait sur le coup, cest quil était au bord de leau, que le mioche lavait fait sursauter, quil était tombé à leau, et que la source de tout cela senfuyait devant lui ! Ramassant une poignée de cailloux, il se lança alors à sa poursuite, jetant ses projectiles vers un page qui ne comprenait plus rien à la situation, essayant de récupérer lobjet de son maître en esquivant les pierres lancées par celui-ci tout en criant
Maître, cpas moé !!! Cla faute dlaute bibite là !! Cpas moé !!!
Ayant appris par la suite, de la bouche du gamin terrorisé quil tenait à bout de bras en le secouant comme un prunier, lhistoire complète, il lui offrit cinq écus pour que le petit puisse se consoler avec quelques pintes de bière à lauberge des Deux Reines, avant de retourner voir son apothicaire. Car ce fut au cours de ce malheureux épisode de « caillassage furieux » que le Baron se refit mal au dos...
Et dire que tout avait commencé par une belle journée sur les terres dExat
Imaginons un instant que vous êtes une pie
Vous volez sans vous soucier le moins du monde de ce qui se passe loin au-dessous de vous, jacassant gaiement dans un ciel sans frontière, le gésier bien remplit des fruits dun pillage consciencieux de nids, quand soudain, un éclat au sol
Dun naturel curieux envers les choses brillantes, aussitôt vous forcez alors le regard.
Vous vous rapprochez
Un humain et un buf
Lun le poussant et lautre le tirant, un objet griffe la terre entre eux deux, ouvrant des sillons fourmillant de vers dodus. Par moment un reflet faiblard semble émerger du sol. Ce nest sûrement pas ça qui a attiré votre regard
Un second éclat
Vous vous rapprochez
Un autre humain, dormant visiblement debout, appuyé sur un morceau de bois au sommet duquel jouent les rayons du soleil. Bien quintéressant, lobjet est bien trop gros pour faire un trésor agrémentant le nid. Où se cache donc la chose chatoyante que vous avez entraperçue ?
Encore un éclat, le voilà !!!
Vous vous rapprochez
Un humain, encore et toujours, mais différent des autres. Plus sombre et plus coloré. A coté de lui court un petit humain portant un bâton et un truc où les humains rangent dautres trucs. Une sorte de nid portable dans lequel ils ne dorment pas, mais rangent leurs trésors, si vous arrivez à imaginer la chose en tant que pie
Donc, voilà le truc qui brille. Dans le fameux nid portable du petit. Le gros à coté porte lui aussi des objets brillants, mais en tant que pie expérimentée, vous savez quil ne faut pas essayer de sen prendre à beaucoup plus volumineux que soi. De toute façon, les petits sont des proies plus faciles et bien plus craintifs
De loin, vous suivez le couple qui se dirige vers la rivière. Au sommet dun arbre, vous attendez le moment propice, et lorsquil survient, vous vous élancez pour vous saisir de lobjet tant convoité
Et tandis que vous fuyez à tire dailes, votre précieux butin dans le bec, vous entendez un cri, puis un « PLOUF », puis dautres cris, nettement plus agressifs !!!
Dun point de vue de pie, voici un peu près la description de la mésaventure du Baron dExat, individu dont vous faites peu de cas, car après tout les pies se moquent bien de tout ce qui touche aux humains, sauf les objets brillants bien entendu...
Cependant, pour tous ceux qui nauraient rien compris à la succession dévènements, le même incident va vous être conté selon un regard tout humain
Réveillé de bon matin par le chant des oiseaux et étrangement de bonne humeur, DExat, après avoir fait ses ablutions matinales, passé le rasoir sur son crane et ses joues, avoir barboté une bonne grosse demi-heure dans un baquet remplit deau brûlante à souhait puis sêtre fait habiller selon son bon plaisir, décida de se rendre aux cuisines, le tout en évitant bien sur de faire trop de bruit, afin déviter de réveiller sa tendre moitié encore endormie. Aristote seul savait ce quelle aurait pu lui faire sil lavait réveillée. Une véritable ourse quand elle navait pas sa ration de sommeil
Fredonnant joyeusement une chansonnette aux origines perdues dont les paroles donnaient quelque chose du genre : «Voici Gali lalligator, quand il arrive il sème la mort ! Eventre les oisillons, tortureuuuh les papillons !!! Voici Gali lalligator, les lapins il les dévore ! Véritable psychopathe, il leur arrache toutes les pattes », il sinstalla à table et héla la cuisinière pour quelle lui serve son petit déjeuner. Quelque peu étonnée de voir le seigneur venir manger dans les cuisines, elle lui apporta un beau morceau de rôti en gelée, avec de la crème bien sucrée et quelques pâtés de chapons avec une sauce froide à la sauge, le tout accompagné dun pichet dhypocras. Bien sur ce repas matinal était plutôt léger, mais le Baron nétait pas connu pour avoir un fort appétit
Lestomac calé, et nayant pas envie de se prendre la tête à travailler sur des textes qui de toute manière seraient motif à discussions, débats et finalement refusé sous des prétextes fallacieux, le Maure réfléchit un instant sur la manière dont il pourrait occuper sa matinée
Il pourrait essayer de lancer quelques chats ? Hmmm
Non, après réflexion lidée nétait pas si attrayante, puisquil lui faudrait en faire capturer à nouveau, tandis que sil attendait un peu, bientôt quelques portées auraient tôt fait de renouveler son stock. Et puis il faut avouer que certains paysans, à cause de leur manque déducation, ne comprenaient pas limportance de ses expériences et voyait dans le vol régulier de félins quelque signe de limminence dune catastrophe
Aller à la chasse ? Hmmm
Non, mauvaise idée. Il ne fallait pas dépeupler les bois environnants, car le baptême de Majda serait bientôt là. Il fallait trouver autre chose
Et la pêche ?
Cétait là une idée intéressante
Rester assis à ne rien faire, sans penser à tous les soucis courants, profiter de la belle journée au bord de leau, écouter les oiseaux. Oui, cétait là une manière tout à fait plaisante doccuper cette matinée, et personne ne trouverait à redire en ce qui concernait le manque de « noblesse » dune telle pratique. Tout dabord, il était sur les terres dExat, presque aux frontières du comté, donc aucun risque de visite de la part de gêneurs. Il fallait vraiment une bonne raison pour venir
Et puis ensuite, pêcher nétait pas vraiment un travail, plutôt une occupation. Un peu comme lorsquil dépoussiérait sa collection doutils de torture. Rien de bien méchant, passer le temps en faisant quelque chose quil aimait bien
Ayant pris sa décision, DExat fit mander un page pour laccompagner jusquà lAtax et porter tout son attirail de pêche. Ben ouais, il nallait sûrement pas se coltiner tout ce bordel tout seul, cest là lavantage indéniable davoir des larbins
Quittant la forteresse, le gamin collé à ses chausses, il franchit les portes en sifflotant, laissant dormir le garde de faction au lieu de lengueuler comme il laurait fait dhabitude. Cétait vraiment une belle journée. Non loin de là, le père Agulin labourait son champ, abreuvant de jurons son pauvre buf entre deux couplets des chansons paillardes qui avaient fait sa réputation dans la baronnie. Et les oiseaux chantaient, une journée parfaite je vous dis
Arrivé au bord de leau, le Maure, les poings sur les hanches sapprocha en souriant, scrutant la surface ondoyante à la recherche dun coin de pêche satisfaisant. Et il y avait lembarras du choix !! Exat était vraiment un endroit agréable à vivre pour les pêcheurs, car la réputation des truites locales nétait plus à faire
Avisant un rocher surplombant les flots, le Baron sy avança et, jugeant le lieu idéal, appela lenfant pour quil lui apporte son matériel, et notamment son beau leurre de métal argenté. Tout heureux de voir son maître de si plaisante humeur, le gamin savança alors, tenant dans sa main le bel objet miroitant qui venait de lui être demandé. Cest alors que surgissant de nulle part, une pie fondit sur le petit page et lui déroba le leurre, lui griffant la main au passage avec les dents de lhameçon. Lâchant un cri de surprise mêlé de douleur, lenfant entendit alors un « Plouf » retentissant. Le Baron nétait plus sur son rocher
Ressortant ruisselant un peu en aval, Djahen vit le gamin partir en courant. Bien sur, ce quil ne savait pas, cest que lenfant poursuivait la pie pour essayer de récupérer le leurre. Tout ce quil savait sur le coup, cest quil était au bord de leau, que le mioche lavait fait sursauter, quil était tombé à leau, et que la source de tout cela senfuyait devant lui ! Ramassant une poignée de cailloux, il se lança alors à sa poursuite, jetant ses projectiles vers un page qui ne comprenait plus rien à la situation, essayant de récupérer lobjet de son maître en esquivant les pierres lancées par celui-ci tout en criant
Maître, cpas moé !!! Cla faute dlaute bibite là !! Cpas moé !!!
Ayant appris par la suite, de la bouche du gamin terrorisé quil tenait à bout de bras en le secouant comme un prunier, lhistoire complète, il lui offrit cinq écus pour que le petit puisse se consoler avec quelques pintes de bière à lauberge des Deux Reines, avant de retourner voir son apothicaire. Car ce fut au cours de ce malheureux épisode de « caillassage furieux » que le Baron se refit mal au dos...