Afficher le menu
Information and comments (3)
<<   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La clairière de la Foi

Sancte
L'action se déroule Hors les Murs, au Nord Est de Montauban, dans la clairière de la Foi (numéro 22 sur le cadastre). Les séances de Lectorat dans la narration se déroulent le Vendredi. Pour des raisons de confort évidentes elles pourront débuter avant le Vendredi (irl) et pourront se prolonger au delà.
RP ouvert à tous, sous condition de cohérence. Bon jeu







La clairière était calme, encore vide de toute assistance. Les yeux fermés, le lecteur réformé s'assit sur un siège-trépied en cuir. Petit à petit, la communauté affluait vers lui, démocrate dans sa façon de penser ; simple voir primitive dans sa manière d'agir. Réunie en cercle autour du pain et du vin, les individus de l'assemblée, qu'ils soient boulangers, artisans, nobles, bourgeois, mendiants, ou mercenaires, aspiraient tous au sacerdoce universel et se retrouvaient d'égal à égal face à la sacralité des écritures. Hector, son fidèle lévrier de chasse se jeta sur ses genoux au moment même où il prit la parole.


Chers religionnaires, huguenots, réformés et autres partisans de la nouvelle opinion,

Voilà trop de temps que cette clairière existe sans qu'elle n'ait pu exprimer sa fonction première: la réflexion sur la foi, le dialogue entre fidèles, l'étude des textes sacrés, au travers du lectorat. Les hommes étant tous pétris dans le même limon de par la seule grâce de Dieu, chacun ici a droit à la parole, à partir du moment où il respecte son prochain.


Le visage grave et la face hiératique, il attendit que tout les retardataires finissent de s'installer et que le calme retombe avant de reprendre la parole qu'il s'était octroyée dans cette vaste prairie cerclée de chênes verts, fort nombreux en l'impénétrable forêt Montalbanaise. Autour d'eux, pourtant, les cochons, les veaux, les chevaux, et autres bêtes domestiquées batifolaient librement dans les pâturages, encadrés par des chiens dressés à la garde de ces bêtes sans pour autant polluer significativement par leur présence l'environnement sonore.

Pour notre première réunion, je vous propose de parler de l'amour et du mariage. Nous tous, itinérants libres ou forcés, savons que lorsque nous devons entreprendre un long voyage, il est avisé de chercher avant de se mettre en route une escorte agréable et de confiance pour nous tenir compagnie.

Aussi, pourquoi l'homme ne devrait-il pas en faire de même lorsqu'il entreprend de parcourir le chemin ardu de la vie jusqu'aux portes de la mort ? D'autant plus que cette compagnie est destinée à le suivre jusque dans son lit, au travers de ses repas, dans ses moments de doutes et de découragement, de bonheur et de félicité, comme il est d'usage que la femme suive l'époux, et l'époux la femme. L'objet de l'amour, le vrai, le pur, n'est pas une marchandise accessoire que l'on peut remettre innocemment sur le marché, que l'on peut échanger, céder, louer, ou vendre après l'avoir acquise. Le mariage est une union inséparable qui dure tout le temps de la vie. C'est un lien indéfectible qui, une fois passé autour de notre cou, devient un nœud gordien: seule la mort a le pouvoir de le trancher au fil impitoyable et impartial de sa lame.


Cette tirade lui fit monter l'émotion au bord des yeux. Fuyant les regards de ses congénères, il mit quelques secondes avant de se reprendre, sa voix ferme et profonde peinant à couvrir sa faiblesse momentanée, pour laquelle il se haïssait déjà.

Vita de Christos - XIII a écrit:
Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
"Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant. Que dit Aristote sur cette question ? Que dois-je faire ?"

Christos lui répondit: "Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire."

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance, Natchiatchia reprit :
"Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ?"

Alors, Christos répondit :
"Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance."


Et Averroës, le troisième prophète du Très-Haut de préciser quant à la famille:

Averroës et la conduite - VII a écrit:
Verset 1 : C'est par le mariage que se conçoit le couple. Le mari et la femme doivent vivre dans la Vérité de l'Unique et de son Messager Averroes.

Verset 2 : Il n'est permis à une femme d'épouser qu'un seul mari ou à un homme qu'une seule femme. Car il faut craindre de n'être pas juste si vous aviez plusieurs femmes ou plusieurs maris.

Verset 3 : Et vos biens dont l'Unique a fait votre subsistance, prélevez-en, pour votre famille, nourriture et vêtement. Car le mari doit subvenir aux besoins de sa femme et l'épouse aux besoins du mari. L'Unique est omniscient et punira ceux qui ne respectent pas cette règle.

Verset 4 : Que la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu'ils redoutent donc l'Unique et qu'ils prononcent des paroles justes.

Verset 5 : Voici ce que l'Unique vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils et à la fille, une part équivalente lors de l'héritage. Ceci est un ordre obligatoire de la part de l'Unique, car l'Unique est, certes, Omniscient et Sage.

Verset 6 : A celui qui dans le couple trompe son conjoint, sévissez contre lui. S'il se repent ensuite et se réforme, alors laissez-les en paix. L'Unique sait accorder son pardon.

Verset 7 : Mais l'absolution n'est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions dans leur couple. Et c'est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux.

Verset 8 : Sont interdites aux hommes vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une soeur, mères qui vous ont allaités et soeurs de lait. De même sont interdites aux femmes leur père, fils, frères, oncles paternels et maternels, fils d'un frère ou d'une soeur, et frères de lait.

Verset 9 : L'homme et la femme dans le couple ont autorité pleine et entière sur leurs enfants. Tout comme l'Unique a autorité complète sur sa création.

Verset 10 : Agissez avec bonté envers vos père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, car l'Unique n'aime pas, en vérité, l'orgueilleux, l'arrogant, ceux qui sont avares et ordonnent l'avarice aux autres, et cachent ce que l'Unique leur a donné de par Sa grâce. Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants.


Et aux porcs de grogner, ivres d'enthousiasme et d'allégresse.
Divin présage.



Déplacé temporairement de la halle de Montauban pour permettre à ce que le RP en cours puisse avancer.

{Lilou}

_________________
Mimi83720
L'heure du départ allait bientôt sonner pour les Cadurciens en visite chez leurs attachants voisins.
Le bagage de Mimi, léger, après tout le peu de distance qui les séparait n'avait pas nécessité ni d'emporter, ni de ramener plus que le stricte nécessaire, était déjà installé dans les fontes de son fidèle cheval et il ne lui restait maintenant qu'a occuper, le plus agréablement possible, le temps dont elle disposait.
Rendez-vous fut pris avec ses compagnons de route pour un départ nocturne, avant qu'elle n'abandonne monture et ruelles trop peuplées pour son humeur du jour, noire et solitaire.

Ses pas la conduire devant une petite chapelle de pierre, l'édifice ne reteint son regard qu'un instant, Mimi avait besoin de marcher, de reprendre sa vie en main, elle continua jusqu'à un campement qu'elle évita avec tout autant de soin, préférant la quiétude de la clairière qu'elle devina non loin.
L'atmosphère paisible des lieux semblait l'appeler au recueillement et la brunette s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, s'apercevant que son allure ressemblait bien plus à une course qu'a une promenade d'adieu.
Adossée à un arbre les yeux fermés, la jeune femme caressait sous ses doigts fins l'écorce rude d'un chêne centenaire lorsqu'une voix profonde et habitée, reconnaissable entre toute, la tira et la guida un peu plus loin.


Pour notre première réunion, je vous propose de parler de l'amour et du mariage.

Le coeur de la brunette cessa de battre quelques secondes, pour bondir de nouveau de manière douloureusement désordonnée avant qu'elle ne se plaque de nouveau contre un arbre pour éviter de se faire remarquer.

La lecture de textes tirés de la vie de Christos débuta, revêtant une signification particulière pour la jeune femme qui avait quelque temps auparavant demandé, presque agressivement, des réponses à Sancte. Il n'avait pas été en mesure de les lui apporter puisqu'elle n'avait par pudeur pas réussit à lui ouvrir son coeur, regrettant même d'avoir trop laisser paraître une partie de ses sentiments.

Une larme roula sur sa joue, tandis qu'il lisait un texte inconnu d'elle, d'un prophète tout aussi étranger à sa foi, ou du moins à ce qui lui en restait.

Des bruits alentours, de la nature épanouie et si... vivante, Mimi n'en percevait qu'une infime impression d'harmonie diffuse, mais lorsque le lecteur s'arrêta, chaque son lui parut plus précis, les couleurs plus denses à défaut de lui faire percevoir un monde plus beau. La jeune femme essuya rageusement les larmes qui avaient peu à peu maculé son visage en sueur, honteuse de sa faiblesse passagère, et n'hésita qu'un instant, pensant avoir retrouver allure convenable, avant de sortir discrètement de sa cachète pour croiser le regard du réformé.

Elle voulait qu'il sache qu'une papiste l'avait écouté... jusqu'au bout.

Mimi inclina la tête, sourire grave, regard clair mais un peu trop fier, révélant sans doute sa nature habituellement plus courageuse, une main négligemment posée sur son ventre elle lui tourna le dos et disparut à nouveau à la vue de tous.
Erz_nerak
Massy écoutait collée a un arbre , sa dague en main a se curer les ongles comme à son habitude.. Zieutant ceux qui se trouvait là , arrivait, repartait.. Elle aperçut mimi qui semblait touchée par les Textes Sacrés, elle lui sourit tout en respectant l'intimité qu'elle semblait vouloir garder.
Lorsque celle-çi tourna les talons .. La lecture terminée , massy s'approcha de l'Amiral pour lui demander...

Mais si... Mais si la personne avec qui on partage de l'affection n'est pas réformée..? Qu'es qui se passe..? Et si ... On veut pas se marier..? Et si on veut pas avoir d'enfant..? C'est grave..?
Sancte
Au long de sa lecture, son regard froidureux avait accroché l'esquisse d'une ombre, à moitié camouflée par la végétation luxuriante de la clairière. La pâle clarté d'un ciel timide lui dévoila les traits de son visage. Mimi, la Cadurcienne, qui semblait plus troublée qu'à l'accoutumée. A la fin de la lecture du chapitre Averroïste validé par Fra Dolcino, il la chercha de nouveau du regard. Peine perdue, elle s'était déjà évaporée.

Ce fut la marquise qui le fit sortir de ses pensées au travers de ses légitimes interrogations. Le lecteur croisa son regard.


Je vous en prie Marquise, rangez-moi cette dague, quittez cet arbre, et venez prendre place aux côtés de vos pairs.

Il lui désigna un siège laissé vacant et attendit qu'elle prenne place avant de poursuivre.

Faites attention aux termes que vous employez. Vous nous dites affection quand vous voulez me parler de désir ou de sensualité, en somme d'une passion amoureuse. Faites bien la part des choses.


Livre des Vertus - Création - VII a écrit:
Oane: “C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.”
Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."



Par les capacités qui lui ont été octroyées, l'Homme a été grâcié par Dieu, rendu juste par le seul fait de cette même grâce, c'est à dire de l'amour et du pardon qu'Il lui manifeste en toutes circonstances, dès lors qu'Il obtient de lui en retour la sincérité de sa foi et de son repentir. Cette même grâce survole toutes les étiquettes et la passion amoureuse ne s'arrête à aucune d'elles. Qu'il est beau de dire: "Vous ne devez vous amouracher que des membres de votre confession religieuse !" Comme si on pouvait se fier à l'amour ! La passion dévore tout aussi bien le faible que le fort, et d'après ce que l'on dit, elle entre aussi volontiers dans la splendeur des palais que dans les plus humbles chaumières. Cette souveraine là est aussi puissante qu'elle n'est courtoise car rien ne lui fait obstacle: elle dévore tout, ne s'arrête à rien, et étend sa domination impitoyable sur les coeurs de tous âges et de toutes conditions. Ce n'est pas le genre de besogneuse à faire la sieste, elle asservit la raison à toute heure du jour et de la nuit, et investit aussi bien les âmes blessées que les neuves. Aussi Marquise, l'amour est un don universel que l'on ne contrôle pas et qui ne saurait souffrir d'une prescription religieuse. A ceux qui te reprocheront d'aimer au travers de critères d'appartenance, tu leur répondras qu'il ne saurait y avoir de faute dans l'exercice d'un don divin qui se caractérise par son universalité, aussi pure que noble, qui en sus de l'animus, nous distingue de la bête et fait de nous Sa créature élue.

Le lecteur prit une petite pause, saisissant son genou dans ses mains aux doigts imbriqués.

Seulement tu auras compris, ma belle marquise, que toutes les beautés ne donnent pas de l'amour. Il y en a qui réjouissent la vue sans jamais parvenir à enflammer le coeur. Si toutes les beautés forçaient le coeur à abdiquer, nous ne serions plus des hommes mais des bêtes, nos désirs passant sans cesse d'un objet à un autre, sans jamais s'attacher, et le nombre des richesses esthétiques de ce monde confinant à l'infini, nos désirs le seraient également, sans jamais pouvoir être assouvis: là est atteint le péché de luxure qui sévissait à Oanylone.

Livre des Vertus - Préhistoire - IV a écrit:
L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.


Averroës lui-même ne met-il pas en garde ?

Averroës et la Conduite - IV a écrit:


[...]

Verset 10 : Et toi fidèle qui aime un autre fidèle de passion charnelle. N'oublie pas ceci : les plaisirs de l'amour font oublier l'amour du plaisir.

[...]

Verset 14 : Et l'Unique nous a donné beaucoup. Et il nous a appris que la tranquillité de l'âme provient de la modération dans le plaisir.


C'est pour lutter contre le vice et les excès inhérents à la nature humaine que le Très-Haut par la voie de ses prophètes ont adjoint au plaisir la conservation et la modération que seul garantit le mariage. L'alliance de l'homme et de la femme extirpe l'individu de sa condition solitaire pour en faire un animal social fait pour s'intégrer et à participer pleinement dans la vie de la cité et de sa perpétuation: l'homme et la femme ensemble deviennent plus forts, chacun pouvant s'appuyer sur son semblable pour atténuer ses angoisses, ses craintes, et surmonter ses difficultés, chacun pouvant s'appuyer sur l'autre pour sublimer ses joies et ses succès au travers du partage. A quoi bon la réussite si l'Homme n'a nul avec qui la partager ? Par ailleurs, c'est dans la cellule familiale que s'établit le socle sociétal nécessaire à la transmission des valeurs: les enfants sont fruits de l'amour et garants de l'avenir de votre sang. Nous ne durerons pas éternellement et la vie est fragile. Au delà du trépas, vous n'existerez plus que qu'au travers de ce que vous aurez laissé sur terre: une descendance et des souvenirs.

Il se fend à ce moment précis d'un demi-sourire canaille, avant qu'il ne termine tout en sobriété.

Vous me posez la question: "Et si je ne veux pas d'enfants ?"
A moi de vous répondre: "Dieu ne vous demande pas votre avis."

Il n'y a pas de libre-arbitre en la matière. On ne choisit pas d'avoir un enfant ou non. Vous tombez enceinte ou pas. Lui seul décide. A partir de là, vous n'avez plus qu'à accepter Sa décision.

Ai-je répondu à vos questions ?

_________________
Erz_nerak
Massy regarda Sancte et pris un air dépité..

Oui vous avez répondu.. Et je vois que j'ai péchée.. J'ai... J'ai crus à de douces paroles qui depuis nombreux jours par pigeon m'intriguaient, faisaient battre mon coeur.. J'ai vu l'homme et.. Je me suis laissée berner par ses douces paroles et j'ai faiblie..


soupir

Il est parti, et m'a envoyé un pigeon..
Il me demandait en sorte de le supplier de revenir vers moi..
Je ne pense pas quand on veut aimer quelqu'un que l'on doive lui demander de revenir pour prendre son corps..
Je lui ai dis non. Je supplierai jamais quelqu'un de venir à moi. Surtout pas pour.. Enfin bref.!
Mais là... J'me sens sale.. Parcqu'au final.. J'ai péché.
J'ai pas été assez forte. Je l'ai laissé me prendre dans ses bras, m'embrasser pour au final devoir le supplier de revenir..?
J'suis pas en colère.. Mais.. J'suis dégoutée..


Elle regardait dans le vide balançant ses pieds , les fixant.. Honteuse..
Sancte
Le lecteur dévia son regard, s'efforçant de prendre une mine avenante destinée à rassurer son amie, bien qu'il soit horriblement mal à l'aise dans l'exercice périlleux du réconfort.

Nous sommes pécheurs. Ce n'est pas pour autant que nous devons tomber en rideau à la moindre défaillance. N'oubliez jamais que nos échecs retirent à la fierté ce qu'ils apportent à l'expérience. C'est ainsi que nous avançons vers la lumière. Le bon croyant ne trébuche que pour mieux se relever et tendre vers Dieu.

Il se racla la gorge.

Confessez vous à Lui, Marquise. Il n'est rien qu'Il ne puisse pardonner au faîte de sa miséricorde devant la poignante sincérité du repentir.
_________________
Shirine
Shirine écoutait religieusement les paroles de Sancte. Sans doute les plus sages et les plus réfléchies qu'elle ait entendues depuis longtemps... Et puis Massy avait élevé la voix pour poser ses questions, et faire part de ses remords, de ce qui la travaillait.

Vous me posez la question: "Et si je ne veux pas d'enfants ?"
A moi de vous répondre: "Dieu ne vous demande pas votre avis."


La rousse sourit en coin, on ne peut plus d'accord avec ces mots.

Puis son coeur s'accéléra lorsque l'échange sembla prendre fin. Elle aussi avait ses questions. Elle observa les gens autour d'elle et hésita à poser ses questions en public. Par peur d'être jugée, ou peut-etre que l'on croit des choses qui ne la caractérisaient pas, qui n'étaient pas elle... Qu'on la juge tout simplement.

Pourtant, elle savait ne pas devoir avoir peur du jugement des Hommes. Seul le Très Haut jugeait de ses actes, et c'est à lui qu'elle rendrait des comptes.

Elle prit une profonde inspiration et ouvrit la bouche, les yeux rivés sur Sancte.


Cet amour dont tu parles, n'est-il valable que pour l'homme et la femme?

Elle espérait qu'il comprendrait où elle voulait en venir, sans avoir à approfondir.
_________________
Sancte
La plus grande qualité de Massy, était bien qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche et laissait éclater sa curiosité dans la moindre retenue. Cette même retenue qui, souvent, ankylosait les débats dès lors que l'on s'attaquait aux choses sérieuses. Mais vint subitement une question à laquelle il ne s'attendait pas du tout et qui le prit de court.

shirine a écrit:
Cet amour dont tu parles, n'est-il valable que pour l'homme et la femme?


Les lèvres scellées, le souffle coupé, le lecteur aristotélicien noya son regard dans la verdure environnante.

L'amour dont je parle, Shirine, ne peut QUE concerner l'homme et la femme. Pour une raison très simple: ce sont les seuls couples qui perpétuent l'espèce en donnant descendance, qu'ils doivent éduquer et doter de valeurs propres à assurer leur postérité. Un homme stérile ou incapable de s'accoupler à une femme est un homme mort. Et vice-versa. Pourtant les écritures ne sont pas exemptes d'allusions plus ou moins fines aux plaisirs entre hommes ...

Rappelons nous la célèbre phrase d'Aristote dévoilant à Platon son extraordinaire aptitude à la succion:


Vita d'Aristote - Panégyrique III - Copie des Idées a écrit:
Aristote : "Dieu m’est témoin que j’aime la main de Platon, mais j’aime plus encore sucer la vérité" répliqua le prophète.



Et entre femmes ...
Où je vous redirigerais là vers l'Hagiographie des Saintes Barbare et de Monique, où leur relation semble pour le moins ... hmm ... ambigüe. Cependant, si ces relations s'inscrivent en toile de fond sans pour autant susciter l'émoi des auteurs de l'époque, elles n'ont jamais, ô grand jamais, été explicitement approuvées par quelque prophète que ce soit.

Par conséquent, Shirine, l'amour homosexuel ne peut qu'être perçu au mieux comme l'assouvissement purement érotique d'une concupiscence, au pire comme une perversion immonde et dégueulasse, mais jamais comme l'expression de l'amour que nous tenons du divin, celui la même qui perpétue la vie.


C'est en ces termes qu'il lui répondit en prenant le risque de se tromper pour ne pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà, ayant cru percevoir dans sa gêne le fond véritable de sa question.
_________________
Erz_nerak
Cet amour dont tu parles, n'est-il valable que pour l'homme et la femme?

La question était si... Massy en eue une mine de dégout.. Sans rien laissé paraitre se disant que seul le très haut pouvait juger ce genre de... Enfin de bref.. Préfera écouter Sancte.
Sancte


Clôture de la première séance.

_________________
Sancte


Début de la seconde séance de Lectorat.



Le lecteur Réformé inaugura la seconde séance par son entrée en matière habituelle.

Chers religionnaires, huguenots, réformés et autres partisans de la nouvelle opinion, nous voici encore une fois réuni sous l'oeil bienveillant du Très-Haut pour un moment de partage, de dialogue, et de réflexion conjointe sur la foi.

Ce jour, j'ai décidé d'aborder un thème crucial, digne de nous rappeler comme une société pétrie de vertu et de piété peut diverger de ses fondements pour se retrouver, au fil du temps, sous le joug de la facilité et de l'égoïsme. Et clair, et pour vous synthétiser cela d'une manière plus ... accessible, hmm ...: totalement à l'ouest.


LDV - Pré-Histoire - III a écrit:
La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le vendredi ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.


N'avons nous pas là, chers camarades, au travers de cette sublime mention au legs de Dieu, la plus belle leçon d'humilité ? Du Divin nous avons reçu le don fabuleux au travers de notre esprit, de notre créativité et de notre perfectionnement, de nous rendre la vie plus douce et agréable. N'avons nous pas réussi, par l'éducation et par l'écriture à transmettre le savoir accumulé au travers des âges pour les restituer, sublimes, aux générations futures ? Si de jour en jour, il nous est plus facile de manger à notre faim, de trouver des biens en abondance, de nous permettre, avec le même salaire, de nous offrir une plus grande quantité de carottes, c'est bien parce que nous avons su exploiter au mieux les dons de Dieu dans une symbiose harmonieuse. Mais la bête sans nom demeure éternellement tapie dans l'ombre, prête à attiser la moindre faiblesse inhérente au genre humain afin de le faire sombrer dans l'abîme de l'orgueil, de la colère, et de l'envie.

Car ce qu'il faut retenir de ce passage, c'est la modestie avec laquelle nous devons aborder nos succès, nos réussites, et nos réalisations, car même si sur cette terre nous devons tout à nous-mêmes, nous-mêmes devons tout à Dieu et bien fol est celui qui, ivre du sentiment de puissance que lui confère sa richesse, son opulence, et son pouvoir, se détourne de l'amour de Dieu.

Chers religionnaires, il ne s'agit pas de L'aimer pour les bienfaits qu'Il lie à notre travail, mais il s'agit précisément de L'aimer par le travail. Dès lors que nous admettons que seule la foi sauve, selon le principe "Sola fide, Sola Gratia", et que Dieu lorsqu'il appelle à Salut, accueille le croyant de par sa miséricorde gratuite et entière sans égard à sa propre dignité, l'homme n'a plus à œuvrer pour son Salut, mais à œuvrer pour sa vie. A ce moment là, d'aucuns me diront très justement: "Ah mon sympathique Sancte, comme tu fais erreur ! Souviens toi donc les paroles du sage Aristote !"


Vita d'Aristote - Dialogues - 4 a écrit:
Aristote: C'est bien simple: tout comme le mariage la mort est un évènement définitif. Il faut s'y préparer donc soigneusement. Si il y a une vie après la mort, alors la vie que nous menons avant la mort doit être consacré à préparer cette vie après la mort. Tout comme notre vie avant le mariage doit être consacrée à préparer notre vie après le mariage.


Et à ce frère là je rappellerais les paroles de Christos:

Logion de Christos a écrit:
Logion 9: Parfois Christos nous conseillait : "Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre."


Nous tous sommes nés pour vivre et devons nous délier de la mort avec la certitude de la grâce qui est nôtre, celle de l'amour et du pardon Divin, car celui qui croit avec sincérité sera pardonné. Libéré de ce poids terrible, nous pouvons et devons nous consacrer librement à toutes les activités terrestres et profanes qui structurent la vertu de nos existences. Ainsi je vous le dis: détournez-vous des fêtes prétendument religieuses, des processions, et des cérémonies de toutes sortes qui s'organisent en toutes occasions de l'année, détournez-vous des pèlerinages, de l'auto-flagellation et des longues périodes de jeûne qui accapareront une grande partie de votre temps et de votre énergie.

Frères Huguenots, le travail n'est pas un fardeau qui servirait d'échappatoire aux obligations religieuses. Le travail est en soi ,une bénédiction. Nous devons rester indifférents aux fêtes, aux bals à la con, et aux cérémonies traditionnelles qui représentent une dépense pécuniaire non négligeable et qui, de ce fait, pénalisent l'essor de notre prospérité. Ces célébrations dispendieuses ne peuvent qu'être assimilés par nous autres comme une forme intolérable de gaspillage économique et de perversion des mœurs sous l'emprise de l'alcool et de la sauge.


Averroës - IV a écrit:
Verset 14 : Et l'Unique nous a donné beaucoup. Et il nous a appris que la tranquillité de l'âme provient de la modération dans le plaisir.


Le réformé n'est pas seulement, comme le dirait notre ami petit Frère: "Un gars qui en a !" C'est avant tout un être libre d'entreprendre, d'investir, de prêter, et de développer ses activités, toujours prompt à prendre de merveilleuses initiatives individuelles et collectives, car les biens que nous procure la terre sont destinés à faciliter notre route.

Refermant le livre des vertus, le Lecteur se leva, collant l'ouvrage contre sa poitrine. Chacun put prendre son missel, et prier avec ses frères.



Citation:
Par le secours de ta grâce, Seigneur,
accorde en ton éternelle bienveillance,
l'affranchissement des opprimés,
la délivrance des condamnés,
l'apaisement des affligés.

Accorde Seigneur, en ton éternelle bienveillance,
La santé à tes fidèles,
Le pardon aux égarés,
L’accueil aux repentis,
L'allégresse aux justes,
Aux démunis ce dont ils ont besoin,
Une route tracée pour ceux qui s’égarent,
Le retour des bannis, le souvenir des disparus,
Miséricorde et clémence pour toutes les créatures !

Que nous soyons agréables à ta majesté,
Par ta bienveillance et ta grâce,
Maintenant et en tout temps
Et dans les siècles des siècles.

AMEN

_________________
Erz_nerak
Massy buvant les paroles de Sancte se mit a genoux et les bras levés vers le ciel se mit à prier..

Par le secours de ta grâce, Seigneur,
accorde en ton éternelle bienveillance,
l'affranchissement des opprimés,
la délivrance des condamnés,
l'apaisement des affligés.

Accorde Seigneur, en ton éternelle bienveillance,
La santé à tes fidèles,
Le pardon aux égarés,
L’accueil aux repentis,
L'allégresse aux justes,
Aux démunis ce dont ils ont besoin,
Une route tracée pour ceux qui s’égarent,
Le retour des bannis, le souvenir des disparus,
Miséricorde et clémence pour toutes les créatures !

Que nous soyons agréables à ta majesté,
Par ta bienveillance et ta grâce,
Maintenant et en tout temps
Et dans les siècles des siècles.

AMEN


Puis se relevant.. Ajoutant comme pour elle même ..

Donnes nous la force d'accepter la colère des âmes égarées.. Donnes nous la force de les conduires vers ta lumière
Sancte
Après avoir vomi ses enseignements et sa prière, le lecteur du Lion se redressa, les mains jointes devant lui, observant un moment de silence devant la table sur laquelle reposait le pain et le vin.

Chers religionnaires, venez, qui que vous soyez, car tout est prêt.

Le pain, le vin que nous partageons ensemble, est le signe visible qui renvoie à une réalité invisible: la grâce de Dieu. Ainsi, le rôle de notre communauté est essentiel. La notion de partage implique tout le monde, ensemble, car pour exister, il faut nous rencontrer en écartant toutes les menaces de désunion.


Il ajouta, à l'attention de tous:

Parce que c'est en donnant qu'on reçoit,
Parce que c'est en s'oubliant que l'on se retrouve,
Parce que c'est en pardonnant, que l'on est pardonné,
Parce que c'est en mourant, que par la grâce, on atteint le Salut,
Et que l'on accède aux cieux, par le jardin des délices.

_________________
Izaac
Même en plein air, c'est coquet.

Izaac zieutait les alentours avec délice. Les petits oiseaux, la vigne vierge qui s'enroulait sensuellement autour des futs. Des troncs, hein, pas des tonneaux ! Ceux-là sont percés.


Ooooh ! une perce-neige.

Après l'hiver venait le printemps, ses hirondelles et ses oiseaux noirs et blancs plus ras du sols. Teutoniques. Il n'est de Dieu que Dieu et Aristote Christos et Averroes sont ses prophètes. Dire que quand on dit cela, on risque les postillons d'un inquisiteur romain et vindicatif. Franchement, vous trouvez ça sérieux ? Deos, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ! Izaac écoutait la lecture de Sancte, religieusement, il s'entend :

Parce que c'est en s'oubliant que l'on se retrouve, récitait le Grand Amiral.

Dans le caca oui... Izaac avait oublié naïvement que la Guyenne était terre romaine par contrat. Le fier Frère Hagden, et l'Inquisiteur Bender étaient arrivés. Et c'était pas cool.

_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Jacquot
Magnes-toi bordel Magnes-toi!
Bon Dieu de ... humpf ... de .... humpf... Bon Dieu... Humpf


Clap, clap, clap, clap....

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii formiidaaaaaaaaaaaaaable!!!!!
Jacquot est chaaaaaaaampion de ..................


Ssssssssssssssssssssssssscraaaaaaaaaaaaaaaaaattttttttttch.............


Naaaaaaaaaaaaaaaan.


Foncer droit dans un mur... Ou plutot dans le prochain buisson avant la clairière, c'était en effet un leitmotiv qui parcourait le cerveau du Jacquot ces derniers temps...
La raison est bien connue, la poule sauvage se trouve toujours dans le buisson avant la clairière.

Relevant une caboche pas encore assez amochée pour y faire rentrer du plomb, il regarda les alentours.

Les dernières phrases du Sicaire lui parvenait aux oreilles.
Il répéta ce qu'il pu, c'est à dire la moitié.

Satisfait de ses performances, il se concentra sur le pain et le vin...
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)