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[RP]Tape la muraille, tu pues et marche a l'ombre.

Sofio
Soir du 21 Mai 1458 sur Montpellier

Quelques pigeons, un procès, mascarade….partout de la sorcellerie, ils ont fait germer la haine, une route vers le Sud prise, la même qui mène en Provence, une route empruntée le cœur lourd, pourtant les barricades voila un moment qu’elle les avait sauté, ce jour ou claquant la porte, sans jamais se retourner elle avait décidé de voyager en chemin de traverse, seule bien souvent….

De par les routes, duchés, du royaume de France, partout le malin, jamais elle n’aurait cru qu’autant de gens puissent pratiquer de la magie noire, aux pigeons ultra rapides et aux listes de parchemins n’en finissant plus de se dérouler lourd de leurs centaines de noms, ca fout les convictions a l’air et les derniers frissons de la droiture s’envolent.



Ce soir il me vient une idée


Drôle de tête que ses amis font a ses cotés, ils aiment pas ses idées, d’abord la chasse aux cigales qui s’est finie par la débandade, légère amertume de vacances forcées au bord de la grande bleue, grosse tranche de rigolade transformée en atrocités, faim, soif, je vous salue capitaine….Puis la ruée vers l’or, langue pendante, filet de bave devant quelques mairies dans le Nord, quelques poissons….remettra ca, puis c’est mieux que rien, n’empêche que elle avait pas compris comment le coffre de la mairie avait pu se transformer en un bout de papier marqué mandat dessus. redescendre tout le royaume en criant que le malin était présent c’était pas discret, puis leurs groupes était pas conventionnel, de la bonne gueule de bandit, au blondinet tête d’ange, il y avait de tout.


Et si on se faisait entendre, si on sauvait un comté de la lune qui l’attend, combattre le mal, par le fer, toi moi tous.

T’emballe pas cocotte bois un coup, toi moi nous on es une poignée, juste assez pour percer une muraille de mairie, enivre toi et rêve.

Elle y tient pourtant a son unité, comme un relent de temps passé, un souvenir de campagne ou par les chemins et sentiers le bruit des pas, en cadence sonnait sur la terre, force des armes aucun frisson de pacifisme, en voyant les oies sauvages toujours s’en aller….
Sort de sa besace, un parchemin qu’elle déplie, l’étale sur la table le laissant se dérouler, d’un mouvement de main, il roule se déplie, pour n’en plus finir, des lignes et des lignes entières remplies, elle suit du doigt les premiers noms.



Chikitta…..a participé au jeu de geneve
Cacahouette….praline était surement son ancien perso
Pasdebol….l’est parti du village en même temps que les pas beaux

Commente fort pour les autres, en même temps qu’elle lit, tous sont fichés en a comme ca des centaines, et quand on sait pas comment les ranger on leur colle des étiquettes, la mode du moment, avant c’était Libertad, maintenant c’est l’hydre, la mode ca passe, faut agir leur montrer qu’on est pas que des numéros.
A parfois pas besoin de beaux discours, pour emballer quelques ivrognes, ca refait le monde en peu de temps, ca signe et déchantera peut être plus tard, est venu le temps des pigeons , un carnet d’adresse et quelque mots. Un rendez vous une date.

21 mai
Conscience de coupable, qui porte la tâche du soleil noir, ballade sur les remparts au matin, main dans la main, instant de douceur paradoxal au volcan qui coule dans ses veines en effusions, elle se sent si bien a ses cotés, qu’elle en oublierait le reste, ses promesses et son regard elle s’y noierait, maudit soit l’amour qui porte loin de la bravoure et attendrit le cœur en plein courant d’air, lâche elle se sent, de l’entrainer dans ses dérives, maudit soit l’amour qui porte loin de la raison, elle l’a connu il marchait si droit, de tenir sa main dans la sienne, son nom sera affiché en parchemin du malin.

Elle lui montre du doigt la fumée qui monte de la terre, au loin des dizaines de cavaliers entrant en capitale, un sourire éclaire son visage, l’appel a été entendue, ils sont la, regarde passer les hommes , femmes , toutes origines, couleurs du sud , vent du nord, salue l’Artois les Flandres, le limousins qu’importe, la cause est la même, se sent gonflé d’orgueil et de plaisir, peu sauront qui elle est, tous ce soir seront côte a côte devant ces murailles de pierres, tous ensembles, un murmure comme une priére,le Languedoc entendra, les voix réunies, elle y croit.

Une annonce, une de plus avec un sceau officiel, le comte surement, s’approche et lit



Que suite aux manœuvres de bandes organisées de Brigands portant un danger réel et sérieux sur les villes du Languedoc comme sur le château, nous décrétons sans délai aucun la Loi martiale tel que prévu au coutumier


Organisée groumph quel honneur la

Sourcille a la poursuite de la lecture

Le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d’ostraciser ou d’emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc.

Ben, sont si faibles que ca dans leurs services, on ressent la peur la,foutre en prison les gens, principe de précaution qu’ils appellent ca.


Le Procureur du Languedoc, ou toute autorité ayant compétence pour ouvrir un procès, peut, sur ordre du Coms, introduire une instance sans qu'il y ait encore d'infraction

Purée, se prennent pour la main de Aristote la, chienne de vie, en plus des sorciers, voila que on a affaire a des diseurs de bonnes…mauvaises aventure, si sale gueule hop en geôle, si mal vêtu allez hop en geôle, j’aurais aimé être comtesse et jouer aussi de codex pour abuser.

Dépitée, mais si confortée dans ses choix, elle reprit la route, un chemin bordée de ronces, chaque pas la rapprochant un peu plus du château, de ses murs, chaque pas en silence lui a ses cotés, serrant sa main,un château se dresse, la devant, partout autour les gens sortent des buissons, il va être l’heure le moment enfin………………….

_________________
--S.....



Du haut de la légère côte qu'ils viennent de gravir,tous côte à côte...serrant les rangs....elle se retourne et pense irrésistiblement à ces chemins de fourmis qui montent à l'assaut du territoire souillé par les hommes où quelques restes d'un quelconque encas va leur fournir de quoi alimenter leur troupes.

Ils sont nombreux à être venus de tous les coins du Royaume,à l'appel de celle qui a à jamais gardé son entêtement et son sens du commandement qui ne seraient rien sans le charisme qui lui fait immanquablement rallier les plus récalcitrants....Leur amie l'Oie sauvage....

Ils ne sont pas des brigands.....Séléna et ceux qui la suivent.....D'Arkhenn et ses hommes...Non..Ils ne sont pas des brigands....
Mais qu'importe...S'il faut se joindre à tous ceux qui sont là,venus de si loin pour mettre à bas ceux qui ne respectent plus rien depuis bien trop longtemps..

Ils ont essayé avec leurs mots de paix...

Ils ont essayé avec amour....Avec amitié....Douceur et persévérance....
Mais que sont donc ces mots que personne n'emploie plus?

Amitié???
Tromperie même par les amis que l'on croyait les plus fidèles...

Amour?
Duplicité oui!!! Trahison..Basse vengeance et rouerie et toujours sorcellerie ..Celle utilisée aussi bien par les traitres que par cette justice qui n'en porte plus que le nom...

Douceur.....Un mot qui ne veut rien dire et qui fait rire...

Leur honnèteté a été bafouée...Là d'où ils viennent on ne les a pas crus..
Lectoure n'a été qu'une gentille mascarade pour leur donner un minuscule exemple..

Ils ne comprennent pas??
Qu'à cela ne tienne....Puisque seule la violence donne raison au peuple..Alors allons y..

Tous ensemble....Brigands ...et oui brigands on les appellera..
Mais qu'importe ..
C'est pour la bonne cause comme on dit..

Alors elle le regarde,lui sourit bravement....Chasse l'image de leur fils qui les attend là bas...Fait glisser son épée hors du fourreau d'où elle ne pensait plus la ressortir..
Et si elle doit s'en servir,elle s'en servira....

Et oui on dira qu'elle n'a pas de parole...
Et oui on les cataloguera comme ceux des bandits qui les accompagnent...
Mais elle sait que pour la plupart ces hommes que l'on condamne et qu'on méprise bien trop vite ,ont plus d'honneur que tous les procéduriers du Royaume réunis.

Les remparts sont là....
Dans les murs de la ville certains des leurs les attendent déjà...

Allons .....Il est temps......Encore un ami qu'ils vont perdre.....Il faut que ça cesse....


Scuadro
Dans le monde la raclure, une unité spéciale appelée unité déssorcellerie mène son combat de jour en jour... Voici leur histoire...

Entré il y a quelques temps à Montpellier, le breton se baladait. Il devait patienter, pour passer à l'acte. Mais à terme, les sorciers seraient corrigé. Montpellier était calme ces temps ci, comme d'habitude d'ailleurs. S'en était démoralisant c'te trou paumé. Tout le monde la fermait, sentaient-il quelque chose ? Les autorités faisaient pression sur les habitants pour quelconques raisons ? Faut dire qu'avec leur loi à la con, tout le monde pouvait se faire accusé.

21 mai

Mouvement inhabituel. Ca cours dans tous les sens. L'armée, les civils, tout le monde. Montpellier est en alerte. Les troupes de libération contre les sorciers se seraient fait repéré. Il avait observé pendant tout son séjour, les moindres recoins, les raccourcis.

Un attroupement, Kirke s'y rend. Devant, une annonce, officielle assurément. Il passe devant tout le monde, et lit. Cette affiche le fit sortir de ses gonds. Pour qui se prenaient-ils les cocos là, à se donner tous les droits, de justice, de mettre en prison ! Bande de possédés !

La nuit passa, beaucoup de cagoulés et le comité d'accueil en face, chouette accueil, y'en a qu'on pas du tout d'accueil alors on s'en contente. Des formes de visages, bien spécifiques se dessinent, qu'il reconnait. Le cortège étaient issu de tout milieu, de tout horizons, pour des raisons différentes, quoique... Ainsi tel un lâcher de taureau dans les rues, périodes de sa vie qu'il avait vécu, les assaillants foncèrent.

Mais ce fut un échec total. Le lendemain nombre de procès tombèrent, des repérés, d'autre trop dangereux. Il fit sa promenade du matin, puis repassant devant l'affiche décrètant la loi martiale, il réfléchit puis se précipita vers son repère de fortune, où il écrivit un appel :


Citation:
Nous, unité de déssorcellerie chargée du Languedoc.

Salut.

Au peuple de Languedoc, des bourgeois aux manouvriers, des soldats à la maréchaussée, des artisans aux étudiants. Aujourd'hui, le comté est menacé. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu'elle a des pratiques plus que douteuse, de la magie noire en quelques sortes et qu'ils ne font que subir les représailles à présent. Sachez, que nous sommes là pour vous aider. Les plus vilains sont les sorciers qui vous dirige ! Ces conseils et méthodes empestent la pourriture ! Peuple de Languedoc, faites entendre votre voix, vos armes, et révoltez vous contre ce gouvernement qui sans cesse profite de vous, vous substitue à l'esclavagisme, cela est intolérable ! C'est pourquoi qu'aujourd'hui, j'appelle à la révolte, à la mutinerie, à la guerre civile ! Venez rejoindre nos rangs et bouttons ces sorciers hors de Languedoc ! Aucunes discrimination, tous seront accepté, attendons du monde brigand des renforts !

Aux autorités du Languedoc, coupable de sorcellerie. Votre fin est proche ! Ceci est une menace. De telles méthodes ne peuvent durer, vous avez pris la mauvaise direction, et aujourd'hui vous êtes plus vilains que les brigands ! En faisant ça vous perdrez votre pouvoir et tout honneur, j'en suis désolé pour vous. Mettez moi en procès, si vous avez le courage d'affronter notre colère et pour prouver que vous êtes vraiment des sorciers !

A très bientôt.
_ermeline_


Auparavant

Enfin elle était libre! Enfin elle pouvait braver l'air en dehors des murs d'Arles!
Il faut dire que la Benjamine, fauchée à la fleur de l'âge ... mais non même pas morte ! enfin presque avait été gravement blessée, mais remise.
Mauvaise herbe que la Brindille.
La seule mort sur laquelle elle était sure était celle de sa hache, achat qu'elle avait fait après des journées de réflexion et elle l'avait franchement mauvaise.
Mais comment dire... comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule et que quelques fois l'on peut compter sur Aristote pour que ce soient de bonnes nouvelles, sa convalescence s'était passée ..bien . Oui bien est le mot. Formidable, imprévisible, enfin tout cela quoi !


Les voilà à chevaucher vers le lieu du procès... les rejoindre afin de savoir ce qu'il se passe. Un petit tour à cheval, un petit tour au procès qui se finit en queue de poisson après le défilé de ces Dames parfumées, et nouvel ordre : Montpellier.
Route toujours ne se posant pas de question. Il fallait dire que du moment qu'ils étaient ensemble, pas loin, cela lui allait. Et les routes étaient sa maison.
De campements en campements, elle appréciait particulièrement d'avoir une maison transportable : sa tente.
Ainsi, elle restait toujours non loin d'Hellecq, sa louve. Mais ses blessures et cette petite chose qui grandissait en elle et qui commençait à arrondir son ventre la fatiguaient.
Alors l'auberge de Montpellier et surtout sa couche furent une bénédiction ... de quoi dormir .. même trop mou à son gout, mais on s'y habitue vite et son compagnon ne l'aurait pas démenti.
De longues nuits ou journées dans cette chambre avant de les voir venir, avant le jour J.


Le 21 mai 1458

Dis mon coeur ... C'est comment dans un château ? C'est grand? C'est beau ?

Les yeux portés sur le Flamboyant, son air enfantin resurgit. Certes il a bien plus vécu qu'elle ... alors toutes les questions auxquelles elle n'a de réponses elle les lui pose sans aucune honte ni retenue, des plus simples aux plus embarassantes créant moultes situations cocasses.

Prête mon ange?

Fin prête .
Elle serre entre ses mains ce qu'elle a pu marchander après son passage en Provence: un manche , juste un manche. Mais ses blessures avaient laissé de trop grandes marques pour qu'elle puisse un jour espérer porter autre chose . Il allait falloir qu'elle s'entraine à devenir plus agile et plus forte. Forte elle allait le devenir , agile beaucoup moins dans les mois qui allaient venir.
Mais bon, en prévision ...
Sa dague était non loin, coincée en sa ceinture en son dos. Cette lame que son frère Theo avait glissée en son baluchon un jour ...


Tu resteras à mes côtés ?
Hochement de tête.... de le savoir tout pres d'elle la réconforte, et son coeur devient plus léger.
Elle attend quelques heures dans les fourrés, ne bronchant pas, dormant quelques fois. On peut penser à un couple en voyage, mais il n'en est rien. Ils attendent le signal.

La nuit tombe enfin, et celui qui tend une oreille avertit peut entendre des végétaux foulés, des craquements de branches..
Elle se lève alors, vient se serrer contre lui et lui sourit.
Maintenant !

_________________
Delhie
[Narbonne même histoire.]

Nuit du 21 mai et journée langoureuse qui s’en suit

Quand on a étudié pendant des mois dans une sombre cellule au font d’une sombre abbaye, a s’esquinter les yeux sur de sombres parchemins traitant de la religion, on a beau se laisser porter par le torrent de la vie et prendre un virage serré à 180°, on a beau ne plus fréquenté que des coquins plus allumés les uns que les autres, on a beau se mettre a jurer avec le sourire juste pour l’rire, il nous restera pas moins forcement des traces de piété incrustées au plus profond de notre chaire. Alors quand vous dites a une ex future diaconesse licenciée en aristologisme, « Tu veux aller chasser le malin, l’sorcier et sauver de pauvres âmes innocentes du sans nom qui rode dans la région ? » elle vous répondra : « Vingt dieux et comment ! »
Pas de château pour elle, du moins gros et tant mieux. Direction Narbonne se taper une mairie. C’est pas mal ça les mairies aussi, si c’est bien fait. Tout dans la discrétion pas besoin de sortir d’épée, par une goute de sang, que tu propre.

Ils étaient plus d’une 15ene a se recouper, tous prés à aller pilier.
Une 15ene d’ombres et de visages connus ou inconnus.
15 c’est tout?
On ne lui avait pas parlé d’une grosse vingtaine ?
Mais pas le temps de se préoccuper des retardataires, elle, elle était là. Prête a débarrasser les coffres de leurs écus ou ce qu‘il en resterait, surement pas grand-chose. Laissant le soin de monter la garde et d’assommer les éventuels défenses a d’autres. Dans son cas l’épée est juste là pour faire beau, tant qu’elle pourra l’éviter elle y touchera pas, foie de Delhie.

Le groupe arrive doucement sans bruit derrière la mairie, chacun sont poste et que la fête commence. Les ongles s’agrippent aux briques de la bâtisse et les plus agiles escaladent les murs. Trouver une fenêtre, la fracturer, se faufiler et aller ouvrir de l’intérieur. Evitons les coups de hache dans la porte comme la dernière fois, c’est plus discret.
Tout est calme trop calme, pourquoi trop calme? Appelons cela l’intuition féminine, les yeux la brune se glissent vers une autre fenêtre. Se plissent. Quelque chose y a bougé ou est-ce son imagination trop fertile qui la rend parano? Non quelques chose y a bien bougé, une ombre et … là, soudainement éclairé par un rayon de lune, le scintillement d’une arme dégainée.


Par la queue touffu du Sans nom, ils nous attendent !

La tentative de discrétion est un échec, le combat s’engage, en vain. Trop peu nombreux, bien trop défendu, vont se faire matter.
Alors c’est la fuite, chacun de son coté pour pouvoir se regrouper plus tard, plus nombreux, plus fort, voir autre part.

La gasconne elle, prend la main d’son dévoué d’ancien biterrois et l’entraine avec elle dans sa fuite. j’ai toujours dit qu’elle savait courir vite la peste, un vrai cabri, nez baissé, capuche sur le crane et elle fille avant d’être repéré.
L’dévoué n’a pas eut cette chance.

Nos deux fugitifs passent le reste de la journée planqués, sous une barque renversée, cachés par les branches d’un grand chaine. Bha quoi c’est un planque comme une autre. Et puis aller savoir si c’est l’excitation du danger, la monté d’adrénaline, le trop grande proximité, mais entre ces deux là, pour la première fois, la chaleur monte sous cette barque. Ça roucoule.
C’est bien plus tard, a la couchée du jour et au sortir de la barque, qu’ils apprenent pour le procès du dévoué a la bouche en feu. Rien pour la peste, une chance. Mais qui sait ça pourrait venir, des fois que les gloussements amoureux de la donzelle n’atteignent les oreilles de la justice depuis sa barque. Quitte a donner dans la sorcellerie autant ne pas le faire qu’à moitié
--Antoine


    Narbonne, Montpellier, Mende and Co
    Dans la nuit de ce 21 Mai de l'an de grâce 1458

    L'Antoine, grincheux, aux traits charismatiques, vieil homme si aigri par tant de misère subie depuis des lustres par ces hommes et femmes aux manières plus rustres que les siennes, trônant grassement autour des tables de conseil Ducal, Comtal, lui filait des nausées, l'envie de s'encanailler, au lieu de subir toujours et encore.
    Alors un soir, bien avant ce 21 mai, il entendit la gouaille d'une jeunesse aux utopies qui étaient les siennes en un temps lointain, mais pas si loin, alors qu'il était dans une taverne investie par ses vieilles guiboles, aux douleurs ancestrales, fondement collé sur de la chaise inconfortable du fait de son rang de gueux, servitude d'hier mais plus poignante ces temps ci, il s'était dit que la mort était pour demain, alors une fois, cette dernière fois, il ferait ce que son coeur lui dicte : Suivre ces hommes et femmes, blonds, bruns, rouquins, rouquines, brunes et blondes, ces brigands, marauds à ce qu'on disait d'eux mais ils étaient tout autre aux yeux du grincheux !

    Oh, il se savait quasi inutile, ses bras ne sauraient porter armes, bouclier, armure. Mais il serait à leurs cotés, révolte collé à une dentition édentée, saurait hurler ses peines, haines, colères envers ces vils mécréants vêtus de dentelles et richesses scintillantes qui pour la quasi majorité, ne faisait que s'enrichir au détriment du peuple qu'ils disent servir... mais qui ne font que l'asservir, l'affamer, le coller dans des listes aux couleurs diverses afin de l'anéantir, lui faire plier l'échine, l'user jusqu'à la moelle avec de belles promesses, de beaux sourires, d'élégantes paroles : ils doivent bien s'amuser, rire entre eux, de ce peuple de moutons, prenant pour écus comptant, buvant leurs mots menteurs !

    Alors il était là, l'Antoine. Révolté. Suivant le pas, tout en s'aidant de sa canne qui pourrait l'aider dans le pire des cas, à donner des coups à ceux et celles qui l'empêcheraient d'avancer... il savait que sa fin était proche. Mais il n'avait plus peur de la mort, il l'attendait, la désirait pour enfin vivre en paix, l'âme sereine...loin de cette vie, l'enfer sur terre.

    Vint l'heure de la révolte. Corps vouté aux pieds des remparts. L'Antoine se sentait épris de jeunesse, jouvence que fontaine n'avait pu lui offrir. Mais cette nuit, il s'abreuva à la source, une source que lui offrit cette jeunesse pleine de bravoure. Il clamait sa colère.


    - Sus aux félons!
    Mort devrait être votre du!
    Mais qu'on les pende, qu'on les écartèle, qu'on les brule dans leurs châteaux dorés...!


    Il suivait à son rythme de vieillard les jeunots qui le précédaient mais il ne rata pas l'occasion de donner sans compter.
    Mais ils ne furent pas assez nombreux en cette nuit, ou forts nombreux si il n'avait pas été dupés, trahis a ce qu'il crut entendre. Il était certes, sourdingue le vioc, alors avait-il mal entendu, voulait-il que ce soit ainsi afin de ne pas douter, de se donner l'élan nécessaire afin de trainer sa carcasse en leur compagnie dès que demain poindrait le bout de son nez ? Il n'en savait rien. Mais il serait là pour eux, non pour lui, il voulait donner cette chance à ces compagnons de la nuit, de ne plus avoir à rêver d'une autre vie, ce qu'il n'a cessé de faire tout au long de sa si triste, fade, lassante ère... ...

--Bobarbu
Il était venu pour voir.
Il était venu pour comprendre.
Il était venu pour apprendre.
Il était venu pour en être. Sus aux languemolles ! Va leur faire passer l’envie de lécher la q….. euh, pardon, de titiller les démons.
Les démons.
Il en connaissait un, un qui se prétendait dragon, cracheur der sang, et qui s’était tiré ventre à terre après Carcassonne.
Il avait quelques comptes à rendre. On l’avait pris pour un con, et il était bien décidé à leur montrer à quel point il pouvait l’être. Plus con que moi tu meurs, alors arrêtez de bouffez des fruits, les chieurs, et faites du bois, faites des planches, z’allez en avoir besoin.
Il avait quelques amis à suivre. Fidèle. Reconnaissant. J’irai en enfer pour toi, la rouquine, montre-moi le chemin.
Il avait mouillé ses bottes pour marcher sur des braises.
Il avait quelques rêves en tête. Un grand paradoxe. L’unité, chez les brigands. Les vilains pas beaux en défenseurs de la raison humaine, combattre les vaniteux qui voulaient tapisser de rose les murs de la prison qu’ils avaient patiemment construite autour d’eux.
Il adorait le bleu.
Il aimait toutes les couleurs.
Il voulait être libre. Dans un monde libre de ses excès. Sinon, que serait le juge sans le brigand, le riche sans le détroussé, le maréchal sans le révolté, le châtelain sans le bélier ?
Il voulait donner à chacun sa raison d’être.
Il voulait un monde d’incertitudes, d’imperfections.
Il aimait le risque.
Il voulait relever le défi, réaliser l’impensable.
Il avait été vaniteux. Lui aussi. Tellement humain.
Il avait débarqué avec sa compagnie, puis d’autres venants par tous les chemins.
Il avait tapé du pied.
Il avait ri aux éclats.
Il se croyait sûr de sa force, de leurs forces, allons-y comme un seul homme, le 21 sera jour férié !
Il s’était retrouvé un matin de débâcle, écœuré, un relent de trahison, des effluves de geôle pisseuse, une odeur de cadavre.
On préparait déjà le bucher.
Anastase
21 mai, Montpellier,

Languedoc...
Un nom qui rime avec "on va s'en mettre plein le froc"...
Une mission programmée, pour que dans l'Histoire ils puissent rentrer.
La pucelle se sent en forme ces derniers temps.
Une renaissance après des mois de vagabondages, puis une mairie en guise d'apéro.

L'émeraude fixe intensivement le donjon de cette capitale dirigée par une bande de clampins fiers et croupissant dans leur vieille ruine.
L'objectif avait été clair : fonce et défonce.
Par trop dur à comprendre surtout que c'est ce qu'elle faisait le mieux.

A côté d'elle, la Cuyère attend aussi le top départ.
Elle lui chuchotte :


Gaffe à ton gros cul la Brindille !

Puis l'attaque est donnée...

L'Extase se dirige vers le château avec les autres en tentant de rester le plus discret possible mais...


Oh p'tain c'quoi ce délire ? Il devaient pas être un peu moins ?

Une horde de garde attendent sur les remparts et devant la bâtisse.
Quand soudain l'un d'eux s'écrie :


- Oh regardez c'est Anastase de Nerra ! née à Avranche le 19 mars de l'an de grâce 1438, anciennement habitante de Moulins, brigandes à ses heures et résident actuellement à la Rochelle ! (on exagère jamais assez).

(Aeris_g a écrit:
22-05-2010 04:07 : Une tentative de révolte a eu lieu devant le château, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Anastase parmi les assaillants.)


Avant de prendre la fuite elle s'arrête un instant et se tourne devant la femme :

- 'lut Aeris ! Comment vont tes 14 frères ? Remise de la mort de tes parents ? Je te laisse, j'ai quelques amplettes à faire ! Mais on se revoit autour d'un verre ?

Sur ces dernières paroles, la jeune femme s'engouffre dans la pénombre d'une ruelle et disparaît.
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Sofio
Premier assaut refoulé, comme on jette un caillou a la mer, il arrive a ricocher , et finit par couler, irrémédiablement, parait même que on en a vu en face, ouais les mêmes qui ont craché leurs salives immonde en concluant le pacte... du touche a un tu touches a tous...pas chercher a comprendre, la chasse au mal est déjà pénible, si en plus faut traquer, l'ami de l'homme qui a vu l'ours, jamais deux guerres sur le même front, chaque chose en son temps.

Puis c'est le Sud, il fait si bon d'y vivre, les oies sauvages arrivent, les abrutis quittent la Provence pour remonter un peu plus haut, ils ont ramenés avec eux les perdants de la dernière guerre, c'est sur cette fois sont content, par d'armées en face, rien que des paysans, vagabonds, ils vont pouvoir cogner, en toucher, leurs errances des derniers mois les a frustré, ils ont bien graillé, se sont reposé au frais de Arles, la petite anisette en terrasse ca émoustille son homme, les combats les vraies, on leur a raconté, comment c'était, eux sont VENI VIDI NIKI , fin' peut être même pas qu'ils ont pu ca.....

Premier assaut donné que déjà dans la nuit on entend partout des gens crier


'hé toi quel est ton nom??'

Des voix sortis de nul part, papirrrr, papirrrrr,ca crépite de la foret au muraille, ils sont la ils notent, d'une main, l'arme de l'autre pourfendant l'air au hasard,se trompant parfois entre vélin et épée.

Danton!!pauvr' con

Un repli, est donné la muraille tient le coup, elle cèdera pas cette nuit,déjà les premières réunions en tavernes miteuses, s'accorde un instant, pour répondre a quelques questions du rapporteur.

Pourquoi que l'on fait ca?

Va nous traiter de voleurs, on va nous traiter de renifleurs d'or, c'est sur, mais autant nous traiter de braques, l'or on le sait qu'ils l'ont planqués, se le sont fourré dans les fouilles, z'ont les braies pleines, quoi que a quelque chose dedans au moins...On es pas la pour l'or, on laisse ca au conseil il saura le transformer.


Compte et recompte , les gens qui sortent des fourrés, la gueule en vrac , les yeux qui brillent, pas la peine de leur demander si le mur était bon, ca a cogné sec des heures, en a un il porte sur son front l'empreinte de la pierre, elle s'approche, pour lire l'inscription, le regarde, se hisse sur la pointe des pieds et déchiffre les lettres incrustées sur le front.

C, je vois un c , oui!!
L, la lettre l vient apres
I, me semble c'est un i
C, et encore un c pour finir

CLIC?
se retourne l'air pensif, vers les autres, CLIC, quelqu'un peut me dire ce que cela signifie?

Le vieux du groupe se lève, il fait pas son age, on lui a jamais demandé son age, on le nomme Pierrot le fou, c'est tout, on sait qu'il aime pas les gens, il aime les bêtes, les chèvres, surtout, on sait non on sent qu'il pue surtout alors on l'évite, tout haut tout fort il braille.

CLIC JE SAIS MOI

C'est un signe, ce mot jadis utilisé par les suppôts de la bête sans nom, je me souviens d'un temps que vous ne pouvez pas connaître, l'herbe était verte, d'un coté avait les clic et de l'autre les panou, et on se battait a coup de doonuts, jusqu'au jour ou les CLIC ont trouvé arrivant de la mer une chose étrange, tout blanc, dur comme de l'or en forme arrondi et creuse en son centre, ils ont nommé ca lavabo et l'ont invoqué faisant ressortir le malin, depuis ce temps p'tin


Il crache au sol, le vieux, alors que tous les regards convergent vers lui, effarés, il prend son temps, elle serre la main d'a coté, nafout qui il soit, ca fout les jetons ces trucs de la lune.


Depuis ce temps chienne de vie, ils gagnent leur suffit de dire le mot
CLIC



Elle sursaute, il a hurlé les derniers mots, des godets ont valsés,les bras musclés en mènent pas large, non plus, un est sorti en trombe, un autre a serré sa dague, pauvres, face a l'incantation nos armes servent a rien.Bien le moment de leur dire un truc, faut les rassurer un peu, les hommes ca la joue grand et fort, leur faut un mot.


Les z'amis, !!!écoutez moi, on va se battre, on va résister, un appel a été lancé de par tous les comtés et duchés, la résistance s'organise, le mal ne peut vaincre, la muraille va céder battons nous , bouffons les!!!



Voir un des leurs, elle prend un vélin et commence a écrire d'une main encore tremblante de l'histoire du vieux.



Citation:
A toi le comte klanacier

Je te salue, grand chef des clic, nous le peuple des panou nouveaux, sommes venus sur tes terres, te sauver, toi..les tiens du mal qui vous ronge, t'as pas voulu ouvrir la porte du château tu te terres, on a essayé la muraille, tu a envoyé les frustrés la renforcer, pas grave.....

Viens..... le soleil noir est en toi, surement encore quelque part, et ne demande plus qu' a se réveiller, viens.....nous te montrerons le chemin qui n'est plus a la lune, avant que ton peuple entier ne périsse de par la sorcellerie que vous pratiquez, juge, procureur, conseil du Languedoc tu assures aujourd'hui par tes actes, le futur du Languedoc , ou pas.......

Sofio


Choppe un morveux par le col , roule le vélin

porte ca aux chef des clic en vitesse
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--Mamie_vatenguerre


    Esprit es-tu là !

    La vieille en avait connu des guerres!
    La vieille en avait connu des famines!
    La vieille en avait reçu des coups!
    La vieille avait tout vécu, vu, entendu...

    Mais...
    oui ce Mais à son importance car elle avait aussi vécu ce temps ou les bourreaux, bourrelles de ce Royaume étaient parmi eux, ces hommes et femmes du peuple, masqués afin que nuls êtres ne sachent jamais reconnaitre leurs visages afin de parfaire leurs méfaits qui étaient de donner de la barbarie au peuple au nom des Grands hommes du Royaume ; en faisant souffrir par d'inimaginables tortures les êtres les plus vils, mécréants, brigands, marauds, catins, sorciers, parfois même les bonnes gens qui sous le coup d'animosités diverses de leurs voisins, amis devenaient bien vite des coupables aux yeux de la loi.

    Mais...
    encore ce mais, qui fait qu'à ce jour même les mouches seraient condamnables à trop souvent fureter du côté de nos commodités. La sorcellerie est devenue d'usage, réelle nécessité. Le malin n'est donc plus celui que la vieille connaissait dans ses jeunes années. Le malin est perfidie. Il est entre les mains de nos meneurs, décideurs, la table des Douze ! Ils sont devenus les bourreaux, bourrelles et martyrisent à visages découverts. Ils sont devenus les marauds, les mécréants d'antan. Ils condamnent en abusant de boules de cristal. Certains diront que le malin porte un autre nom : Lavabo !


    - Vade retro Lavabo ! susurra-t-elle entre ses lèvres pincées, flétries par les années. Elle trouva l'expression étrange...s'entendit la prononcer mais n'en comprit pas le sens. Et pourtant, l'église Aristotélicienne était sa maison, la vieille étant une de ces vierges, purs produits du à son éducation de nonne depuis ses quatorze printemps. Lui aurait-on menti tout ce temps.

    De par ces maints discours entendus sur le parvis de l'église, sur les places des marchés, en chemin afin d'aider les pauvres, ces discours sortis de la bouche de religieux, de ces biens pensants, des nobles, des gueux, des paysans, comme de celle de ces autres, ces vilains tout puant, furent la cause pour laquelle, le 21 Mai, elle vint à douter de tout. Ou se cachait donc la vérité ! Même Aristote ne répondait plus à ses appels, ses interrogations, sa voix étant devenue sourde.

    Alors, la vieille devint révoltée.
    La vieille armée de son livre de vertu, prit le chemin des remparts, s'imaginant que ces douze conseillers, douze salopards devaient être la cause de ses doutes naissants depuis peu, et qui sait si ils n'étaient pas responsable de l'absence de son dieu. Ils retenaient peut-être en captivité, à l'aide de sorcellerie, le seul être qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer, Aristote !

    Ça planquait bien, parait-il les richesses du Duché dans des mandats, et lorsqu'un château, une mairie venait à tomber, ces douze clamaient haut et fort que le Duché avait été pillé de ses trésors durement gagnés. Alors tombaient les impôts, les restrictions, les obligations sur les épaules du pauvre, elle, le peuple devenu mouton.


    "Mais que devient donc ce soit disant larcin commis par ces Vilains puants ?" Tourne, tourne insupportable question dans la caboche de la vieille nonne qui lors de ses prières, s'usait la langue afin d'enrichir ce peuple qu'elle aimait tant...au delà, d'elle même.

    Tic, tac, tic, tac... Il est l'heure !

    - Allez les gasiers réveillez vous, on va leur en mettre un bon coup...!!!!

    Aux chants entendus, aux pieds des remparts, la voici parvenue.
    Clic, clic, clic entendit-elle clamer quand les défenseurs les firent fuir.
    Clic, clic, clic...mais que pouvait-être encore que cette exclamation qui lui raisonnait en tête alors qu'elle prenait la fuite, aider de la main d'un vieil homme aussi peu habitué qu'elle, face à ce genre de festivités ?



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Mamie VaTenGuerre
Pucelle d'Aristote
--D_arkhenn_
Le 21 sur Montpellier


Un genou est à terre, une main sur l'épaule d'un enfant de quatre ans.
Les yeux se croisent sans jamais ce quitter. Une retenue de larmes se fait au coin des yeux de l'enfant.

Mais il ne pleur point, il veut être courageux comme sa mère comme son père qui se trouve là, près de lui dans ce geste de tendresse, de complicité.

Rien n'est dit, tout est dans le regard, d'un côté celui des yeux verts de l'enfant, ne comprenant pas pourquoi une telle marque d'affection.

Pourquoi ses parents sont vêtus de fer, un bouclier à leur senestre, une épée dans leur fourreau à leurs dextres.
L'enfant pressent ce qui se passe autour de lui, des hommes qu'il connait un peu entouré leurs parents, armés eux aussi.

l'estourmie va se faire.
Le treu va se faire dans les rangs des soldats aux tenus les plus disparates qui soient. L’estranière est brandie celle des Spadassins de l'Ombre.

Ils sont là... tous présents contre le Malin. Contre la dictature. Contre la sorcellerie. Contre la peur de vivre libre.

Ils sont tous là prêt à en découdre eux et les autres; Ils sont si nombreux.
Si nombreux à lutter pour ça.


Un cor fait résonner sa musique, les ordres sont donnés.
Les soldats se bougent, non dans un mouvement coordonné mais comme des vagues d'hommes et de femmes.

C'est celui qui criera le plus fort, ou arborera le plus grand sourire.
Est ce pour dissiper la peur qui les habites ou bien de faire peur à ceux qui se trouvent en haut des remparts ?

Nul ne peut le dire surtout lui D'Arkhenn.
Il regarde son fils, souriant afin d'effacer les larmes qui pourraient coulés.
Souriant pour lui donner la force que sa mère et son père ont.

Un baiser; Un tout dernier baiser afin de lui dire au revoir et non un adieu. Et l'homme se relève.

Un dernier regard échangé et D'Arkhenn tourne le dos à son fils. Un signe de connivence, un dernier geste tendre envers son ange.
Et les voilà au pied d'une pente.
Et en ce début d'appertise de part et d'autre, il n'y aura nulle gloire, nul acte d'héroïsme à attendre.

Non il n'y aura juste des combats, des cries et du sang.
Et il y aura eux...
Un couple... comme les autres ?
Non juste deux êtres parmi tant d'autres qui ont la détermination de la justice, de l'envie de vérité.

Comme sa femme il est là debout face aux remparts, son épée Venin sortie, des yeux d'un bleu froid comme la mort.
Regardant par la fente d'une ventaille ce qui se passe devant lui.

Il est temps...Et ils s'avancent côte à côte.
Ils avancent lourdement armée vers les murs de Montpellier.
Déterminés à en chasser les Démons et l'injustice.

--Ganesh
Chiens puants d'inculture !

Vomissures à pattes, qui ose parler !

KlanAcier sait parler, quand il n'est entouré de niais, et il le sait, il se souvient du temps ou le Languedoc payait le Rouergue pour faire la sale besogne, les listes, tout cela...

En ce temps, l'ambitieux Capitaine, faisait du commerce, et Grand'pa l'a remis a raison, au Puy, car l'armée coûte cher, souvenances d'une dette payée. Mais il a fallu insister. Trois jours.

Duc ! Ecartez donc vos animaux puants, morveux en bas âge, parlons. Il ne s'agit que de détails techniques, de toute manière.

Et que vos "conseillers" apprennent a se moucher, Duc...

Salue
Sofio
On remet le couvert

Elle a plus de cœur,en partant il a tout arraché, lui a tout pris,il vient de la briser, comme jamais,pointe de la mort quand apparait tes prémices, serait si doux de gouter aux délices de pouvoir s'en aller si prés, tout, tout....mais pas cette douleur, ca brûle ca lui tord l'âme comme si ramper devenait naturel, plus penser a lui pas possible, autant ne plus penser du tout, plus respirer son air, s'embraser dans la chaleur des corps, finie.....

L'heure n'est plus a la joie, jamais, mais quel cruche!!ce petit truc qui lui disait sans cesse, rentre tes blancs sentiments, tout donné de son âme a son corps, il était la vie....

Envie de se fondre encore plus dans les ténèbres d'un soir, quand il ne reste rien, que les méandres, s'enfoncer dans la peine, pour se servir de la haine, changer la couleur de ses yeux en un noir profond, maquiller son cœur et le draper, finie....


Parti, je te souhaite d'être enfin heureuse... parti le soir du trépas certain, pas avant, pas après parti a petit pas, gout amère, laissé en ses lèvres, tâtant a sa ceinture le fourreau de son épée qui saura la protéger comme il avait promis, avant...

Heure venue, temps de laisser derrière elle toute l'incompréhension de son départ, temps de se refermer, ni même ses amis ne la reconnaitront plus, de son visage fermé,le noir prendra le dessus comme jamais.

Comme partout indiqué, création d'armée, donc, se gausse déjà du haut de la muraille, voyant, de par la lune et sa clarté les armées de charlots affuter leurs fers.Quelques murmures en son âme, pour ce qui correspond le mieux a son esprit.


A la mort qui s'avance
Les paillardes romances
Qui font peur aux nonnettes
Puis je veux qu'on m'emmène
En haut de ma colline
Voir le soir qui chemine
Lentement vers la plaine
Et là, debout encore
J'insulterai les bourgeois
Sans crainte et sans remords
Une dernière fois.



Merci mossieur Brel
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Konrad_slayerstone
Nuit courte du 21 mai et les journées de cache qui suivent.

Konrad avait passé une soirée un peu agité la veille de cette fameuse entreprise. Bien que la présence de celle qui était jour et nuit dans ses pensées l'apaisait, le sommeil ne fut pas réparateur.
S'attaquer ainsi à des forces maléfiques, libérer un territoire du mal et de la sorcellerie, n'est certes pas chose aisée. Mais toujours il avait lutté pour de nobles causes. Dans le pensé, qui lui semblait maintenant bien lointain, qu'à présent. Et là, encore une fois, c'en était une. Qui plus est, il s'était rapproché de la foi en même temps qu'il s'était rapproché de la belle brune. Alors, le tout-Puissant dans sa bienveillance serait là pour combattre à leur côté.

Le rassemblement avait commencé. Les éléments semblaient moins important que ce qui était prévu à l'origine. Mais quand bien même, ils ne reculeraient pas, l'ordre devait être rétabli, la paix devait revenir et le Languedoc devait être libéré de toute cette sombre magie qui le rongeait depuis maintenant de bien trop longues années. Il la regarda se préparer dans le calme, fourbir son épée. Ils avaient tous croisé les doigts pour que le sang ne coule pas ce soir. Ils ne le souhaitaient pas, ni elle ni lui.

En silence, les yeux s'habituant doucement à la pénombre il se dirigeaient tous en direction de la mairie de Narbonne. La place et le rôle de chacun avaient été déterminés à l'avance. Le cri de chouette retentit, c'était le signale de l'assaut. L'ordre était donné. Sans la quitter des yeux il se dirigeait vers l'objectif. Tout semblait calme et paisible. Trop calme et trop paisible, qu'il en avait le sang glacé. Quelque chose ne l'inspirait pas.

A quelques pas de la bâtisse des cris, des hurlements se firent entendre.


Ils arrivent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L'affaire avait été éventée et tournerait certainement court. Le bâtiment était gardé par un nombre bien trop important de villageois recrutés dans l'urgence par la maréchaussée locale. Le petit groupe qui fondait tant d'espoir quant à l'accomplissement de cette juste cause était fait comme des rats. Ils en sortait de partout, fenêtres, portes, fourrés. Il n'était plus la peine de tenter de combattre. Konrad chopa la main que la belle lui avait tendue et ils filèrent au pas de course à travers les labours et cultures.

Suis moi, vite !!!!!

La course semblait interminable. A bout de force, ils arrivèrent en bordure du lac de Narbonne. Ils se glissèrent sous une barque de pêcheur renversée sur la plage. C'était le seul endroit qui pourrait peut-être les sauver des poursuivants.Konrad reprenait lentement son souffle.

J'crois qu'il y en a un qui sera capable de me reconnaitre et de faire une description précise de ma trogne. C'est foutu pour moi, mais toi prends la barque et traverse. Je te retrouverai.

La Gascone refusa de le laisser seul. C'est qu'elle est intraitable la Peste, parfaitement intraitable, et avec son accent à couper au couteau un "non" veut encore dire plus non que dans n'importe qu'elle autre dialecte local.

La peur, l'angoisse d'un avenir incertain peut être aussi, avaient eu raison de cette envie latente qu'ils n'avaient pas laisser s'exprimer. Le reste de la nuit et la journée qui s'en suivit, ils la passèrent à se bécoter l'un l'autre comme si demain ne devait pas être.

Le 22 après une journée de pêche passée à rester cacher sous la barque et à se mordiller les parties du corps visibles sans effeuillage, ils sortirent le soir à la tombé de la nuit pour essayer de voler un truc à bouffer. Sinon, il allait attaquer la brune.

Logeant les murs, frissonnant à chaque bruit, ils entrèrent rapidement dans une taverne afin d'un prendre un jambon d'pays, une bouteille de pinard et une miche de pain. Konrad laissa quand même la valeur des produits dérobés en écus sur le comptoir. Il entrouvrit la porte regarda à droite et à gauche si la rue était libre. Ils sortirent sans bruit, collant le dos aux murs, espérant retourner à leur cachette avec autant d''aisance que comme ils étaient arrivés. A la lueur de la lune, ils passèrent devant la mairie, et virent les avis de recherche placardés sur la façade du bâtiment. Konrad en resté bouche bée.




Bahhh, y s'foutent de qui?? Tu trouves que ça me ressemble toi?? Pffff, le nez peut-être, mais j'ai pas une tête de veau comme ça?? Siiiii.
Bahh alors là c'est plus fort que le Roquefort. S'ils m'accusent avec des preuves comme ça.......


Il se retourna vers elle en baissant un peu d'un ton.

Bon, bahh retournons sous not' barque. M'enfin, on va pas y passer not' vie non plus. Quoique, y m'reste plus que là pour vivre..


Il partit dans un rire nerveux en retournant se planquer et attendant la suite des évènement.
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--Boucletteblonde
*nuit du 21*

l'avait dit la rouqine on y va, c'est un parcours de santé. on va dégager ces vils sorciers, on va les bruler..;pff tu parles...tout simple tout simple..

ben ils ont ete quand meme, ils ont memes pris la tete du boulet 2 pour faire belier, la tete a pas cassé mais la porte non plus. deja ils sont arrivés en confiance croyant qu ils y aurait personne, que nenni.
l'avez plein de mechant gardes, tout plein...

merdouille c'est quoi ca? les boulets "fou ta cagoule" csrait capable de nous reconnaitre et de donner not nom ces fous, ils ont le malin en eux.. meme si ils connaissent pas ils trouvent quand meme le nom.

mince t'as vu le boulet le comte c'est celui qui est pas tout blanc, il y a un temps ou il refusait pas un ti coup de main sale. tu trapelles? il a fait appelle a certain quand il etait maire de narbonne. c'est que une armée ca coute cher... comme quoi un trone peut avoir n'importe quelles fesses. meme les notres..
ben on y va quand meme, hein on va rigoler meme si on va avoir mal aux dents...


un pas en avant trois pas en arriere, ben voui c'estpas ltout mais la bande est courageuse mais pas téméraire.. faut pas non plus pousser...

vas y boulet mets toi devant nous avec tes copains tu vas nous les faire fuir..
mince marche pas ce truc tu leur fait meme pas peur, et si on prend ta tete et qu on s'en sert comme belier?


regardes autour d'eux, essaye de defoncer la porte, mais c'est qu'ils sont nombreux quand meme..

heu... les boulet, on remet ca demain c'est plus sur... allez on va staper une chopine et puis s'amuser sur le marché c'est plus rigolo
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