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[RP]hé le Comte ,Montre moi l'interieur de tes braies!

Sofio
Furieuse, une montée de haine qui ne s'arrêtait plus de déverser en son être, comme un volcan qui trop longtemps contenu menaçait a tous moment de déverser son flux de dévastation.

De son groupe,son campement assiégeant la ville, elle avait réquisitionné quelques personnes, un peu de bois, des haches, le tout se portant aux portes de la muraille,afin d'y monter une estrade qui commençait a prendre forme.


Plus haut, encore plus haut


La terre est bien basse, comparée aux murailles qui font face, le son monte, et s'élever encore de quelques mètres, il le faudra bien, se hisser plus prés du ciel pour toucher la misère, la défection.Pauvre bouse, sombre Chapon maubec, qu'il en sorte de sa tour d'ivoire, que sa face de Chiabrena, s'étale en juron face au soleil,noir..le soleil haut dans le ciel, si la terre ne peut rougir de par le sang,l'age de la destruction est annoncée.

Bric a brac de bois, planches, et ca cogne ca se monte, dizaines de mètre déjà, grimper dessus,sera un exploit, elle relit le parchemin objet de la colère et grimace, envie de destruction, il est venu le temps.


Soso, cela a l'air bon,reste qu'a savoir si ca tiendra

Elle grimpe, s'aidant des planches posées de travers, se stabilise sur l'estrade de fortune, un soleil qui brille a son zenith il doit être l'heure des repas, gens dans leurs chaumiéres attablés occupés a becter ripaille maigre, offrande reçue comme une insulte, insulte.......

Portant ses mains en cornet, autour de sa bouche, comme pour en prolonger le son, s'éclaircit la voix une dernière fois, tournée vers la tour.

Comte du Languedoc, Klanacier, régnant sur les terres assiégées, je m'adresse a toi ce jour.

Klanacier, de quel fourberie t' octroies- tu le droit de te gausser de ma mort,en affichage sur ta terre de désolation.je cite:

Le 28 mai 1458

Chaleur au mois de mai, de tout l'an fait la beauté.
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----------------
MESSAGE DU COMTE : Bonne nouvelle, notre offensive a réussi l’armée brigande de Sofio a été démantelé, et elle a été tué durant le combat.
Cette armée était une menace sérieuse, dans la mesure ou l’intégration massive de brigand l’aurait rendu très difficile a arrêté. Nous avons donc frappé dès son apparition avant qu’elle puisse se renforcer.


Froisse le torchon et le jette une fois lu,reprend son allocution

Comte du Languedoc, Klanacier,

En vertu des codes d’usage de la noblesse,
En vertu de toutes vos actions scandaleuse, irréfléchie et illégitime,
nous Sofio de saint pierre de Feric,dame du Mercurol défions votre personne en duel .
ous vous proposons un duel en terrain neutre et vous laissons le choix du contexte, à savoir soit la lice de la ville de Montpellier, soit un duel a l'épée comme d'Antan.

Nous vous sommons de répondre à ce défi sous les 3 prochains jours. Passé ce délai, en plus d’un incompétent et d’un écervelé, vous serez officiellement considéré comme un pleutre.

Qu’il soit su et connu de tous, qu’en ce 28 Mai 1458, Sofio dame du Mercurol jette le gant au Comte du langeudoc dénommé Klanacier. Gageons que l’offensé aura le courage de relever le duel.



L'estrade bouge, ou ses jambes s'impatientent, des cicatrices, des blessures, elle en souffre encore, morte elle aurait pu, le très haut n'a pas voulu, et c'est pas ce clampin qui en aura décidé autrement.

Allez on peut remballer
_________________
--S.....


Et on dit que les miracles n'existent pas.....
Lorsqu'elle avait ramassé le corps gisant dans une marre de sang et qu'elle avait constaté les multiples blessures de son amie,Séléna l'avait crue perdue et c'est avec un sentiment d'abattement profond qu'elles avaient transporté ce qu'elle pensaient presqu'être une dépouille vers le camp des "vade retro lavabum"

Sous la tente on l'avait lavée....
Découvert les plaies....Compté les coups.....
Porté à ses lèvres exangues un peu d'eau fraîche....

Sa fidèle spadassine Mandragore,très férue en plantes......Poisons et autres remèdes de toutes sortes ..Même des moins avouables,avait filé chercher les plus puissantes des potions et elles s'étaient mises à l'ouvrage..

Soit ....On parlerait encore de sorcellerie,mais n'étaient elles pas tombées dans le Duché où elle sévissait déjà le plus?
Et puis...Condamnées pour condamnées....Pour ça ou autre chose....

Autant valait risquer son existence à sauver celle qui méritait de l'être...

Petits pots noirs aux effluves amères.....
Onguents acres qui vous fait grimacer....

Gémissements de douleur de la blessée qu'on badigeonne...

"Bilis nigra"Sur les plaies....
"Furor" sur les coups.....
"Irae terribilis" à avaler mélé à un peu hypocras pour atténuer l'âcreté du breuvage...

Elles ont mis la totale....
Mais ce ne fut pas en vain..

Au troisième jour.....Tiens.....ça me rappelle quelqu'un??

Sofio ouvrait des yeux furibonds et ce n'est que de peu qu'elles évitèrent les coups qu'elle voulait déjà distribuer...
Et ben.....Là....Elles y avaient peut être été un peu fort....

Une soirée sans rien lui donner de plus et elle arrivait déjà à mieux canaliser sa fureur...
Le lendemain elle haranguait les foules comme à son meilleur jour..

Merci la médecine...


>

Citation:
"La colère, ça fait vivre. Quand t'es plus en colère, t'es foutu."(Richard Borhinger)
--Sciurus


Depuis des Lunes...

Rousses,pleines, noires, ascendantes, descendantes... voire depuis un certains temps... Pourpres, l'écureuil suivait les tacotes...

Il avait rencontré la rouquine à Troyes lorsque la ville était devenue franche... une goutte de gnole qui trainait au fond d'une boutanche sous un arbre, pis une autre refilée par un vieux tacot qui r'venait bredouille d'une course au sanglier.

Bref... de gouttes en bouteilles, l'bouffeur de glands était d'venu un amateur d'binouse et autre douceurs alcoolisées en tout genre!

Il avait élu un temps domicile dans le corsage de la rouquine et avait un jour rencontré la belle brune...

Échevelée comme la rousse mais le décolleté plus accueillant, il avait eu vite fait d'démenager chez elle et ne la quittait que lorsqu'une main baladeuse v'nait l'en déloger.

Avec elle y'avais toujours un verre à finir dans un coin ou un tonneau renversé où s'désalterer le gosier et au fil du temps il avait prit goût aux douceur de la vie d'nomade...


Douceurs... douceurs... c'est vite dis ça douceurs hein !!!

D'puis quelques temps ça s'couait un max entre les nichons d'la belle...
et qu' j'me révolte à droite et qu' j'me révolte à gauche et qu' j'pille un château et qu' j'vide une mairie, et qu'j'me casse le bout du museau contre un put... d'coffre fort impossible à ouvrir même a coup de hache....

Sans parler des tribunaux remplies d'nobliaux aux perruques ridicules et aux odeurs écœurantes d' parfums frelaté et d' pissaille mal lavée...

Et les geôles^^ ahh les geôles... le bonheur d'bouffer en compagnies d'ses amis les rats, et l'envie d'mordre les attributs des gardiens qui essayaient immanquablement d'voler les faveurs de sa belle brunette adorée.
Heureusement qu'elle savait y faire la gueuse... c'était un délice d'la voir leur donner l'envie d'jamais avoir eu d'queue.

Pis vl'a que depuis peu ben...
ça c'etait calmé dit!
'fin presque...

Il avait fait de Grandes courses au marché... plein plein d'emplettes
Et passé de Grande soirées en tavernes... plein plein d'boutanches pleines et puis... vides comme le marché^^ après les emplettes
Ca à engendré de Grandes discutions... plein plein de questions et d'revendications et puis... des autochtones qui donnent des réponses... vides comme les boutanches et le marché 'fin entre lui et lui il les avait trouvées même creuses les réponses hein mais bon, il disait rien il disait jamais rien, d'façon personne ne comprenait rien à ses couinements d'rongeur alors... A quoi bon essayer de donner un avis...

Puis hier il avait regardé se créer de Grandes lances... plein plein d'gueux et puis... plus rien une ville vide... ou presque parcequ'en fait ils d'vaient être appréciés les amis d'sa brunette vu la façon dont on en avait r'tenu certains de force au moment d'partir ... clic clic en taule ... clic clac ... s'en foutent ici des deux jours accordés aux gens pour se défendre... clic clic... on vous garde... on vous aime... restez don' chez nous ! Non ne partez pas ce serait vide sans vous!

Lui il avait pas suivi sa brunette c'te fois NON!

Parcequ'au milieu de toutes ses grandes choses il avait r'marqué une Grande grande Dame.. La sofio.. qu'elle l'appelait sa brunette ...
Et la So ben des couilles elle en avait eu plus que certain mec et l'rongeur il aimait ça les femmes d'sa trempe et il était curieux d'voir c'qu'elle allait encore oser faire...

Une estrade de fortune montée à l'arrach' et v'là belle, fière et droite qui prenait place...

L'rongeur tournait autours d'elle s'demandant ce qu'elle allait bien pouvoir dire et là... 'cré nom d'un gland véreux.. elle l'avait dit, elle l'avait fait elle avait défier le comte duel... Un gant jeté par terre.. même lui l'demi portion savait c'que ça voulait dire...

Une couillue j'vous dit moi! une couillue... pis un de ces décolleté mazette!!!!
Limite prêt à faire une infidélité au berceau d'la brunette té l'rongeur!

Mais voilà... on est au pays du vide... au pays du creux... et l'Sciurus ben il était triste parcqu'il s'doutait bien qu'avec son cerveau d'rongeur il avait plus d'jugeotte que l'comte et surtout qu'entre ses p'tites pattes il avait plus d'c... 'fin ... d'attributs^^ qu’lui

C'était certain, l'comte ferrait l'sourd ou... l'aveugle ou... le muet ou.. très fort qu'il était il f'rait les trois à la fois!

PFFF...

Pleutres... couards...malhardis... en fait la ville n'était pas si vide que cela et surtout elle avait bien trouvé son comte


Le Gros, incarné par Adriendesage
Celui que l'on nommait "le Gros" était un vétéran languedocien, dont l'allure n'avait d'égale en grossièreté que sa bêtise. Pourtant, l'homme était bien vaillant et plutôt dur à l'oeuvre. En attestait cette grosse balafre qui lui prenait tout le visage, du front jusqu'au menton, et lui donnait des allures de grosse citrouille fendue.
Cela faisait cinq jours qu'il était sur la muraille de Montpellier. Cinq jours qu'il mattait les faubourgs la journée et déversait de l'huile bouillante sur les quelques pouilleux qui pensaient pouvoir prendre l'illustre capitale languedocienne par les armes. Alors forcément, le Gros empestait la sueur et l'huile chaude.
Ce jour là, il somnolait béatement sur le parapet en pierre, appuyé contre sa lance qui tangait dangereusement. Soudain, une main lui secoua l'épaule et la voix d'une jeune bidasse fraîchement recrutée le tira de son demi-sommeil:


"Chef! r'gardez!" s'écria le jeune garde en pointant l'horizon du doigt.

Le Gros porta sa main en visière et zieuta dans la direction indiquée, mais ne vît rien, ébloui par la lumière du soleil.

"Boarf, cr'vindiou! Quoi donc? C'est le bordel de la mère Gorlande qui te turlupine les coquillons?" maugréa-t-il en se frottant son gras visage mal rasé.
Le jeune renchérit:


"Mais si chef, là r'gardez!" dit-il en pointant son doigt de plus belle, vers une espèce de tas de bois mal fagoté et branlant.

Le Gros se frotta les yeux pour mieux y voir, puis porta sa lunette à l'oeil. Ce qu'il vît le fît éclater de rire à gorge déployée.
Une bonne femme toute bandée agitait maigrement son bras harranguant une foule désolemment indifférente.


"Mais quelle bande de guignols! Ils espèrent quoi? Qu'on entende sa voix de poularde crevée jusque dans la chambrée du Roy? 'tain, avec tout le bordel que font les marchands et les meneurs de boeufs, elle a pas finit de se racler la gorge, rahahahaha!"

Après avoir copieusement postillonné sur la pierre chaude du parapet, il donna tout de même l'ordre au jeune garde de faire envoyer une patrouille pour éparpiller ces rats de cirque.
Klanacier
Au même moment dans la chambre du comte.

Après un plusieurs nuits de garde et des journées à coordonner la défense du Languedoc, le comte n’avait que trop peu dormi. Le départ de nombreux brigand fut l’occasion de se reposer un peu durant la journée, et il n’avait rien entendu des hurlements de la chef brigande Sofio.

Il se leva et alla comme a son habitude se préparer un encas dans la cuisine. Les regards se portaient plus qu’a l’habitude sur le comte, ce qu’il attribua à cette sieste de l’après-midi.


Alors Gudrute, les rumeurs courts encore… Le comte dort pendant que les brigands se baladent… pfff, la moindre occasion est bonne pour se plaindre du comte !

(Nicolaes Maes - Vieille femme en prière)

La vieille Gudrute, vétérante parmi les serviteurs du château lui répondit :
… Point du tout votre grandeur, c’est au contraire l’inquiétude qui touche vos serviteurs avec cette brigande qui veut vous défier.

C’est ainsi que Klan appris la nouvelle et Gudrute toujours la langue bien pendue lui raconta tous les détails.

Quelques dizaines de minutes plus tard.

Lem ajustait l’armure du comte prenant un soin particulier, il ne savait pas ce que Klan avait derrière la tête mais cela n’avait guère l’air bon.


Ca ira l’ami. C’est très bien comme ca. Donne-moi ma lame de Capitaine.

Mettant au fourreau l’arme forgée avec soin dans les forges de la Capitale qui avait été remis à Klan lors de sa première nomination comme Capitaine du Languedoc, il se rendit d’un pas calme et décidé jusqu’à la porte du château.

Gardes, baissez le pont !
Les gardes hésitèrent alors que toute la cour comtale avait le regard braqué vers le comte.

C’est un ordre…
Doucement la lourde grille du château se leva et le pont s’inclina…
_________________
Bbred
Bbred avait suivit ce qui se passait.
Toujours discret, l'économiste n'en restait pas moins actif quand il le fallait.
Au moment ou le Coms voulu sortir, BBred lui barra le chemin.
Tout en secouant la tête.

Non vostre Grandeur. Celà ne va pas être possible.
Tout celà est contraire à l'étique de la noblesse.
Aussi frustrant que celà puisse l'etre, nous ne pouvons vous laissez agir de la sorte.
Nous vous prions de bien vouloir garder la place qui est là votre.
Vous ne pouvez faire preuve d'une tel légereté et vous salir les mains.
La seule solution est de vous faire représenter par un champion issue de la roture.

_________________
[img:5f622c9706]http://elissa.serenity-ff.com/c*ristol/herauderie/languedocF/bbred.png[/img:5f622c9706] [Signature hors normes, merci d'y remédier. BF][/color:7c1d56d4b3]
--Lemorfalou


Jamais très loin de l’ombre du Comte, Lem serrait toujours fermement le pommeau de sa hache. Il veillait sur sa personne du levé du jour jusque très tard dans la nuit ou d’autres gardes prenaient la relève. L’adrénaline, que les nuits de garde à patrouiller en ville lui procurait, le maintenait toujours sur le qui-vive, mais pour une fois, le Compte mit plus de temps que prévu à se relever d’une sieste improvisée, qui se termina dans le milieu de l’après midi et Lemorfalou eu un peu de répit pour un temps. Un temps qui lui paru quand même une éternité tant il dû lutter pour rester vaillant devant la porte de la chambre comtale.

Klanacier sortit donc de sa tanière et à son habitude, il prit la direction de la cuisine pour y engloutir les terrines et autres mets délicats dégageant de merveilleux arômes, en compagnie de fidèles serviteurs. Engloutir fût un bien maigre mot tant le ventre du soldat restant à regarder l’ogre, criait d’envie…

Entre deux bouchées, le Comte demanda brièvement ce que les colporteurs racontaient dans les rues de Montpellier en ironisant sur des bruits de basse-cour qui lui avait été rapportées. Une vieille femme prit la parole et en réfuta ses dires en rajoutant, en croisant les mains comme pour demander pardon à Aristote une petite phrase.


Point du tout votre grandeur, c’est au contraire l’inquiétude qui touche vos serviteurs avec cette brigande qui veut vous défier.

Ce fût comme une révélation pour l’ancien Capitaine que Klan avait été par le passé, surtout quand la femme entra dans les détails. Sans une ni deux, il se précipita dans ses appartements en demandant explicitement à Lem de le suivre à grands pas. De là, il demanda à son fidèle ordonnancier de le vêtir de son armure d’apparat avant de l’armer se sa longue alfange finement aiguisée. Lemorfalou se demandait bien quelle mouche avait bien pu bouser sur la ripaille du Comte mais il ne posa aucune question et s’exécuta avec énergie et minutie.

Ainsi préparés, ils prirent la direction de la sortie du château, mais après avoir ordonné la levée du pont-levis, qui s’abaissa dans un grognement de métal et de bois, le commissaire au commerce, excellent conseillé, somme toute, s’interposa dans leur marche en brassant l’air de paroles aussi mondaines que mielleuses.


Non vostre Grandeur. Cela ne va pas être possible.
Tout cela est contraire à l'étique de la noblesse.
Aussi frustrant que cela puisse l'être, nous ne pouvons vous laissez agir de la sorte.
Nous vous prions de bien vouloir garder la place qui est la votre.
Vous ne pouvez faire preuve d'une telle légèreté et vous salir les mains.
La seule solution est de vous faire représenter par un champion issue de la roture.


Lem, fronça suffisamment les sourcils de son visage buriné, pour que l’importuné sache que sa vie, par cet intervention non annoncée, soit menacée, surtout en ces temps sombres. Pris par surprise et suite aux différents assauts contre la forteresse les dernières nuits, il aurait très bien pu, dans un excès de zèle , trancher la gorge ou crever le thorax de sa belle personne et il pointa le commissaire de l’index avec argne.
Bien mécontent, il ajouta à son geste les mots suivants.


Attention à toi bonhomme, fais-toi annoncer si tu n’veux pas finir en quartier d’viande !

Lorgnant avec méfiance l’opportuniste en ayant une piètre image des « intellectuels », le soldat se remit en retrait du comte en faisant grincer la carne de ses mains sur le manche de son hachoir. Klan allait forcément s’exprimer et il attendait sa réplique d’un air goguenard.
Bbred
regard noir, envers le soldat.
A qui crois tu t'adresser malheureux !
Souhaites tu finir au bout d'une corde !


S'arretant quelques secondes

Klan, veux-tu bien je te prie faire reculer ton chien de garde.
Serais-ce la manière dont tu acceuilles tes conseillés et par la même occasion vasaux ?!
[b]

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Mildiou
En promenade matinale, il vit un petit troupeau de gueux en train de se chamailler sur le pont levis, en leur étrange patois. Il écouta un peu, émerveillé et ébaubi , et découvrit la vérité intemporelle suivante :

Les vasaux dilatateurs de chevilles étaient conseillés !

Nom d'un Klan !

Il essaya d'assimiler ce sublime concept, n'y arriva pas, puis finalement interrompit, en disant :

Euh, je ne comprends pas bien... Si les conseillés sont vassaux du vassal, qui conseille le vassal ? Les conseillers sont parfois sots, pas vassaux.

Et comment fonctionne cette vassalité à étages ? Un vagabond pourrait-il-être va-sale au n-ième degré, en plus d'être va-nu-pieds ?

J'avoue que mon esprit est quelque peu vaseux, et que cette brillante conversation relève, à mon sens, de l'embrouillami.

Mais je suis toujours prêt à apprendre.

Il toussa un peu, et écouta
Klanacier
Lem du calme, c'est BBred le vicomte de Pezenas et mon ami.

BBred ne t'inquiete pas, Sofio a d'apres mes informations un titre de noblesse...


Le comte se pencha pour passer sous la grille du chateau et s'avança en direction de l'Estrade qu'avait dressé la brigande. Il dégaina son épée pour la brandit bien haut avant de la planter dans le sol juste devant lui.

A vous, Sofio, Vilaine Dame de Mercurol,

Je releve votre défi, car je ne vous crains pas.

Faites organiser un duel tel que défini par les règles héraldiques, en présence d'un Hérault d'Arme, et d'un noble chacun pour temoin.

Je vous invite a vous faire représenter par un Champion, car il n'y a pas de courage à combattre une femme, bléssée de surcroit.

_________________
Sofio
Aube du troisième jour sur Montpellier

Blessure pansée, l'attente, savoir si les terres du Languedoc sont dirigées par un couillu, peu d'espoirs en ce sens, suffit de voir sa non présence et son désintérêt total, foutre les gens en procès, en geôle, pas d'acte héroïsme, rien que du planqué , marre de ce comté de prostré, elle les voit passer chaque matin, pioche, barque se ramasser leurs longues journées de trime, pour gagner de quoi crouter, et rentrer le soir coucher la marie, est ce ainsi que le monde tourne....


Suffit, réunion il faut, on va déclarer terre du Languedoc notre.

Puis elle a mal, la douleur physique n'importe guère, elle est autre, ses paroles,l'incompréhension des mots, qui s'éloigne lui, elle, si rien n'est plus comme avant, ce sera la fin,la faute a ses terres de malheurs.

C'est le dernier jour de l'ultimatum donné, elle prend un vélin et commence par écrire, prévision car elle est certaine de ne pas trouvé répondant.


Citation:
Comte Klanacier

Ce soir la nuit venue, le troisième jour du temps impartis pour un duel lancé arrivera a terme, a tu senti virilité te pousser depuis?

L'attente me tuera surement mieux que ton bras.

Klanacier va tu te défiler? vais je devoir annoncer au Languedoc et au delà que tu n'est cloporte.

Sofio du Mercurol


Un gamin essoufflée pénètre en courant, le visage cramoisi il reprend son souffle

"hé le sans nom , non le klanacier il relève le défi, l'a dit il attend"




Irruption en taverne, deux gardes.... embarquée sans un mot,par le bras , regarde le soleil briller,marchant au pas ne le reverra plus avant un certain temps, respire encore l'air pourri de ce pays maudit,même si l'air est pur,la terre doit brûler que ce soit maintenant ou plus tard, elle brulera,les rues sont vides , personne surement tous derrière leurs volets attendant les nuits pour la délation.

Un arrêt, elle prend le temps,s'immobilise a quelques mètres du noir, se retourne une dernière fois..

Tu es ou...

Envie de crier a en perdre souffle,envie de le voir encore, pour s'imprégner les yeux de son visage, le respirer pour en garder la trace et l'odeur,frissonne de tout son être en passant de la lumière a l'ombre, les pas résonnent maintenant dans le long corridor, du cliquetis des clefs aux ombres qui se mélangent, le froid s'installe.


Seule dans sa cellule elle s'assoit au sol dos contre le mur,un brin de jour filtre encore dans ses paupières, dernier souvenir du soleil noir, repense a sa vie , a tout ce dont elle a tourné le dos un beau matin, esquisse un sourire, pensant froufrou et dentelle,l'avenir aurait dû être exaltant et lui amant...

Le courage du fourbe se mesure a ses jours de prison, le dernier jour, il a foutu l'ordre qu'on l'enferme en déclarant accepter le duel, quel courage quel homme!!!!!

Le rire la prend, du fond de son ventre, il monte comme la lave d'un volcan, lui réveillant cicatrice a son passage, roule, boule, arrachant un cri de douleur, un rire de haine, sentiments mélangés qui ressort par sa bouche comme une délivrance.



HAHAHAHAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
_________________
Klanacier
Assistant non sans se réjouir à l'arrestation de la Vilaine du Mercurol, il l'accompagna jusqu'à la cour du chateau.

Rassurez vous, vous n'y échapperez pas pour autant. Je vais veiller a ce que vous puissiez écrire à la hérauderie afin que notre duel puisse avoir lieu dans les conditions prévues.

Des brigands j'en ai deja abattu plus d'un, mais de noble encore jamais.

_________________
--Arauzo



N'étant pas tres loin,mais toujours sous masque..hé ouii..un clignement de l'oeil un peu trop rapide et hop prison...il regardai comme ce duc avait du courage...



..un champion pour la remplacer car elle est blessée...et en prison alors ses blessures c'est pas grave??

Des brigands abattu ,surement de la taille d'un enfant chapardant un morceau de pain pour lui se nourrir...mais de vrai brigands..ceux qui savent manier l'épée j'en doute..et alors..la noble...elle va vous mettre à terre et vous aller voir les flammes prendre vos terres

''une claque pour tes clics"





Vive la dame du Mercurol



Mi Amor....

Presser pour ne pas être démasqué et avoir procès au fesses...

je ne vous salue pas le ""cliqueur""...

il disparait à contre coeur !!
Rix
Rix avait entendu comme une rumeur, comme un souffle en échos, une rage contenue, une hargne, une sueur sonore, il s’était hissé jusqu’aux barreaux du soupirail de sa cellule et il l’avait vu, cette lueur des torches, cet invraisemblable échafaudage que l’ont monté à la hâte, avec autant d’effort que d’obstination, et cette silhouette qui grimpait le dangereux déséquilibre, enchevêtrement de traverses, de planches et de poutres grimaçantes dans l’ombre, couinant, craquements, plainte du bois remplacée peu à peu par une clameur qui montent du parterre, des bras impuissants qui se lèvent, des hommes et des femmes qui voudraient la porter tout là-haut, et ça marche, elle y arrive, elles se hisse, palier par palier, elle se redresse, debout et c’est le décor qui vacille, les zébrures de la nuit à l’oblique, sa voix gagne le silence, creuse en profondeur, irréelle, des mots inaudibles, en échos, ricochent sur les remparts, se perdent dans les douves, il les entend pourtant, il sait ce qu’ils ont à dire, il la connaît trop bien.

Et puis on l’avait jeté dehors, il était revenu à la charge, pas comme ça ma nounou de trois jours, on se fait le bisou, et il était parti dans l’espoir de goûter au spectacle, ils étaient encore là, tous, ses camarades, la rage durcissant les traits des visages, l’inquiétude paralysant les mouvements, et d’autres qu’ils ne connaissaient pas, un malaise, des yeux fuyants, des mentons hoquetant, il perça la foule, il bouscula pour la voir, emportée de dos par la garde, poussée vers l’entrée de la forteresse, il donna encore des épaules et profita de l’attention détournée, quelques soldats qui regardaient avec suspicion cette masse grondante, il se faufila jusqu’à la muraille, il la longea, il scruta l’étagement des pierres, il chercha les bonnes prises, il profita des blessures laissées dans l’édifices par les derniers assauts pour s’inventer une voie d’escalade, s’agrippant des quatre membres collés aux remparts, enfonçant ses bottes dans quelques trous laissés par les pierres déchaussées, profitant au mieux de son agilité, sa souplesse qui pour une fois ne lui servaient pas uniquement à monter sur les poutres d’un plafond, il parvint à hauteur des créneaux, il se dissimula, attendant le passage de quelque maréchal, un seul, oui, les autres occupés sans doute à observer la scène principale, il se jeta sur lui comme un fauve, l’immobilisa avant de fracasser sa tête casquée contre les dalles du chemin de ronde. Un temps pour vérifier qu’il n’y eut aucune et alerte et il passa de l’autre côté, côté cour, regarda tout en bas, elle était là, droite, le visage hilare, elle le défiait, l’autre, la tête couronnée, le Comte, facile à reconnaître à ses manières calculées.

Il se pencha vers le vide intérieur et claqua des mains, un long applaudissement régulier et monotone, en même temps qu’ il lança d’une voix forte :


-Bravo, Bravo, Messire le comte, quel courage, quelle bravoure, quelle audace ! On vous met au défi et votre seule réponse, une pirouette, un appel à la garde, un jeté en prison. Non, vraiment, Monseigneur, j’en suis encore tout émerveillé, vous faites de la couardise un chef d’œuvre, belle manière de rentrer dans l’histoire, Klanacier le couard, ça sonne bien ! On s’en souviendra longtemps chez les Languemolles !

Il partit dans un grand rire, se redressa et repassa de l'autre bord, monta sur les créneaux. On l’avait entendu, on s’amassait au bas des remparts. Il prit une grande inspiration et mit ses mains en porte-voix.

-Oyé, braves gens, oyé, petits peuples de Montpellier, voici votre comte, voici votre seigneur, voici votre roi, Klanacier le couard, louez-le, portez son nom au quatre coin du territoire, rendez hommage à son courage, à sa vertu, regardez comme il a si bien su défendre son honneur, et le votre, et soyez définitivement rassurés, vous êtes entre de bonnes mains !
Klanacier
Les vilains avaient un talent inégalé pour dire des inepties. Etrangement, Klan avait accepté le duel, étrangement Sofio n'avait pas encore contacté le herault pour organiser le duel malgrè les encouragement du comte. ET la conclusion, que Klan était le couard.

A n'en pas douter les brigands aurait voulu un combat dans la boue, la encore ils se serait réjouit de voir le comte sali.

Les brigands savent se rejouir de leur vie de parasite, sans être ému jamais par les passants qu'ils détroussent et tabassent, et par dessus tout en se targuant d'être des hommes d'honneur.

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