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[RP fermé] Des conséquences d'inconséquences.

Cerridween
HRP (pour plus de compréhension) : Rp suite à la demande de duel pendant le mariage de Chlodwig Von Frayner avec Elianor de Vergy. Viendre me voir si vous voulez poster. Bon jeu
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[ Paris, le Pont Neuf… au petit matin ]

La brume monte lentement de la Seine qui passe son chemin, immuable depuis des siècles. Les rayons du jour pointent au loin.

Elle regarde l’autre bout du Pont.
Immuable, elle aussi. Noire. De toute sa tenue. Du doublet qui la pare en passant pas les deux bracelets qui enserrent ses avant bras, cuir luisant, aux bottes. Le bras droit lové dans sa gangue protectrice, le bras gauche le long du corps prolongé par une épée.
Fine et longue épée, offerte par Rhuyzar. Tolède et sa science dans le métal qui ne se brise jamais. Sa canne est entre les mains d’Adrian, son mantel entre les bras de Gaspard qui sont légèrement en arrière. Ils sont ses témoins. Ils ont l’âge de juger. Ils ont l’âge d’apprendre. Ils ont le droit d’être là à ses côtés. Les deux bouts d’hommes dont elle a surprit les regards inquiets et voudraient prendre sa place. Deux bruns qui se damneraient aujourd’hui pour elle, comme elle se ferait louve si quelque chose leur arrivait. Ils sont là derrière. Elle sent le souffle retenu et le silence pesant.
L’attente… qu’ils la découvrent. Elle sera leur amie détestée bien souvent.
A leur côté, Eragon qui a quitté la Chapelle. Elle n’a rien dit de plus qu’un signe de tête en remerciement. Elle connaît son sérieux et son amour du respect des règles. La confiance est aveugle en son jugement. En retrait, plus loin, Rufus. Toujours silencieux et observateur. Celui qui a veillé avec elle la nuit précédente quand le sommeil ne venait pas. Avec un verre de vin, peu de mots, quelques regards. Il sait lui, ce qu’est attendre sans savoir si demain le soleil se lèvera.


Elle regarde l’autre bout du Pont.

Si vous désirez me l'arracher, nous pourrons régler ça avec les armes de votre choix.

Elle ne lui a même pas arraché. Sa nièce a décidé elle-même. Elle ne comprendra décidemment la mesnie aux quintefeuilles dont elle se sent de plus en plus éloignée. Ce duel n’a plus lieu d’être, en soi. Mais elle est là. L’honneur. Il veut parler d’honneur. Petit con. Ne parle donc pas de ce que tu ne sais que dire et clamer. Alors qu’il l’apprenne par le sang. Qu’il rentre dans sa chair. Qu’il en goûte la délicieuse morsure et la douleur. Pas celle qui ne fait que frémir suite des insultes et des regards hautains. Non. Celle qui prend et qui retourne, qui marque à vie. Celle dont on ne peut se complaire, celle qui ne peut pas mentir, celle qu’on ne peut pas feindre.
Celle du fer.
Survivra-t-elle ? Un regard se glisse vers le héraut du Poitou. Il se fera au premier sang puisqu’il est là. Mais le premier sang peut être une lame qui traverse un ventre ou qui fauche une tête. Elle a la rage cependant plein les tripes. Viens donc… viens donc Chlodwig…. Viens donc affronter le Bourreau puisque c’est un de mes noms. Viens donc tout simplement… assumer tes actes et tes dires.

Dans 10 jours, au pont neuf, à l’aurore…

Le soleil pointe à l’horizon, lentement.
J’y suis, Frayner. Je t’attends…


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--Rufus.
Les matines avaient brisées le silence de la nuit, et alors que l'astre solaire perçait à l'Est entre les nuages, déchirant la brume matinale, un petit groupe de cavaliers avait mis pied à terre sur le pavé parisien mouillé par la rosée. Cinq silhouettes, cinq hommes... ou plutôt quatre hommes et une femme, bien que tous portassent armes au coté.

Un manteau écarlate surmonté d'une chevelure de l'avenant, Cerridween de Vergy, Capitaine de l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne, fit quelques pas sur le pont en scrutant les écharpes de brumes à la recherche de la forme sombre qui l'avait provoquée en duel. A quelques pas derrière « Le Tyran de la Licorne », ses deux témoins et écuyers semblaient deviser avec celui qui sera le juge de ce combat. Le cinquième larron, encore plus en retrait, gardait les montures en soufflant dans ses mains pour chasser tant le froid que l'humidité du petit matin.

Les chevaux étaient de belles bêtes, à la fois robuste et bien dessinés. Il faut dire que leurs propriétaires avaient les moyens de s'équiper. Car outre la Pivoine, on trouvait dans le groupe Gaspard de Nerra, Vicomte d'Ambert, Adrian Fauconnier de Riddermark, Vicomte d'Isles et de Montbarrey, et Eragon de Lisaran, Héraut du Poitou.

Quand au grouillot relégué à la garde des bestiaux, c'était Rufus, simplement Rufus, le garde du corps du jeune merle qui voulait se faire passer pour un oiseau de proie.... ce qui n'aurait guère été possible qu'auprès d'un aveugle et sourd assez manchot pour se faire rouler comme un bossus.

Près de 30 berges que le vieux Rufus s'était mis aux services du père Fauconnier. Il en avait fait des choses, et pas forcément des avouables, sous les ordres d'une des rare personne à avoir fait trembler la cour... celle du roytelet Lévan et celle des miracles. Et encore avant cela, il louait son épée au plus offrant... ou leur passait à travers le corps. Et le voilà, maintenant, relégué à garder le troupeau pendant que la marmaille allait observer une femme étriper un nobliaux tellement imbu de lui même qu'il devait jouir à chaque fois qu'il allait pisser. Eut il existé un système de retraite en ce siècle qu'on aurait pu l'entendre marmonné le décompte des annuités lui restant à tirer.

Mais de cela il n'en disait rien. Il faut dire que le travail avait été grandement facilité depuis que le fils du Destructeur avait été recueilli par la bâtarde de Vergy. Elle avait même réussi à transformer cette andouille pleurnicharde et narcissique en quelque chose qui pourrait potentiellement devenir un homme. En un certain sens, elle avait été le père qu'il lui avait manqué. Elle avait du cran, et c'est pour ça qu'il la respectait. Et à la voir s'avancer ainsi, droite comme un piquet face à une mort potentielle, il avait l'impression de voir son ancien patron... Le cure-dent et la carrure en moins...

Il lui avait dit, cette nuit, alors qu'ils veillaient près du feu. Ho, pas directement, mais elle lui avait demandé « Rufus, que pensez vous de tout cela ? ». Il avait pris quelques secondes pour répondre, lui soutenant qu'il n'était pas là pour penser. Puis il avait cité le Commandeur : « Les duels et les joutes sont pour les crétins en manque de sensation, risquer de se faire estropier ou de mourir sans rien avoir à y gagner est stupide et dénué de sens. ». Elle avait esquissé un sourire, et ajouté qu'il lui aurait plu de rencontrer le chevalier noir. La réponse n'avait pas tardé cette fois, sincère : « Je pense que lui aussi aurait apprécié... ». Il s'était bien gardé d'ajouter qu'ils auraient fait un beau couple, mais il le pensait.


Une claque légère vint flatter l'encolure du large Alezan dont le sabot cognait nerveusement contre le pavé. Tous les sens en éveil l'homme de main surveillait les alentours, plus par habitude que pour remplir son rôle de garde du corps.


(Posté avec l'accord du joueur de Rufus)
--Pneuje
Batja qu'il faisait chaud, ici. Entouré d'ses semblables, il était loin d'se cailler les miches, qu'il avait fort menues, au demeurant, doux euphémisme. Dire qu'il avait pas bougé depuis des plombes était pas faux. Mais c'était la faute au pestacle, qui l'avait amené ici, comme s'il n'avait guère le choix. Comme un balot de paille soufflé par un siroco endiablé, balisant de ses bonds aléatoires la grand'rue de quelque anachronique rue du Far West, à l'époque du Texaze. Il est des êtres, des choses, que le hasard amène toujours à un endroit donné à un moment donné. Vous imaginez une joute sans donzelle s'apprêtant à briser son hymen ? Non. Et bien lui ne s'imaginait pas manquer ce duel.

C'est pour cela qu'il était venu, et pas seul, pour la peine. Les mots avaient été brefs, presque criés à son encontre. Demain, duel, un chevalier et un duc. Même si on en connaît aucun, c'est un événement à manquer sous aucun prétexte. Yallait avoir du sang, des boyaux, et ptèt même de la rate et du cerveau. Et donc, il s'était débrouillé, s'était faufilé, avait joué de ses atomes, pour être là, au premier rang des siens, presque. Éléments indispensables à tout combat singulier. Les seuls à même de s'assurer qu'aucun ne glisserait, ne se prendrait les pieds dans les pavés, ou toute autre joyeuseté qu'en langage de dés, on appelle
epic fail Il pouvait sentir la concentration, le silence, le presque calme avant le déchaînement des coups. Il s'en réjouissait, d'ailleurs. L'expliquer, il ne le pouvait, mais il aimait à être proche des sangs versés, des nez brisés et des aciers tordus.

Et depuis la veille, il attendait. Qu'on le voit, qu'on le croise, qu'il fasse son office, spectateur privilégié de ce qui s'annonçait aujourd'hui. Si un œil attentif, et expert, avait fait attention à lui, nul doute qu'on l'aurait vu frétiller, bien aidé par une chaleur qui se faisait toujours plus lourde. Surtout que, là où il était, pas question d'espérer un courant d'air, ou un rafraîchissement. On n'était pas à la plage, où ses cousins se la coulaient douce, grâce à la brise atlantique et aux caresses des vagues. Il allait falloir attendre, et, si Deos le voulait, rentrer, le soir-même, intact ou presque, à l'endroit qui lui servait de maison.

Certains ne la reverraient jamais, emporté dans une danse qui les entraîne, et les entraîne, aspiré par le destin du monde, et les tissus des beaux vêtements, pour disparaître dans un bac, ou au lavoir d'un village inconnu.

Vraiment, elle n'est pas facile, la vie d'un grain de sable...
Elianor_de_vergy
La mariée était en noir

Place du Châtelet. Dans une litière sans armes aux épais rideaux de cuir, une jeune fille se dissimulait. En tournant un peu les yeux, elle aurait pu apercevoir la sinistre silhouette de la prison du Châtelet. Quelques jours plus tôt, une telle vision l'aurait fait frissonner de peur. Mais aujourd'hui, le sinistre lui allait bien à l'humeur et c'est presque avec une pointe de délectation qu'elle fixait son regard alternativement sur la sombre forteresse et sur le Pont Neuf.

Dix jours et une nuit. Dix jours d'épousaille et une nuit de noces plus tard, la poupée doublement ducale se retrouvait à deux pas de la cathédrale où son destin s'était scellé. Dix jours, une nuit, des larmes, du sang et des pleurs séparaient la naïve enfant d'hier et la jeune femme d'aujourd'hui, qui cachait ses meurtrissures sous le noir velours de sa vêture. Regrettait-elle le "oui" prononcé une décade plus tôt? Regrettait-elle le prix payé pour le respect de la parole donnée? Non, pas de regret. Mais la colère. Et, sentiment fort nouveau pour elle, l'envie de vengeance. L'envie de le voir souffrir dans sa chair autant qu'elle avait souffert lorsqu'il avait déchiré les siennes. L'envie de le voir se tordre de douleur autant qu'elle s'était pliée de souffrance. Envies inavouables pour une fraîche épousée.C'est pourquoi la poupée restait si soigneusement derrière l'abri de ses rideaux. Pour se délecter en paix de la souffrance à venir.

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Chlodwig_von_frayner
Quatre nains sur un poney… ils sont arrivés
Quatre c’est autant de trop, je les ai comptés
Quatre nains au bout d’une corde… se sont balancés…
Mais qu’ont-ils dont à insister ?
Le saurais je jamais ?

Le souffle léger de la mélancolie teintait son cœur de soupirs. Il n’arrivait pas à comprendre comment on en était arrivait là… rien n’allait ensemble. Dans le feu de l’action, il avait cru remporter une victoire mais à bien y réfléchir… c’était complètement et entièrement stupide, ça ne faisait aucun doute, d’ailleurs, il ne comprenait même pas comment ce duel avait pu avoir lieu vu que les conditions qu’il avait posé en début au préalable ne s’étaient pas retrouvées… il avait dit… si vous voulez me l’arracher… elle avait pris le duel mais pas la gamine… Étranges priorités… Mais après tout qu’importe, les affaires de sa belle famille étaient ce qu’elles étaient, et il avait suffisamment à faire avec la sienne pour interférer en quoi que se soit dans ces broutilles. Enfin… broutilles c’était vite dit, il était quand même en train de se préparer pour un duel, et qui disait duel, disait combat avec une n’épée qui risquait fort de couper… et donc il risquait sa vie au final, ou du moins son intégrité. Ça pouvait faire réfléchir jusqu’où menaient des broutilles… On avait bien été jusqu’à une prise de château pour un duc un peu trop gros… alors pour un orgueil de chevalier un peu trop haut et mal placé, on pouvait bien aller jusqu’au sang…

Son regard se détourna un instant dans la direction du pont neuf, balayant au passage le lieu du futur affrontement. Blasé… oui c’était bien la lueur qu’on pouvait lire si on était un tant soit peu habitué au langage chlodwiguien. Mais oui, c’était lui le gamin arrogant et méchant, le vilain petit canard de l’histoire. Oui c’est ça. Et les autres les preux chevaliers en quête de justice et tout ce genre de trucs qui ne servaient à rien. Tout ça pour ça… Il allait devoir s’y déplacer, aller là bas voir des gens qu’il avait en horreur, non pas pour leur personnalité mais pour ce qu’ils représentaient. Écœuré, il comprit qu’il s’était trompé depuis le début… depuis des années. Plus le temps passait et plus les leçons de Guise lui semblaient limpides et véridiques. Pourtant il avait douté sur certaines… mais à voir la logique quasi surnaturelle avec lesquelles elles s’enchainaient, il en venait presque à créer un culte, ou un fan club... ah non, pas le fan club, il trouverait ça ridicule.

Il en aurait presque rit… il en profita pour sortir une flasque de mirabelle dont il porta le goulot à ses lèvres, laissant descendre dans sa gorge le liquide alcoolisé. Pas mauvais décidément… faudrait remercier m’dame le prévôt pour lui avoir fait découvrir ce truc pas dégueu du tout. Il souffla légèrement à plat, en travers du goulot, déclenchant un petit sifflement… la question était maintenant de savoir si elle allait rappliquer dare dare, comme les canards avec les happeaux. La suite… dans le prochain épisode.

Il rajusta machinalement la broche en or aux armes des von Frayner alors que son autre main gantée de cuir noir venait se poser sur la garde de son épée. Bientôt le combat… Ouais c’est ça… Allez… une licorne… dans le fond c’était jamais qu’un poney avec une corne.. Un peu plus grand certes mais enfin… en empire on mettait bien des nains sur des poneys et on avait le culot d’appeler ça chevalier… Alors… une passe ?

ma petite licorne, emmène moi, dans ton pays magique !

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Zahra.2
Plusieurs jours de voyages non stop, Nancy-Paris ce n’est pas la porte d’à côté, mais bon, quand l’événement est original ; quand il est exceptionnel, la Zahra ne se pose pas mille et une question, pas le temps de demander à la duchesse son autorisation de s’absenter de Lorraine pour quelques jours voir quelques semaines, avec un peu de chance, ils n’y verront que du feu au conseil ducal de Lorraine, après tout la dame de Beaulieu n’était pas une star nationale, elle n’était pas indispensable à la vie de son duché, quoique certains pourraient dire le contraire, même elle sûrement, elle laissa quelques consignes aux maréchaux de Lorraine, pis demanda à une brune qui lui ressemblait vaguement de porter un casque , une épée et bouclier, elle lui laissa plusieurs bouteilles de liqueur de mirabelle, qu’elle obligea à boire chaque matin durant son absence de Lorraine, pis lui expliquant :

: « bon si on te demande si ça va tu ne réponds pas, tu lève le pouce droit et tu fais juste « hips » ça ira !

si on demande ton avis concernant un débat au conseil ducal tu secoue la tête bêtement et t’hausses les épaules du genre t’en à rien à foutre, ou bien sans commentaire en gros.

Si on te demande de retirer ton casque, tu sors ton fouet et tu le fais claquer, tout simplement.

Si tu observes qu’il y a un mouvement de banditisme , tu l’écris sur un parchemin, applique toi à ce que se soit écrit de manière sale, c’est-à-dire, tout de travers, afin qu’ils se disent « ah oui elle est encore bourrée comme d’hab ‘ », bref , tu éviteras de parler tu écriras c’est tout, tiens je te laisse ma flasque de mirabelle fétiche sans elle tu ne pourras jamais te passer pour moi , nous resterons en contact par missive.

Joue là comme moi, joue la comme Z. c’est tout simple, je te paierais à mon arrivée, si on ne démasque pas mon absence ; si tu te fais repérer , bien tu raconteras la vérité, je suis appelée à la bar dans le tribunal de Paris c’est pas à côté pour témoigner d’une sordide affaire.

* se gratte la tête songeuse *

En fait ce n’est pas la vérité mais on s’en fout !

Si tu te fais démasquer, à mon retour, je te promet de te jeter dans un puits, mais alors bien profond !


Voilà ce qui avait été dit dans les terres déjà lointaines de Lorraine, Zahra observait, le paysage urbain de la capitale. Elle n’avait pas eu le plaisir d’assister aux épousailles du Von Frayner, aussi lorsqu’il la contacta le lendemain du plus beau jour de sa vie ( pas sûr mais bon), la Zahra eût un peu honte, la honte de ne pas avoir répondu à son invitation , la honte de ne pas s’être rendu aux joutes organisées, depuis le temps qu’elle leur cassait les pied à la chambre des Nobles de Lorraine, cette salle qui servait fichtrement à rien, depuis le jour ou l’ex porteuse de la parole des Gueux de Lorraine avait reçu une seigneurie en guise de claque pour ne plus parler au nom des gueux, elle ne cessait d’harceler la noblesse, son rêve participer aux joutes, Chlodwig lui en avait tendu une « fleur », une invitation pour les joutes VIP , mais bon, Zahra brilla par son absence.

Chlo Chlo avait peut-être encore un plan foireux à Paris ? pour changer du plan foireux de la Provence, non ce n’était pas ça, il avait besoin d’un témoin pour un duel.

Dans un premier temps , la dame de Beaulieu, n’avait strictement rien compris , elle attendit d’être bien ivre dans son état naturel, pour mieux saisir le récit de son comparse, « un duel », humpf le Von Frayner voulait la jouer au chevalier juste après son mariage ?

Même pas que la guerrière impériale autoproclamée, tente de saisir la suite, fallait qu’elle soit sur place, puis c’est tout, imaginant l’adversaire du jeune marié, ne connaissant pas l’identité, ni le rang, et surtout la raison du duel !

C’était ça un peu, d’être bourrin, tant qu’il y avait de l’action, le motif, n’était guère important, elle lui avait demandé « pourquoi, ne demandez vous pas à votre vieux cousin d’être votre témoin ? » , il lui avait répondu, « on ne sait jamais dans les duels, peut-être que les témoins peuvent en venir aux armes ».

Z. était peut-être la femme de la situation, mais avant tout, fallait le trouver ce vieux Pont Neuf, pis repérer le duelliste, à noter que la Zahra taquinait souvent le Chlo, n’allant pas jusqu’à le surnommer le pleutre, elle n’avait jamais eu l’occasion de le voir en lice, pis en Provence, c’était un peu « le dawa », impossible d’avoir le temps d’observer les frères d’armes en mode guerrier.

Sortant de ses songes, puis apercevant enfin le lieu de rendez vous, la témoin se presse un peu, regard de lynx pour tenter de démasquer l’adversaire du Von Frayner, pis le principal intéressé « son commanditaire ? », il était question d’honneur , pis de peut-être prise de bec entre « nobles familles », c’était ça d’être appeler à être témoin, sans connaître le fond de l’histoire, ça changeait des procès, là c’était simple un duel, juste les épées et la force pour en tirer un verdict, on s’en fout d’être coupable ou pas.


« Alors il est où le Grand Maître ~ Capitaine de l'Ordre des Poneyer Royal et Impérial? »

"au Pont Neuf m'dame"! On y est c'est le terminus! Tout le monde descend.

La témoin descendit de sa monture, espérant ne pas être en retard.
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Je ne suis pas "folle " vous savez?

"Aléa jacta est"
Fauconnier
Quelques jours auparavant, Léard, Comté du Maine :

Le temps était au beau fixe sur le manoir de Léard. Et Adrian Fauconnier, l'intendant du domaine, disposant d'un peu de temps libre, avait décidé de glander respectablement comme il en avait la possibilité, tout en mettant à profit le temps dont il disposait à faire quelque chose d'utile.
Ainsi il sollicita Rufus et un valet, et c'est ainsi qu'ils allèrent s'installer sous une tonnelle à l'extérieur du manoir, munis d'un jeu d'échec, qu'ils installèrent tout bêtement dans l'herbe, alors que le monde continuait paisiblement de tourner autour d'eux. On n'avait pas encore atteint l'intronisation mainoise(1) qui verrait éclater le schisme entre Adrian et Gaspard, et leur entente était alors toujours au beau fixe.

Le valet leur servit un verre de vin, et Adrian lui demanda de laisser la bouteille et de disposer, alors que la partie se mettait en branle. Adrian avança son pion e2 en e4, Rufus répliquant en le bloquant par l'avancée de son pion e7 en e5. Adrian joua alors l'offensive directe en attaquant le pion avancé par un mouvement de son cavalier Cg1 à Cf3. Rufus défendit par une pièce similaire, opérant un mouvement faisant passer son cavalier de Cb8 à Cc6. Adrian, ainsi, continua sur son offensive, attaquant le cavalier en question par son fou : Fb5. Il y avait ainsi un démarrage de partie espagnole (2) avant l'heure. Puis, la partie continuant, s'installa une situation en partie espagnole fermée. Ainsi, un gambit Marshall(3) en devenait presque naturel pour Rufus. Ce qui correspondait bien au style de jeu de l'ancien mercenaire, qui voulait un jeu agressif et tenant l'initiative. La partie se jouerait donc sur l'initiative, entre les deux joueurs d'échecs. Ce fut au beau milieu de la partie qui s'ensuivit qu'Adrian démarra la conversation qui lui occupait l'esprit depuis la fin du mariage d'Elianor de Vergy.


- " Rufus... ?
- Oui, monseigneur ?
- Selon toi, qui aura l'avantage entre le Frayner et le Capitaine de Vergy, dans le duel qui doit avoir lieu ? "


La réflexion fut courte, alors que Rufus commençait à déployer son attaque.

- " Les armes à la main, le Capitaine est une personne que nul ne souhaiterait combattre, selon moi. "

Et Adrian de le regarder, observant ses traits et son attitude réfléchie face à l'échiquier, alors que les oiseaux chantaient, et que le bruit des marteaux et des forges bruissait, discontinu, dans le domaine.

- " Ce n'est pas une réponse... Et tu le sais aussi bien que moi.
- Certes... Mais un duel ne se fait pas que les armes à la main.
- Ah ? "


Le coup joué, le vieux mentor du futur Comte releva la tête et l'observa lui aussi un temps, avant d'ajouter :

- " Un duel se joue aussi à l'attention ; à l'intention. Le Frayner est fort en rouerie et en jeux de dupes. Aussi... Je pense que le Capitaine vaincra. Mais qu'il faudra être vigilants. "

Adrian écarquilla alors les yeux, avant que de demander :

- " Tu... penses à un coup fourré ... ? Il n'oserait pas ! C'est un ... Gentilhomme ! "

Et le vieux mercenaire de répondre, en le regardant dans les yeux :

- " On disait de même de ceux qui tuèrent votre père, monseigneur. " Instant de réflexion du plus jeune.
- " ... Et... Que ferais-tu, contre cela ?
- Vous me demandez mon avis ?
- Oui. Je t'en fais demande. "


Reportant son attention sur l'échiquier, l'homme alors exposa clairement :

- " Je ferais suivre le Frayner depuis la sortie de son hostel, discrètement, jusqu'au lieu du duel. Je m'assurerais qu'il n'y a pas entourloupe possible. Et... Je prévoirais quelques hommes d'armes non loin, en cas de grabuge.

De plus... "


Le Faucon de poursuivre, alors que son vieux compagnon avait les yeux rivés sur leurs positions respectives.

- " De plus... ?
- De plus, monseigneur, vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'a pas mandé le jugement de Dieu. Ainsi, si mort il y a, cela peut s'apparenter à un crime. Et la maréchaussée n'aime pas les crimes. Je laisserais donc des palefrois non loin, si besoin était, au cas où le guet s'ameuterait. Ou bien je ferais en sorte que... les patrouilles n'approchent pas du lieu du duel... "


Rufus, à cette phrase, observa longuement le jeune Vicomte d'Isle, pour qu'il comprenne bien l'idée de corrompre potentiellement une patrouille du guet. Adrian eut un temps de réflexion, durant lequel il observa à son tour le plateau de jeu, pour jouer.

- " Pour les gredins, tu connais des hommes ?
- Si fait.
- Pour le guet, on évitera la corruption ; trop risqué. Mais l'idée des palefrois n'est pas mauvaise ; tu t'en assureras. Mais...
- Mais ?
- ... Mais je sais aussi que connaissant le Capitaine, il exhibera sa Licorne partout dans Paris ; ça sera très reconnaissable. Ca risque de grouiller de bedauds à notre suite, si le bouche à oreille a fonctionné... Et ça sera pire pour le guet.
- ... Alors, espérons donc que le bouche à oreille aura peu fonctionné. "


Adrian attaqua brusquement sur l'échiquier, au flanc droit de Rufus qui était plus faible. Celui-ci siffla alors un grand coup, admirant l'offensive. Adrian renchérit alors :

- " Le duel est dans peu de temps. Tu pars aujourd'hui même pour Paris, avec la bourse qui est dans le coffre de mes habits de voyage. Recrutes les hommes ; qu'il y ait deux groupes ; un à les suivre, un à inspecter le lieu avant, pendant, et après. Méconnaissables ; je ne veux pas d'esclandres. Pas d'armes et d'armures ; éventuellement, juste coutel et dague. Ca devrait suffire. Qu'ils n'agissent que sur mon ordre.

Echec. "


Le regard du vieil homme, rivé sur le visage de son jeune maitre, attentif à ses décisions, se tourna alors vers l'échiquier où, son roi accolé à un flanc, voyait le toucher le socle de la reine blanche du jeune Vicomte, protégée par l'un de ses cavaliers.

Bran !


- " Et mat. Tu te mets en route dès que possible.
- Oui, seigneur. "


Le moment venu :

Il porte sa canne. Vêtu de bleu clair et de noir, Rufus l'accompagne, seul, derrière lui sur sa droite. Le bois rugueux et chitineux pousse sur ses bras, alors qu'il observe la scène en préparation sur un pont fréquenté de Paris. Il ne parle pas. Il inspecte, réfléchit, observe.

Chlodwig n'est pas amené à devenir un ennemi, car il est Vergy, comme il le sera indirectement lorsque sa soeur sera mariée à Guilhem. Mais il est un roublard futé et plein de ressources ; et Adrian, craignant toujours les morts possibles, appréhende. Surtout celle du Chevalier ; car il sait que la France a trop besoin de cette femme d'exception pour qu'elle vienne à mourir maintenant. Il attend. Il expecte. Jetant un regard à Rufus, celui-ci descend son regard vers l'un de ses bras, le long du corps. Adrian, le suivant, le voit fini par son poing, dont seul un pouce pointé vers le ciel dépasse.

Parfait. Tout est en place.

Il glisse un regard vers Gaspard, qui lui porte la cape.

Le duel s'annonce tendu. Et même s'il a toute confiance dans les capacités de son Maître, et qu'il ne se pose aucune question...
La tension est là. Palpable. Brûlante.

Pulsatile...


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(1) : Voir "D'azur et d'argent, cérémonie d'intronisation", au coin des aRPenteurs.

(2) : La partie espagnole est une ouverture du jeu d'échecs. Elle est également appelée Ruy Lopez en hommage à Ruy Lopez de Segura, moine espagnol du XVIe siècle, considéré comme le joueur le plus brillant de son temps, qui a insisté sur son intérêt dans son ouvrage Libro del Ajedrez (1561). Tout en étant l'une des ouvertures les plus anciennes du jeu (elle figurait déjà dans le manuscrit de Göttingen, qui a été écrit vers 1490, à une époque où l'imprimerie en était encore à ses débuts), la partie espagnole est maintenant l'une des plus populaires. Elle comporte un grand nombre de variantes et forme aujourd'hui un corpus gigantesque. Elle occupe à elle seule les références C6 à C9 (soit plus de 210 pages) de l'Encyclopédie des ouvertures d'échecs.

(Le léger anachronisme s'excuse par le fait que beaucoup de mouvements d'échecs, bien avant d'être codifiés dans des corpus, sont aussi pratiqués sur l'échiquier par des joueurs ; il existait donc avant Segura, bien entendu.)

(3) : Le gambit Marshall est particulièrement apprécié par les joueurs des Noirs au style agressif qui aiment avoir l'initiative. Lors de son premier test par Marshall face à Capablanca (1918) à New York, Marshall perdit néanmoins, grâce à une formidable défense de Capablanca.
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Gaspard.
[c'est Noel!]

Levé tôt les écuyers s'étaient rendus a l'aube chez leur maitre afin de l'aider a se préparer. Les gestes étaient surs et chacun savait ce qu'il avait a faire pour harnacher Cerrid comme il fallait. Il connaissait parfaitement la façon de régler les sangles pour qu'elle soit au mieux, que ses gestes ne soient pas entravés par ses protections. Le jeune Gaspard était aussi nerveux que si il allait lui même se battre. Il etait comme un gosse un 24 Decembre en pensant a la raclé que le Von Frayner allait se prendre... Car cela ne faisait absolument aucun doute, il allait mordre la poussière. Un nobliaux étranger contre un maitre d'arme d'exception; les jeux étaient déjà fait avant même la première passe d'arme.

Gaspard avait accompagné Cerrid, portant fièrement son étendard, jusqu'au lieu du duel avec un mi sourire sur les lèvres. Un duel au sang... Diable que c'était drôle! Cerridween avait plusieurs fois fait coulé le sang de Adrian et Gaspard et il était temps que ca soit a un autre de se prendre une dérouillé; ne serait ce que pour l'amour propre des écuyers.

De nombreuses personnes étaient présentes, Gaspard avait mille questions a poser... mmh... a qui les poser?... Eragon il devait savoir plein de choses lui! S'éclipsant discrètement vers le héraut il vient se placer a son niveau et commence a débiter tout un tas de questions... et comment? Et pourquoi? Et ca se passe quand? Et on attend quoi? Et vous ca va?
Regard noir en coin de la part du héraut qui semblait visiblement relativement grognon de bon matin.

Qu'a cela ne tienne! Gaspard le susceptible s'en va la tête haute et vient se placer derrière son maitre, attendant patiemment son cadeau de Noël.

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Chlodwig_von_frayner
Et le souffle s’engouffra une nouvelle fois dans le goulot de la bouteille de prune, déclenchant ce bruit si caractéristique, que certains pouvaient trouver mélodieux, on ne savait trop pourquoi, à moins de jouer un concerto pour poivrot en prune mineure, mais que d’autres détestaient absolument, les pauvres, pour eux l’alcool était le fils du démon, un moyen radical de les entrainer vers la débauche et que savait on encore… qui sait ? L’enfer lunaire ? Grand Dieu ! L’alcool était à ce jour la seule boisson qui ne rendait pas malade… enfin… c’était relatif… Quiconque avait déjà gouté les joies des soirées (et des nuits… et des journées… et des… semaines) Guisesques savait pertinemment que l’alcool bu à outrance rendait malade, surtout au niveau du ventre, donnait mal à la tête, mais avait néanmoins l’utilité de noyer ses soucis dans un flot qui les emportait loiiiin de soit. Certains comprendront, d’autres non… mais c’est ainsi.

Quatre nains sur un poney… ils sont arrivés…

En fait de nains, c’était une lorraine qui s’était pointée.

Et pas n’importe quelle lorraine, non, attention, c’était la seule en qui il pouvait avoir confiance, la seule qui serait assez fine pour lui éviter de se prendre au sérieux, la seule qui ne… se prendrait pas au sérieux… et surtout la seule sur qui il était sur de pouvoir compter en toute circonstance, surtout si il risquait d’y avoir des ennuis. Car oui il ne négligeait pas cet aspect. Ce n’était pas parce qu’on arborait un titre de chevalier et qu’on paradait en se prenant pour Guigui le (futur) Maréchal (le meilleur chevalier du monde) dont toutes les pucelles et femmes mariées rêvaient, que dis je, fantasmaient sur son hypothétique retour (saleté d’irlandaise), qu’on était exempt de fourberie et d’amoralité. Il fallait dire aussi que ce n’était pas les rares rencontres avec Belle tatie qui avaient aidé notre Chlo à avoir une belle opinion d’elle. La plupart du temps c’était de sa propre faute mais… nan mais mince quoi, elle avait qu’à pas riposter !

Revenons à nos poney. Il la vit arriver sur la place, esquissant un léger sourire. Il se releva de la position assise dans laquelle il se trouvait et épousseta rapidement son long manteau de zibeline. Ouais on était le matin, autant pas crever de chaud, et puis même si c’était le cas, on restait classe en toute circonstance. Enfin on essayait car plus ça avançait et moins ça y ressemblait… ersatz et bouts de ficelle plus prompts à prolonger le rêve qu’à encore le créer… mais n’étais ce pas ça aussi la vie ? Une alternance de bons coups et d’échecs ? Enfin… il les enchaînait les échecs là… Il adressa un léger sourire à Zahra…


Salut la prévote... alors ils t'ont laissé sortir quelque jours de ton bureau ? Ils ne t'ont pas obligé à y rester avec une lunette à scruter tous les voyageurs qui passent ? Aaaah ! Nan je sais ! t'as dit que t'étais mon témoin et ils t'ont bannie !
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Zahra.2
Ayez elle l'avait enfin repéré, le "champion", bien oui, noter que la Zahra ne connait strictement pas le niveau du Chlo Chlo en lice, pour elle , c'était un "Winner" né, mais bon, encore fallait-il qu'il soit bien fait, il est connu pour Zahra que l'ivresse parfois aide à manier l'épée assez bizarrement, le destin fait que les coups sont plus francs, plus barbare, que même la vue du sang parait angélique, "oh du bon vin !" et oui , l'ivresse au beau fixe, quoique non, le Von Frayner devait être sobre, la témoin était sur le point de s'enivrer pour deux là, elle tente d'espionner les environs tout en saluant le tant redouté Chlodwig ( bah oui juste tu soupires "Chlo" en Lorraine ça fait des avalanches, ça créée des tornades, ça fait secouer une partie de la noblesse, qui tout les 4 mandats affirment que "Chlo est mort " et c'est toujours une blague!); bah oui, être plantée là sur un pont de si bon matin, ne pas voir la bouille de la personne qui aura une raclée made in Von Frayner le futur Grand Maitre Capitaine des Poneyer de l'Empire et du Royaume de France, à noter que la dame de Beaulieu n'envisage pas que le jeune marié perde ce duel, pour elle s'est improbable, du moins il ne sait pas ce qu'il risque s'il finit la tête à l'envers là sur ce pont Neuf, la témoin risquerait peut-être de l'achever, ah oui, on se déplace pas pour une défaite de si loin !

"Bonjour, futur champion! humpf, t'inquiète pas va, pour rien au monde j'aurais décliné ton invitation à être témoin de ta future victoire...." * sourire sadique , qui annonce déjà la couleur du délire* Mais s'il le fallait, je puis te rassurer qu'être bannie pour le plaisir de te voir enfin à l'œuvre avec une épée, ça vaut le coup, même le coup d'une pendaison de ma personne."

Fallait pas abuser, mais tout il est bon pour flatter un duelliste, ça va peut-être l'encourager à gagner, qu'elle se disait la Zahra, toujours curieuse de connaître l'adversaire du Von Frayner, ignorant que c'est une femme, ignorant que c'est la Capitaine des licorneux, bref, pour elle , le jeune marié allait se battre avec n'importe quel noble de son style, c'est-à-dire, aucune expérience militaire, beaucoup de classe certainement, peut-être moins décalé, enivré, ou drogué que le Von Frayner, certainement un homme trop sérieux sans doute, qui aurait certainement mal prit une réflexion chlodwigienne lors de son mariage.

Bon, mode "enfantillage on", qu'on se le dit, c'est la première fois qu'elle est témoin et cela se voit par ses questions "nunuches".



Chlo, le témoin il fait quoi, j'dois réciter une prière?

Par ce que s'il le faut, je crois que je vais pas pouvoir, j'ai pas le livre des Vertus sur moi en fait j'en ai un mais c'est écrit en grec, je sais pas lire le grec.....mais la seule chose que j'ai retenue de toi, c'est ...si on doit en arriver aux armes, je suis "ton homme", ... j'serais là, par ce que entre nous, en lice ou en guerre, ou là sur un pont , lors d'un duel, je suis sûr que le bon dieu il est occupé à faire tout autre chose que de protéger des "sanguinaires", par ce que dis-moi, Chlo que t'as le sang qui bouillonne, que t'as pas dormi de la nuit, que tu t'es entrainé durant 10 jours sans relâches, juste pour mettre à mort ou simplement mal en point ton adversaire!

Dis moi , que t'es sobre...quoique ton parfum mirabelle je l'ai senti de l'autre côté de la ruelle...mais bon....t'inquiète si t'es un peu ivre, ça va aller.... au pire, on a qu'à tenter de souler ton adversaire avant le duel, ça se fait souvent ça en Lorraine.... comme ça le combat est équitable...


Le point de rassemblement était bien atteint; le Von Frayner présent, pis au loin, ou tout à côté un autre groupe de personne s'était pointé, sur le Pont Neuf, la vie de Chlo Chlo allait se jouer, sous le regard d'une prévôt de Lorraine en fuite, pour se distraire, pis pour soutenir le duelliste aussi.



Chlo.... dis,...c'est un duel du genre ...."amical", ou "à mort"....? dans les deux cas , je suis là...mais n'envisage pas une seconde de crever ici...sur ce pont! ....depuis le temps qu'on annonce ta mort en Lorraine, hors de question que ça se réalise! ...

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Je ne suis pas "folle " vous savez?

"Aléa jacta est"
Eragon.
[Un Matin Tout Tranquille.. et Serein]

Bon d'accord c'est pas du Cloclo (Chlo Chlo) mais du Goldman..

Un matin d'été, dans la capitale encore endormie, sur un pont neuf (tellement neuf qu'il existe pas encore..). Eragon avait quitté tôt la chapelle, ils avaient pas honte de le faire déplacer en cette heure si matinale pour un duel? Mais le Héraut n'aurait loupé ça pour rien au monde.. Tout d'abord car s'était le premier auquel il allait participer, enfin officier plutôt.. et surtout car il connaissait les deux protagonistes.

A ma droite Chlodwig von Frayer, un impérial que le Poitevin amateur de Joutes avait rencontré et face auquel il faut l'avouer s'était ridiculisé mais s'était de l'ancien temps.. Eragon n'était pas rancunier voyons.

Impartialité devait être le maître mot de ce duel puisque de l'autre côté du Pont trônait THE Cerridwen de Vergy, Capitaine de l'Ordre Royal de la Licorne dont la force mentale et Physique était connue et reconnue. Nous en venions donc au trouble psychologique qu'avait du subir pour vouloir provoquer en duel la fameuse sus nommée même avec un bras bandé.
Peut être était il juste un jeune sot en quête d'émotions fortes.. et il allait être servi. Ou bien cherchait il tout bêtement la mort sans avoir le courage de se la donner.

Quoi qu'il en soit, Eragon en arrière du pont avait donné les consignes aux deux écuyers? qu'il allait répéter un peu plus tard, et laissé son cheval aux bon soins du vieil homme qu'il ne connaissait absolument pas. T'fâcon s'était pas le sien de canasson alors bon.

Les deux duellistes semblaient avoir leurs témoins personnels puisqu'une jeune femme venait d'arriver du côté Von Frayer. C'était un bon point d'un côté puisqu'aucun parti n'en arriverait à des dérives. Mais de l'autre, il allait falloir les contenir puisque les témoins ne devaient SURTOUT PAS agir.. ne pas bouger un sourcil avant la fin du duel. C'est pourquoi le licorneux avait tout d'abord gardé son propre espadon qui ne passait bien entendu par inaperçu et qu'ensuite il avait longuement hésite à demander aux témoins de déposer leurs armes, idée à laquelle il renonça finalement.

Il lâcha le groupuscule pour se placer au centre du Pont sans même croiser le regard de la rousse.. peur d'y voir une quelconque émotion qui pourrait troubler l'impartialité du Héraut. Et d'une voix forte et claire, à en réveiller les derniers bourgeois du quartier il dicta les règles qui régiraient le duel.


Je suis Eragon de Lisaran, Héraut du Poitou et serais donc le témoin officiel, représentant la Hérauderie de France dans ce duel.
Duel qui opposera Chlodwig Von Frayer à Cerridwen de Vergy.
Premièrement, je rapelle aux témoins qu'ils ne sont pas autorisés à intervenir avant la fin du duel, si les témoins d'un parti interviennent, l'autre partie pourra demander réparation.
Deuxièmement, il s'agit d'un combat au premier sang. Si le courroucé n'est pas satisfait, le duel continuera. sauf bien entendu si le blessé désire abandonner.

Sur ce.. ALEA JACTA EST


Et le Héraut fît quelque pas en arrière, sur le bord du pont.

Un matin tout tranquille.. et serein..

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Héraldique Européenne-Gaso
Flex
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, et qui se couchent tard. La veille, le jeune Enguerrand avait loué un hôtel de mauvaise augure rue Saint-Honoré, non loin du Louvre. Il avait bu à foison jusqu'à ne plus tenir debout. Seul, sans avoir eu le temps de louer une pute, le jeune vicomte travaillait officiellement sur la charte de la connétablie de France. Prendre un jour de congé le requinquerait énormément, et il en avait grand besoin. Outre ses douleurs hebdomadaires - principalement sa tempe - Enguerrand prenait soin de remédier chaque jour sa tenue vestimentaire. Quelques heures auparavant, il avait renouvelé son veston grisâtre contre un second de meilleure qualité, de soie blanche, lequel lui avait couté extrêmement cher mais qui espérait-il durera bien plus longtemps que son précédent linceul.

Pendant son ivresse, il s'était accordé un moment de répit et préféra composer un sonnet qui sera sans doute publié dans son recueil, en fin d'année. Le titre fut une dure épreuve, et de longues minutes eurent raison de son état d'ébriété. Assommé, le borgne se jeta dans son lit de paille fraiche et tomba dans un sommeil lourd.

Le matin fut d'un réveil difficile. La peau chatouillée par les rayons du soleil naissant, il ouvrit avec sursaut son œil unique et prononça au travers de sa bouche pâteuse un vers, dont l'inspiration avait été malaxée toute la nuit.


« - L'âme du vin me chanta un soir d'été :
" Sautille mon allié infidèle d'élégante allure hilarante.
Ce soir, à l'hôtel faubourg Saint-Honoré,
je t'inonderais. Mais je ne serai point ingrate ni malfaisante !


Quelques secondes lui furent nécessaire pour juger soi-même ses rimes. Assis, le visage suintant, la gueule de bois n'avait rien arrangée à son fasciés, encore moins la chaleur accablante de la nuit passée. Il s'essuya le front et jeta un coup d'oeil sur le miroir de table, posé sur le pupitre mal rangé des vélins gribouillés d'essais. Un sourire satisfait s'éprit sur son visage, et le jeune vicomte prononça entre ses dents.

Vous êtes magnifique Enguerrand, comme d'habitude.

Animé par une énergie détonante, Flex fit sa toilette avec délicatesse jusqu'à soigné les petits détails. Il se parfuma de quelques gouttes d'extrait de fraise quand son ventre se mit à gargouiller. Il avait faim, et à cette heure-ci non loin du pont neuf se vendait déjà à la volette les meilleures confiseries - et elles étaient toutes chaudes. Cette idée lui plut beaucoup ; le jeune Mirandole paya sa chambre, et s'empressait de rejoindre son objectif. Quand il traversait les rues, vides de beaux gens mais pleines de clodos, il essuya de temps en temps sa chaussure sur leur visage, lâchant derrière lui un rire hautain.

Examinateur, son oeil admirait l'étalage de couleurs et de sucres qui se répandaient dans l'atmosphère. Flex désigna plusieurs poignées de mains de pâtes à fruits et rechigna tout de même à payer.


C'est du volement ! »

Lorsqu'il eut en main le petit sac qui contenait son déjeuner, il en avala plusieurs d'affilées, le regard pointé à l'horizon, dévisageant les silhouettes présentes.
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Le recueil : Mes étoiles obscures, va paraitre pour le sacre de la Reine de France.
Chlodwig_von_frayner
Un léger sourire étira ses lèvres au fur et à mesure que ses pas le portaient en direction du pont… chacun d’entre eux le rapprochaient de cette saloperie de pont, de cet ouvrage qui en l’instant n’aurais jamais du exister… Mais pourquoi, pourquoi avait il eu cette fichue idée ? Pourquoi ? Il se savait en infériorité, il savait que ses chances étaient… pour ainsi dire proche du néant… mais on affrontait toujours les dangers et les difficultés, l’épée à la main et le sourire aux lèvres… toujours… Les paroles de Zahra le rassuraient. A dire, vrai, il n’aurait souhaité personne d’autre qu’elle en ce jour… avoir quelqu’un qu’on sait capable de tout et n’importe quoi en ne vous lâchant jamais, ça avait quelque chose de rassurant dans le fond. P’tite prévôte et guerrière impériale… ça payait pas d’mine dit comme ça, mais il avait mis toute sa confiance en elle. Léger sourire à nouveau alors qu’il lui glisse à l’oreille.

T’sais j’crois qu’j’ai jamais eu une trouille pareille… c’tait vachement plus simple de dézinguer les institutions impériales y a deux ans… là… j’vais juste me r’trouver tout seul comme un blaireau à me battre pour une cause en laquelle je ne crois pas. Avoue que ça a de quoi te motiver pendant des heures. Alors désolé d’te décevoir mais je suis à la ramasse et j’ai rien branlé depuis 10 jours hormis picoler et m’enfiler des chiantos. Sérieux, je me demande même ce que j’fais là… Faut q’tu trouves un moyen d’me réveiller… J’ai beau être sobre, je le sens pas du tout là.

Un brin nerveux à présent, maintenant qu’il pouvait voir quasiment les visages, ou du moins les silhouettes se distinguer dans la pénombre de l’aurore, il se prit à reconnaître deux ou trois, voir plus même des personnes qui composaient la suite de la maitre d’arme… Si il s’était fié à son instinct il aurait de suite pensé à un traquenard… Un vieux proverbe qu’il avait lui-même inventé lui revint en mémoire… Quand les poneys deviennent trop nombreux… fuis fuis… Parfois il faut savoir faire une retraite stratégique… mais parfois on n’peut pas aussi. Il espérait juste que le légendaire sens de l’honneur licorneux était bien réel, autre chose qu’un mythe quoi, parce qu’à deux contre le nombre qu’ils étaient, il ne donnait pas cher de leur peau. Chacun d’entre eux se tenait sur le fameux (et foutu) pont, comme autant de petits cadeaux qui semblaient lui être destinés… on dirait noël…

Ca sent l’sapin…

Quelque mots laissés échapper sans qu’il en comprenne seulement le sens. Son regard se durcit légèrement… il chassa toutes les pensées qui n’avaient rien à voir avec le duel. Une nouvelle partie de la journée commençait… peut être la dernière d’ailleurs… Il salua le héraut, et son visage s’éclaira d’un grand sourire… bon… il avait déjà battu un licorneux par le passé… ça devrait pouvoir se refaire, hein ! Hein ! Hein que t’y crois mon Chlo, mais oui moi je crois en toi… moi ton joueur… tu vas nous l’faire ! Il écouta le héraut d’une oreille discrète… premier sang… témoins… il savait déjà tout ça, mais au moins les choses étaient dites, le héraut était dans son rôle. Il se tourna à nouveau vers son témoin, le regard plus ferme qu’avant.


T’es là pour euuh… témoigner que tout s’est passé dans les règles on va dire… pis hum… pour me filer un coup de main si jamais ça dégénère. Il la regarda en souriant légèrement. Mais ça ne dégénère jamais… enfin… presque jamais. D’toute façon, le testament doit être fait… pis… j’compte pas y rester, ça f’rait bien trop plaisir aux lorrains. Pis j’ai encore Pirlet à me payer… pis… chais pas moi… mais j’ai encore plein de trucs à faire j’en suis sur.

Comment qu'il disait déjà, son ancien maitre d'arme ? Ah oui... prend la par les hanches et fait la crier... non... ça c'était à propos d'autre chose... oh et puis mince... On allait régler ça à la Lorraine... salement...

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Cerridween
[Echec... et mat]

Il s'agit d'un combat au premier sang. Si le courroucé n'est pas satisfait, le duel continuera. sauf bien entendu si le blessé désire abandonner.


Un sourire se peint en coin sur la tronche balafrée de la maître d'arme. Pourquoi pas... il serait assez crétin pour ne pas en avoir assez tout de suite. Il y a des leçons dures à apprendre. Un des écuyers dans son dos l'a appris à ses dépends. Les doigts jouent lentement sur la garde, la serrent et la relâche, pour mieux en appréhender la forme, pourtant connue et reconnue. Main gauche... la seule qui lui reste. Les réflexes peuvent encore être hésitants parfois... elle ne veut pas y croire. Elle ne veut pas croire que le blondin arrogant aura une once de sa peau. La colère toujours vissée aux tripes, le regard détaille lentement la posture, les appuis, l'attitude avec une pointe de dégoût qui n'est aucunement caché. Elle laisse cette envie noire, cet avatar de peine, couler dans ses veines lentement.... souffrir... il va souffrir. Elle veut qu'il souffre. Qu'il en hurle comme un goret, dans un cri qui sera une symphonie à ses oreilles. Et le sourire se fait plus mauvais, déformant la cicatrice de sa joue.


Sur ce.. ALEA JACTA EST.

La main de la maître d'arme se lève lentement et l'épée se porte à la verticale, lame devant son visage en guise de salut. Même cela lui arrache les phalanges que ce petit être abject ait droit à cette marque de respect. Le bras se détend lentement, pendant qu'elle toise, pour mettre l'épée en garde basse,le coude plié, le fer vers la droite. Elle le laisse se préparer. Aucune faute ne sera faite. Qu'il ne crie pas à l'injustice... non... elle ne lui fera pas le plaisir de se précipiter.

Les pieds se décalent légèrement.
Les jointures deviennent un peu plus blanche sur la prise de l'arme.
Les appuis cherchent les pierres du pont.
Les émeraudes cherchent sans avoir l'air.

Où ? Comment le châtier ? Droitier contre gauchère, jeune coq contre fleur coupée mais qui a encore quelques épines amères.

Entrons dans la danse.
Un deux trois...
La lame se lève en revers.
Pas en avant... pied gauche qui heurte les pierres.
Quatre cinq six...
Le crissement du métal se fait entendre quand les fers s'entrechoquent.
C'était si simple de te duper.
Sept huit.... neuf.
Léger pivot, valse pendant que la lame quitte son appui et volte.
Rabat rapide en revers.
La lame glisse.
Déchirement de chair. Ce crissement infime de tissu végétal puis organique.

Trois pas seulement. Cette fois en retrait.

La respiration lente... forcée... elle se remet en garde basse... alors que sur le fil de l'épée glissent, lentement, avant de tomber sur le sol... quelques gouttes ensanglantées.

Tu as le droit de jubiler, Pivoine, quand de rouge tu le pares...


* HRP : duel joué aux dés. Résultats ici. Pour les règles prendre uniquement le déroulement du duel évidemment ^^.
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Chlodwig_von_frayner
Il avait bien envie de la rabaisser la Tati… Parce que… dans le fond quelque chose le dérangeait franchement… Il ne les aimait pas ces licorneux, non pas que leur caractère eut quelque chose qui lui déplut, non… non pas qu’il eut des problèmes avec chacun d’entre eux, ça non plus ce n’était pas le cas, mais quelque chose d’autre le dérangeait. Dans le fond, un monde les séparait. Un monde les opposait. Rien ne les rapprochait. Alors pourquoi cette haine ? La réponse il la connaissait… parce qu’ils le jugeaient sans même le connaître, parce qu’ils étaient exactement comme tous les autres. Un instant il avait cru que leurs belles valeurs affichées reflèteraient leur personnalité. Mais rien en fait.

A quoi bon se justifier alors qu’il ne le faisait jamais habituellement ? A quoi bon en effet… juste elle… lui… et leurs épées. Le reste n’avait aucune importance, pas plus que la tronche des gamins qui accompagnaient la pivoine. Qu’il gagne ou perde… finalement le résultat n’y changerait rien, hormis le fait que chacun d’entre eux aurait tenu ses convictions jusqu’au bout et aurait accepté de prendre le risque d’y rester juste pour une banale question d’honneur. Et ça… Parce qu’ils le savaient tous deux, leur querelle ne serais jamais vidé ce jour même, à moins que l’un des deux y reste. Peut être aurais ce été le mieux à faire au final… un duel à mort. Mais le motif ne le valait pas.

Un salut à son tour… buste bien droit. Le seul respect qui vaille… celui des armes. Et un sourire, léger, parce que même devant la mort il faut savoir sourire. C’est une des seules choses qu’il eut retenu. Il ouvrit légèrement sa garde. Il n’avait pas l’intention d’attaquer le premier… aucune envie de prendre le risque de se découvrir de prime abord… quand on est en position de faiblesse… on encaisse d’abord et on espère découvrir une faille. Les deux duellistes se regardent un instant… léger flottement alors qu’il resserre sa main sur la garde. La danse des lames… juste ça.

Elle se lance…mélange d’assurance et de finesse…
Il pare une première fois, tente juste de se reprendre en posant un pied en arrière…
Foutue pluie… le talon de la bottine ferrée dérape sur le pavé…
Il glisse… tombe à genoux… sa lame ripe… et entaille profondément la cuisse.
Le maître d’arme ne laisse pas passer la faille…
Douleur fulgurante au bras… il serre les dents alors qu’il sent la froide morsure de l’acier dans sa chair.
Superficielle… à priori. A voir pour la cuisse… mais pour l’instant il ne bouge pas… la douleur est autre que physique.


Foutre !

Le juron échappe de ses lèvres... Il sait qu’il a perdu mais cela a-t-il une importance ? Ses yeux en l’instant flamboient de fureur. Il veut bien perdre, qu’importe la défaite, elle fait parti de la vie, mais pas comme ça, pas contre elle… pas comme CA. Il se relève difficilement, mais sans se départir de son calme apparent que seuls ses yeux démentent. Plus de sourire. Il est furibond, mais contre lui-même.

En d’autres temps, face à une autre personne, il aurait sûrement sorti que c’était lui qui avait versé le sang en premier, même si c’était le sien, mais contre la pivoine, il éprouvait juste de la haine. Pour tout ce qu’elle représentait. Il abaisse sa lame… il perdu il le sait… Que dira le héraut ? Qu’importe… si un des présents se permet le moindre commentaire il l’assignera à son tour sans le moindre remord. Nouveau regard vers le chevalier.


Le Très Haut a donc tranché.

Le Très Haut… il a bon dos… il a juste été pitoyable… rien de plus… Une nouvelle raison de haïr la batarde.
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