Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8   >   >>

[RP] Grand Bal de la COBA: Bal de la fête des morts

--_apocalypse_




La danse endiablée se poursuit, le couple fendant l'air comme la lame du poignard qui fond sur sa victime, glissant au sol comme la goutte de poison qui coule le long de l'oesophage.
Les yeux de la courtisane blonde ne quittent pas son capuchon, ses yeux se faisant de plus en plus rieurs tout en gardant leur fond séducteur.

L'ombre apocalyptique, toute concentrée qu'elle est à danser avec souplesse tout en gardant son grand corps le plus compressé possible, prend pour la première fois quelques instants afin de réellement percer à jour le déguisement de sa féline cavalière.

La blondeur, la taille moyenne, la noblesse du port et le jeu de séduction l'ont instinctivement amenée sur une piste immédiate. Une situation qu'Apocalypse trouve des plus cocasses.

Seignor…

La courtisane s'est approchée, la poitrine collée à lui, le visage pénétrant presque l'intérieur de la capuche, pour lui susurrer.

Vous avez les épaules bien larges pour une ombre…

Grand sourire au fond de l'obscurité, tandis qu'il l'écarte légèrement, non par pudeur mais par crainte de lui laisser confirmer ses doutes. Car effectivement, elle a visé juste. Sans doute d'ailleurs l'a-t-elle reconnu depuis le début, pour avoir ainsi fondu sur lui.

Résistant de toutes ses forces à l'envie de répondre, il l'envoie plutôt tournoyer avec assurance dans les bras rassurants des ténèbres. Quelques passes qui devraient lui donner le temps de réfléchir.
Mais il ne peut continuer longtemps sans donner trop le tournis à cette mystérieuse séductrice, et bientôt, la voilà qui revient à la charge.

Vostre façon de vous déplacer m’est familière doux seignor.

Elle tourne un instant la tête en direction de la salle, tandis qu'il médite les accents de cette voix chaude, différente et à la base pourtant extrêmement familière. Pas de réponse.

Faire tourner la tête d’une courtisane était dans vos projets de soirée Seignor ?

Tout dans son attitude aiguise la séduction, suggére, laisse entrevoir...Ombre apocalyptique d'accord, mais ombre apocalyptique masculine, on ne se refait pas !
Il n'allait pas pouvoir tenir ce rythme longtemps sans plomber la soirée à ne répondre à personne. Et puis, il a eu le temps de préparer une voix postiche depuis de longues minutes. Il l'a répétée mentalement, il est temps de l'essayer.

C'est donc d'une voix de gorge, profonde et ronflante, ne faisant que très peu appel aux intonations habituelles de ses cordes vocales, qu'il s'exprime. Enfin, qu'il gronde, tel un molosse belliqueux tout droit sorti de la fasce obscure de la Lune. Tel un de ces démons fumants hantant les entrailles de la Terre.


M'est avis que vous m'avez plutôt pris dans vos filets.

Pas mécontent du tout de l'effet apporté, il s'amuse du contraste entre ses propos légers et la terrible voix qui porte à elle seule la promesse d'une éternité prisonnière d'un abîme sans fond.

Et comme pour ajouter à l'effet d'annonce, conclure cette danse meurtrière en même temps que le morceaux qu'il sentait s'achever, et illustrer sa déclaration d'avoir été conquis par elle, il bascule soudain le léger corps entouré de dentelle sur le côté. Fléchissant une jambe pour y porter son poids et celui de la danseuse, glissant l'autre en arrière, il retient la belle Reyne à la force d'un bras derrière le dos, à quelques centimètres du sol, tandis qu'une ombre drapée de pourpre la surplombe désormais dans une posture prédatrice, la capuche tournée vers le bas juste au dessus de son visage.

La dernière note macabre du morceau retentit à leurs oreilles, au moment précis où il aperçoit la cicatrice.
Jusqu'alors cachée par des mèches blondes savamment organisées et désormais repoussées par la position horizontale, là, au niveau de l'arcade ! Il la reconnaitrait entre mille, cette cicatrice récoltée ce jour maudit entre tous. L'ombre reconsidère immédiatement la femme qui lui fait face, voyant chaque détail sous un nouveau jour. Sa taille n'est pas moyenne, elle est petite mais rehaussée de hauts talons. Son regard, évidemment qu'il le reconnaissait, et cette voix, déformée avec talent, semble désormais évidemment familière. S'il soulevait ce foulard de dentelles, il y trouverait une autre cicatrice. Incroyable, elle l'avait trompé avec brio, pas à dire.
Ces réflexions durèrent une paire de secondes, léger instant qui pouvait prêter à confusion, leurs corps en suspend, leurs visages collés comme s'ils s'apprêtaient à s'embrasser. Mais il réagit à temps, la relevant sur ses jambes avec douceur.

Rien ne pouvait laisser voir qu'il l'avait reconnue durant cette seconde. Il hésita à le lui révéler tandis qu'il s'incline bien tout en mimant un baise-main. Un seul mot suffirait, le surnom qu'il lui donne, pour leur confirmer simultanément leur identité mutuelle.

Mais il reste muet comme une tombe, reprenant pleinement son rôle. Devant eux s'alignent désormais les grappes d'une ribambelle de nouveaux invités, aux déguisements variés et travaillés.
Ce bal semble répondre à toutes les attentes, et il n'en est encore qu'à ses débuts.

La dénommée Bais lance un premier jeu, à base de pommes. L'Apocalypse est tenté d'y participer, mais il doit remettre d'abord la main sur son matériel. Regard en direction du mûr où le bouclier trône toujours, mais l'encensoir, lui, a disparu ! En lieu et place, une foutue gargouille trône tandis qu'un amas de chaires sanguinolentes s'approche pour lui parler. Bon sang, il faut qu'il réagisse.

Et donc qu'il prenne congé de sa partenaire de bal. Se tournant lentement face à elle, il use à nouveau de sa voix rocailleuse.


Je dois malheureusement vous laisser un instant. Je brûle de vous recroiser...dans un jeu, peut-être.

Puis il se dirige vers la gargouille et le...la chose qui lui tient compagnie, imposant sa présence. Présence qui n'aurait pas souffert d'un peu de fumée en rab, justement. Sans rien dire il se saisit du bouclier, puis demeure là, puits noir fixant le tandem, d'où émerge finalement un...Je cherche mon encensoir...de fin du monde.



--Eagach





[JEU DES POMMES]

Deux volontaires, deux téméraires…
La demoiselle aux longues dents aiguisées, étincelantes, et le fantôme farceur…
Le duel promettait d’être des plus intéressants.


Dame à la peau de cire
Fantôme aux facéties
Voilà donc un vampire
Opposé à un esprit.
Placez-vous devant les bassines
N’ayez craintes, installez vous
Mains dans le dos, prenez racines
Plongez vos têtes, soyez fous
Croquez les pommes, si vous l’osez
Plantez dedans, crocs acérés
Sortez vos têtes enfarinées
Et la victoire, remportez…


Bàis rit, d’un rire sans joie, elle les fixait, plongeant son regard dans les leurs…

Petite note : Envoyez-moi plutôt les dés par mp, pour être sûre qu’il n’y ait pas de triche en éditant

______________________________________________________________________________________________
--Dakinis





[JEU DES POMMES]

La jeune donzelle regarde de ses yeux malicieux approcher le fantôme. Il se croit malin, il se croit puissant. Il verra bien qui rira le dernier. Et d'eux deux, ce sera sûrement elle.

- Hum tu veux te défier à moi ... jeune pucelle ... à tes risques et périls ! AH AH AH ! Prépare ton sarcophage. Que l'on montre à cette vampire assoiffée de sang son cercueil ! AH AH AH !

Dakinis hausse un sourcil, ennuyée. Son regard posé sur le vieux drap blanc, elle lui sussure alors, tout bas :

- Spectre, je te défie, que le meilleur de nous deux remporte donc ce jeu. Pour ce qui est de mon cerceuil, ne te fais pas de soucis pour ça. Le plus mort de nous deux, c'est bien toi ..

Elle aurait voulu, doucement, lui mordre le cou, mais elle se ravise. Les ectoplasmes ne sont pas sa friandise préfèrée. L'idalgo, peut-être, en fin de soirée. La jolie poésie de la sorcière finie, la vampire se recule un peu, laissant la place au fantôme. Elle effectue une légère révérence, afin de l'inciter à commencer.

- Commencez.

Ca sonne comme un ordre, mais la vampire reste joueuse. Alors, a-t'elle vraiment l'intention de le laisser commencer ?


--La_faucheuse.


Petit sourire en coin quand elle attendit la Vampire proposer un premier défi , un fantôme ne perdit pas l’occasion pour le relever , il paraissait bien sûr de lui quand à son ton sarcastique qu’il employait ne paraissait pas plaire à la jeune femme dont le visage avait changé , elle ne semblait pas décidée à se laisser faire ….

Pendant ce temps la Faucheuse prit la direction du buffet , sillonnant la salle du regard , épiant le moindre signe , le moindre indice pouvant lui donner une indication sur les personnes cachées derrière ces costumes, puis elle passa devant un homme en cape rouge dont l’odeur putride avait attiré son attention en pleine conversation avec une dame , elle les observa un instant avant de continuer son chemin , une soirée qui sera surement pleine de surprise …


--Fairy_dubh




[SALLE DU BAL, puis JEU des POMMES ]


La jeune fille et son drôle d’animal entrés , Bais s’approcha

Il est temps de lancer
Nos facéties endiablées
D’amuser nos convives
Du moins, si ils y survivent


Hochement de tête , un sourire complice , et un rire qui lui vient et qu’elle réprime à grand peine
Oui survivre , avec la farine, hummm ça promettait , quelques heures auparavant il neigeait dans la salle , en serait-il de même cette nuit ?
Fairy posa une main sur le bras de son associée


J'arrive

La Fée noire suivit la Dame d’Eagach , s’effaçant au passage pour laisser entrer deux autres convives qui , en cette fête des morts étaient tout à fait au bon endroit

La mort encapuchonnée, balançant sa faux et , la suivant , un fantôme qui riait sous cape , pensant sans doute aux nombreuses facéties qu’il pourrait jouer aux vivants , s’il en trouvait en cette fête
Fairy les invita à pénétrer dans la salle n à s’amuser et à profiter des buffets , avant qu’il ne soit trop

……tard….

puis rejoignit Bais ,pour l’aider à mettre en place le premier défi , jetant au passage un œil sur la salle et les invités

Bien tous semblaient s’amuser , de la piste de danse où plusieurs couples évoluaient , aux fontaines d’hypocrass et au buffet où quelques uns se restauraient
Elle s’arrêta un peu pour regarder les danseurs , s’amusant devant la passe effectuée par l’un , rattraperait-il sa cavalière qui dans le mouvement avait presque les cheveux qui touchaient terre ? ou…….
Elle imagina le tableau , se mordit les lêvres pour ne pas éclater de rire , quoique , un beau rire sarcastique aurait été tout à fait dans la note . ce serait pour une autre fois car , bien entendu , l ‘ ombre rattrapa la Reyne

…..dommage…………….

On pourrait dire qu’elle n’était guère charitable ….. humm pouvait répéter , c’est quoi ce mot , charitable ………….. ah mais n’était –elle pas sorcière ? ^^

HAHAHAHAHA

Enfin c’était pas tout ça, les festivités allaient commencer , elle rejoignit BAIS et ajouta quelques précisions , d’autant que deux candidats s’avançaient déjà
S’ils avaient su ce qui les attendait , auraient-ils été aussi pressés ?

un sourire en coin discret pour Bais et elle éleva la voix à son tour , avant que le jeu ne commence


Mesdames et messieurs , Anges et Démons, Vous qui avez choisi de venir en cette soirée , vous qui avez osé braver la peur , la terreur , applaudissez nos valeureux candidats , voyez qu'elle sera leur récompense

Yeux qui brillent en éclat machiavélique , voix qui s'est faite tour à tour envoutante puis dure et inquiétante ......


AHHH , permettez que je vous arrête ...Humm, votre magnificience sorcièresque ^^ ......mais Valeureux ?? trouver des pommes dans la farine,


mais OUIIII msieur , mais ouiii parce que pas n’ importe quelles pommes croyez moi .....bien au regard de votre langage je ne vous punirai pas , pas tout de suite , taisez vous maintenant et regardez ce qui va se passer dans la salle




AHHHH LA DURE , AHHHHH L'AMERE , AHH H LA VERTE , AHHH LA MOLLE , AHHH LA GROSSE , AHHH LA P'TITE

AHHH la moye;;;….. ah non justement pas la moyenne , pas la belle rouge bien juteuse

c’est mal nous connaître pauvres mortels et autres …. Trop facileeeeee

Alors allez y , trouvez la grosse, mordez dedans …………. Essayer , et j’la veux pas pleine de trous , piquer ses dents dedans mais juste pour l'attraper , ça c’est valable pour les vampires

Trouvez la p’tite , et interdit de l’avaler sous peine de disqualification

Que la victoire revienne ce soir au meilleur



Fairy se mit a côté de la Dame d’ Eagach surveillant les deux candidats , sa lance bien en main
Et oui, fallait veiller à faire respecter les règles ^^


_________________________________


--Enigma.



[Buffet]

Enigma sourit à la reflexion de l'ange de la mort. Toujours fidèle à son silence, elle se contenta de sourire mystérieusement, levant un peu plus sa main, invitant l'homme à la cape rouge à se saisir de la coupe.

Serait-il assez téméraire pour goûter à ce breuvage inconnu ?

Ne le quittant pas des yeux, la jeune femme gardait son visage impassible, rien ne trahissait son état d'esprit ... Souhaitait-elle empoisonner les convives ? Ou simplement leur faire goûter une boisson de sa composition ?

Son loup camouflant une bonne partie de son visage, elle n'avait nul besoin de se soustraire au regard de l'ange qui lui cachait ses traits sous sa capuche.

Enigma avait beau tenter de scruter l'ombre dissimulée, elle ne parvenait pas à reconnaître l'homme ... ou la femme ... dissimulé sous le deguisement.

Certains indices cependant la mettant sur la voie, telle le timbre de voix, la stature ou la silhouette bien que largement cachée.

Une des maîtresses des lieux fit alors son apparition, annonçant le jeu des pommes.

Enigma en écouta les règles, décidant cependant de rester près du buffet pour le moment, d'autres participants se lançant dans le jeu annoncé.
--Gargola


L'étrange personnage lui proposa d'aller prendre l'air. Non pas qu'il n'était pas d'agréable compagnie, mais cette odeur.... Et puis, avec l'encensoir et le verre planqués entre ces pieds et le mystérieux homme encapuchonné qui approchait, elle ne savait que faire.
Puis elle se mit à repenser à l'homme qui avait lâché par habitude certainement un : HEY! BERN ! pour interpeler le brigadier Bernadotte, d'ailleurs reconnaissable entre tous. Cette spontanéité l'amusa beaucoup. Elle dévisagea l'homme qui l'avait ainsi appelé de haut en bas, le regard interrogateur.
Bon et bien, revenons à nos moutons.
L'homme dont la grande cape couvrait le visage, cherchait donc son encensoir. Elle le regarda avec insistance, essayant d'apercevoir son visage mais en vain, franchement il n'avait pas été gêné de l'indisposer celui-là ! Elle le regarda d'autant plus fixement et d'un mouvement brusque, agrippa ses deux poignets, le regard noir, les yeux presque exorbités, afin de lui faire comprendre son mécontentement.



--Zharbeth


Le fantome se dirigea vers les saladiers...

Vétu d'un drap, il était bien embêté...

Certes, ce n'est pas un saladier qui va lui faire peur..

Il enveloppa le saladier de son drap et le balançant doucement... au bout d'un moment il se renversa et quelques gouttes de la substance fumante atteignirent la donzelle.. Une fumée blanche s'échappa avec un petit crépitement. Le fantome se cacha dans la brume et saisit adroitement la pomme et la mets dans sa bouche !


mmmmmm HUUUUMMMM

(traduction : voila je l'ai eu MOUHAHA !)
--Reyne

__________________________________________________________________________

Dans le tournoiement des corps, la valse imposée par la musique délicate, elle est à son aise. Délicatement bercée par les bras de son cavalier elle se jouait toujours plus de chaque instant, se délectant, dans un caprice, de la situation. Elle avait fondu sur lui à peine avait-elle franchi les portes de la salle. Elle l’avait provoqué et elle était sûre qu’il ne savait rien. Des créatures des enfers ici présentes, elle était la plus dangereuse. Cachée derrière des atours attrayant pouvait se cacher bien des choses. Son identité déjà peut être. Bien entendu. Comment aurait-il put deviner après tout ce que cachait ce jeu. Elle le menait sur une pente qu’elle savait fausse, trouvant dans ses gestes les réponses à ses interrogations. Il ne se doutait vraiment de rien le pauvre fou et elle riait continuant son manège.

Elle le senti s’écarter d’elle, quand leurs corps entrèrent en contact. Elle en frissonna. Quelle pudeur, quel mystère. Il se débattait comme un beau diable pour cacher son identité à la délicieuse Reyne qui se jouait de la situation. A chaque fois qu’il la faisait virevolter elle en profitait pour revenir plus proche, continuant leurs échanges jusqu’à ce qu’elle en ait la tête qui lui tourne. Il l’avait fait tournoyer tant et si bien que sa tête même semblait du mal à retrouver la terre ferme. Son cavalier voulait lui embrumer l’esprit pour se cacher à ses yeux inquisiteurs qui voulaient confirmation de sa pensée. Dans une attitude féline, elle le traquait. Qui la connaissait aurait vu … mais non c’était une courtisane et elle devait tenir encore.

Le mutisme de son partenaire de jeu avait quelque chose d’agaçant qu’elle ne laissait pas paraître comme s’il refusait de se prêter au jeu par peur qu’on le démasque trop vite. Mais d’un autre côté cela l’amusait de sentir cette ombre redouter quelque chose. Et puis soudain il brisa ce silence pesant, ravissant alors sa cavalière au pas léger. Quelques mots seulement, un ton plutôt lourd pour les paroles peu sérieuse. Elle sourit plus malicieusement que jamais, imaginant l’ombre prise à son filet, image plutôt comique en soit il fallait l’avouer.

Un petit rire cristallin, fendant doucement la musique, délicat. Elle le regardait de ses yeux pénétrant dont l’émeraude énigmatique se défendait contre son identité. Elle ne répondit pas à ses paroles, laissant en suspens cette affirmation qui comblait son égo et rendait la situation plus délectable. Grisée, conquise par la voix lugubre, elle se mordit à peine la lèvre, dans un jeu des plus taquins. Intérieurement elle se demanda tout de même à qui il pensait avoir à faire l’ombre. Il jouait avec trop d’assurance en acceptant les bras de la courtisane. Un mystère de plus à percer sans nul doute.

Et puis la danse prenait fin, sur une note des plus romanesques. La lourde cape fantomatique de l’homme flotta dans un mouvement virile, le cœur de la Reyne s’emballa quand à la quasi verticale elle se retrouva face à lui, visages rapprochés et corps soumis. Elle n’en avait vraiment pas l’habitude et songea un instant à la réaction de … et puis non joue le jeu, on est là pour rire. Le souffle de son cavalier était proche, l’odeur particulière qu’elle lui connaissait éveilla ses sens derrière l’odeur de fumé que l’encensoir lui avait laissé. Elle senti ses mains sur sa taille affinée d’avantage encore par le tissus délicat, ses jambes accompagnèrent celles de son cavalier et étrangement sa main se crispa sur son épaules comme pour ne pas tomber, l’autre la rejoignant rapidement. Prise au dépourvu son masque sembla tomber l’espace d’un instant. Un instant incroyablement long ou les deux s’observaient. Avait-il vu quelque chose ? Elle était bien fardée, bien que cela ne puisse cacher toute cette abomination. Elle songea à l’image que renvoyaient ses deux là, ainsi confrontés. Elle ne voyait rien, enveloppée sous sa cape. Et puis finalement le sourire se redessina, au-delà de l’étonnement. Il ne fallait pas perdre la face.

Quand il la releva avec délicatesse, elle ne put songer qu’il avait avait comprit son identité. Non assurée sur le secret qui l’entourait, bien qu’un doute persistât, elle reprit contenance et sa gestuelle élégante. Un baise main, comme un rituel courtois qui démontrait aussi son appartenance à cette partie de la population à qui les bonnes manières avaient été inculquées. Elle le gratifia d’une révérence travaillée, légère. Il prit congé d’une façon prometteuse, qui annonçait bien des amusements pour les heures à venir.

Dépliant son éventail, le replaçant près de son visage déjà masqué de dentelle, elle y répondis avec cet accent de loin qu’elle continuait d’aborder.


Seignor, les flemmes me consument également. Soyez assuré que je prendrais plaisir à vous défier, encore.

La provocation. Il la relèverait sans doute.

Et puis laissant l’ombre à ses occupations, la belle prit la direction de la fontaine si habilement mise en place dans l’espoir de s’emparer d’un breuvage délicat. Elle avait la gorge sèche et l’hypocras qu’on lui servit fit son effet immédiatement. Faisait à nouveau face à la salle, elle continua de balayer la foule, l’image de la cape rouge bien en tête. A l’instant où elle l’avait vu, son cœur avait fait un léger bond, souvenir déchirant mais appréciable. Il en était sans doute un qui n’avait pas froid aux yeux d’enfiler pareil costume.

Un petit soupire. Ses chaussures n’étaient pas des plus confortables décidément. Mais continuant d’arborer son regard et son sourire enjoleur, elle se rapprocha de cette apparition écarlate qui déjà conversait avec une autre créature de rouge vêtue dont les traits lui furent eux aussi familier. Que de sentiments de déjà vu sans pouvoir les expliquer clairement.
Elle éclaircis sa voix, prenant une nouvelle gorgée au préalable, et s’exprima.


Seignor, Dona, puis-je m’inviter parmi vous quelques instants ?

Elle se tenait droite et avait fait quelques pas dans son déhanché qui ne paraissait pas si forcé, elle toisa l’homme du regard, laissant trainé un petit regard moqueur à la jeune femme à qui elle arracherai bientôt son cavalier.

_______________________________________________________________________
--Dakinis





[JEU DES POMMES]

L'étrange mais tout sauf inquiétant fantôme, ne perd pas de temps pour se ruer sur l'un des saladiers. Embêté par son grand drap, l'esprit ne remarque sûrement pas que l'on peut, à présent, facilement découvrir sa véritable identité. Alors Dakinis, vampire d'un soir, ne perd pas une miette du spectacle qui se rédoule sous ses yeux. Riposter serait vain, sa victoire à elle sera den avoir démasqué plus d'un. Un sourire victorieux sur ses lèvres délicates, la demoiselle met enfin un nom sur l'apparition.

Alors que celle ci s'avoure pleinement sa découverte, quelques gouttes d'un liquide brûlant viennent soudainement tacher sa robe ivoire. Cachant sa surprise, la vampire approche son avant bras de son visage. Du vin chaud. Un énième sourire sur son visage, cette soirée lui plait, décidement. Il lui semble alors que son piètre adversaire de jeu veut dire quelque chose, mais seuls quelques baraguinements incompréhenssibles sortent de sa bouche occupée à tenir le fruit gagné. Des ses longs doigts, elle attrape la pomme. Doutez vous, doutez vous de la suite ! Ses dents aiguisés ont laissé une tranchante marque dans la chaire de la reinette. Elle la laisse alors tomber dans son récipient où elle tronait encore fièrement il y a peu. Comme poisson qu'on aurait remis à l'eau, sa signature sur la peau. De ces yeux malicieux, elle fixe le spectre.

- Tu as gagné, fantôme d'un soir, à toi la fiole tant désirée. Fais en donc bon usage.

La vampire fait quelques pas en arrière, se glissant dans l'ombre. D'ici, elle savoure, d'ici, elle observe. Attention à toi, simple mortel, Dakinis veille.



--Mortius


[Buffet]

Mortius venait de boire ce breuvage offert par Enigma, rien ne se passait, car rien ne pouvait arriver a Mortius habitant déjà le Royaume des Morts.
Il salua de loin une nouvelle arrivée, c était la Faucheuse, Mortius avait déjà travaillé avec elle pour récupérer certaines âmes pendant le sommeil de ses hôtes, il baissa la tête en guise de Bienvenu.

Par la suite, Mortius vit dame Reyna faire son approche vers dame Enigma, il la regardait car il était sur de la reconnaitre, y avait qu un seul moyen pour le savoir c était de danser macabrement.

Mortius s approcha de la dame vêtue en noire, en tendant son bras lentement tout en inhalant son odeur morbide, sans la regarder

Désirez vous de danser, désirez vous de frôler la mort?

--Reyne

___________________________________________________________________________


Elle avait touché son but. L’homme encapuchonné avait porté sur elle son attention. Elle le gratifia d’un sourire alors que la pauvre petite Enigma devrait attendre seule ou se trouver nouveau cavalier. Derrière eux trônait un portrait aux traits familiers qui laissait entrevoir les ressemblances avec cette sombre figure qu’elle venait d’interpeler. Il n’y avait pas à dire il avait bien choisi son costume lui aussi. Quoi de plus saillant pour attirer l’œil d’une courtisane que cette parure rouge et mystérieuse. Alors la Reyne songea un instant à des souvenirs, des fantômes, juste une seconde imperceptible. Et puis l’homme ne la regardait plus, lui offrant son bras sans détour. La main gantée de dentelle vint s’y poser délicatement écoutant cette musique envoutante.

Dona, pardonnez nous quelques instants, je vous arrache le seignor le temps d’une danse puise que nous sommes ici pour cela également.

Un regard amusé vers la jeune femme laissée en plan, alors que non loin se jouaient déjà quelques jeux palpitant qui n’auraient pas été au goût de la Courtisane. Elle n’imaginait que trop la difficulté de retirer cette farine blanche sans toucher au maquillage qui couvrait son visage et n’imaginait passer la soirée sans son voile e secret. Les rires retentissaient à travers la salle couvrant partiellement la musique.

Dans sa démarche déhanchée, les jupons d’une légère transparence laissaient imaginer bien des choses. Elle accompagna son cavalier occasionnel jusqu’au cœur de la pièce alors que les troubadours avaient entamé un nouveau morceau envoutant. A nouveau ses yeux cherchèrent le regard de celui à qui elle s’accrochait.


Je ne redoute pas la mort, je la connais déjà et elle-même a refusé de me prendre. Peut-être, Seignor, cette mort redoute-t-elle une simple courtisane.

Son visage était en partie couvert, lui permettant un sourire nouvellement taquin et ce regard rieur. Elle posa à nouveau sur l’épaule, moins large que celle de son dernier cavalier, s’en rapprochant assez pour casser les conventions, pour paraître audacieuse. L’autre main gantée s’installa dans celle de la silhouette rouge.


_________________________________________________________________________________
--Silence_noir
[Entrée de la salle]

D'un pas lourd mais non encombrant, l'homme vetu de gris et au masque d'un noir d'une nuit sans étoile, s'approcha tranquillement, lentement, vers l'entrée de la salle de bal du bal. Un enrhumé vous dirait, ça va 'bal aujourd'hui, mais ça, c'est une autre histoire. L'homme avançait donc parmis les meubles et autres accessoires qui le cotoyaient dans cette entrée de salle de bal, il se doutait bien que la fête était déjà commencé et qu'il se devait d'aller un peu plus loin, un peu plus haut, enfin, là où son flair le guiderait. Il quitta donc ce lieu accueillant pour les yeux, vers un lieu qui serait à présent plus accueillant pour son estomac.

[Buffet]

Il posa les yeux autour de lui d'abord, puis vers le buffet, puis vers les convives, puis vers sa droite, pour ensuite revenir vers le buffet. Il avait suffisamment apprécié du regard, le temps de se délecter la langue d'un de ses petits délices amarré à la table était enfin arriver. Alors qu'il contemplait à sa gauche et à sa droite à la recherche de personne qu'il connaîtrait peut-être possiblement, il mangeait à pas feutré, espérant croisé du regard une quelqu'une intéressante.
--Eagach



[JEU DES POMMES]
Bàis observait chacun des joueurs, le fantôme s’approcha du saladier, et avant même que la Dame d’Eagach puisse comprendre comment il pourrait attraper la pomme sans trou dans son drap, ce dernier s’empara du récipient, le retourna, récupéra la pomme et la passa sous son drap pour la porter à sa bouche…
Stupéfaite, elle n’eut pas le temps de faire de remarques, la Dame au teint blanc et aux dents aiguisées avait déjà laissé la victoire au fantôme et tourner les tâlons… Victoire, victoire, c’était vite dit… Une petit lueur dans l’esprit, et l’idée fit son apparition. Le fantôme paierait pour ses facéties.


Esprit frappeur,
Esprit farceur
La pomme tu à croquer
Aurais-tu donc gagné ?


Petit sourire diabolique, elle savait ce qu’elle allait ajouter…
Elle sortit de sa poche l’une des fioles de couleurs éclatantes, et prit celle qui contenait un étrange liquide bleuté.


Ectoplasme, voici ton gain
Cependant, je le crains
Tu n’auras guère le choix
De celui qui boire devra.
Pour ta tricherie
Pour ta félonie
Tu seras puni
Alors bois ceci.


Oserait-il, prendrait-il ses jambes à son coup ? Bàis lui tendit lafiole, avec insistance, un regard pénétrant les orbites invislbe du spectrecachées derrières le drap…

Autour, les convives s’amusaient, la dame aux accents chaleureux dansait avec l’encapuchonné de rouge qui lui rappelait tant une personne… Chassant cette pensée de l’esprit, elle n’avait guère quitté les yeux du fantôme…



--Feardorcha


Un bal des morts...
Il en avait entendu parler et s'était dit que ça lui changerait du quotidien d'y aller et qu'il y aurait certainement quelques rencontres intéressantes à faire.
Tout d'abord, trouver le déguisement adéquat. Un coup d'oeil dans sa malle, il récupère quelques morceaux de tissu, les confie à son tisserand favori qui lui confectionne exactement ce qu'il avait demandé.
Ne restait plus qu'à se grimer, veiller à ce que chaque partie de son corps qui dépasse du déguisement laisse le moins d'indice possible sur son identité.
Devant l'entrée, il prit bien soin de s'encapuchonner pour entretenir le mystère.

[Entrée du bal]


Quelques personnages déjà présents. Chacun avait fait en sorte, avec un certain succès, d'être méconnaissable.
Si les apparences ne permettaient pas forcément la reconnaissance, les voix pouvaient peut-être bien trahir leur couverture...
Le regard sombre, Feardorcha pénétra à l'entrée de la salle d'un pas lent mais assuré.
Il se dirigea vers la femme tout aussi mystérieuse, à la longue chevelure grise, qui semblait accueillir tout ce monde.


Bonsoir. Je suis Feardorcha. Je vois que je ne me suis pas trompé d'endroit. Si vous êtes bien de celles qui ont agencé cette salle, permettez-moi de vous féliciter. Pas trop de lumière, juste quelques bougies pour éclairer l'essentiel. Tout ce que j'aime.
Et... Ne cherchez pas derrière moi, je suis seul, avec mon ombre...

__________________________________________________________________________________________________________________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)