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[RP]De la guerre de Savoie

Zarathoustra
Devant l’avancée de l’armée confédérée, des nuées de corbeaux s’envolaient en coassant tristement, les écureuils s’esbignaient, les lièvres détalaient, les dahuts se retournaient et mourraient dans un lente agonie, les bouquetins se réfugiaient sur les hauteurs, les renards donnaient l'alerte. Les marmottes, elles, s’en foutaient. Ainsi en était-il de la faune savoyarde. Quelques ragondins la suivait pour profiter des restes de repas qui jalonnait leur parcours : c’est que certains des soldats étaient mal élevés et laissaient traîner leurs papiers gras. Ils ne venaient pas pour faire du tourisme, ils venaient rétablir l’autorité de la diplomatie de Genève, bafouée une fois de plus.

Et bon, il fallait bien faire des pauses, pour casser la graine et masser les cors aux pieds. Il y avait encore de la route. On s’arrêta non loin d’Annecy.

Zarathoustra, qui trouvait que l’eau du ru était bien froide, jouait son tour de vaisselle avec un compagnon.


-Pierre
-Ciseau

-Raaaaaaaaaa !
-Mon ami, tu es prévisible.

-On r’commence !


Le compagnon était joueur. Pour préserver la douceur de ses mains de la morsure cruelle de l’eau froide, il décida de changer au dernier moment sa stratégie pour tromper son adversaire.

-Pi… Ciseau !
-Puit !
-Puit ? C’est quoi ça ?
-Le ciseau tombe dans le puit.

Et pour bien montrer, il mima la scène avec ses mains.

-Et la pierre ?
-La pierre aussi tombe dans le puit.


Et Zarathoustra réitéra la démonstration, tout aussi implacable.
Le compagnon fut convaincu, et trouva que ce jeu était plein de ressources. Il décida d’en profiter lui aussi.


-Puit !
-Rateau. Le rateau reste en travers du puit, ramasse la feuille et la pierre. C’est les règles « A l’aquitaine ». J’ai gagné. Voici mon écuelle. Attention, l’œuf, ça attache.

-Poing dans la gueule !


Paf.

-C’est les règles à la viking.

En plus de démontrer qu'il était lui aussi un bon stratège, il prouva qu'il n'était pas en reste en matière de références culturelles.
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Eins thut Noth.
Ragnarock
Edit: Censure HRP {Fleurs}

A la mairie de chambéry

Le maire venait d'apprendre la nouvelle, des genevois avait franchit les frontières en armée, cela le faisait sourire il avait en effet eu vent de quelque rumeurs. Par ailleurs, à chaque fois qu'il est maire il arrive un évènement de ce genre, la dernière fois ce fut les Genois. D'ailleurs étrange, mais entre les deux prononciation sont assez proche, Genois, Genevois...

Bref, l'heure n'était pas encore à rire, branle bas de combat ! on se lève rapidement de son lit, on s'habille avec élégance et on va réquisitionner son conseil !

On donne ses directives, on fais ce qu'il faut et même plus en appelant quelque amis haut placée et en faisant joué quelque relation et au final, on attend l'ennemie avec un grand sourire.

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Leagallcosta
"Pendant des semaines qui viennent, l'arrière train de Melian doit devenir notre unique obsession, notre phare, notre boussole", ainsi c'était exprimé un chef de lance ce matin même.

En voilà un programme alléchant.

Et pour le coup, le Primus avait sacrement bien préparé cette virée gatronomique en Savoie, il méritait bien qu'on le reluque un tantinet.

Léa, s'impatientait depuis des semaines à Genève, partageant son temps entre l'aiguisage de Sica, et l'entrainement physique en vu du tatanage de Savoyard. Ils avaient fait suer Genève, il était maintenant l'heure exacte de payer l'addition. Et Deos sait que les Coucous hélvètes sont de belle facture.

Les derniers jours avaient été plus mouvementés, avec l'arrivée notamment des anciens alliés de diverses opérations. Des souvenirs émus de la guerre en Bourgogne, de la prise de Clermont, entres autres, avaient galvanisé la Sicaire, prête au combat.

Hormis les indécrotables râleurs et pénibles, avec pour chef de file le balafré, l'ambiance au sein de sa section était à la bonne humeur. Cette "opération fondue Savoyarde" était sous la protection du Très Haut, cela sautait aux yeux: les soldats arboraient pour la plupart des airs de Ravi de la Crèche. La plupart...et Zarathoustra n'en fait visiblement pas parti.

Les yeux fixés sur les remparts, Léa sourit.
Les yeux fixés sur le séant de Mélian, Léa sourit aussi.

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Sicaire Fidaïs du Lion de Juda

Kika15
La Savoie, ça te tente?

Hmmm...ben pour sûr, l'ami! Imagines bien que ce Duché a foulé le sol de ma Provence en alliance avec l'Armoria!


Mouais...c'est pas plus compliqué que cela: une question, une réponse.

De là, on met son paquetage sur l'épaule et pi...on taille la route avec sa famille, ses compagnons...

Direction: les Montagnes.

Objectif: rendre la monnaie de sa piece a cet insolent Duché, fait de Vassalités et d'avilissements.


Le Lion en est?
Bonne nouvelle...j'adore discuter avec Sanctus.

Hoooo...pas de religion, non. Ca, Kik s'en tape...lui, il entrevoit dans cette action, une felure dans un monde ou le Titre prend le pas sur l'Homme. Ou la copinage est au dessus de la compétence . Ou des cloportes sans noms fondent un monde meilleur pour le bien être de tous...et là, en Savoie...nous étions à l'apogée de ce qui se fait de plus bas.


Certains noms fusent dans l'esprit du Bandit: de Kehl le lache, belligérant d'un combat qui n'était pas le sien lors de la Guerre de Provence. Isabeau la traitresse à sa Patrie, honnie par sa Terre de naissance pour collaboration avec l'ennemi qui se retrouve bien entendu hébergée chez les vilains Savoyards...la liste est longue et les coups de lame, à coup sûr, nombreux...


Ma Famille est là pour servir une cause Sanctus: casser, annihilier les Instances Politiques qui dirigent les Peuples...quitte à eux de reconstruire un monde meilleurs. Nous, nous sommes des démoliseurs et non des batisseurs. Mon épée est donc à ton service...

L'action devait être un laboratoire pour Kika: on casse et on voit aprés.On fend et on brûle ces montons des Alpes...voila un programme plutot rejouissant.
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Ouaille certifiée conforme
Petitfrere
- Poing dans la gueule!

Cette exlamation venant du coin ou Zarathoustra prennait son repas titilla l'oreille de Petit-Frère. En effet, c'était le genre de prose qui attirait facilement son attention. Mesurant une toise de haut pour 230 livres, on disait de lui que si Dieu lui avait donné un corps de colosse et une force surhumaine, il avait équilibré la donne en oubliant d'y insérer le cerveau. Un drôle de chapeau mangé par les mites, un faciès de gorille, des habits du plus mauvais goût, tel était l'aspect du Sicaire du Lion de Juda sous les murs d'Annecy.

Le géant était de fort bonne humeur. Il ne cessait de se porter en première ligne pour "être le premier à botter les culs savoyards" et menaçait d'une bonne raclée quicquonque lui ravirait ce plaisir. La plupart des gens auraient pu dire de lui qu'on dirait un enfant prêt à visiter le pays de merveilles à la seule idée de pouvoir se chamailler. Au fond, dans son esprit tordu, c'était pour lui un grand jeu et une occasion de se bailler une bonne tranche de rigolade.

Il n'en restait pas moins un tueur aguerri, ayant accompli déjà quantité de missions au profit du Lion de Juda. L'attaque sur Chambery n'étant qu'une "Grande fête du bottage de cul" supplémentaire à mettre à l'actif de ses méfaits.


Moa aussi je peux jouer les asticots? J'ai des chataignes à distribuer! demanda-t'il de sa boix de basse aux deux compères.
--Gros_bob



L’gros Bob était finalement de la fête lui aussi. Le torse bombé, le menton tendu vers le ciel, tenant fermement son fameux gourdin qui avait été le sujet de tant de discordes, il avait collé fièrement au train de l’arrière train du dit Mélian toute la journée, au beau milieu de sa lance « VIP », comme on lui avait dit ...


Quand fut venu l’heure de la pause, il avait fait claquer sa grosse menotte sur l’épaule fluette d’un petit gars maigrichon qu’avait marché à ses cotés …


Eh gros ! File moi un peu de bouffe, parait qu’j’ai pas prévu assez d’réserve !


Allez fais pas ton radin … R’garde, j’te prends juste le p’tiot bout de barbaque là !!!



L’autre n’eut pas le temps de faire valoir son refus, le p’tiot bout de barbaque dégringolait déjà dans l’œsophage du gros Bob …

Bein quoi ? C’est quand même pas le ventre vide qu’on va les trucider ces savoyards !


Dis ... T'aurais pas un truc à boire pour faire couler ...
Izaac
Citation:
ORDONNANCE DE l'AVOYER,
Portant déclaration de guerre contre le duc de Savoie.
Du Onze décembre Quatorze Cent Cinquante Huit.

DE PAR LE PEUPLE DE GENEVE.

Toute l’Aristotélité sait que le duc de Savoie a été l’agresseur d'honorables Genevois, sur la route entre Annecy et Chambéry ce mois de juin 1458 et jusque ce mois de novembre 1458, et qu'il a exercé contre eux les hostilités les plus barbares.

Le peuple de Genève, justement offensé de l’insulte faite à sa cité, n'a suspendu pendant vingt semaines les effets de son ressentiment, & ce qu’il devoit à sa dignité, que par crainte d’exposer aux malheurs d’une nouvelle guerre.

C’est dans une vue si salutaire que le peuple de Genève n’a d’abord opposé aux procédés injurieux de la Savoie, que la conduite la plus modérée et la plus noble.

Tandis que la soi-disante justice de Savoie enlevoit par les violences les plus odieuses, & quelquefois les plus lâches artifices, la liberté de nos deux combourgeois déjà molestés et agonisants, un vil aventurier mandaté par l'indigne gouvernement de Chambéry s’était emparé des caisses de notre cité et tentait lâchement d'occire son légitime avoyer au début de l'été.

Tandis que la Savoie traitait avec la plus grande dureté les combourgeois genevois engeolés, & qu’on méprisaient à leur égard les bornes évidentes que la loi naturelle & l’humanité ont prescrites aux diverses nations de l'Aristotélicité et du reste du monde, même durant les plus rigoureuses des guerres, les Savoyards voyageaient & habitaient librement chez nous sous la protection des égards que les Peuples civilisés se doivent réciproquement.

Tandis que les Ministres de Savoie, sous l’apparence de la bonne foi, imposaient ses stériles bavardages à l’Ambassadeur du peuple de Genève par des fausses protestations, on exécutait déjà les assurances d'une prompte et prochaine conciliation.

Tandis que la Cour de Chambéry épuisait l’art de l’intrigue et éloignait toujours davantage une vraie paix entre voisins, Genève tentoient mille et une conciliations à l'avantage et l'honneur des deux parties.

Telle a été la conduite des deux Nations. Le contraste frappant de leurs procédés doit convaincre toute l’Aristotélité des vues de jalousie, d’ambition & de cupidité qui animent l’une, & des principes d’honneur, de justice & de modération sur lesquels l’autre se conduit.

Le peuple de Genève avoit espéré que le Duc des Savoyards ne consultant enfin que les règles de l’équité, & les intérêts de sa propre gloire, desavouerait les excès scandaleux ausquels ses Officiers ne cessoient de se porter. Il est à craindre que les dits-excès l'aient habitué à ne considérer que les pires violences comme moyen normal pour atteindre ses buts.

Le Duc des Savoyards ayant rejeté le plus grand bon sens et avancé des faits dont la supposition ne peut pas même être colorées par les apparences les moins spécieuses, le Peuple de Genève ne vit dans ce refus que la Déclaration de guerre la plus authentique.


ORDONNE & enjoint de courir sus au Duc des Savoyards et à sa cour, à travers sa personne, ses titres, propriétés, fiefs et territoires, manants et sujets -y résident ou non-, alliés, amis et familiers, parents et enfants, et ce jusqu'à ce qu'il vienne à résipiscence en toute bonne et sincère humilité et remord de ses péchés contre les valeurs aristotéliciennes qu'il a bafoué jusque-là.


FAIT à Genève le onze décembre quatorze cent cent cinquante-huit.

PAR le conseil de la république souveraine de Genève,
Signé, Tatoumi, avoyer de la république de Genève.



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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Nashia
Edit : Censure HRP {Fleurs}




[Castel de Pettinengo, appartement de la Dame]

Elle avait passé des semaines loin de ses anges... Des semaines passé sur un endroit perdu en plein Aoste... A attendre, à guetter, à faire des grimace aux hommes qui passaient et repassaient devant elle, jusque les faire fuir. Fallait avouer qu'elle était terrifiante la Nashia, 1m50, corp de nourrice, poitrine voluptueuse, des yeux bleu turquoi virant a l'argent quand elle s'énervait, des cheveux corbeaux tiré en chignon, moui... Mais fallait pas s'y fier, elle était douée de ses mains la nash autant pour la couture pour la broderie, que pour tenir une lame ou même unerame. Oui elle se battait a la rame la Nash ! Cela en avait fait pleurer plus d'un...
Bref revenons à nos moutons ! Pendant ces semaines passé loin de sa maison d'Annecy et de Pettinengo... Nash n'avait cesser de penser a ses deux petits... Juliette et Ronan... Juliette avait sept années maintenant... Elle était grande, commençait a manier le couteau, mais savait surtout dérober les bourses et échapper au prise de sa mère et de sa gouvernante... Et Ronan... Il était né il y avait de cela quelque mois, en Bretagne... Nash n'avait jamais accouché en Savoie. La première était née en Rouergue, à l'époque ou on ne pouvait faire un pas, la bas, sans y croiser un brigand, alors pas de jaloux. Nash avait traverser la Touraine et L'Anjou. Comme ça... Les risques étaient les même pour les deux petits ! Et ils auraient tout deux des histoires à raconter sur la folie de leur mère, Dame de Pettinengo, vagabonde et gueuse dans l'âme, fille de Marchand ambulant, éleveuse de mouton sans terres !
Les pensées de la Dame de Pettinengo divaguait sur ce qu'elle avait vécue ces dernier mois... Sur sa couche dont elle se remettait a peine et qui parfois la faisait encore s'assoir prise de vertiges... Et tout en pensant, elle admirait ses enfants, illégitimes ils étaient certes, mais cela les rendaient bien plus beau à ses yeux... Ceux pour qui elle se battait. Ils auront le droit eux aussi, de connaitre une Savoie sublime et magique... Mais la révolte criait dans le peuple... Et sa grande crainte était que les Lion, et tout les autres charognes débarque. Elle poussa un long soupire interrompue par les cris de Juliette

MAMAN MAMAN ! Viennnnss voiiiirr ! Regggarde !

Ah pour regarder ca elle regardait la Nash... Sur son beau chaine rouge, tracer au couteau, était dessiner quatre bonhomme, deux énormes boules et une plus petite. Nash éberluée devant assassinat d'un si beau plancher ne sut quoi dire. Et la petite fière d'elle annoncé en pointant du doigt les personnages.

La c'est Papa Iso ! La c'est maman et bébé Ronan ! Et la c'est Moi ! Pis la y a ziozio et Nelrom et Démon !


Nash n'eut le temps d'expliquer a sa fille que l'art se faisait sur du papier qu'un messager entra, sans y avoir été invité, dans les appartement de la demoiselle... Ses servantes semblait désemparer et Suson, bien décidée a ne pas se laisser faire se mis a hurler et a gesticuler en italiens tout un tas d'inepties et de malédiction. Mais l'homme s'en contre fichait, bien qu'il sembla géner, il s'inclina s'excusant du manque de délicatesse, déposa la lettre et s'enfuit aussi vite qu'il était apparue, présser était les hommes. Nash sourcils froncer lut la lettre. Son visage pâlie, ILS étaient enfin là !
Les choses s'enchainèrent rapidement... Elle embrassa ses deux amours les couvrants de baiser... Elle ne les reverrait peut être plus jamais... Nash se tourna vers sa gouvernante, ne prenant même pas soins de parler italiens.

Pas de sortie a poney ! Juliette reste au Castel ou dans l'enceinte des muraille. Que je sois claire. Qu'elle sorte et je vous pend tous par les orteils.


Elle sortie sans se retourner. Ne pas regarder le visage de sa fille ainée. Ne pas voir ses cheveux si blond qui lui rappelait son père... Et sa mort... D'un geste ample Nashia, réclama qu'on l'aide a se vêtir de sa tenue de cavalière.

Qu'on me prépare mes armes, et Tacita !

S'arrachant des mains d'une jeunes filles qui voulait lui nouer les cheveux, nash descendit quatre a quatre les marche, ses cheveux noir boucler voletant derrière elle. Genève attaquait. Il lui fallait rentrer au plus vite. Elle était à la fois furieuse et ravie. Elle ne serait pas rentrer de Bretagne pour rien finalement. L'épée allait gouter au sang. L'épée allait s'abreuver des infidèles...
Pas d'armure pour la damoiselle. Trop encombrant. Si il lu ien fallait une elle se la ferait faire a Annecy.
Sans plus attendre, Nashia débarqua dans la cour, sauta à cheval. Sera pas dit que la Gueuse arriverait en retard pour les feu de joie ! Coup de talon, galop, Sortir de Pettinengo... Descendre de la Montagne a Cheval... Rejoindre Annecy au plus vite. Prévenir Iso, si il ne le savait pas déjà.
/rp]
_________________
Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer
Shirine
[La veille]

On y va!

La rousse lève le nez vers l'homme qui semble s'adresser à elle.

Quoi on y va? T'veux aller où?

Elle l'observe de la tête aux pieds, méfiante. Des fois qu'il aurait des idées derrière la tête. C'est pas qu'il est laid, mais elle ne fait pas ça avec n'importe qui... Enfin plus avec n'importe qui...

Mais non! Prend ton épée, on lève le camps! Direction la Savoie.

Shirine fait un bond. Enfin! Enfin un peu d'action... La pauvre s'enracinait à rester sur place et elle ne supportait pas l'immobilité.

Petit sourire en coin, pensée pour cet homme rencontré au coin du feu et de ses démélés avec les savoyards. Prière à Deos avant de partir... La Réforme serait enfin vengée.

_________________
Ntil_
Leeeeeeeeees jolies colonies de vacanceeeeeeeeeeeees,merci Déos,merci Mélian.....

Ils avaient pris la route,ca monte ,ca descend et puis ca gèle aussi.Tante Marguerite avait tricoté une belle écharpe,'pour te protéger de froid,faut te cacher le nez', qu'elle avait dit,le tout teinté d 'un accent bourguignon douteux,la tantine était douteuse aussi d'ailleurs...'et si j 'aie froid ailleurs tata?'.....'tu m'agaces avec tes questions......si t'as froid c'est que Déos le veut'.....bref....

En grande conversation avec Maripo,au sujet du séant du Capitaine,qui était le sujet de conversation principal du jour, dites fesses qui étaient tenues à l 'œil et imitées dans leur moindre mouvement....de quoi éveiller la jalousie de Lothem si il la voyait faire,mais c 'était la volonté de Déos,faut regarder devant soi pour avancer et là......

Ntil grignotait ses croutons beurrés,oui parce que le beurre ca protège des gerçures et Ntil elle aime pas quand ses lèvres lui font mal,ca l'empêche de parler.
Le vent se levait par rafale parfois cinglant la peau et s'engouffrant aux travers des pans de leur cape.Elle regardait les remparts et se demandait si à Chambéry ils étaient aussi haut.
Un petit bourdonnement parvint à ses oreilles,elle tourna la tête se demandant d'où cela pouvait bien venir......


-Et Maripo .....t 'entends?Ce sont les savoyards qui claquent des dents?Dis donc,tu crois qu'ils ont froid ou qu'ils ont peurs?Ils vont faire tourner le lait des vaches avec ça .A moins que ce ne soit une façon de se réchauffer...

Des va et vient,ambiance des plus joyeuses,accolades et histoires des plus anciens et de quoi se tenir chaud avec les tords boyaux de certain de qualité artisanales à n 'en pas douter.Du regard elle chercha Lothem ,qu'elle avait vue cavaler comme un étalon.....lui qui voulait de promener ben voilà chose faite,rien de telle qu'une escapade en campagne,avec un programme qui ferai des jaloux....randonnée,parapente,corps à corps,jeux de mains,course à pied,partie de cache cache...elle espérait qu'ils seraient joueurs eux aussi,elle voulait voir à quoi ça ressemblait de prés.
Puis un savoyard qui insulte la Réforme c 'est un savoyard qui manque d'éducation,et ça ca se punit.Un coup sur les doigt,et ca suffit pas....c 'est au coin avec le bonnet d'âne et la sica sous la gorge.Et puis vont pas nous pomper l 'air!

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Les edelweiss fleurissent toujours.....
Ptitcolin
"Suivez Melian ! Suivez Melian !"

Pfff pendant toute la route qu'il l'avait entendu, réentendu, réréréréréréentedu.

Et si moi j'veux pas lui coller à son popotin hein ?
Et si moi j'préfère celui de Ntil, Barba pour les intimes, Barba Bella pour les plus qu'intimes ?
Et si moi ...


"Y aura d'la chope pour les premiers arrivés"

Deos !

Du coups, le rouquin, il cavala, il failli même dépasser le fameux capitaine en botte, à la cape, ou j'sais plus comment.
Sauf que devant lui il y avait eu un gros tas de muscle.


Pousse toi d'la, y a ma chopine qui m'attend.

Le mastodonte qui lui cachait le paysage, c'était le gros Bob.

A bah t'es là toi finalement ?

Un grand échange de rire et de tapes dans le dos plus tard, avec un déséquilibre à peine caché quand Lothem reçu la grosse paluche de Bob, et les remparts de la ville éblouirent de leur hauteur les yeux du roux.

Et va vraiment falloir monter ca ?

L'inquiétude commençait à le gagner, c'est qu'il était maladroit le garçon.
Et puis lors de la campagne de Provence, il était plutôt dans le rôle de celui qui était au dessus et s'amusait à jeter toutes sortes de trucs sur la tête des français. Ah il avait bien rigolé mais en pensant que pour le coups, c'est lui qui allait servir de cible ambulante, ca le calma.


Un vieux soldat qui passait par là essaya de le rassurer.

T'en fait pas fiston, on sait même pas si on l'attaque c'te ville. Possible qu'on bouge encore.
Y'a qu'les chefs qui savent. Moi j'te dis qu'on visera plus gros morceau que ce p'tit bourg.


Oui mais quand même, les remparts, m'étonnerait qu'il soit plus p'tits ailleurs. Et si ca c'est ceux d'un petit bourg, qu'est-ce que ca doit être ceux d'une capitale ?

Lothem soupira. Pendant ce temps, les corvées furent rapidement distribuées.
Certains se disputaient la vaisselle, d'autre montaient les tentes, d'autres encore préparaient le festin du soir, enfin, un p'tit vieux que le nouvellement genevois croyait avoir déjà vu allait dire leurs droits aux savoyards.


Peut pas leur demander d'ouvrir directement les portes qu'on partage une bonne raclette ensemble non ?

Puis il se retourna en quête d'une corvée...


Bon c'est pas tout ca, mais elle est ou la chopine ?
Azalee.de.cernex
[Le Chastelard en Bauges, appartement de la Duchesse]

Azalée jouait avec la petite Azurelle, qui était grincheuse depuis que son frère Charles Marie avait quitté la Savoie, las des querelles politiques.
Elle devait retenir sa peine, pour sa fille.
Un page entra, avec une missive de Belley.

La Duchesse en prit connaissance: La Savoie était en guerre!

Elle devait se préparer.
Elle regarda sa fille, il lui faudrait expliquer que sa mère devrait s'absenter.



Gauvin, Bertrande, faites préparer mes armes, ma jument et quelques provisions.


Les serviteurs s'affairaient, tandis qu'Azalée parlait à sa fille:

Azurelle, votre mère doit partir. Vous savez que la Savoie compte beaucoup: elle est en danger.Soyez sage mon enfant, comme doit l'être une petite duchesse.
Priez Saint Norv, pour qu'il veille sur sa filleule.

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--Azurelle_de_sparte
Elle avait compris que l'heure était grave lorsque sa douce mère avait prononcé "Saint Norv".

Azurelle savait qui était Norv: le parrain de sa mère, qui était comme son père. Il était mort. Azurelle ne savait pas ce que voulait dire "mort", juste qu'on ne pouvait plus voir la personne. Mais on pouvait lui parler. Azurelle parlait à Norv, mais il ne répondait jamais. Mère avait assuré que Norv, et Aristote, l'entendaient. Elle ne savait pas qui était Aristote, mère lui expliquerait.
Elle entoura les jambes de sa mère de ses petits bras.


mère, pars pas, mère
Azalee.de.cernex
Elle détacha les petites mains de sa fille, puis la prit dans ses bras. Elle embrassa la petite.

Azurelle, nous avons le devoir de défendre la Savoie, notre duché. Vous devez le comprendre, petite duchesse. Elle sortit sans se retourner, de crainte de voir sa fille pleurer.
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Lionelpsl
Au sein de l'armée en marche, un homme avait l'air précocupé. Toute la matinée il avait eu la mine soucieuse et n'avait pas déserré les machoires.
Etait arrivé l'heure de la pause. Tous avaient bruyament manifesté leur contentement: enfin ils allaient pouvoir casser une petite graîne et se décrasser la gorge de la poussière du chemin.
On vit sortir des sacs bouteilles, pains, saucissons, cartes dés et dominos. Qui mangeait, qui jouait des tours de garde, qui des tours de vaisselle, mais lui se contentait de rester assis et de contempler l'horizon d'un air maussade.
Un de ses compagnons de route essaya de le dérider un peu.


Eh mon gars, pète un coup ça te détendra. Faut pas rester comme ça ou tu ne tiendras jamais la distance. Qu'est ce qui te tracasse comme ça? Tu nous a fait la gueule toute la matinée.

Rien, c'est rien.

Tu ne veux pas manger un morceau ou boire un coup? Allez, c'est moi qui rince!

Non y'a rien qui passe aujourd'hui. Pas moyen d'avaler quoi que ce soit.

Tiens regarde y'a une bagarre là bas. En plus petit-frère va s'en mèler. Tu vas voir quand il s'y met ça ne dure pas longtemps mais c'est marrant, enfin pas pour ses adversaires.

Ecoute, il faut que je voie un prètre

Hein? Mais on a pas ça chez nous!

Je ne sais pas moi, vous avez bien une autorité ou quelque chose? Même si vous n'avez pas de prètres vous avez bien des mecs qui connaissent les écritures sur le bout des ongles, des cadors de la prière et des formules. J'ai un truc qui me travaille et il faut absolument que j'en parle à quelqu'un.

Ben y'a moi. On est compagnons d'armes non?

Tu connais le latin toi? Il me faut un pro de la prière que j'te dis. Un gars qui pourra me conseiller dans le spirituel. Il faut vraiment que je me confie à quelqu'un comme ça. Ecoute, il te faut une barque: tu demandes un charpentier. Il te faut un casque: tu me demandes moi. Ben là c'est pareil. C'est la caboche qui me travaille: il me faut un pro de la caboche. Un cabochologue quoi. Alors trouve moi quelqu'un à qui m'adresser.

Ben on a bien les lecteurs. On en a quelques uns qui nous accompagnent, attends je jette un oeil. Eh! De Cédez viens voir par là y'a un gars qui veut t'causer.


Le lecteur un peu surpris leva le nez du petit quignon de pain sur lequel il s'esquintait les dents.

Oh tu ne vois pas que je mange là?

Il retourna à son triste repas, la prochaine fois qu'il accepterait de dormir chez l'habitant juste avant de partir en campagne il faudrait qu'il évite les maisons avec des chiens. Ou plutôt il faudrait qu'il pense à mieux protéger des chiens son sac plein de viande.

Non faut vraiment que tu viennes, c'est important. C 'est un nouveau là, y'a un truc qui le tracasse. Si tu ne viens pas il va encore me faire la gueule toute la journée. Il cherche un cabochologue pro des formules qui parle latin. Et vas y molo s'il te plait il se bat dans le bon camp.

De toute façon son pain était trop dur pour l'attaquer avec les dents. Foutu clébard!

Quoi? Bon, je n'ai rien de mieux à faire pour l'instant j'arrive.
Salve frère, c'est toi qui a besoin d'une aide spirituelle?


Il s'assit à côté de l'empècheur de manger son pain tranquille.

Je comprends ça. L'approche du combat, l'angoisse de la mort....

Hein? Oh non, si ce n'était que ça. Non, c'est que j'ai un poids sur la conscience, il faut absolument que j'en parle à quelqu'un qui pourra m'éclairer sur la route à suivre.

Et bien vas y frère je t'écoute. Parle sans crainte.

Voila: pardonnez moi mon père parce que j'ai beaucoup pèché. Par action et par omission....


Tout d'abord le lecteur De Cédez soupira, mais aussitôt après son oeil s'alluma. L'homme en face de lui était manifestement sur le mauvais chemin et s'accrochait à ses faux rites mais la suite promettait de devenir intéressante.

Déjà appelle moi frère, et maintenant dis moi tout: combien de fois et dans quelles positions?

Ben, en fait c'est surtout par omission que j'ai péché. Voici l'horrible vérité: je n'ai toujours pas suivi mélian aujourd'hui!


Le lecteur le regarda d'un air incrédule, la réponse l'avait désarçonné.

Et bien mon fils, euh frère ce n'est pas grave. Ce n'est qu'un péché véniel. Tu as encore toute la journée pour suivre mélian. Regarde il est par là. Alors après la pause tu te colles à lui, tu ne le quittes pas d'une semelle et tu pourras le suivre tout le reste de la journée si tu le souhaites. Par contre dépèche toi, il y'en a déjà qui lui reluquent le cul.

Vraiment? Vous croyez qu'il n'est pas trop tard?

Non, rassure toi frère. Il importe que tu abordes le combat avec l'esprit serein pour pouvoir remplir l'enfer lunaire de nos ennemis. Alors suis le au moins une fois avant cette nuit et tu pourras dormir en paix.


Il allait enfin pouvoir retourner vaquer à ses affaires, il faudrait quand même qu'il ait une sérieuse conversation avec l'homme pour l'éclairer par la vérité avant qu'il ne soit trop tard, mais pas tout de suite. Pour l'instant il fallait qu'il aille chercher de l'eau pour mouiller son pain tant que la pause n'était pas terminée.
L'homme, qui paraissait attendre autre chose, le rappella d'un raclement de gorge. Il s'arrèta: autre raclement de gorge.


Frère je crois que nous en avons terminé. Que me veux tu encore?

Ma pénitence.

Frère, ce n'est pas nécéssaire, c'est une erreur de croire que...

Ecoutez mon frère, j'ai fauté et j'en ai conscience. Maintenant pour être totalement en paix il faut que je fasse quelque chose pour me racheter, pour montrer que j'ai vraiment la volonté de changer et qu'à partir d'aujourd'hui je me mettrai à suivre mélian dès le lever du jour.


Son premier réflexe fut de rabrouer ce chien d'aristo, mais il repensa à la réflexion du soldat et à son quignon de pain et il se reprit à temps.

Tu y tiens vraiment?

Oui.

Sans cela tu ne retrouveras pas la paix?

Non.

Tu seras préocupé au combat et tu te battras moins bien, mettant ainsi en danger ta vie, celle de tes camarades et la cause pour laquelle tu as pris les armes?

Sans aucun doute.


Et bien puisque c'était pour le bien de l'armée et pour la plus grande gloire de Déos...

Ecoute moi bien, d'ici ce soir tu me ramèneras un chapon, et une grosse miche de pain blanc, avec du fromage et une bouteille de vin.

Un chapon? Mais c'est que ça ne court pas les forêts.

Si tu ne trouves pas un chapon, je me contenterai d'une oie, ou d'une poule, ou d'un canard, de n'importe quel volatile quoi. Mais attention, sa taille doit être à la mesure de ton repentir. C'est comme le pinard le pain et le frometon, c'est à leur abondance et à leur qualité que sera jugée la force de ton repentir.

Et c'est une pénitence ça?

Tout à fait.

On la retrouve dans quel texte?

c'est le principe très ancien de "Ad lectorem oisus succulentus aporteram cum panem vinum et frogom". Une fois que tu m'auras apporté tout cela tu retrouveras la paix.


Un sergent siffla la fin de la pause. Très content de lui, le lecteur jeta dédaigneusement le bout de bois qui il y'a très longtemps avait paraît il été du pain et se prépara au départ en sifflottant une chanson très à la mode dans la troupe en ce moment.

Suivons Melian ! Suivons Melian ! Suivons Melian ! Oh à boire ! Buvons un coup !

Les choses n'allaient pas tarder à aller mieux.
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