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[JEU/RP] Je t'éclate, tu m'éclates

Lavania
Les candidats ont déjà été sélectionné pour ce RP, vous pouvez toute fois poster à titre de témoin, sans toute fois influencer l'issue du combat.

Tous ceux qui se sont inscrit devrait avoir reçu un courrier sur le forum ici même. Si ce n'est pas le cas, je m'excuse, écrivez-moi et je vous le ferai parvenir.

Merci de respecter ce qui vous a été envoyé par courrier, sur ce bon jeu à tous!


Lorraine chère Lorraine, terre de tous les Lorrains! Univers où nous sommes tous voisins... D'ailleurs, c'est pas toujours facile de cohabiter avec d'autres gens non? C'est pourquoi, les Lorrains en ont ras le pompon! Si si! C'est la débandade! L'heure de régler les comptes a sonnée!

Et le hasard fait parfois bien les choses, même si d'autres fois, il semble truqué et pourtant ce n'était pas le cas. Tout les règlements de comptes qui auraient lieu en Lorraine ces temps-ci n'étaient que les fruits du hasard, peut-être qu'en cette période plus froide, tout le monde avait les nerfs à vifs et que n'importe quelle raison était bonne pour assommer son voisin/cousin/oncle/jardinier/neveu turbulent ou encore tante/belle-mère/nièce/soeur/cousine etc etc...

Toujours est-il que lorsqu'on se fait attaquer, la seule chose à faire est de se défendre! Mais parfois ce qui nous tombe sous la main n'est pas toujours de circonstance... Ainsi n'ayez crainte, cette vague de barbarie Lorraine ne causera aucun mort! Quelques égratignures ou tout au plus un oeil au beurre noir qui ne vous donnera qu'un allure plus coriace et bagarreuse, pour ces dames par contre... La seule solution sera de vous poudrer le nez pour camoufler ces imperfections.

RAPPEL TRÈS IMPORTANT: Au début de votre rp s'il vous plait indiquez minimum qui attaque qui pour avoir un semblant de clarté parmi tout ses posts mélangés. Merci.

Voici un exemple: [Paul attaque Jean]

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Feeetelfe





Fée attaque Sabifax


Vers environ 4 heures 30 du matin, on avait presque fracassé sa porte,en effet, celle-ci ayant entendu frapper à sa porte, s'était réveillée en sursaut, elle s'habilla rapidement, craignant une mauvaise nouvelle, en passant près du miroire elle vu un énorme bouton pointer sur son nez, en voulant se rendre au rez de chaussée, elle s'était éclatée le petit orteil contre le pied de sa commode, pleurant presque de douleur elle avançait sur un pied vers la porte d'entrée, à l'ouverture de la porte, un pigeons faisait un sur-place, le temps de lui détacher la missive et de le libérer, celui ci s'envola et revint lui déposer une belle crotte sur la tête, au bord des larmes Fée se dit que ce n'était vraiment pas son jour...

Elle claqua la porte derrière elle, puis elle lut cette maudite missive.

Citation:
Bonjour dame Feeetelfe,
On m'a beaucoup parlé de vos compétences et ceci dans tous les domaines, mais également dans celui de la patisserie ou il parait que vous êtes la meilleure, c'est pourquoi aujourd'hui je vous propose un challenge, celui de me péparer d'ici demain 200 tartes à la mirabelle.
Vous serez bien entendu très bien payé.
Je passerai les prendre à votre boulangerie dans la matinée

Signée ... un villageois.


Fée ne savait pas si il sagissait d'une blague, elle resta là un moment, elle regardait son orteil devenu bleu, une petite larme lui coulait sur la joue, d'un caractère fort, elle se ressaisit, puis avait décidé de se rendre à la boulangerie, elle avait pris la charette pour se rendre rapidement au village, mais en chemin, une des roues venait de rendre l'âme, la blonde a du continuer le chemin à pied, tout en marchant Fée ronchonait de plus belle, se demandant ce qu'elle avait fait pour mériter autant de mal chance..


Après qu'une pluie battante s'était écroulée sur elle, Fée arriva enfin à la boulangerie, trempé jusqu'à l'os, dégoutée de cette satanée matiné, la pauvre ne savait pas qu'une mauvaise nouvelle l'attendait encore, des petites souris avaient profité du calme de la nuit pour se nourrire du reste de farine qu'il lui restait, furieuse toujours aux bord des larmes, elle se dirigeait vers le marché, mais avec la poisse qui l a poursuivait ce jour là, il ne restait qu'un sac en vente de quoi faire en gros une cinquantaine de tartes.Elle maudissait au plus haut point la personne qui lui avait fait cette commande, et elle n'allait pas tarder à découvrir son identité, car une heure plus tard, alors qu'elle venait de terminer une dizaine de tartes, un homme pénétra dans la boulangerie ...


Fée reconnut tout de suite le sieur Sabifax ... le visage fardé de farine, les cheveux en l'air, un visage de meurtière, les yeux rouge saignants, elle le regardait d'un air méprisant..

SA SAB I F AAA !!!! ne me dites pas que ces tartes sont pour vous !!

Le sieur avait juste eu le temps de hocher la tête d'un signe positif, il avait ensuite jeté un oeil vers les tartes, et il avait ajouté: Elles sont un peu brulées non ?

Fée prise d'une folie furieuse, prit son rouleau à patisserie, l'enfonça dans une des tartes prise au vole, elle se dirigeait vers Sabifaxe, pire qu'un démon, elle grognait comme un ours, on aurait pu se croire dans une histoire d'horreur, le temps d'arriver à sa hauteur elle lui éclata la tarte sur le visage, Le coup était porté d'une main si ferme que l'évanouissement du sieur fut presque immediate

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Suisse38


Suisse attaque Blanche près des écuries du château de Belrupt



Des corporations de charpentiers et autres forgerons s’étaient regroupées pour construire des tonneaux. Ils étaient surs que leur fortune serait vite faite, un nombre incalculable de tavernes s’élevaient dans le royaume de France et le Saint Empire. Hélas, ni la cour du roy ni celle de l’empereur ne donnèrent leur aval. Ils considéraient que les fûts étaient plus pratiques que ces tonneaux. On ne savait pas si ces nouveaux récipients propageraient des maladies ou pas. Et puis le roy comme l’empereur avaient d’autres chats à fouetter. Des « croyants dur comme fer » à leur utilisation avaient mis dedans toutes sortes de liquides alcoolisés, comme des vins de bordeaux ou de bourgogne, de la bière, sans succès, ils étaient vraiment trop difficiles a utiliser. Tous ces tonneaux finirent sur les marchés sans de véritables acquéreurs.
Un jour, lors de ses voyages, Suisse entendit parler de pénurie de bois et eut une idée. Elle acheta au gré de sa route des tonneaux qu’elle mit sur sa charrette. S’ils ne peuvent être utilisés comme tels, elle les fera démonter pour revendre le bois. Certains empestaient encore l’alcool qu’ils avaient contenu.
Près des écuries du château, elle les fit aligner, tous ouverts pour que l’air puise les assainir.
Elle avait choisit cet endroit parce qu’un promontoire s’y trouver. Du haut de l’avancée, elle pouvait sentir les odeurs qui s’en échappaient. Les tonneaux étaient assez grands, un homme de bonne taille pouvait s’y cacher pour peu qu’il s’y assoit. Tout à l’observation des barils, Suisse vit arriver Blanche qui, curieuse, monta à coté d’elle. La blondinette commença à poser des questions. Qu’allait-elle faire de ces objets inutiles ? Blanche fit remarquer une odeur inconnue. Suisse lui répondit que c’était le parfum d’un vin de Bordeaux. Les résidus s’étaient figés au fond. Alors Blanche, curieuse comme sont les jeunes filles de son âge se pencha et Suisse ne vit plus que le postérieur élégant, tout enrubanné d’étoffe. Une envie irrésistible s’empara de Suisse et d’une main bien à plat elle claqua le derrière. Et ce qui devait arriver arriva, Blanche fut précipité la tête la première au fond du tonneau.
Celui-ci était le dernier de la file. Sous le poids de l’infortunée il se mit à vaciller puis à tourner sur lui et comme rien ne le retenait il tomba sur le flanc. Suisse se mit à rire, il ne fallait pas se mêler de ses affaires. L’impudente devait être punie. Elle sauta du promontoire et poussa le tonneau. Le récipient avait eu la bonne idée de s’affaler sur le chemin en pente qui menait jusqu’au parc. Blanche enfermée dans sa carapace de bois et de fer dévala le talus. Le tonneau en prenant de la vitesse penchait d’un coté puis de l’autre comme un bateau sur les eaux déchainées. La course folle s’arrêta dans un grand fracas quand il heurta le tronc d’un grand arbre.
Suisse pleurait de rire.
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Sebastien_de_belrupt


Sebastien de Belrupt attaque Constance de Cleves à la Bibliothèque de Trêves avec un livre d'histoire...


Au Chateau de Belrupt

Quelle n'avait pas été sa surprise d'être nommé au Conseil Constutionnel par l'Empereur ! Il avait appris la nouvelle en même temps que tout le monde, en lisant l'affiche placardée partout à Nancy. Il avait d'abord été fier comme un paon, avant de rapidement se rendre compte que c'était l'annonce d'insurmontables problèmes. Cela faisait des années qu'il donnait le change en Lorraine, faisant semblant de maîtriser les textes de loi sur la Lorraine et connaître comme sa poche l'histoire du Duché. Ce n'était pas bien compliqué, il avait d'ailleurs une méthode presque infaillible :

Lorsqu'il était au château Ducal à Nancy, qu'il soit conseiller ou non, il s'arrangeait pour qu'on le trouve toujours avec un ouvrage a l'air sérieux entre les mains. Ensuite, il fallait toujours donner l'impressionne d'être pressé et d'avoir une réunion urgente à l'autre côté du château, cela vous donnait un air important, que les gens étaient crédules ! Bon, le plus embêtant, c'était quand on venait lui poser une question directe, pour profiter de son "expérience". C'était les moments les plus délicats, là où il pouvait être démasqué à tout moment, mais fort heureusement il avait une autre tactique pour ces situations. Il s'exprimaient avec les mots les plus compliqués qu'il connaissait pour former des phrases qui avaient un air assez savant, même si lui-même aurait été bien incapable d'en comprendre la signification exacte. Tous ces mots, il les trouvait des ouvrages de la bibliothèque, dans la rubrique philosophie, ou quelque chose comme ça, cela faisait toujours le meilleur effet !

Mais voila, dans un Conseil pour l'Empereur... l'Empereur ! Avec plein de gens savants et cultivés, il n'arriverait jamais à se faire passer pour compétent ! C'était une catastrophe ! Comment allait-il bien faire ? Il ne fallait absolument pas qu'il se fasse ridiculiser publiquement alors qu'il brigait le poste de duc de Lorraine, autant se donner un coup de glaive dans le pied...

Mais oui ! C'est ça ! Dit-il soudain tout haut, seul dans son bureau. Il poursuivit son raisonnement, s'exprimant toujours à voix haute, cela l'aidait à réfléchir. Comme ce sont des gens encore plus importants, il suffit que j'utilise des mots encore plus compliqués ! Ah oui, mais il y avait un problème, ce n'était pas à la bibliothèque de Nancy qu'il pourrait trouver des mots plus compliqués, plus longs, et qui faisaient plus savants... Non, depuis le temps qu'il utilisait se stratagème, il connaissait la bibliothèque de Nancy par coeur.

Que faire alors ? Mais oui ! Ne lui avait-on pas encore dit dernièrement qu'on trouvait les meilleurs ouvrages à la Bibliothèque de Trêves ? Si on y trouvait les plus beaux livres, il y aura aussi certainement les mots les plus compliqués songea-t-il, tout heureux d'avoir trouvé une solution à son problème. Il quitta son château à la hâte, direction Trêves !


A la Bibliothèque Royale de la Ville de Trêves,
un peu plus tard...


Arrivé à la Grande Bibliothèque de Trêves, il mit de longues minutes à trouver la rubrique philosophie et histoire. N'ayant pas beaucoup de temps devant lui, il se dépêcha de s'emparer de quelques livres au hasard et des les étaler sur une table à proximité. Il devait faire ! Il ne devait absoluement pas être écouvert, sinon ça en serait fini de sa carrière !

Palimpseste
"Palimpseste vient du latin palimpsestus, lui-même tiré d’un mot grec signifiant « qu’on gratte pour écrire de nouveau ». Au Moyen-Âge, les palimpsestes étaient des parchemins qu’on avait lavés et dont on avait gratté l’encre afin de les réutiliser."


Mais c'est parfait songea-t-il ! Il était déjà en train d'imaginer la phrase qu'il pourrait sortir au Conseil Constitutionnel, devant les autres Conseillers de l'Empereur : ma foy, je pense qu'eventuellement, dans une mesure adéquate et avec les adaptations nécessaires et indispensables, il pourrait nous être bénéfique, dans l'hypothèse où une telle chose serait à la convenance de toutes les autres parties, d'un système institutionnel se basant sur la Monarchie Palimpsestine. Tout le monde serait impressionné, c'était évident, et pour ne pas montrer leur manque de vocabulaire aux autres, ils hocheraient tous de la tête avant de reprendre le débat, en ne manquant pas de penser "que ce bon vieux vicomte est cultivé" ! Et il pourrait aller faire semblant d'écouter pendant le restant de la discussion. Mais c'était une idée grandiose ! Magnifique ! Brillantissime !

Tout à sa joie d'avoir trouvé l'idée du siècle, il faillit s'étrangler lorsqu'il reconnu une silouhette familière, qui lui tournait le dos, à moins de dix mètres devant lui, dans la même rangée de la bibliothèque ! Constance de Clèves ! Par la barbe de merlin non ! On n'allait pas le prendre sur le fait si près du but ? Elle ne manquerait pas de voir les notes qu'il avait gribouillé sur la table en réfléchissant, qui formaient à elles seules un acte d'accusation accablant. Non, il fallait à tout prix éviter cela.

Il s'empara d'un livre d'histoire, sur le Duché de Clèves au XIIe siècle, dont le titre lui arracha un sourire ironique, avant de s'approcher avec la plus grande délicatesse, dans un silence absolu, de sa proie. Ce n'était pas sa chance, il faisait toujours êxtrêment calme dans une bibliothèque, personne ne parlait, si bien qu'il devait faire preuve d'une maîtrise de lui presque parfaite pour parvenir à ses fins.

Une fois arrivé juste derrière elle, il leva haut son livre et l'abattu dans un grand bruit sec sur le sommet de son crâne, ne laissant à la pauvre que le temps de s'effondrer par terre pendant que lui se sauvait à toute jambe vers la sortie de la salle, sans avoir oublié d'emporter ses notes sur les mots savants.

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Université de Belrupt
Anya.
[Anya VH attaque Uriel]

.Verdun.

" - 'iiiiiis ?"
" - Oui François ?"
" - Z'peu avoir une m'daille ?"
" - Une...médaille ?"

Haussement du sourcil gauche. Une médaille ? Pour quoi faire ? Le féliciter d'avoir redécoré la table en gravant des canards dans le bois ? Le remercier pour avoir parlé toute la nuit dans son sommeil ? L'encourager à réclamer une tartelette tous les lundi matins à 6h du mat' ?

" - 'Ui ! Comme les gens avec des robes ! Z'vu ça avec Louise l'aut' jour !"
" - Des gens avec des robes...gné ?"
" - Mais viiiiiiiii !"


Ah...s'il le disait. Mais Anya avait bien du mal à visualiser qui étaient les gens avec des robes et des médailles. Aurait-il croisé une duduche avec une grosse robe et plein de bijoux ? Peut être...
En attendant François avait pris un petit bout de parchemin et commençait gribouiller quelque chose ressemblant à un homme. Un curé plus précisément.


" - Aaaaaaah ! Une médaille comme celle de Tante Melly ?"
" - Nan ! Melly c'une fille !"
" - Et ça change quoi pour la médaille ?"
" - Beh rien !"


Oui, il fallait s'accrocher pour comprendre le petit garçon de la Von Haareweiss. Après avoir tenté pendant quelques minutes d'en savoir un peu plus, la blonde finit par comprendre que François était encore dans sa phase de caprice. Surtout lorsqu'il s'était mis à dire en gesticulant dans tous les sens

" - Z'veux ! Z'veux ! Z'veux ! Z'veux ! Z'veux ! Z'veux ! Z'veux ! Z'veux !"

Et quand il commençait à dire ça, c'était foutu. Comme lorsqu'il voyait un canard, comme lorsqu'il voyait ou sentait de la nourriture, ou qu'il était persuadé d'avoir dessiné l'œuvre du siècle.
Anya se voyait donc dans l'obligation de satisfaire sa requête, le mioche ayant une forte tendance à être infect lorsqu'il avait quelque chose en tête.

Mais où trouver une médaille ? Demander à la diaconesse de Verdun soit sa sœur, Melly ? Mauvaise idée, Anya lui avait déjà massacré une chouette, si jamais elle se faisait prendre en train de voler une médaille à sa brune de sœur, elle signait son arrêt de mort.
L'évêque de Metz ? Nan c'était mort, trop près.
Le père Guillaume ? Non plus, tout comme Anya il était au CCL et la tâche s'avérait beaucoup trop risquée aussi.
Uriel de …. (error du narrator : nom trop long) ? Probable. Anya le connaissait vaguement, de nom du moins, de physique surement, elle avait du déjà le croiser auparavant, sans même trop se souvenir où.


.Direction, Epinal.

Deux jour après être partie et après avoir une fois de plus fait avancer son cheval jusqu'à épuisement, Anya arriva à Épinal, ville où elle avait le plus de chance de croiser l'archidiacre pour tenter d'obtenir une médaille. Comment allait-elle s'y prendre ? Elle n'en savait rien. Tout allait être une question d'improvisation, comme d'habitude quoi.

Le rencontrer à l'église ? Mouais, réclamer une médaille dans un lieu sacré c'était bof bof...
En taverne ? Pitêtre. Pitêtre pas. Au moins elle aurait essayé.

Avant de se rendre en taverne elle passa devant une petite boucherie et décida d'acheter quelque chose pour son retour auprès de son fils à Verdun. Son choix se porta sur un jambon plutôt appétissant, quoi qu'Anya se nourrissait peu de viande par rapport à François, qu'elle acheta sans plus tarder.
Direction ensuite la taverne où elle attendrait toute la journée s'il le fallait. Une attente aussi longue n'était rien comparé à l'enfer que lui ferait vivre son fils adoptif en rentrant à Verdun les mains dans les poches.

Peu de monde. Tant pis, elle attendrait que l'archidiacre pointe le bout de sa chausse, en attendant elle pouvait trouver un plan lui permettant d'obtenir son précieeeeeeeux sans porter préjudice à Uriel. On touche pas aux cheveux des clercs namého !

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Ersinn


Ersinn attaque Lavania avec un canard...


Verdun : Dans la boulangerie Aux pains dorés

5h du matin.

La préparation de son déguisement lui avait bien couté une partie de la nuit. Ayant déjà été tisserand autrefois, il savait toujours manier l'aiguille à coudre. Il s'était donc confectionné une fausse barbe en mêlant tissu, herbe morte et quelques cheveux de personnes rencontrés en taverne, puis l'avait accroché à son menton du mieux qu'il le put.
C'était avec une cape sombre sur les épaules, et un chapeau à large bord, destiné à cacher son regard, sur la tête qu'il était entré dans la boulangerie que tenait Lavania.

Pourquoi s'en prendre à elle ? .. Frustré l'Ersinn, en fait. Il fallait bien qu'il trouve un moyen de se venger pour le défi qu'avait remporté Lavania contre lui. Et puis il en ferait un coup double : il vengerait également Elisette !

Le canard qui se baladait à ses cotées, il l'avait tout bêtement obtenu par un homme voilé, peu bavard, mais qui lui avait spécifié que c'était .. " une vrai bête de combat, j'vous l'jure m'ssire.."
Ainsi, il en avait fais l'acquisition, et avait par la suite échafauder un superbe plan pour s'attaquer à Lavagnia.

Le pire avait été le dressage du canard. Véritablement sauvage sur les bords, ce dernier lui avait donné maints coup de becs aux jambes et aux mains, mais il avait fini par le respecter.. longtemps après.
Pour cela, il avait du quitter Verdun. Il tenait pas à être pris pour un fou voulant élever des canards en ville, surtout pas devant sa femme.
Le vieux l'avait bien embobiné, en tout cas. Pas vraiment obéissant, le canard. Mais après quelques jours d'entrainement dans la nature, en prenant bien soin d'être à l'abri de tout regards, il était finalement satisfait.

Enfin prête, la vilaine bête. C'est ainsi qu'il l'avait attaché à une laisse, et que l'animal marchait devant lui sur le sol irrégulier de la boulangerie, fort heureusement vide à cette heure-là. Silencieux, le canard remuait la tête dans tous les sens. Peut être cherchait-il déjà sa future victime, héhé.

Les yeux brillants sous son déguisement, il espérait pouvoir bien profiter de l'avantage de l'effet de surprise. Lavania le dévisageait avec surprise.. Où était-ce du dégoût ? Humpf.. Aucune importance.


Bonjour ma 'tite dame lança-t-il en tentant de modifier sa voix avec euh.. plus ou moins de succès.

Il se pencha pour ramasser le canard dans ses bras, en tentant d'ignorer ses caquètements de protestations, puis fixa sa victime sans rien dire.
Cette dernière le regardait avec un froncement de sourcils, les yeux plissé.
Elle attendait sans doute qu'il prononce d'autres mots, mais en fait, Ersinn n'avait rien à rajouter. Puisque son soldat animal s'agitait de plus en plus dans son étreinte, il décida d'ouvrir les bras.

Dans un tourbillon de plumes, le canard exécuta une sorte de vol plané (bon, même si ce n'était que sur 2 mètres...), et s'attaqua sans plus de façon à Lavania.
Sûr de sa victoire, Ersinn arracha sa fausse barbe et se débarrassa de son chapeau afin d'admirer le spectacle. Et peut être aussi pour laisser une chance à Lavania d'apercevoir son véritable agresseur.

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Lavania
[Ersinn attaque Lavania avec un canard] ou [Comment se défendre avec ce qu'on a sous la main, signé Lavania]

Location: Verdun, dans la boulangerie «Aux pains dorés»
Heure: 5 heures du matin
Jour: Jour de la tarte à la mirabelle

Il y avait un jour pour chaque chose, un jour pour les petits pains au fromage, un jour pour les petits pains aux olives, un jour pour les tourtes, un jour pour les baguettes de pain et un autre pour les tartes à la mirabelle. Et ce jour, bah vous l'aurez deviné, c'était aujourd'hui!

Ainsi, en ce jour de la tarte à la mirabelle, il y avait quelques règles à suivre:

1) Sortir les bouteilles de mirabelles, une de plus que nécessaire (Pour la boulangère cela va de soit)
2) Aller au marché acheter les mirabelles
Et
3) Sortir le rouleau à pâte.

Le rouleau à pâte, cette arme utilisée par les femmes boulangères pour mettre à la porte les vilains garnement ou encore leur mari ivre ou leur mari infidèle, dépendant de la femme. Hors Lavania n'était pas l'une d'elle! Non non! Le rouleau à pâte ne lui servait qu'à aplatir la pâte et rien de plus. Car imaginez, frapper votre mari à la tête et ensuite rouler de la pâte, forcément il y aurait de la pâte dans les cheveux de mari et des cheveux du mari dans la pâte ensuite! Vous voyez bien que ça ne va pas du tout!

Enfin, peu importe puisque Lavania roulait tranquillement sa pâte pour recouvrir ses tartes qu'elle avait terminée, ne restait plus qu'à les recouvrir et les mettre à cuire! Tant de travail accomplie en cette matinée!

C'est donc avec sa manche que la jeune femme s'essuya le front couvert de farine alors qu'un individu barbu, chapeauté et encapé fit son entrée dans la boutique. La boulangère leva donc les yeux, il était rare qu'elle voit des gens nouveaux à sa boulangerie et connaissait ses clients régulier.

Bonjour ma 'tite dame lanca-t-il dans une voix qui... lui disait vaguement quelque chose, mais elle n'y prêta pas trop attention, reportant son attention sur ses tartes, prenant toute fois la peine de lui répondre. Mais c'est qu'habituellement sa boulangerie n'ouvrait que bien plus tard...

Bonjour Monsieur, si c'est pour les tartes à la mirabelle elle ne seront pas prête avant quelques heures. dit-elle tandis que le petite hamster couvert de farine dans sa tête tournait dans sa roulette à le recherche de l'endroit où elle avait entendu cette voix et à qui elle pouvait bien appartenir...

Voyant qu'il ne disait pas un mot, celle-ci releva les yeux vers le client, fronçant les sourcils en voyant le canard dans les bras de l'homme.

Monsieur, j'ai bien peur que votre canard ne doivent vous attendre dehors, question de ne pas changer la recette de mes tartes... Car je doute fort que les gens les aime avec plumes de canard, dit-elle d'un ton poli pour l'heure qu'il était.

Voyant que le canard s'agitait de plus en plus, la jeune femme répéta: «Monsieur...» Mais elle ne put aller plus loin, tandis que l'homme lâcha le canard qui lui fonça droit dessus dans un tourbillon de plume qui plus est!

Premier réflexe de la boulangère: Cracher les plumes qu'elle était sur le point d'avaler alors qu'elle s'était vu pousser un : «HAAAAAAA!!!» de surprise.

Deuxième réflexe, tenter de repousser le canard avec ses mains, mais c'est qu'il semblait sauvage! et il n'arrêtait pas de caqueter battant des ailes et lui donnant des coups de pattes au visage!

Voyant que ses mains n'y servait à rien et qu'elle ne parviendrait pas à l'attraper par le cou pour le mettre dehors, la jeune femme fouilla sur la comptoir à la recherche d'un quelconque objet pour l'assommer! C'est donc après avoir trempé ses doigts dans la préparation de mirabelle de presque toute les tartes - remplies de plumes comme elle le craignait- que la jeune femme attrapa son rouleau à pâte.

TATATA-TAAAAAM!! Ou plutôt BANG! alors que la jeune femme frappait le comptoir avec. Elle était plutôt contre le fait de faire mal aux animaux et avait décidé de l'effrayer avant de l'assommer directement.

Dans un cri canardesque, la bestiole sembla ne pas aimer la provocation et continua d'attaquer Lavania qui n'eut d'autre choix que de se baisser en vitesse pour éviter qu'il ne l'agrippe par les cheveux. Elle rampa donc jusque de l'autre coté du comptoir où elle s'arrêta devant une paire de bottes.

Tranquillement, la jeune femme releva les yeux, braies, chemise, menton imberbe? visage sans chapeau... Visage... de...

ERSIIINNN???!!!!!!!!! S'exclama-t-elle en sentant le rouge lui monter au visage.

En moins de deux, la jeune femme se relava et à ce moment, elle devait ressembler beaucoup au portrait que son amie Elisette avait fait d'elle au CCL, à savoir, celui-ci:



Je vais t'apprendre moi à gâcher mes tartes à la mirabelle! Dit-elle en le menaçant avec son rouleau à pâte!

Allez ouste! Sort d'ici et amène ton canard avec toi! rugit-elle en pointant le canard de son rouleau à pâte se postant devant la porte en croisant les bras, histoire de lui bloquer le chemin tant qu'il n'aurait pas récupéré son volatile.

Et soit certain qu'Elisette sera mise au courant... ajouta-t-elle tendis que le rouge semblait s'estomper et qu'un sourire apparaissait sur le visage de l'ex-Lava-furieuse. Comme si Elisette allait prendre le bord de la Boulangère... C'est tu pas beau l'amour?

Haaa! Et tu me feras penser de livrer les tartes que je viens de faire à Ogéviller. Vous allez les adorer! Tu vas voir... elles ont un petit goût... particulier... J'ai mis une épice secrète dans la préparation aujourd'hui. finit-elle par dire en s'écartant de la porte un sourire espiègle sur le visage.

Et si vous vous demandez si elle allait vraiment faire livrer les tartes à Ogéviller, la réponse était : Oui.

Et si vous vous demandez si elle en veut à Ersinn et si elle trouvera une façon de se venger, la réponse était: Hooo que ouiii!

Et si vous vous demander ce qu'elle allait manger pour souper, la réponse était: Du canard...
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Blanche_de_belrupt
[ Blanche perd le combat face à Suisse ]


La fille ainée du vicomte revenait tout juste de son dernier jour comme mairesse de Vaudémont. Elle avait laissé les clés avec une certaine tristesse, et avec le gout amer d’actions inachevées. Pendant ce mois, elle avait surtout entrepris une gestion économique de la ville, en commerçant avec les villes du duché, et principalement avec Epinal. Elle n’avait pas eu le temps de ce consacré à la partie animation mais elle ne pouvait pas faire de deuxième mandat. Blanche était quatrième sur la liste des GEEKs, et elle n’était sur de rien quand a une place au conseil ducal. Si elle était élue, elle passerait le plus clair de son temps dans le château de Nancy, dans le cas contraire, elle s’offrirait un mois de repos sur le domaine.
Elle passa les grilles du château et posa pied à terre. La neige avait fondu mais l’air était toujours aussi glacial. Blanche détestait l’hiver et encore plus l’été. Pendant l’hiver, les couches de vêtements ne suffisaient pas à la réchauffée, et pendant l’été, elle mourrait de chaud sous sa robe si légère soit elle.
La jeune fille marchait à coté de sa monture lorsqu’elle distingua près des écuries la nouvelle intendante du domaine. A coté d’elle se trouvait un chargement de tonneaux. L’intendante se distinguait-elle dans le trafic illégal de tonneaux. Poussée par sa curiosité blanche la rejoignit après avoir confié sa monture à un palefrenier de passage.


-Bonjour Suisse ! Que faite vous avec tout ces tonneaux ? Puis sentant une forte odeur s’en dégager, Qu’est ce que c’est que cette odeur ? Ca sent mauvais !

-c’est le parfum d’un vin de Bordeaux.

Intriguée, Blanche se plaça devant un tonneau et se pencha à l’intérieur pour en examiner le fond. Du dépôt c’était formé et c’était cela qui dégageait la forte odeur. La tête au fond du tonneau, elle ne vit pas l’intendante lui donné une claque dans son délicat postérieur. Surprise, elle poussa un cri aigu ce qui ne l’empêcha pas de tombée dans le tonneau. Elle s’apprêtait à hurler à la tentative d’assassinat lorsque le tonneau se mit a bougé. Elle sentit qu’on donnait une impulsion à ce qui deviendrait bientôt son cercueil et celui-ci déboula sur le terrain en pente. Le tonneau prenait peu à peu de la vitesse et blanche était secouée comme jamais. Un coup la tête en bas, un coup la tête en haut, son estomac ni résisterait pas. Désespérée, la jeune femme pensait son heure venue lorsque le tonneau s’arrêta dans un grand fracas contre un vieux chêne du parc. Il céda sous le choque libera la pauvre jeune fille. Son estomac aussi libera son déjeuner.

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Uriel
[Uriel vs Anya]

Comme à sa grande habitude du dimanche, Uriel revenait de la messe, il passa au marché voir si il n'y avait rien d'intéressant.
Non qu'il était à la recherche de la "bonne affaire du siècle" mais il collectionnait les produits spéciaux, c'était une chose comme une autre après tout, ... un jeu de cartes, un tonneau de cidre, des olives ... à chaque fois qu'il voyait un truc exotique et pas trop cher, il se le payait.
En tout cas, ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il trouverai quelque pièce rare..

Après le marché, ce fut la halle, où l'on discutait de choses et d'autres. Enfin, passage obligé : l'apéritif du dimanche matin.
Enfin en guise d'apéritif, il n'y avait pas beaucoup le choix : c'était la mirabelle. On était en Lorraine, après tout.

Uriel se dirigea ainsi vers la taverne du coin ... qui était en fait située au milieu de la rue et y pénétra, saluant tout le monde, parce que forcément ... il connaissait tous les paroissiens, certains mieux que d'autres bien sûr mais une attention égale était accordée à tout un chacun, qu'il fut noble ou gueux, pauvre ou riche, malade ou bien portant ...

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Zeiss
[Marché de Verdun: Zeiss Vs Elisette.Ready...Fight!]


Dans le marché verdunnois,lors d'une belle journée ensol...Ah nan c'est vrai,y fait froid.Lors d'une belle journée où on se les pèle un max,alors.Donc,lors de ladite journée,dans ledit marché,Zeiss était venu acheter quelques réserves de pain.Certes,du pain,c'est un peu fade pour se nourrir,mais c'était moins cher.Et il aurait bien fait du pain au chocolat avec ces miches,mais il ne savait pas comment faire...Il avait voulu apprendre,mais personne pouvait.Sa femme,Lavania,ne pouvait pas,pour des raisons évidentes.Evidentes pour Zeiss,en tout cas.Et après il restait plus qu'Elisette.Mais celle-ci avait refusé...Subtilement en plus,avec des raisons qu'il savait bidons,elle avait même pas osé lui dire non directement!Cruelle la marraine,hein!Et dire que depuis ce temps,il s'en souvenait toujours de son refus à l'apprentissage à la fabrication de pain au chocolat.D'ailleurs,lui qui avait commencé la journée relativement de bonne humeur,en repensant à ça il était devenu de mauvaise humeur,grommelant quelques remarques incompréhensibles qui à n'en pas douté était à propos du fait qu'il n'était toujours pas foutu de faire un pain au chocolat,ne serait-ce qu'un.Vous vous rendez compte?Il avait même pas demandé à ce qu'on le fasse à sa place,il voulait apprendre pour le faire lui même,preuve de sa bonne volonté!Et on lui mettait des bâtons dans les roues.Ce pain doré...Ce chocolat...Ah,en plus d'être passablement enragé pour la journée,il bavait maintenant!Ce qui le mettait de pire humeur encore.Du coup,quand un marchand lâcha un "Allez!Il est frais mon poisson!Vous monsieur,je vois que vous êtes intéressé!Vous en bavez!" à son intention,un degrés avait encore été passé dans l'échelle de la colère.Zeiss dirigea un regard noir vers lui.

Nan,j'en veux pas d'ton poisson!

Il reprit sa route en pressant le pas,inconsciemment,un poil agacé...Bon ok,carrément réduit à l'état de tueur sanguinaire.Encore un peu et on pouvait mettre un panneau "Attention,Zeiss méchant" dans son dos.Il se fraya un chemin dans la foule,et parfois des gens s'écartaient en le voyant arrivé.Pain...Chocolat...Bon...Pas savoir faire...Pas content...C'était à peu près l'état de son esprit alors qu'il avançait dans le marché.
Le jeune homme s'arrêta devant l'étal de la boulangère,qui s'avança vers lui...


Je peux vous...

Avant que la pauvre jeune femme ne puisse terminer sa phrase,il leva les yeux vers elle et planta son regard dans le siens.Du coup,elle s'abstint de finir sa phrase et s'occupa des autres clients,laissant la bête que Zeiss était devenu en un instant à cause des petits pains au chocolat...Non,à cause d'Elisette!Il regardait silencieusement les différentes miches de pain,il faisait toujours ça pour choisir les meilleures,mais là,il cherchait pas,il pensait aux pains au chocolat.

Et lorsqu'il tourna la tête,il la vit...Elisette,sa marraine,était occupée au niveau de l'étal du couturier...C'était de sa faute,tout était de sa faute!C'était une évidence!Ah!Si elle savait toutes les conséquences à son refus d'apprendre à Zeiss la technique des pains au chocolat!C'était horrible!Oui,tout était de sa faute...Les petits pains >> leur fabrication >> la faim dans le monde...Oui,dans l'esprit enragé du jeune homme,ça avait tendance à prendre des dimensions beaucoup plus importantes qu'elles ne l'étaient réellement.Bref,il fallait faire quelque chose...Il pouvait pas la laisser s'en tirer à si bon compte...Il vit un passage dans la foule jusque la coupable de tout ses maux,et s'y faufila discrètement,un sourire sadique se dessinant doucement sur son visage.Il attrapa une pelote de laine au passage,ignorant les "Hey!C'est 4 écus!" du marchand.


AAAAAAARRRRG!!!!

Zeiss plongea sur Elisette dans le but de lui faire avaler la pelote de laine et ainsi la faire étouffer.Certes,il aurait pu simplement dérouler la laine et l'étrangler avec,mais là il était pas en état de réfléchir à de tels détails,il était passer en mode radical.
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Suisse38


Suisse attaque Healmano près des écuries de Belrupt



Suisse s’étranglait cette fois de rire à voir Blanche rendre sur l’herbe son déjeuner. La leçon était bonne. Elle ne viendrait pas de si tôt mettre le nez dans ses affaires, chose que Suisse détestait le plus. On pouvait l’accuser de mille défauts ou d’autres choses, elle s’en moquait complètement. Aucune rumeur ne l’atteignait. Il était difficile de la mettre en colère, mais toucher à ses affaires, se mêler de son commerce, ça elle ne le supportait pas.
Retrouvant son souffle entre deux hoquets joyeux, elle se retourna pour voir les autres tonneaux et mesurer la course de celui de Blanche.
Son rire cessa tout net. Un homme mesurait en long et en large les barriques. Il cognait contre le bois, se reculait et remesurait. Ces signes, Suisse les connaissait trop bien. Ils étaient l’œuvre d’une négociation future. Il était de dos mais elle imaginait son air de contentement. Décidément ces lorrains étaient trop curieux. Une sourde colère montait en elle. Elle n’imagina pas un seul instant qu’il puisse se poser quelques questions sur ces objets inutiles. Une seule idée lui vient, il voulait s’approprier ses tonneaux et l’idée se transforma en certitude. Elle remonta le talus, passa derrière l’écurie et se baissa derrière le promontoire pour se cacher. Les couvercles avaient été empilés au sol, à l’une des extrémités de ce dernier. Suisse se dirigeait vers eux. Elle avançait courbée pour que l’homme ne le voie pas. Quand elle atteignit la pile elle se redressa d’un coup, saisit un couvercle. Le raclement du bois, fit retourner l’homme. Elle était sure qu’il était un voleur. La hantise de se voir dérober ce qu’elle avait accumulé c’était transformée en obsession à défendre ses biens. Jaillissant de derrière la pile, la colère peinte sur son visage. Portant l’instrument de justice à deux mains au dessus de sa tête elle l’abattit sur celle de l’homme.
Elle n’entendit que « Healmano » quand il s’écroula.

-Tu ne toucheras pas à mes tonneaux ! s’écriât-elle.
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Feeetelfe


Fée attaque Sabifax:

A genoux, Toujours penchée sur le sieur Sabifax, vu qu'il ne réagissait pas elle prit une deuxième tarte qu'elle lui enfonça dans la bouche .

Bruler dis tu ! mes tartes ne sont jamais brulées ! Elles sont les meilleures de toute la Lorraine !!!

Tu en veux des tartes ! je vais t'en mettre moi!


Fée prit une troisième tarte qu'elle lui envoie en pleine face.

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Lys...


Lys attaque Ludwig Von Frayner dans le marché !!


    Il n'était même pas10 heures du matin, quand la petite fille âgée de 5 ans se baladait dans la rue. Elle aimée de temps en temps traîner, et voir des personnes, à qui elle ne parlait jamais mais à qui elle se ferait une joie de parler.... Elle arriva devant le marché désert. Ou était-il tous passé ? Y avait-il une fête à laquelle elle n'était pas invité ? Oh... La petite fille la moue. Elle n'aimait pas se retrouver seule à un endroit, ça la rendait morte de peur. Mais aujourd'hui elle n'allait pas l'être. Elle remarqua au loin un homme bien vêtu. Elle le regarda un petit moment...

    "Meuuuh... C'est...."

    Enfin elle avait trouvé sa victime. Elle se retint de ne pas pousser un cri de joie, cela aurait pu paraître étrange, et elle préférait s'amuser un peu avant de l'attaquer. Celle-ci l'observa. C'était sûr. C'était belle et bien l'ancien compte de Lorraine. Peut être qu'elle était petite mais pas idiote c’était monsieur Von Frayner.
    Tout le monde aime les enfants normalement, nan ?
    Elle prit son échelle qu'elle trimbalait un peu partout depuis un certains temps et monta dessus, la positionnant contre une petite maison en colombage. Le monsieur ne détourna pas la tête, il était occupé à acheter des pommes. La petite légèrement fâchée se dit que finalement elle se ferait une joie de l'"assommer". Elle fit le moue puis un grand sourire. Le toit de cette chaumière avait l'air solide. Elle pourrait monter dessus et simuler qu'elle va tomber de l'échelle.

    "MONSIIIIIEUUUUR !!!!!!!!!!!! JE VAIIIIIIIIS TOMBER !!! AIDEZ MOI !!! Je veux pas mourir....

    L'homme se précipita vers la petite et se mit devant l'échelle.
    Lys se retint de ne pas rire de son plan. Quelle sadique je vous l'accorde!
    Alors que l'homme attendait qu'elle tombe pour la rattraper, celle ci monta sur le toit (qui était tout de même bas) de la chaumière et poussa l'échelle. Ludwig Von Frayner se la prit en plein dans la tête... Elle éclata de rire et descendit rapidemment en prenant le plus grand soin de ne pas tomber et de ne pas être ridicule à son tour.
    Elle observa le monsieur prenant son air le plus sadique...

    "Vous m'avez même pas rattrapez!!!"

    Mettant son petit pied sur l'épaule de l'homme, mais appuyant de toute sa force elle le regarda dans les yeux.

    "Dis ta dernière volonté avant ta descende... heu... ta descente en Enfer ! "


avatar hors normes MP en cours {T}
Elisette
[Marché de Verdun : Zeiss & Elisette s'entrattaquent]

C'était une matinée comme les autres. Elisette s'était levée de bonne heure pour être la première au marché devant l'étalage des couturiers et couturières, afin de contempler les nouvelles tenues qui l'appelaient silencieusement avec des airs de chiens battus, l'air de supplier la demoiselle - m'enfin la Dame - qu'on les achète (vous vous êtes toujours demandé comment faisait Elisette pour être ruinée en permanence, où passait tout son argent ? Z'avez la réponse)...

Enfin bref, comme dit plus haut, une matinée tout ce qu'il y a de plus normal ; à première vue, on n'aurait pas pu se douter de la bataille qui allait éclater en plein centre du marché si paisible de la ville aussi si paisible qu'était Verdun...
Mais Elisette, elle, n'était pas naïve...Ah ça non ! Et elle savait très bien que quelqu'un préparait dans sa tête un plan...Bon, précisons tout de même que si elle savait cela, c'était bien parce qu'elle avait toute sa tête, et qu'elle se rendait compte de ce à quoi elle pensait. Z'avez compris ? On dira que oui.

Fallait avouer qu'elle avait "un peu" les nerfs, l'Elisette. Pourquoi ? Peu importe, mille choses l'énervaient. Ca arrivait souvent, et ses proches pouvaient témoigner des grandes crises inutiles et régulières de leur amie. Mais cette fois-là, c'était trop. Elle ne pouvait même pas se défouler en criant sur Lavania, parce que celle-ci traversait une personne de susceptibilité aiguë, et qu'il valait mieux ne pas la froisser.
Et puis aussi, Elisette était en colère contre son amie ! Ca oui ! Elle lui reprochait sans cesse de ne pas être à Verdun, et de marcher sur les routes de Lorraine. Par dessus le marché, elle l'affabulait encore parfois du nom de Maringouin, horrible affront pour notre Elisette, qui était toute heureuse et toute fière de porter le nom de son époux.
La grande question n'était pas "Pourquoi Lavania énerve-t-elle Elisette ?", mais "Pourquoi Lavania était-elle en permanence énervée contre tout ?" (on sait tous que c'est le cas d'Elisette aussi, mais là, c'est pas important...comment ça je m'emmêle ?).
Et l'important ici, n'est pas la question,mais la réponse, aussi courte et simple soit-elle : Zeiss ! Heh oui, c'est parce que Zeiss dormait, parce que Zeiss ne rentrait pas, parce que Zeiss partait, parce que Zeiss était occupé, parce que Zeiss oubliait de dire au revoir, parce que Zeiss ne se coiffait pas bien, parce que Zeiss oubliait les bisous aux enfants que Lavania était en colère, et qu'elle passait sa colère sur Elisette, et qu'Elisette en avait marre, et qu'Elisette était elle-même en énervement permanent !

Il fallait régler cette histoire. En temps normal, Elisette serait sagement allée voir son filleul pour lui expliquer d'éviter de frustrer son épouse un moment, afin que les deux demoiselles puissent mettre leurs orgueils de côté et se réconcilier. Mais là, elle avait les nerfs trop à vif, et elle ne faisait que grogner et pester contre Zeiss...Oooooh elle allait lui apprendre, à celui-là !

Alors ce matin calme, paisible, ensoleillé pour Verdun était le matin de la vengeance pour Elisette...
Celle-ci savait bien que son filleul se rendait toujours au marché à la même heure qu'elle, pour acheter à manger alors qu'elle choisissait ses tissus - notez la différence entre les centres d'intérêts des deux - , et elle allait pouvoir se faire entendre...

Elle était là, à faire semblant écouter le couturier lui raconter où il s'était procurer les fils dorés de la manche d'une chemise, mais scrutait en fait le marché afin de repérer la position de Zeiss.
Pas chez le boucher...Là ! Nom d'une crotte d'otarie ! Il était chez la boulangère, juste à côté d'elle...Mais ça n'allait pas du tout du tout, cette histoire ! Il devait être chez le boucher, juste à côté du poissonnier ! Comment allait-elle attraper discrètement son arme-poisson alors qu'elle était chez le couturier ? Il fallait qu'elle se dépêche...Elle risquait de perdre sa proie de vue...

Un pas en arrière...Puis lentement, un second...Veillant à ce que Zeiss ne la voie pas se rendre chez le poissonnier, ce qu'elle ne faisait jamais. Elle y était presque, quand son regard croisa celui de l'Aigle...Et à peine sa tête eut-elle le temps de se mettre à bouillir, son cœur de battre à tout rompre que...


AAAAAAARRRRG!!!!

Et Elisette d'être sur le point de s'étouffer, incapable de s'écrier, en s'agitant dans tous les sens de la même manière que lorsqu'on la chatouille.
Mais qu'est-ce qu'il fichait ?? Il n'avait pas pu deviner qu'elle souhaitait l'attaquer, c'était...Impossible !
Le viiiiiil ! Il avait voulu lui faire du mal, à elle, sa marraine, quel...Oh ! Quel méchant filleul !

En moins de deux, Elisette se mit à bouillir de rage. Il croyait pouvoir la neutraliser avec une pelote de laine, hein...Et bien non !
Et de un ! D'une grande force, elle renversa Zeiss sur le côté pour prendre le dessus.
Et de deux ! Elle lui recracha la pelote de laine à la figure.
Et de trois ! Elle se leva et se rendit en trombe jusqu'au stand du poissonnier pour attraper la plus grande truite, alors que Zeiss courrait sur elle pour l'attraper.
Et SPLASH ! Une truite dans la tête de Zeiss...
Et SPLASH SPLASH SPLASH ! À coups de truite, Elisette essayait de blesser, d'assommer Zeiss.


Zézéééééééé tu vas regretter son geste !!

Et comme un bourreau inflige des coups de fouet, Elisette tapait son filleul de sa truite (huhu), jusqu'à ce qu'il tombe à terre ! Alors, elle enfonça la truite dans la bouche de Zeiss, tête la première, la queue gigotant à chaque mouvement de l'attaqué.
Grand rire machiavélique de la part de la Marraine victorieuse, le pied sur le ventre du Filleul vaincu, et de déclamer :


Maintenant, toi, écoute-moi bien ! Tu arrêtes de frustrer ton épouse, tu lui dis au revoir correctement en l'embrassant, et tu arrêtes d'être bête comme tes pieds et de ne rien comprendre à ce qu'elle te dit, parce que c'est MOI qui en subis les conséquences, bon !
Va ! Va donc t'excuser !

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Anya.
[Anya tente de dérober la médaille d'Uriel. Mission impossible ?]

L'archidiacre était arrivé. Et non Anya n'avait pas trouvé de plan pour lui dérober la médaille.

Si la borgne savait comment reconnaître Uriel, lui ne devait probablement pas savoir qui elle était. La Von Haareweiss alla donc à sa rencontre et dit d'un air souriant


« - Bonjour ! Comment allez vous ? Hem...pardonnez moi, je ne me suis pas présentée, Anya Von Haareweiss. »

Certes c'était un chouïa suicidaire de donner son nom à Uriel dans la mesure où elle convoitait sa médaille, mais étant probablement la seule borgne de Lorraine, elle allait être, de toute façon, facilement repérable.

Mais tout en lui parlant Anya repéra le collier retenant la médaille tant souhaitée. Elle était jolie cette médaille avec ce vert, c'est si beau le vert. Bref, pour attraper la médaille suffisait de détacher le collier de la nuque du Spinalien ni vu ni connu. Plus facile à dire qu'à faire.

Comment procéder alors ?

Anya analysa la situation en cherchant une solution pour obtenir le pendentif. Puis, posant l'œil sur le jambon qu'elle tenait dans sa main, elle eut une idée.


« - Je viens d'acheter un jambon, vous en voulez un bout ? C'est pour mon fils, et comme je n'en mange pas ou très peu, je crois que s'il mange tout tout seul il va en être malade. »

Ne laissant pas Uriel répondre Anya alla réclamer au tavernier un couteau pour découper un peu de jambon. Le tavernier la regarda de travers. Nan mais c'est vrai c'est quoi ce délire ? On fait de la concurrence au sein des tavernes maintenant ? Un petit sourire d'Anya et la promesse de payer plusieurs tournées générales et la grogne de l'homme se dissipa.

La Verdunoise revint auprès de l'Archidiacre et commença à découper la charcuterie avec une main, l'autre tentant délicatement de décrocher le collier du duc. Dans le genre galère elle s'imposait et voyant que c'était chose impossible Anya abandonna, terminant de couper sa tranche des deux mains. Cela étant fait elle donna le morceau à Uriel et commença à ramasser la viande, un peu en retrait derrière lui, lui permettant de tenter de récupérer la médaille.

Et si le collier se détacha, la médaille chuta et roula jusqu'aux pieds d'Anya. Ce qui aurait pu être parfait si en tombant la médaille n'avait pas fait de bruit. Qu'importe, la blonde se jeta sur la médaille et la referma dans sa main. N'empêche qu'elle était déjà grillée...

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