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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

---fromFRAnonymous
Toujours assit sur son étalage de caisses, Marcelino venait tout juste de finir sa pomme qui fut des plus délicieuses.
Et juste sous son nez, quelques mètres de lui seulement avait lieu un véritable défilé de soldats dont il ne connaissait pas l'origine.

Non pas qu'il n'était pas très instruit mais c'est surtout qu'il n'en avait strictement rien à faire de tout ceci. Mais en revanche, il devait sans doute y avoir une raison pour un tel rassemblement et c'est la raison pour laquelle il se mit debout sur les caisses.
Replaçant sa besace autour de lui, il garda son trognon de pomme en main, une idée en tête et un petit sourire amusé sur les lèvres...

Il laissa un petit moment passer paisiblement avant de descendre de son point de vue. Retrouvant désormais sa taille enfantine, il ne voyait plus grand chose du reste de la grande place mais de toute façon, il avait déjà repéré une personne vers qui aller.
Lentement mais surement, il avança comme si de rien était, regardant le sol pour faire mine de chercher quelque chose.

Ramassant parfois de petites pierres qu'il rangea dans sa besace afin d'essayer de faire croire quelque chose de faux aux gardes qui ne faisaient que passer devant lui.
Apparemment, ceux ci ne savaient pas de quoi était capable un gamin de son âge et en parlant de cela, il allait leur faire une petite démonstration.

Continuant son avancée jusqu'à arriver derrière une autre pile de caisses au milieu de la place, à seulement quelques mètres devant lui avait lieu une discussion des plus intéressantes.
Un homme qui venait se présenter à un certain Acar... Bastien de Louhans qu'il s'appelle, drôle de nom.

Il eu un léger frisson qui parcouru son dos quand il entendit la fonction de ce même homme.
Un Capitaine ainsi, en ces lieux... enregistrant le maximum d'informations qu'il le pouvait, il se devait désormais d'aller prévenir quelqu'un au plus vite.
Mais hélas, il ne savait pas encore qui aller voir mais de toute façons, la Cour des miracles saurait se défendre toute seule face à un éventuel ennemi...

« Et bien mon Capitaine, ce geste ne sera fait que par simple amusement, rien de plus. »

Dit-il à voix basse avant de se redresser afin de lancer son trognon de pomme vers le Capitaine en question.
Ce même trognon ne vint malheureusement pas toucher le visage de celui ci mais il vint rencontrer la cuirasse de l'homme qui désormais comportait une petite tache.
Ce grand et même sourire au visage, Marcelino se mit alors à courir en direction des basses ruelles en direction des autres quartiers de la Cour des miracles.
Courant comme il ne l'avait jamais fait auparavant, il s'engouffra enfin dans une ruelle, manquant de peu de se faire chopper par un soldat.

Mais l'avantage d'être de petite taille dans ces endroits car il pouvait passer par de petits trous dans le bas des murs afin de passer dans les ruelles voisines.
Ne regardant pas derrière lui, il ne savait donc pas s'il était suivit ou non et si sa en était le cas, il se débrouillerai pour semer ses poursuivants.

« Faut que j'trouve une personne qui pourrait faire qu'chose ! »

Annonça t-il tout en continuant de courir. Il avait toujours ce sourire sur les lèvres, celui que les enfants ont toujours et il lui arrivait même parfois de rigoler légèrement en pensant à ce qu'il venait tout juste de faire.
Revoyant la tête de ce Capitaine quand le Trognon vint le percuter, qu'elles bonnes idée avait-il put avoir ce Marcelino...
Acar
Alors que tous prenaient repos tout en restant sur le qui-vive, attendant les autres, une compagnie arriva, promptement... mais à la regarder, on aurait dit de vils mercenaires... c'est alors qu'un cavalier prit la parole :

Messire Acar , Bastien de Louhans , Capitaine du Duc de Bresse je suis a vos ordres, ainsi que la Garde Bressane , selon désir de notre Maistre .
Vous pouvez comptez sur nous pour retrouver le petit cousin de notre Maistre.


Parfait mon ami, posez vous icelieu et reposez donc vous-même et vos hommes quelque temps.

Vostre présence m'est radieuse... si vous pouviez envoyez pigeon au chevalier sénateur, pour le remercier... mais à ce moment, le seul gamin de la place lanca alors trognon de pomme sur le porteur de voix, puis prit jambe à son cou.

Mouvement de foule, presque comme à la soule, transformant le jeune en prise à tenir.


Laissez cet enfant nous narguer, capitaine, qu'il en soit ainsi... n'attentez point à sa vie, lança t'il.

À cet instant, vint gonfanon franc et de visu, le grand maistre approchait, sûrement tourmenté par le lieu où se trouvait son jeune descendant.

L'enfant n'était plus visible, comme aspiré par les tourments du mal, régnant.

Derechef, Sabotin de la Marche vint, salua et dit
: Chancelier, qui eut pensé qu’un jour nous nous retrouvions à cet endroit. Je vous remercie pour votre missive. Quelques membres viendront encore nous rejoindre, ils ont eu quelques ennuis avec leur monture. Je vous le dis net et clair, aucun acte ne me répugnerait pour sauver la vie de Louis. Avons-nous des nouvelles de lui ?

Mon maistre, un homme en civil est présentement en lieu de ladite taverne, vostre fils doit très exactement savoir à ce moment que nous sommes icelieu, mais connaissant vostre rejeton, je pense que cela va prendre mauvaise tournure s'il n'en sort point encore... une source m'a affirmé le fait qu'il buvait de tout son soul !
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---fromFRBastien_de_Louhans
Bastien qui se présentait au ordres du Chancelier avait a peine fini de parler, qu'il sentit un objet le toucher sur son pourpoint.
Il vit un trognon de pomme rouler a ses pieds.
Instinctivement il se retourna pour voir le fautif.
Il ne vit que l'arrière train d'un gamin qui s'enfuyait.
Leur arrivée ne semblait pas plaire a tout le monde, mais Bastien ne se formalisa pas de ce geste hostile, qu'il avait déja connu en d'autres lieux .
Le Chancelier empêcha que l'on se saisisse du gamin .

Puis le Grand Maistre de l'OCF arriva Bastien le salua de la tête et se mit en retrait attendant les ordres.

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---fromFRGarde de l'OCF
Arrivant en la place, il reprit l'attitude rigide propre aux militaires et s'approcha du groupe d'éminents personnages qui grossissait au fur et à mesure que la place s'emplissait de soldats de tous Ordres.

Soldat Franc au rapport ! lança-t-il lorsqu'il arriva devant le Chancelier, le Maréchal et le Grand Maître, non sans avoir auparavant pris soin de saluer avec rigueur et respect chacun des membres de ce groupe peu commun.

La missive a été remise à son destinataire qui a refusé de me suivre, souhaitant terminer ses échanges avec son compagnon de tablée.
Il dit qu'il viendra vous parler dès lors qu'il en aura fini.
Un jeune garçon est entré tandis que je partais et a donné l'alerte, appelant à un rassemblement icelieu mesme.

Quels sont les ordres?

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---fromFR.:Syphaël:.
Le voilà donc sortit de l'église des déchus. Les deux soldats qu'il avait tout à l'heure vus dans la rue avaient réussis à captiver toute son intention.
Et c'est ainsi vêtu comme à son habitude et armé de toujours ces même lames qu'il se rendit donc dans les rues de la Cour des miracles.
Déjà à l'extérieur, il pouvait entendre des discussions traiter d'un sois disant groupe armé qui s'était installée dans la Cour même.
Ne croyant tout d'abord pas vraiment à cette histoire plus folle qu'autre chose, il décida de tout de même se rendre sur cette fameuses place...

Marchant lentement, le regard posé sur le sol et son capuchon couvrant toute sa tête, Syphaël était ainsi méconnaissable.
Sa longue tunique blanche ne laissait en rien penser à un assassin bien au contraire et c'était l'une des raisons pour laquelle il la portait tout le temps ou presque.
Afin d'opérer dans l'art et la discrétion, il se devait de se faire passer pour un tout autre personnage d'une manière ou d'une autre.
Et là, c'était de façon vestimentaire qu'il se faisait passer pour un homme d'église ou un de leur semblable.
Mais l'on arrive malgré tout à vite percer le mystère et l'on découvre ainsi les réelles intentions de Syphaël...

Il passe donc devant la Taverne « Le rat crevé » qui se situe non loin de cette même place. Assez d'agitation à l'intérieur, bien trop par rapport à d'habitude.
Un homme sort justement de cette taverne, il n'est pas d'ici, sa se voit automatiquement.
Par rapport à sa manière de marcher ou de se comporter dans les rues de la Cour.
Celui ci avait une démarche bien trop autoritaire mais après tout,sa ne voulait pas forcément dire quelque chose.
Mais il se dirigea donc vers la place en question, tournant à l'angle d'une ruelle et inévitablement, il se retrouva bientôt à suivre ce même homme.
Simple hazards, peut-être qu'après tout celui ci ne fait que passer.

Mais il n'a pas entièrement confiance et reste tout de même sur ses gardes.
Enfin, voilà qu'au loin il voit la place mais... celle ci est bourrée de monde, il n'y avait pourtant aucune exécution d'annoncer pour ces derniers jours.
Attentif au moindre bruit et mouvement suspect, il continua de s'avancer. Bientôt, il verrai deux autres soldats s'approcher vers lui.
Sans que ceux ci ne s'en redent compte, il les regarde puis à leur passage, il ne peut éviter de mettre involontairement un coup d'épaule à l'un des deux hommes.

Il ne se retourne pas pour autant, il continu son chemin, voyant que l'homme était déjà bien loin.
A vrai dire, tout est un peut confus dans la tête de Syphaël qui ne connaissait rien de la raison d'un tel rassemblement.
Le voilà enfin sur la place, sa présence ne passe pas inaperçu et voilà qu'il entend déjà quelques murmures à son sujet.
Syphaël balaye la place du regard, ne laissant personne indifférent avant de s'avancer de nouveau, cette fois ci vers ceux qui semblaient être à la tête de cette petite armée.
L'autre homme est là aussi, sans doute un indic ou quelque chose du genre. A quelques mètres de toutes ces personnes, il ne parle pas et se contente de les fixer un a un dans les yeux sans que ceux ci ne puissent voir son regard...

Il attend que l'un d'entre eux prenne la parole afin de lui demander la raison de sa venue et alors là seulement, il pourrait s'expliquer comme il le faut.

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
Acar
Le garde en civil revint alors et dit d'un ton monocorde :

La missive a été remise à son destinataire qui a refusé de me suivre, souhaitant terminer ses échanges avec son compagnon de tablée.
Il dit qu'il viendra vous parler dès lors qu'il en aura fini.
Un jeune garçon est entré tandis que je partais et a donné l'alerte, appelant à un rassemblement icelieu mesme.

Quels sont les ordres ?


Une goutte de sueur perla sur le front du chancelier.

Ainsi, Louis dédaignait le porteur du message et devait s'entretenir avec un compagnon de tablée... il se retint de crier et finalement, se recentra pour donner comme réponse :
Dites à tous de resserrer céans les rangs, je ne veux aucune faille à cela et parbleu, au trot.

Les gardes se mirent alors en position très serrée, ne laissant passer que le vent, encore soutenu en cette soirée ou solstice d'été approchait grandement.

Levant les yeux derrière le mur humain, il aperçut une sorte de curé, voire défroqué, vu son triste état... l'annonce du garde lui résonnait encore au plus profond de ses oreilles, mais les chuchotements des autres gardes, à l'encontre du nouveau venu, parcourant la rue, le remit en la place.

Ainsi, le voila avançant, peu loin de la première vague de gardes, puis se positionnant céans droit devant, sans ouvrir bouche. Il était le premier, honneur devait lui être rendu... le premier à osé venir, narguer la soldatesque.

Le chancelier continua l'observation... il savait parfaitement leur venue bien périlleuse, mais ils avaient du répondant, tous prêts à en découdre au premier orage venu.


Holà l'ami, veux-tu renseignement, pour rester ainsi, devers nous... approche toi, viens à nous !

L'enfant avait fui.. Celui-là ne le pourrait pas s’il avait l'audace de se rapprocher encore plus, car oui, l'homme devait estre là pour espionner, comptabiliser, prendre des notes sur les formations, aucun doute sur sa présence.

Acar répéta son offre : viens l'ami, si l'envie te prend de savoir, car en vérité, la curiosité t'a poussé icelieu, alors je te contenterai... viens..

Gardes, ouvrez position pour laisser passer nostre novel ami.

Ainsi, fut fait...
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---fromFRNainainus
Un groupe de chevaliers et soldats à cheval faisait route vers Paris. Au debut de la matinée il atteignirent la Capitale et cherchèrent à trouver le Sieur Acar auprès de qui ont les avait envoyé.

Après un temps de recherches et des questions posées à des gardes et civils, l'escorte arriva à son but.

Arrivant près du seigneur Acar, Nainainus s'exprima ainsi :



Bonjour messire, je me nomme Nainainus, Grand intendant de l'Ordre de Santiago. J'ai reçu l'ordre de rallier votre compagnie afin de vous aider dans vôstre quête.

Mon escorte et moi-même sommes prêts a vous aider et vous suivrons.

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Acar
Le "visiteur" n'avança point à l'invitation, quant au même instant dans le sens contraire, grande voix lui arriva aux oreilles :

Bonjour messire, je me nomme Nainainus, grand intendant de l'Ordre de Santiago.
J'ai reçu l'ordre de rallier votre compagnie afin de vous aider dans vostre quête.
Mon escorte et moi-même sommes prêts à vous aider et vous suivrons.


Le chancelier avait grande joie de voir arriver des membres émérites de l'Ordre de Santiago... il se recula alors, laissant derrière lui le curieux puis s'adressa alors au grand intendant.

Nous vous attendions mon ami, prenez donc place, en retrait pour l'heure... ainsi, vous pourrez tous vous reposer à souhait et profiter quiètement de nos victuailles.

Il sourit et rajouta : Mais avant de me reposer, ordre doit être donné...

Main en cornet, il lança : Première ligne, un pas en avant, position de combat.

Deuxième ligne, élevez vos arcs et maintenez position, quant à vous homme de prière, veuillez oeuvrer et entamer le credo, céans.. Que la voix de nos prophètes retentisse en ce lieu et parlez haut et fort, n'hésitez point.

Ainsi, si curieux doit se représenter, alors qu'ils sachent que nous ne les craignons, en aucune façon.

La première ligne, d'un seul pas, dès plus alourdissant, entama petite progression, traînant leurs carapaces de fer... les archers mirent flèches en position haute, sans qu'un bras en tremble, l'amplitude de mouvement, plus légère, était leur force, mais aussi leur faiblesse, car point harnachés de maille de par le corps entier.

Seul murmure monta, tel l'orage d'Aoust, remontant la grande rivière par sa longue colère... les hommes icelieu étaient pret et rien ne pouvait arriver sans porter mésaventure, à ceux qui s'aventureraient, grand dommage serait !

Ainsi fait, les hauts dignitaires se rassemblèrent, juste en retrait des archers pour parlementer sur la continuité de cette histoire où seule la motivation d'aider était de mise.

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---fromFR.:Syphaël:.
Il est là, le meneur de toutes ces troupes mais qu'attend-il pour le tuer d'un seul coup de sa dague...
Peut-être que cette fois ci, vu les événements il ferai d'avantage attention afin de ne pas s'attirer des ennuis trop tôt.
Et voilà donc que celui ci l'invita à venir à lui et c'est la raison pour laquelle il s'avança entre deux gardes qui lui ouvrèrent le passage.
Désormais enfermé à l'intérieur de cette chaine humaine, il uli était impossible de commettre un méfait sans se faire prendre et tuer.
Mais un autre vint interrompre Syphaël qui s'apprêtait à dire quelque chose mais le dit meneur ne l'oublia pas.
Quelques secondes passèrent avant que suite à des ordres donnés, les soldats prirent une nouvelle position, ne laissant le temps à Syphaël que de profaner une simple menace alors que les hommes s'éloignèrent peut à peut.

« Vous n'êtes pas la bienvenue en ces lieux, écoutez ma parole car c'est celle des enfers qui vous parle ! »

Ceci dit, il sentit une main venir se poser sur son avant bras, encore un garde qui essayait cette fois ci de lui faire quitter la zone.
Léger sourire sur les lèvres avant qu'il ne finisse par ajouter tout en regardant cette même main.

« Écoute mon fils, prévient tes camarades et dit leur que le fléau va s'abattre sur eux s'ils continuent à monter la garde en cette Cour des miracles.
Partez donc et tout ira pour le mieux... »


Puis il finit par le lui faire lâcher prise, le menaçant sans se faire voir de sa dague bien dissimulée.
Le garde finit par le laisser en voyant que Syphaël repartait décidément en direction des ruelles aux alentours.
Passant au delà de la chaine humaine, ne manquant pas de bousculer un garde qui ne réagit pas sous les ordres de ses supérieurs, il continua donc sa route jusqu'à contourner à l'angle d'une rue.
Une idée en tête, un éventuel massacre serait à tenter.
Mais pour cela, il aurait bien besoin d'aide et cette aide, il pourrait bien entendu la trouver dans toutes les rues de cette Cour des miracles.

Une seule chose pouvait y faire, l'argent. L'argent le seul moyen de convaincre et d'arriver à ses fins mais il ne lui restait plus qu'une seule chose à faire.
Laissant tous les soldats seuls face à leurs occupations, il ne fit que quelques mètres de plus afin d'arriver dans une ruelle étroite et sombre qui conduisait à l'autre bout de la Cour des miracles.
Là se trouvaient mendiants, voleurs, nains et autres horreurs de la Cour.
C'était parfait pour mettre à profit son plan et c'est ainsi qu'il descendit les marches qui menèrent droit dans cette même ruelle.

Chercher du regard un éventuel meneur, un homme qui sait se faire écouter. Cet homme là, Syphaël la déjà vu à plusieurs reprises et il se trouve qu'il faisait bien de s'adresser à lui pour arriver à ses fins.
Un petit coup d'oeil aux alentours et le voilà qu'il se présente avant de glisser quelques mots à l'oreille de ce même homme à l'odeur plus que désagréable.
Une bourse sortit de son veston et une cinquantaine d'écus, trésors que Syphaël avait volé à la Rose Pourpre.
Hélas, il n'y avait là que ces dernières économies mais pour le bien de la Cour des miracles, ce n'était pas vraiment grave.
Un signe de la tête positif de la part de l'homme et voici donc que Syphaël quitte la ruelle pour retourner dans les environs de la place occupée par les soldats.

Une envie de rire et de se moquer mais non, il doit laisser la chose se faire toute seule, il ne doit pas brusquer les chose.
Prenant place sur une poutre qui reliait deux bâtiments à quelques mètres seulement du sol dans une petite ruelle, Syphaël avait vu en plein sur la place.
Désormais, il lui fallait attendre... attendre de voir et d'apprécier, attendre que la Cour se réveille petit à petit.
Le mot doit circuler dans toutes les rues et ruelles, un tel événement ne doit pas passer inaperçu...

Et ce ne fut que quelques courtes minutes plus tard qu'un petit gamin arriva en courant sur les lieux.
Passant dans la rue en dessous de Syphaël toujours perché sur la poutre, celui ci courait droit sur la chaine humaine de gardes.
Arrivé à leur porté, Syphaël ouvrit grand les yeux en voyant l'un des gardes s'avancer pour stopper le gamin.
Il l'a touché,c'est malheureusement trop tard pour lui. Ne pas toucher les enfants de la Cour des miracles, ne surtout pas les toucher.
Et voici donc que le plan fonctionne à merveille.
Des hommes et des femmes, de toutes tailles et de toutes particularités s'avancent vers cette même place.

Ils ne sont pas armés, ils n'ont sur eux que leur haine pour se défendre contre l'ennemi.
Les voilà qu'ils s'avancent tels des morts que l'on venait tout juste de réveiller mais en réalité, tout sa n'était que de la pure mise en scène.
Ils ne sont qu'une trentaine mais il arrivent tout de même à créer une tâche bien visible dans cette place.
La voilà, la chaine humaine, ils y arrivent enfin et ils ne leur restaient plus qu'à attendre la réaction des gardes...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
Neocor
Arrivée de Neocor, Prieur général de l'OCF sous la protection de Decnop, Garret et Marine.

Soudain, au milieu de cet enchevêtrement de boiteux, paralytiques, aveugles et sourds, vieillards édentés et puants, au sortir de la rue de la Mortellerie, un groupe arriva, imposant par sa faconde un silence bref mais marqué… Un prêtre, vêtu d’une bure moultes fois rapiécée, encadré de soldats aux couleurs de l’Ordre des Chevaliers Francs qui le serraient au plus près, égrenait d’une voix tonitruante ce qui pouvait être compris comme un sermon…

Arrivés devant une maison de boue à demi enterrée, toute chancelante de vieillesse et de pourriture, n’ayant pas quatre toises en carré, mais abritant visiblement plus de cinquante ménages, une halte, au fond de ce cul de sac puant. Aussitôt des misérables, à qui les plaies, les fractures, les ulcères, les fièvres, les paralysies laissent à peine la force de se traîner s’accrochent le long des murailles, s’agglutinent les uns aux autres, comme s'ils allaient succomber… ! Mais Neocor, car tel est son nom, sait que toutes ces ombres humaines tristes comme la mort, tous ces êtres qui semblent accablés par l'âge, par les maladies et par la faim, ne sont point tous, en leur âme, brigands ou austres jeteurs de sorts… Même si chacun y semble vivre dans une grande licence et n’avoir ni Foi ni Loi. Même si l’on ne connaît dans ce lieu ni baptême, ni mariage, ni sacrements.

Mais il connaît aussi les arcanes du fonctionnement icelieu…Car la Cour porte bien son nom, tant elle peut par de soit disant miracles, opérer tant de merveilleux changements … ! Ces mêmes hommes, si accablés de souffrances et de maux, que l'on va voir le soir regagner leur gîte à grand peine ; à peine ont touché le seuil de ce monde si nouveau, que, frappés soudain par la baguette d'un enchanteur, ils en reçoivent une vie nouvelle dans laquelle tous les maux ont disparu avec leur appareil désolant ; femmes, enfants, vieillards, jeunes hommes, semblent s'être rencontrés soudain dans un âge de force, de mouvement, de santé. Cette cohue qui se précipite a remplacé le silence par les cris, les larmes par les rires, la tristesse par la joie, le désespoir par l'espérance ; impatiente de jouir, elle craint de perdre un instant, et court avec une effroyable vitesse s'engloutir dans les nombreux détours de son repaire, et s'y livrer avec impunité à toutes les turpitudes du vice, à tous les excès de la débauche. Ce peuple était si nombreux, qu'on avait été aussi forcé de le diviser en classes, qui toutes n'étaient pas également privilégiées. Hissé sur les épaules d’un Garde massif de l’OCF, et d’une voix tonitruante alors que le vacarme reprend doucement il harangue, le doigt désignant ceux qui l’écoutent, l’œil vif tel un vieux corbeau des montagnes... Un Frère Franc lui tend un bouclier afin d'éviter quelque flêche décochée :


« Courtauds de Boutange, Capons, Francs-mitoux, Hubains, Mercandiers, Malingreux, Narquois et Rifodés, écoutez la parole du Très Haut, organisez le silence si vous souhaitez entrevoir quelque chance de connaître enfin le chemin de la Vérité »

Un Sabouleux se roule à terre tel un épileptique, crachant de l'écume. Un Cagou fait mine de lui porter des soins. Le Prêtre hausse encore la voix…

« N’ayez point peur, et jetez vos masques ! Sortez de vos accoutrements et oyez pour commencer le Credo fédérateur de nostre Eglise d’Aristote… »

Maintenant de nombreux soldats de toutes contrées approchent, sans doute dans la crainte de quelque lynchage, faisant cordon autour du petit groupe des Francs… Le prêtre reprend, d’une voix qui semble ne connaître aucune limite, et qui enfle, et qui roule, et qui se place au dessus des protestations et des cris de curiosité échangés…

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Amen.


Il prend une pause, jette un regard sur Decnop Garret et Marine auxquels on a confié sa garde rapprochée...
_________________
Abbé de l'Ordre des Chevaliers Francs, archevêque émérite.
---fromFRJackDaniel's
JackDaniel's avait reçu ordre par missive du Maréchal franc pour un départ immédiat. Il rassemblait ses affaires et partit de suite. Il montait sur son cheval et partit au galop. Il se dirigeait en direction de la ville de Paris, un voyage long et non sans peine. Il devait rejoindre ses compagnons d'armes en vue de retrouver le fils du Grand Maistre, Louis.

Il arriva enfin devant les portes de la ville, le visage fatigué. Il s'avança lentement. Un garde lui barrait le chemin.

   
Halte Messire! Tu sais ce que tu dois faire si tu veux entrer!  Il regarda le Prévôt de plus près et s'interrogea:  quels sont donc ces bas que vous portez?    

   JackDaniel's ne voulait pas perdre de temps, le devoir l'appelait: contente toi du droit dont je m'acquitte.    

   Le garde lui ouvrit le passage, le regardant intriguemment. Jack avança puis s'arrêta. Il se tourna vers le garde.

 Certains hommes portant mes couleurs sont passés. Où sont-ils allés?   Le garde ricanaLa cité est grande Messire.    

   Le Prévôt continua sa routeCette ville m'insupporte déjà.    

Un homme le renseigna quant à la position de ses frères. Il s' y dirigea et apperçut les troupes. Ils avaient mis le paquet. Les troupes se rassemblaient, se mettaient en place sur ordre du Chancelier et du Maréchal francs.Il les salua. Il s'approcha et se plaça aux côtés d'Acar, de scelet, de Sabotin et de Neocor. Le Prieur général de l'Ordre venait d'intervenir, nous donnant courage à tous. Son intervention était majestueuse, elle nous rendait plus fort, invincible ou l'impression de l'être; pas de peur, pas de sentiment négatif, pas de regret. Nous sommes tous prêts à mourir au combat, aucune pitié.    
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Akkar
Akkar ayant reçu une missive de Messire de Acar de Ventoux , chancelier de l'OCF lui demandant son soutien pour ramener le fils du Grand Maistre de l'OCF en toute sécurité .

Il appella les quelques Templiers qui étaient encore au Temple à cet heure tardive et consultat sa douce Elyena pour savoir si elle allait bien vouloir l'accompagner dans cette nouvelle quête .


La nuit passa très vite car ils s'affairèrent tous a faire leur préparatif pour aller rejoindre leur ancien compagnon de combat.

Quand l'aube apparut , ils étaient tous prêt pour se diriger vers la ville de Paris et ils se mirent en route sans tarder.

Le soleil s'était levé et la journée s'annonçait d'etre des plus radieuse pour effectuer le trajet qui les séparés de la capitale .

C"est en début de soirée que la petite troupe arriva a destination et Akkar alla prêt de Messire Acar de Ventoux pour se mettre a son service.

Bonsoir Messire je viens à votre aide avec les quelques Templiers qui étaient pas en mission , j'espère que nous serons assez nombreux pour vous êtes d'une quelconque utilité

C'est avec un large sourire que Akkar rassura le Chancelier

Nous avons pris les torches avec nous d'ailleur c'est a cause de cela que nous sommes si en retard .

A part cela puis je savoir si il y a un endroit ou nous pourrions y soigner nos montures car nous les avons forcés pour venir vous rejoindre au plus vite.


Je vais donner les ordres pour décharger les 1001 torches et si quelques personnes peut nous donner un coup de main cela ne serait pas de refus.

Sans attendre Akkar se dirigea vers le chariot pour commencer le déchargement de ce symbole dont beaucoup de personnes se rappellés certainement.
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---fromFRshakka
Malgré toutes les précautions prises,il était arrivé aux oreilles d'un homme qu'evenement sans égal se préparait.
au cours du voyage qui le menait en ces lieux de perditions,l'homme avait vu défiler sa vie.Ses combats victorieux comme les autres qui le furent moins...

à l'arrivée alentour de la cour des miracles,la cavaliers releva la tête.Rien sous sa capuche n'indiquait son appartenance ni son office.
Les cavaliers passaient le pus souvent à vive allure.Et même si les tenues trompaient,les chevaux bien dréssés et les groupes formés trahissaient la valeurs de ces derniers.Tous rompus aux combats...

Il crus en reconnaitre certains et sourit au passage du grand maistre franc qu'il n'eut aucun mal à distinguer.
Il était sur la bonne voie et s'enfonça dans les ruelles sombres au pas.
ça et là une poule se débinait en hurlant,un chien fit sursauter son cheval...

Il attendrai ici;le temps qu'il faudrait.répondant à l'appel d'acar,il n'avait point hésiter s'attendait à ne point rester seul longtemps.

pour l'heure,il était passé presque inaperçu et alors que la lumière blafarde de l'aube faisait jaillir les formes de l'ombre,il mis pied à terre.

L'air sentait les égouts et les relents de légumes pourris.L'attention du plus grand nombre semblait occupé à épier les derniers arrivants qui s'annoncaient bruyament aux portes de la cité...
Salvaressa
Salvaressa se hâta dans le Temple de préparer son baluchon...d'aiguiser son épée puis scella rapidement son cheval pour effectuer une nouvelle mission qui avait était confiée aux Templiers.

Elle se porta aussitôt volontaire pour rejoindre le Sénéchal Akkar qui avait donné le départ pour cette aventure.Son épouse Elyena était à ses cotés,toujours près de celui qu'elle aimait.

Au plus profond de son coeur Salva espérait que Jobas son époux puisse les accompagner aussi mais en tant que Lieutenant,il avait tellement de responsabilité à la maréchaussée de Honfleur....elle lui avait laissé un message pour lui signaler qu'elle partait quelques jours...

Accompagnée de quelques frères et soeurs,la templière suiva la petite troupe au galop dans les différents villages qu'ils croisaient sur leur trajet.
Cheveux au vent,talonnant leurs montures,les cavaliers arrivèrent enfin à Paris,ils étaient éreintés de cette course mais tellement ravis de pouvoir offrir leur aide.

Paris....Un endroit que Salvaressa ne connaissait pas du tout...elle fut impressionnée par tous ces badauts qui criaient à tout va en agitant des marchandises,par toutes ses superbes propriétés qui sillonnaient le chemin verdoyant.

La nuit commençait à tomber doucement,Frère Akkar et d'autres frères et soeurs entreprenaient de décharger les 1001 torches...Salva se joigna à eux en les aidant à les transporter pour en faire une distribution sans doute...

Intriguée par ce chargement spéciale,Salvaressa se demandait bien pourquoi les Templiers les avaient ramenés...cela devait certainement avoir une grande valeur sentimentale...elle se promit de se renseigner auprés du Sénéchal Akkar un peu plus tard,le voyant discuter avec un homme,elle ne voulait pas les déranger.

D'un regard intimidé,Salva salua d'un léger sourire les personnes les entourant,puis se cala contre un arbre en attendant les ordres.

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Aux Taverniers Amourachés ; Chez Salvaressa et Jobas Kerbark de Vivar
Elyena
Lorsque son mari était venu lui expliquer la situation, elle n'avait même pas prit le temps de réfléchir et s'était précipitée pour les préparatifs de la mission qu'on venait de leur proposer.
Ces gueux de la cour des miracles n'avaient vraiment aucun scrupules et avait cette fois enlevé un enfant. Rien ne les arrêtait vraiment.

Et c'est après de hatifs préparatifs qe le le Gonfanonier de l'Ordre du Temple apprêta son fidèle destrier avant de le monter et de se mettre en ligne derrière son époux avant de commander à ses écuyers de se mettre à sa suite sns attendre.

Elle les bouscula verbalement un peu pour les préparer mentalement. Ils devaient savoir à quoi s'attendre. Les In Tenebris de la cour des Miracles étaient des durs à cuire et elle en savait quelque chose.

Bien que tous très entrainés, c'était la première fois que les écuyers Templiers allaient se retrouver en situation réelle, mais elle leur faisait confiance, elle savait de quoi ils étaient capables.

Après une chevauchée qui ne lui parut pas ausssi longue qu'elle le craignait, au final La Villeneuve du Temple n'était pas si éloignée que celà de la cour des miracles.

Une fois arrivés sur place, Elyena intima d'un signe impératif de la main, l'ordre aux écuyers de s'arrêter.
Ils laissèrent tous le Sénéchal se détacher du groupe pour aller aux renseignements.
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