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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

Acar
- Je vous salue dignes chevaliers ...

Tous firent pareillement.

Nous ne pouvions pas perdre une seconde de plus et c'est pour cela que j'ai gardé le silence jusqu'ici.
Nous approchons du Domaine des Basilisks. Ce dernier est très restreint, mal organisé et en aucun cas défendu avec efficacité.
Mais n'oubliez pas que nous avons à faire à une organisation d'Assassins et qu'au moindre impaire de notre part, ils prendront instinctivement la fuite !


L'écoute était de mise tout en avancant vers le destin...

Nous abandonnerons donc les montures ici-même et je vous demanderai de calquer du mieux que vous pourrez votre démarche sur la mienne.
La bâtisse est de l'autre côté de cette rue et vous pouvez apercevoir son ombre.


Ainsi, faisant comme l'ombre colle le corps, les destriers furent vidés de leurs poids et le silence prit le dessus...

Léger bruit peu loin devers eux mais seul passa un ivrogne qui ne représentait aucune menace... les armes restèrent en leurs places.

- Nous allons pénétrer dans les égouts sur le côté droit du Domaine Basilisks. Ensuite nous emprunterons le passage secret menant directement au bureau du Maistre Basilisks Luinwë Valentine.
De son bureau, il sera possible d'utiliser un autre passage menant à la bibliothèque.
Afin que notre mission ne soit pas vaine, il faut que l'un de vous organise un siège autour de la bâtisse et qu'il envisage toutes les possibilités de fuite.
S'ils se sont déjà débarassé de l'enfant, il faudra les punir pour leurs actes ignobles.


Ainsi donc, les égouts emmenèrent le groupe pour enfin déboucher sur le fameux pasage secret, débouchant enfin en pleine place ou l'enfant devait se tenir enfermé.

Il lui répondit enfin
: dame, nous occirons si cela est nécessaire mais point pour se divertir, sachez-le... Pour l'heure agissons avec prudence mais sans conpromis, délivrons donc celui pour qui nous risquons depuis plus d'un mois, nostre vie.

Et faisant, ils avancèrent, en passage dit secret par certains, mais connu par d'autres... qu'attendrait-il à l'autre bout ?
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Syerry
Elle s’était fait des plus discrètes, chevauchant dans le silence de la nuit, pour ensuite se glisser au bas de son destrier, caressant légèrement le cou de la bête d’une main assurée.

D’un pas léger, pertuisane en main, elle suivra le Chancelier dans la pénombre, non loin a ses côtés, les quelques membres ayant été mandés. Son regard est vif et se fait aussi à l'affût de tous mouvements d’ordre douteux, ou tout mouvement, point.

Les égouts dégagent odeurs poignantes mais ces émanations seront surpassées par l’avidité d’avancer et voir à la trouvaille du jeunot, de Louis, filleul qui lui est cher. Elle conserve de son calme, de son sang froid, mais elle est fort prête à toute éventualité.

Sous chaque pas menés, elle demeure confiante et prudente, attentive. Passage secret, ils y étaient. Elle révisait les dires de cette femme, non connue, mais qui eut mené le groupe de combattants jusqu’ici. Jusqu’où pouvaient-ils lui accorder confiance, sous peu, ils découvriront.

Patience, se dit-elle. Et surtout, espoir... Ainsi en demeurant fidèlement non loin d'Acar, la main reprenant une pogne solide contre la hampe de son arme, elle attendra la suite, le déroulement.

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---fromFRGarde de l'OCF
Le Garde ne quitta pas des yeux cette femme qui n'hésitait pas à trahir, mais quoi de moins surprenant en ce lieu de perdition.

Explications sur le parcours furent données, il les nota scrupuleusement dans un coin de son esprit.

Chaque combattant mit pied à terre, et, tels des ombres, ils avancèrent sans bruit sur les traces de cette étrange créature que le soldat ne parvenait pas à cerner.

Cherchait-elle à se venger des Basilisks pour une affaire les liant ? Probablement.

Une telle personne ne pouvait éprouver de compassion pour un fils de la noblesse qu'elle devait mépriser plus que tout et prendre plaisir à dépouiller, à torturer, à occire.

Le jeune de la Marche n'était qu'un prétexte.

Au plus près de son Chancelier, suffisamment pour le protéger mais point de trop pour ne pas le gêner s'il devait prendre les armes, le Garde veillait, scrutant l'obscurité, la main prête à sortir la lame acérée du fourreau.

Il avait vu le geste de la femme sur son arme, il comprit qu'elle voulait faire couler le sang.

Une vie avait donc si peu de valeur pour ces gens, se dit-il, la gorge nouée par un tel mépris pour la création divine.

La progression se fit dans les ténèbres et la puanteur, sur le qui-vive, l'espoir au fond du cœur de ne pas arriver trop tard et de ne pas finir piégés dans ce dédale infernal.

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pnj
Les Chevaliers avaient gardé le silence et se contentaient de suivre Exodia, armés de leur méfiance et de leur prudence habituelle.
La Félonne ne s’étonna point qu’ils fussent si distants envers elle et pour être franc, cela ne lui déplaisait certainement pas.
Ils avaient une quête à accomplir, retrouver le gosse, et elle les mènerait jusqu’à ce dernier.
Elle n’hésiterait également pas à combattre à leurs côtés bien que cela la dégoûte.
Des Chevaliers Francs servant la divine Lumière, très peu pour elle ! En général, elle prenait un plaisir carnassier à les éliminer. Eux et leur pathétique vision du Royaume et de leur Souverain.
Levin était un imbécile et à la moindre bévue de sa part, il serait renversé !

Pour cette nuit, Exodia était indéniablement du côté du Chancelier Acar. Elle adorait contrarier Luinwë Valentine et quelle meilleure idée que de mener ses ennemis en son Domaine ? Elle savait pertinemment qu’il avait enlevé ce Louis et qu’il jouait avec démontrant son caractère puéril et d’adolescent. Il n’avait pas réfléchi aux conséquences et il était piégé à son propre jeu. Ses possibilités de marchandage étaient désormais nulles et son territoire envahi et dans peu de temps, conquis irrémédiablement.

Elle espéra secrètement qu’il serait dans son bureau quand ils débarqueraient … Rien que d’imaginer la tête qu’il ferait, elle en avait des frissons de plaisir.

Exodia avait changé de plan d’action. L’ancien lui semblait maintenant dangereux vu le temps qu’ils avaient mis à se réunir …
Ils avaient donc emprunté une barque à fond plat pour se lancer dans les égouts, accédant à ceux-ci au niveau du port. Sans être dérangés par autre chose que quelques bandes de rats craintifs et un trio de chauve-souris, ils avaient navigué sur les eaux sales, abrités par d’épais foulards enduits d’onguent protecteur.
Arrivés sur un terre-plein sableux, ils avaient abandonné leur barque pour s’engager dans un souterrain de pierre. Torche allumée, Exodia guidait les Soldats.
En file indienne, ils descendirent une succession d’escaliers et de passages en pente douce pour s’enfoncer dans les profondeurs souterraines.
Au bout d’un moment, ils débouchèrent sur une petite salle carrée qui était garnie de quelques bancs cassés et de râteliers d’armes vides.
Exodia expliqua en deux mots au Chancelier qu’ils devaient l’attendre ici quelques minutes.
Ce dernier n’émit aucune réflexion mais elle vit nettement la désapprobation sur le visage des autres. Elle leur jeta un regard hautain et disparut dans les profondeurs d’un des nombreux couloirs qui continuait sous les égouts.
Elle avait besoin de vérifier son chemin et avec une telle troupe, s’ils se trompaient, ils seraient remarqués.

Brusquement, elle éprouva un besoin presque irrépressible de son stupéfiant favori que lui avait fourni Cerberus. Rien qu’à l’idée de se refuser ce plaisir, elle fut saisie de sueurs froides. Elle eut beau se raisonner, impossible d’attendre. Alors, elle dégrafa le haut de sa combinaison de cuir pour sortir un sachet qui était glissé entre ses deux seins.

- Hé ma jolie, que fais-tu là ? Je suis Milos, chef des lieux !

L’homme qui l’interpellait venait de jaillir de l’ombre d’un escalier. Le crâne rasé, il était grand, athlétique, vêtu d’une tunique en maille grossière et d’une arbalète.
- Rien … Je … j’allais me repoudre, balbutia Exodia sur la défensive.
Déconcertée, obnubilée par la drogue, surprise, elle avait perdu tous ses moyens.

- Tu m’as l’air bien suspecte … Qu’as-tu entre les mains sale catin ? Donne moi ça et pousse toi contre le mur !
Exodia repoussa l’appel du stupéfiant au fin fond de son esprit et retrouva une part de ses moyens. Elle se garda bien d’obéir et sourit tout en gonflant la poitrine. L’étincelle qui brillait au fond des prunelles du bandit lui fournit une stratégie. Elle s’humecta les lèvres et regarda l’homme droit dans les yeux.
- Tout doux, beau chef ! Justement, j’avais besoin d’aide !
- A vrai dire, je ne suis que patrouilleur … Au service d’Argonis.
- Argonis ? Encore mieux ! On le prétend bel homme. Est-ce vrai ?
La voix de la jeune femme enserrait l’homme de ses caresses lascives et celui-ci perdit sa concentration. Son arbalète s’abaissa sans qu’il s’en rende compte. Toujours maistre de son regard, la Félonne se rapprocha de Milos, au point de le toucher. Exodia se plaqua contre lui, ajustant son bassin contre le bas-ventre du bandit. Puis, la main de la jeune femme descendit, et vint se poser sur le membre qu’elle savait trouver déjà dressé. Milos poussa un soupir surpris qui se transforma en gémissement de désir difficilement contenu.
Exodia sourit pour elle-même. Les hommes sont si prévisibles, si faibles dès lors que l’on sait les manier !
Sa caresse se fit plus appuyée. Les mains plaquées sur les seins de la femme, l’homme s’abandonna totalement. Mais il hoqueta brusquement tandis que la senestre de la Félonne venait d’enserrer ses testicules. La jouissance qu’il ressentait se changea soudainement en une douleur effroyable aigüe. D’une poigne aussi traîtresse qu’impitoyable, Exodia était entrain de lui broyer les parties intimes !
L’homme poussa un hurlement silencieux. Exodia leva les mains et saisit la tête de Milos. Elle le maintint d’une prise impitoyable et, d’une torsion du buste, le fit basculer.L’homme tomba lourdement sur le dos. D’une vigoureuse torsion des mains, Exodia lui brisa la nuque.
Elle cacha le cadavre démantibulé dans un recoin sombre.

Elle se sentait mieux tout à coup. Plus aucun besoin de drogue et nul symptôme. Cet inattendu moment d’action lui avait fait du bien.

Exodia déboucha dans la salle en courant et surprit les Chevaliers.
Elle parla de sa voix froide mais sérieuse.

- Soyez vigilant à ne faire aucun bruit. Ces tunnels et nombreuses salles délabrées sont habités par une bande de bandits et de pillards.
Ils ne sont pas redoutables mais prendre des risques inutiles nous ralentirait considérablement.


Ils empruntèrent le troisième tunnel et aucune rencontre ne vint troubler le calme.
Enfin arriver à l’endroit désiré, Exodia fit coulisser un faux mur et leur désigna le passage qui menait directement au bureau de Luinwë Valentine. Elle fit une courte révérence ironique et prit la parole de son ton sarcastique.


- Soyez courageux Messirs, je vous en prie …
pnj
Hettar se tenait a l'écart depuis qu'il avait rejoints le Chancelier Acar. Accompagner de Syerry, il se tenait bien droit attendant la suite.

Les ordres furent donné, voila que la mystérieuse femme les conduisit dans les égouts de la ville. La puanteur était très peu tolérable, mais rien ne viendrais le déconcentré.
Hettar suivait non loin du Chancelier et du Capitaine, gardant sa main a son pommeau, près a toute éventualité.

Le petite cortège s'arrêta, la femme nous demanda d'attendre. Les couloirs apparemment était empli de brigands et de voleurs de toute sortes. Restant sur place , attendant se retour, les sens bien a l'affut de tout bruits ou gestes.

Quelques instant plus tard, elle fut de retour, leur indiquant le chemin a suivre.

L'endroit ou se trouvait le gamin se faisait de plus en plus près....
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