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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

Acar
Écoutant le prêche de frère Neocor, le chancelier observa petite bande de gueux, osant occuper un espace, peu lointain, une vingtaine de coudées et, dérivant vers l'assemblée, tel fantôme opérant frayeur sur le candide, sur le naïf.

Ils avaient, en y regardant de plus près, les mains vides, mais le pas devenant plus leste... sur cet entrefaite, le prevost franc arriva et vint tout en saluant, au plus proche des hauts dignitaires pour s'enquérir de l'avancée en territoire hérétique.

Céans, le groupe de gueux stoppa mouvement car venaient d'arriver les Templiers, menés par le sénéchal Akkar... en grande chevauchée, destriers naseaux frémissant enfin à l'arrêt final du galop bien mené.


Bonsoir Messire je viens à votre aide avec les quelques Templiers qui étaient pas en mission , j'espère que nous serons assez nombreux pour vous êtes d'une quelconque utilité.

Acar le rassura par un large mouvement des bras démontrant l'activité sur cette place, puis le Templier reprit : Nous avons pris les torches avec nous d'ailleur c'est a cause de cela que nous sommes si en retard.

A part cela puis je savoir si il y a un endroit ou nous pourrions y soigner nos montures car nous les avons forcés pour venir vous rejoindre au plus vite.

Je vais donner les ordres pour décharger les 1001 torches et si quelques personnes peut nous donner un coup de main cela ne serait pas de refus.


Gardes, faites porter les montures en arrière et vérifiez à ce qu'elles soient entretenues.

Frère templier, savoir que les 1001 torches sont en ce lieu me ravit, vostre présence est grand honneur et je vous prie de vous joindre a nous, pour faire le point, avant de passer au acte.

Regardant en aval, il vit le groupe de malheureux qui peu avant, avançait petitement... tout en se grattant le menton, il constata aucun mouvement... mais cela ne resterait peu !
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Hierro.de.lusitanie
La main encore ensanglantée, Hierro était à l’infirmerie en train de se faire nettoyer la blessure par l’une des sœurs infirmière du temple, blessure qu’il avait reçue quelque jour auparavant lors de son dernier affrontement.

Le jour était déjà levé, Hierro était présent à la Villeneuve du temple, domaine templier non loin de paris. Il était en convalescence encore quelques jours afin de faire cicatriser sa main dans les meilleures conditions possibles.

La Villeneuve s’emblait calme, très calme…
Cela fessait des mois que Hierro n’avait eu l’occasion de revoir tous ses membres réunis dans le réfectoire, en effet, tant de mission à mener aux quatre coins du royaume avait vidé les occupants des mures de la Villeneuve.

Un jeune écuyer vin frappé à la porte de l’infirmerie.


-Mon frère, dit-il, je viens vous apportez un message de notre sénéchal…

-Je t’écoute mon frère. Répondit Hierro.

-Tous les templiers présent ici lieu son appelés à rejoindre notre frère dans la capital.

-Dans Paris ?

-En effet mon frère, une mission urgente d’après les dires de frère Akkar.

-Très bien je m’y hâte, peux tu allais me préparer ma monture, je rassemble mes affaires et te rejoins dans les écuries.

-Très bien mon frère.

-Au faite ou doit-je me rendre ?

-A la cour des miracles frère Hierro, c’est là-bas que frère Akkar est parti.



La cour des miracles….


Hierro en avait entendu parler maintes fois mais ne s’y est jamais aventuré.
Un sourire esquissa son visage, on allait voir si tous les dires sur cette fameuse cour étaient vrai …

Hierro se hâta donc à préparer son bardas et n’oublia pas les bandages de rechange, l’infermière du temple l’avait prévenu quand à sa blessure, il devait la nettoyer régulièrement s’il ne voulait pas qu’elle s’infecte.

Une fois les préparatifs terminés, Hierro se présenta aux écuries, monta son Fidel destrier noir et quitta la villeuneuve pour la capitale.

A la sortie du temple, hierro vit que ses freres Zizou et Raphael etaient eux aussi sur le qui vive, equipés et prets à partir.

-Heureu de vous savoir pret de moi mes freres

Enfin arrivé aux abords de la cour, hierro appercu les armoiries des differents ordres.
Chevaliers francs, teutons, Santiago, tous étaient la, mais que pouvait t’il bien se passer ?

Le jeune paladin s’empressa de rejoindre ses frères afin de s’informer de la situation.

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---fromFRzizou13
L'appel d'un départ retentissait dans les couloirs de la Villeneuve du temple, Zizou présent dans la chapelle en fut informé et se precipita aussitôt pour mettre son armure, prendre ses armes, sceller son cheval et rejoindre le regroupement dans la cour.

Le départ fut donné, avec eux un charriot contenant des torches, le jeune Templier ne compris pas pourquoi autant, mais il en saura certainement plus une fois arriver à destination.

Il plaça sa monture près de celle de Hierro esseyant de tirer des informations sur ce départ mais son frère n'en savait pas plus que lui, il l'informa juste que leur destination serait la cour des miracles.
Un lieux inconnu pour lui, valait mieux rester sur ses gardes et mettre son épée à portée de main. La confiance était tout de même grande envers leur Sénéchal, si grande que Zizou pourrai le suivre jusqu'au bout du monde sous son commandement. De plus ils formaient un groupe expérimenté, accompagné de jeunes écuyers volontaires pour cette mission, il garderai tout de meme un oeil sur ces jeunes recrues entrainées, mais peut être pas pour ce genre de mission dans un endroit peu recommandé.

La troupe arriva enfin dans les lieux sombres de la capitale, les couleurs de différents ordres visibles devant eux et le Senechal s'approchant de se regroupement d'hommes en armes, ajoutant les couleurs du Temple et faire ainsi la jointure. Ordre de mettre pied à terre fut donné, et le templier se rapprocha de sa soeur Salvaressa la rassurant d'un sourire, mais resta silencieux guettant tout autour de lui.

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ma vie pour mon amour, et mon amour pour ma vie

pnj
Raphaël avait été prévenu bien avant que le départ ne fut sonné, le bruit avait couru dans les couloirs, répandus par les jeunes écuyers de la Villeneuve du Temple. Il fut rapidement prêt à partir, scellant son cheval au moment où frère Hierro et frère Zizou se préparer à partir. Il monta son cheval, jeta un regard à la chapelle, dont le toit était visible, et murmura en latin:

Que le Très Haut nous guide sur le chemin et nous garde...

Il s'approcha de ses frères Templiers, et leur fit signe qu'il venait aussi, il apporterait la parole du Très Haut dans ce lieu de débauche qu'est la Cour des Miracles. Le Paladin se signa et ils se mirent en route. La route fut paisible, et les prémices de la capitale devinrent peu à peu visibles dans le paysage...


    Plus tard, à la Capitale


Les différents ordres étaient présents, leurs armoiries bien distinctes. Ils ne seraient pas de trop, et c'est ainsi qu'ils se joignirent aux forces présentes, la croix pattée du Temple fièrement arborée, comme pour montrer qu'ils étaient toujours présents, toujours dévoués au Très Haut, malgré les évènements passés avec l'Eglise...
Jobas
[Honfleur ]

Je vous laisse les clés de la ville. Je sais que je peux vous faire confiance à toutes les deux.
Et nos fidèles pigeons arriveront toujours à nous retrouver en cas de besoin.
Je pars tranquille et vous pouvez l’être aussi, même si c’est dans la précipitation que je vous quitte.

Je ne vais pas loin… Je vais à Paris, mais…..chut.


Sur ces mots Jobas embrassa Betty et Mel pour leur dire au revoir.
Rare plaisir savouré d’un lieutenant que de prendre dans ses bras Lieutenant en second et sergent de la maréchaussée pour d’énormes poutouilles.

Il venait ainsi de régler les ultimes impérieux arrangements, il pouvait maintenant prendre la route.

Sur son cheval, malgré la vive allure maintenue il ne cessait de ressasser les heures dernières. Les premières de cette journée qui avait pourtant commencé de la plus simple des manières.

Rituel immuable, c'est lui qui avait levé les enfants, préparé et prit le petit déjeuner avec eux, qui les avait ensuite poutouillés et embrassés tendrement avant de partir pour sa journée de travail, les laissant en toute confiance sous la bonne garde de Mary, leur nurse.

Cette dernière comprit immédiatement en voyant revenir en arrière le lieutenant visiblement préoccupé que quelque chose se passait.

Tenant encore les deux lettres arrivées simultanément ce matin, il explique en deux mots que cet au revoir sera plus long que prévu et il promet de redonner vite de ses nouvelles. Le cœur serré alors il avait fermé la porte de leur demeure.

Il se revoit encore passer en vitesse à la forge, emmener sa propre épée et celle qu’il garde toujours en stock, son bouclier et un casque pas tout à fait terminé. Il se revoit aussi passer au garde manger remplir ses sacoches.

Et puis il ne voit alors plus rien de ce qu’il connaît. La campagne à laissé la place à des faubourgs tristes, vite détrônés par la ville elle même, encore moins accueillante. Il s’était tout imaginé sauf ça.
Façade borgnes, ruelles étroites érigés en véritables coupe-gorges, linge soit disant propre et déjà grisâtre étendus aux rares fenêtres, personnages sinistres et peu avenant jonché à même le sol. Instinctivement Jobas sera la main sur le pommeau de son épée. Sans plus aucun repère il se laissa errer au hasard intra-muros, très étonné de ne voir aucune sentinelle, aucun garde, pas le moindre maréchal, apparemment pas la moindre force de sécurité sur le terrain. Sans doute devaient ils êtres tous agglutinés dans les beaux quartiers.

Le décors changeait presque à chaque carrefour.

En fin limier il se contenta de suivre, à quelques encolures en retrait, un des quelques groupes de cavaliers qui fendaient les rues. Il s’arrêta dans l’angle d’une rue et scruta les mouvements qui troublaient les premiers rayons du soleil. Certains semblaient très occupés à décharger des chariots.

Il reconnu entre mile sa silhouette. Son cœur se souleva dans sa poitrine et remercia sa bonne étoile de les avoir si facilement réunis.

Il avançait maintenant lentement vers la troupe de ses braves frères et sœurs de L’Ordre des Templiers : Arrivé à la hauteur d’une superbe brune il lui demanda souriant :


Pardon Madame, mais puis-je me rendre utile ?

Les étoiles illuminèrent leurs regards qui se croisèrent.

Réunis pour se rendre utile.

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Aux Taverniers Amourachés ; Chez Salvaressa et Jobas
Haeven
Depuis que Leg les avaient prévenu en salle du Conseil , tout le Temple était en ébullition . Dès que le Sénéchal avait commencé à en parlé ouvertement , on voyait courir des Templiers un peu partout à la Villeneuve , chacun sachant très bien ce qu'il avait à faire . Et lorsque le rassemblement avait sonné , pour beaucoup ils étaient déjà presque prêts .

Paquetage arimé vite fait , cheval sellé par un écuyer zélé dès qu'elle était arrivée aux écuries . Les entrainements répétitifs en cas d'urgence avaient été remarquablement rodés et là en était la preuve .

Elle monte sa jument et se met en route .

La troupe traverse d'abors le pont levis où les salue le garde en faction .

Puis à peine sortis de la ville , ils poussent leur monture pour ne pas perdre de temps .

Le temps s’écoule mais elle ne sait pas le mesurer . Plongée dans ses pensées . Le Haut Justicier de l'Ordre du Temple , montée sur sa jument , suit imperturbablement , dans une course sans répit , la troupe de Templiers qui se rend à la Cour des Miracles .

Qu i est là avec elle ? elle n'y a guère prêté attention dans l'agitation des préparatifs et du départ , elle a les yeux larmoyants par le déplacement d'air due à la vitesse .

C'est seulement en fin de bivouac , alors qu'elle avait agi sans même prendre garde , lorsque le frère Sénéchal se met à parler , qu'elle reprend le sens avec la réalité . Ils sont déjà arrivés sur place .

Des tas d'hommes et de femmes représentants les différents ordres se tiennent là .
Il lui faut à tout pris reprendre ses esprits . Elle se met à le chercher du regard , était-il venu lui aussi ?
Elle n'est plus vraiment la même depuis qu'on les a séparés de force . Mais malgré la peine qu'elle éprouve , elle ne peut se résoudre à renier le Très Haut .

Elle tourne la tête et pousse un long soupir . Il faut à tout prix qu'elle se ressaisse .
Elle regarde autour d'elle , la cour des miracles est vraiment un endroit mal famé .
Voilà donc ce que faisait la bête sans nom à ceux qui la suivent sans conditions . Mais comment peut-on vivre dans un tel endroit sombre et crasseux ?
Cette vision d'horreur lui redonna la force de ne plus penser à rien d'autre que la raison pour laquelle ils étaient venus ici .
---fromFRshakka
Malgré toutes les apparences,la rue commençaient à s'agiter nerveusement...
Des hommes couraient dans les ruelles de traverses entrant et sortant des habitations.

Impassible le cavalier observait,toujours caché sous la capuche de sa cape.
L'annonce de l'arrivée en grand nombre de chevaliers de tous ordres et de tous horizons fit sourire le cavalier.
La confrontation serait pour bientôt...

Une conversation néanmoins fit sursauter ce dernier,tendant l'oreille pour distinguer au mieux dans le vacarme de la foule...


"Un Jeune garçon...rançon...Louis 1er..."


Puis les sons se melerent à ce de la rue.

Arkin tourna la tête et couvri du regard l'endroit où se rendaient les voix.

Deux malandrins,rien d'autres...du moins en aparence.La cour des miracles génère parfois des abominations sans nom qui sont parées de soie et de bijoux.
Dans ce dédales de ruelles qui lui rappelait celles de st Jean d'Acre,Arkin se dit que jamais il ne suivrait quiconques à cheval.

C'est pied à terre qu'il s'engoufra à la suite de ses deux cibles.

Il fini par arriver sur une petite placette où étaient déja réunis nombres d'hommes et d'enfants...
Ces derniers partaient quand d'autres arrivaient et faisaient leurs rapport aux adultes.
Un manège qu'Arkin regardait les bras croisés,à l'entrée de la place.

Un regard se tourna dans sa direction,il baissa la tête et fit volte face.Il était inutile d'attirer la populace sur sa présence.

Il se souvint l'espace d'un instant ces affut qu'ils avaient montés pendant des jours avec le trium Vira...
Profitable expérience...

Le bruit de ses éperons se fit plus rapide alors qu'il cheminait en sens inverse.
Il tourna le coin de la ruelle et tomba nez à nez avec un gosse qui vint s'empaler sur lui dans sa course aveugle.

Accusant le coup,il plia un peu en grimaçant et jurant...
Il attrapa le gamin par le col et le décolla de terre.Ce fut un instant...
Une réaction instinctive.

Arkin fixa le jeune garçon apeuré.
ce dernier abandonna sa peur et se mit à sourire...
Il avait compris que l'homme n'était pas d'ici.Son visage trop propre,sa barbe bien taillée...
Il ouvri la bouche et pris une grande respiration.

Arkin coupa le garçonnet dans son élan un lui mettant deux doigts gantés dans la bouche.
Il le pris sous le bras et s'engouffra dans une contre allée.
Là il lui intima de ne point crier sinon il le payerai cher.Le garçon aquiéça...

Le Semper posa son balluchon au sol et le regarda séverement...



Qu'est ce tu veux ??

Devant la mine faussement incrédule du garçon,il sorti deux écus...
Le visage du gamin s'éclaira et il fit geste de les prendre.
Arkin retira sa main...


Il sont à toi à deux conditions.une pour chaque pièces...


Le gamin sourit et accepte.


As tu vus des cavaliers avec des croix rouges,ou d'autres d'ailleurs...
Et ensuite...tu ne m'a pas vus!!


L'enfant loin de se démonter durci le regard et éclata de rire...


Pour les templiers messire...oui ils sont là,avec d'autres...d'ailleurs.
pour la deuxieme pice,je crains qu'elle ne sois point assez lourde pour permettre à ma famille de 5 freres et 4 soeur,ainsi que mes parent...pour survivre.


Lacha t'il dans un élan lyrique insuportable.

Arkin sérra les dents,il venait de se faire avoir par un gosse de même pas 13 ans.
Il éclata de rire devant l'aplomb de ce dernier et sorti une pièce d'or de son ceinturon.


Tiens...
dit il en la lançant au gamin.

T'as de la chance c'est ma dernière.Fiche le camp avant que me prenne l'envie de te tanner le cuir des fesses pour ton insolence...
lacha t'il d'un ton faussement énervé.

Le gamin ouvri des yeux de la taille de la coupole de la basilique st Titus à Rome.
Il croqua dans la pièce d'un air éffaré qu'elle soit vrai,fit mille...et une révérence et parti en courant comme un beau diable.

La scène avait beaucoup amusé Arkin et il remis calmement sa capuche pour continuer sa route.
Selon, les indications du gamin,il n'était plus trés loins des premiers hommes en armes.
Par les ruelles se serait vite fait.
---fromFRHonorina
Honorinae, jeune recrue de l'OCF, infirmière et fille adoptive du Prieur général Neocor, se tient près de lui. Phaeton, son cheval, est fourbu, la longue chevauchée, l'a épuisé... Elle flatte son encolure pour le rassurer et l'encourager.

Lorsqu'ils ont passé les portes de Paris, elle en était bouche-bée... Tant de monde, de bruit de va et vient, d'odeurs différentes à la fois ! Les couleurs vives, les sombres, les bruits de charrettes, de galops, de piétinement de sabots de chevaux, de bêlement, de meuglement, d'aboiements et de caquètement de volailles diverses, le tout s'entremêlant avec les cris des passants, des marchands, des disputes, voire des bagarres... tout lui est nouveau. Non pas par les bruits et les images elle-même, mais par leur concentration.

Arrivés dans l'une des nombreuses cour des miracles, la plus grande sans doute, les bruits se sont intensifiés. La concentration est plus glauque. Pourtant une forme de silence s'est fait, pas total, non, mais tout de même : il faut dire que voir toute une soldatesque, bigarrée, de chevaliers de tout bord, de cavaliers et de piétons, tous plus ou moins confiants, plus ou moins armés, jette un froid dans la place !

Les regards se font coulissants, les expressions méfiantes. Puis un léger murmure se fait entendre, qui s'enfle au fur et à mesure que les soldats montrent leur non agressivité. Un garçonnet, toutefois, provoque la troupe en balançant un trognon de pomme, se qui fait sourire Hono... Elle irait bien courir avec lui : son enfance n'est pas si loin. Il s'enfuit, passant près de sa monture à risquer un mauvais coup et effrayant un peu Phaeton. Honorinae retient son destrier.

Neocor harangue la foule, elle, elle prie en silence, les ordres fusent de droite et de gauche, les capitaines, les chefs de tout bord se congratulent.

Honorinae, serrant sa besace d'infirmière contre elle, se sent un peu perdue, mais ne le montre pas...

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Acar
Ainsi fait, les hauts dignitaires se réunirent.. Chacun représentant un corps, où les bras allaient enfin se mouvoir .

Quelques porteurs de torches enfumèrent le brasero, qui dans l'instant, consuma son petit bois, éclairant de ci de la, la place et ses occupants.

Le chancelier tira plan de ses notes et le déplia devant tous.


Mes frères, voilà l'histoire qui se répète... Louis n'est sûrement plus en les murs de l'auberge, il serait déjà parmi nous. Le connaissant, il a dû trouver cela fort à propos de disparaître une novelle fois, nous laissant sur nostre faim.

Faisant observer la carte :



Voila devant vous, la position de chacun à tenir, resserrant les mailles inexorablement, afin de débusquer le jeune feu follet ou encore ses ravisseurs, car nous nous devons d'envisager toute tournure et de nous prémunir par l'action...

Amis, nous sommes icelieu, rien ne nous en fera partir, nos forces sont nombreuses, bien armées, bien entraînées, ne plions pas sous la peur des mythes, sous la peur de la vérole, sous la peur de cette piolle franche, qui ne mérite que dégoût et persécution.

Le cul-de-sac, non-pavé où les détritus envahissent le sol, celui-là même qui compose cette cour parisienne est abrité par la rue Saint-Sauveur, la rue de la Mortellerie et la rue de la Truanderie... Très bien, mettons nos forces en ces lieux, privons-les de leurs labeurs quotidiens, à savoir monter en bonne place et mendier à tord et à travers.

En quelque temps, ils nous rendront d'eux-mêmes le fauteur de trouble, pour reprendre vie, et crier encore aux miracles, comme chaque soir, levant l'estropié, donnant la vue à l'aveugle, rendant les sons au sourd, rendant aux malingreux la bonne santé et pour finir, les vieillards mêmes étaient rajeunis.

N'oubliez pas mes frères, leurs labeurs sont consommés dans la journée, ou se répandant dans les plus beaux quartiers de la cité, ils profitent de leur laideur pour apitoyer les bourgeois et récolter une aumône, car l'une de leurs lois fondamentales oblige à ne rien garder pour le lendemain, ainsi tout vol, rapine est consommé le jour même sans modération, ne laissant aucune trace.

Acar se mit à sourire et appuya ses mots :

En peu de temps, nous les priverons entièrement... ou nous rendre l'irréductible, tel sera leur destin !

Acar se gratta le menton, observant la première ligne, pied armé dans la terre, et le sourire des mauvais jours... il reprit :

Nobles chevaliers, privons-les de leurs seules revenues, mettons siège en ces rues, enfermant un peu plus ce trou à rats, puants à déraison.

Apprenez vos positions et transmettez à vos membres... pour l'heure, nous allons envoyer un parlementeur, histoire de voir si nous rendre Louis ne serait pas plus intéressant pour leur bonne continuité, en cet endroit sordide ou il n'y a ni foi ni loi et ou je ne connais ni baptême, ni mariage, ni sacrement.
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---fromFRGarde de l'OCF
Rapport fait et ordres donnés, le garde alla repasser son armure avec l'aide d'un de ses camarades.
Attachant son baudrier, il continuait de regarder alentour.
La tension environnante semblait monter petit à petit, comme si des milliers de paires d'yeux épiaient leurs moindres faits et gestes.

Ceci fait promptement, il fit par gestes resserrer les rangs, ne laissant aucune faille ni aucune prise en cas d'attaque.
Le nombre d'hommes croisaient encore et encore, de tous les lieux, de tous les Ordres.
Il regardait de loin le Chancelier qui dirigeait la manœuvre, afin de pouvoir répondre immédiatement s'il le mandait.

C'est alors que le Credo se fit entendre, résonnant avec puissance, se répercutant comme un écho sans fin sur les murs délabrés qui entouraient le lieu putride.
Le garde sourit très discrètement.
Dieu fera son chemin jusque dans cette vermine ce jour, à n'en pas douter, et pour Sa gloire.
Puis il murmura à son tour le texte fédérateur de l'Église Aristotélicienne, sa fonction et sa tâche lui interdisant le moindre éclat, propre aux plus grands.

Une bande de miséreux errait nom loin, le combattant mit subrepticement main à la garde de son épée.
Il les suivit du regard, le moindre geste de travers et ils n'y couperaient pas.
Mais ils se contentèrent de passer,
grand bien leur fasse se dit-il.

Les rangs grossissaient encore et encore, la place ressemblait à présent au quartier général des plus grands combattants de tous les coins des royaumes connus.
Les Templiers firent leur entrée en scène, et l'opération de sauvetage gagnant alors plus encore en ampleur et en symbolique.

Conformément aux ordres, le soldat allait au devant de chaque visiteur et prenait par la bride sa monture, allant l'attacher près des autres, à un bout de la place où il avait pu trouver, à sa grande surprise d'ailleurs, de l'eau propre et de la paille utilisable.
Remplissant son rôle, il vit du coin de l'œil que les grands se réunissaient autour du Chancelier de l'OCF.

Bientôt du mouvement. se dit-il.

Il alla donc prendre position près des autres combattants, attendant les nouveaux ordres.

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Decnop
LA GARDE DE NEOCOR

Alors ca, il fallait le voir pour le croire.... Néocor, prechant juché sur une montagne de muscles Francs...

Néocor, Decnop le connaissait pour ses preches engagées, voire enflammées, lors des Offices. Il le pensait capable de beaucoup mais la.... Et tout ca en pleine cour des miracles, entouré de centaines, de milliers de gens hostiles. Le Cercle entourant Néocor semblait former une sorte d'ile de la foi au milieu d'une mer d'Incroyants ou d'hostiles.

Le Precheur n'avait que sa foi, son verbe et un bouclier pour defense. Ce dernier etait d'ailleurs porté bas et ne servait pas trop a grand chose. Le "Promontoire" vivant tachait de le remonter. Les Gardes Francs, formant le Cercle, contenaient autant que possible la foule. Cette marée humaine poussait, hurlait, injuriait, jetait des pierres, des ordures...

Le Cercle resistait tant bien que mal. Garret et Decnop faisaient leur bapteme du feu aupres de Marine, leur superieure a la Garde Franche...

Soudain, des sifflements de fleches. On visait l'Abbé.... Impossible de determiner d'ou elles etaient tirées. Deja des renforts arrivaient, mais la foule compacte ralentissait leur progression. Il fallait mettre l'Abbé en securité...

Aux premiers sifflements, la "Montagne de muscles" avait fait descendre le Precheur de ses epaules. A peine avait-il été deposé par terre que les fleches redoublerent de frequence....


Gardes, serrez les rangs. Protegez votre Abbé. Soyez forts et courageux. Montrons a ces miserables ce qu'est la Garde Franche. Les Renforts arrivent. , cria Decnop a l'attention des soldats. Le nouveau Franc croisa alors le regard de Garret et de Marine...

Sur ces mots, le temps semble se figer. Plus de fleches, plus rien que le calme.... Les Chevaliers Francs semblent avoir le controle de la situation. Decnop reste attentif quand meme
Eden*
[Ordre de Santiago Arrivée des troupes]

Les préparatifs avaient été sommaires. Le temps pressait, mais ils avaient assez d'entrainement pour savoir faire un paquetage au plus vite.

Le Grand Prieur de l'Ordre de Santiago était venue encourager et exorter les troupes par la prière.
Habillée simplement d'une chappe blanche sur laquelle elle avait mis sa cape portant l'insigne de l'ordre.
Ne se servant pas d'armes, elle avait toutefois revêtu la cotte de maille qu'elle avait gardé du temps où elle avait combattu contre les In Tenebris de cette même cour des miracles où elle se tenait aujourd'hui avec son Ordre. A l'époque elle en faisait parti d'un autre, mais au final celà revenait au même, ils étaient tous au service du Très Haut peu importait leur dénomination. D'ailleurs au fond de son coeur,elle espèrait revoir ses amis Templiers en ce lieu.
Elle savait les habitants de la Cour très dangereux et savait pertinament qu'armée ou pas, ils ne lui feraient pas de cadeau. Elle savait surtout très bien à quoi elle s'exposait, ses frères et soeurs de l'Ordre aussi d'ailleurs, c'est pour celà qu'elle était entourée d'une troupe de soldats.

A la demande du Sénéchal Katou, une troupe s'était mise en route et c'est à la suite du groupe de cavaliers de l'ordre de Santiago, qu'Eden entourée de ses frères et soeurs combattants fit son entrée à la cour des miracles.

Ils étaient là, bien loin de la quiétude des jardins de Saint-Jacques, lieu où elle aimait particulièrement aller pour se recueillir et prier. Ici on aurait que rien n'était propice à la prière.
Ici, celà ressemblait vraiment à un lieu de désolation. Une odeur nauséabonde y régnait même, s'engouffrant dans chaque ruelles et venelles sombres et s'écoulant par les rigoles. Un bruit assourdissant...puis au milieu de tout celà, elle entendit une voix s'élever. Une voix impressionnante en puissance. Et elle entendit le crédo aristotélicien s'élever de cette voix.
Elle n'en crût pas ses oreilles, le crédo ici?
A la cour des miracles?
Non, elle devait rêver, sans doute la fatigue du voyage!!
Mais pourtant non...

Elle tourna la tête du côté où la voix tonitruante raisonnait, se juchant presque sur son cheval tant elle était intriguée ...et elle vit que c'était le Père Néocor qui en était à l'origine. Si elle s'était attendue à le voir en ce lieu!!!
Elle avait fait sa connaissance il y avait peu, juste après son arrivée en savoie.
Unissant sa voix à la sienne, elle reprit d'une voix bien moins portante que la sienne le crédo aristotélicien en ce lieu de débauche et de déprave.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
---fromFRJackDaniel's
Le Chancelier regardait autour de lui. Il était entouré de ses seconds. Il leur demandait conseils, avis, soutien. Il tenait une carte à la main et parlait stratégie. Il avait l'allure d'un véritable stratège militaire. Les instructions fusaient, l'exécution ne se faisait pas attendre. Tous les regards étaient tournés vers Messire Acar.Il paraissait tendu. Qui ne l'était pas. Les sourcils froncés.

Garret et Decnop assuraient la protection du Prieur général de l'Ordre des chevaliers francs. Il était en sécurité. Il s'agissait bien de deux soldats choisis pour leur courage et leur dévouement. Mais cela suffirait-il? Nous l'espérions tous.

Des soldats de l'Ordre de Santiago arrivèrent. Leur venue était remarquable: les sabots des chevaux étaient fort brutants. Des valeureux soldats. Leur réputation n'était plus à faire. Nous nous sentions renforcés, unis. Peut être sentions-nous moins la pression...

Le Chancelier Acar se pencha vers le Prévost et lui montra la carte. Il lui donna des instructions à exécuter de suite. Jackdaniel's était à la base un militaire, mais il était surtout un "gratte-papier", un bureaucrate. Néanmoins l'ordre était suffisamment explicite.


A vos ordres Chancelier!

Le prévost se tourna vers la troupe franche et s'écria:

Mes frères! En formation pour déplacement! Direction le nord! Au pas! Exécution!

La troupe se déplaça; nous n'entendions que le bruit des sabots des chevaux et les armures claquer.[/b]
_________________
---fromFRNainainus
[ORDRE DE SANTIAGO]

Nainainus avait reçu une copie de la carte et compris les plans d'Acar.
Il fallait agir vite et rapidement, il retourna auprès de l'escorte de l'Ordre pour avertir les chevaliers et soldats.

Autour de Dames Bethany, Taly, Katou et Eden, ainsi que messire Wolverine, il discutèrent comment surveiller au mieux le secteur.

Il leur dit:


Messires, nous sommes affectés en position dextre du cul-de-sac. Il pourrait y avoir du grabuge, soyons vigilents et n'avançons prudemment que lorsque l'ordre sera donné.

Sur les conseils de Dame Taly, grand connétable de l'Ordre de Santiago et aguerrie au combat, les chefs de groupes allaient se répartir de la manière suivante : Dame Eden serait au centre de la formation.
Dame Katou et Messire Wolverine devant et messire Nainainus et dame Taly en arrière dirigeant les quelques soldats qui allaient fermer la marche et surveiller nos arrières.

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---fromFRwolverine
[ordre de Santiago]

Wolverine faisait parti du corps expéditionnaire de l'ordre de Santiago.Il en était le gardien,fier de cette fonction et fier aussi d'être l'écuyer de dame Katou chevauchant à coté de lui.Dame Eden,prieur de l'ordre devait être impérativement protégée à tout prix en cas de danger.Mais Wolverine avait une confiance illimitée envers sir Nainainus et dame Taly ,son frère d'arme si on peut s'exprimer ainsi.

Pendant le trajet qui les avait amenés sur Paris,wolverine s'était remémoré de ce qu' on lui avait dit du pourquoi de cette mission.Un enfant,nommé louis,fils du grand maitre de l'OCF s'était enfui dans la cour des miracles pour des raisons inconnus à sa connaissance.Il fallait le retrouver sans mettre a feu et à sang le lieu(dommage, pensa t'il, un feu purificateur n'aurait pas fait de mal)
AAh,la cour des miracles:ce lieu ne lui était point inconnu.De sa Lozère natale,tout juste adolescent,il s'était lié d'amitié avec de jeunes nobles déchu qui venaient tout droit de Paris avec l'espoir de rebondir dans un endroit ou il n'était point connu.De leur discussions,il avait appris l'existence de cette fameuse cour:elle &tait ainsi appelé car les infirmités des mendiants disparaissaient comme par enchantement des la nuit tombée.En gros,c'étaient les acteurs d'une comédie éternelle ou le vol,la prostitution et le meurtre régnaient en maitre dans ce lieu malfamé.
Chaque faux infirme(wolverine les appelait à l'époque "les escrocs") était désigné par un nom bien précis:narquois,rifodes,malingreux sont les seuls noms que wolverine retenus tellement la liste semblait ne jamais s'arrêter.

Des rumeurs colportaient qu'ils avaient même un roi mais bon cela n'a jamais été prouvé ; selon wolverine cette rumeur n'était pas si saugrenue que cela.

Quand wolverine fit son entrée dans Paris,une mauvaise impression s'en dégagea des l'approche de la cour des miracles:quel saleté mais surtout quel odeur nauséabond qui titillait désagréablement ses narines;lui qui préférait les forets il en été déjà nostalgique.
Un labyrinthe de rues ,de caches s'étendait en toile d'araignée dans un périmètre sans fin.Il remarqua ces fameux "escrocs" qui pullulait tel un essaim maléfique.Il n'en avait point peur mais prudent, s'était équipé en fonction de l'endroit .Il avait allégé son équipement habituel pour une meilleure dextérité dans ses rues dangereuses:armure de cuir affublé d'une cape noire,casque léger,dague et son épée nommé werwolf du faite de son pommeau où une tête d'un loup est gravé.Son médaillon ,si cher à son coeur était bien caché sous son armure(le premier qui tentait de lui volait risquait de voir sa tête décollée du corps,il ne voulait donc point attiser l'envie)

Par contre,son blason représentant l'ordre était visible à la vue de tous.
Wolverine sortit de ses pensées quand sir nainainus demanda son attention pour la marche à suivre.Quand il vit tous ces chevaliers présents juste pour un enfant,il pensa qu'il devait être bougrement important pour attirer autant de monde

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