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[RP] La place du Pilori, en intèrieur de la Cour

Neocor
Plus un son ne sortait de sa bouche... Il y avait un moment déjà que la messe était terminée... Marine auprès de Lui, désarmé... L'oeil empli d'un espoir afin qu'Aristote montre le chemin à cette multitude de gueux...

L'idée l'effleura qu'il pourrait bien être rappelé, maintenant, alors qu'il avait accompli SA mission, mettre ici, ne serait-ce que le temps d'une messe la présence d'Aristote et Christos...

Puis un vertige le prend... L'émotion ? La fatigue ? Il s'écroule au sol, conscient entamant un Credo...

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Abbé de l'Ordre des Chevaliers Francs, archevêque émérite.
---fromFRChanteClairVoyant
Chante à même le sol, mi-conscience entre cauchemar et réalité...



Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante, qui l’entourait: c’était une image de la gloire de l’Eternel. A cette vue, il tombait sur sa face, et il entendit la voix de quelqu’un qui lui parlait. Et l’esprit l’enleva, et il entendit derrière lui le bruit d’un grand tumulte:

Bénie soit la gloire de l’Eternel, du lieu de sa demeure...

Chante ne comprenait pas ce qu'il se passait, de mémoire il se revoyait sur son cheval, toutes ses aventures le suivaient... maintenant il était à terre, fatigué, blessé... et en plus il lui semblait entendre des voix... serait-il en train de perdre la raison... quand il revint à lui... ses yeux ouvrirent, et ce fut en premier lieu l'effroi qui le saisit... un masque, pas très rassurant certes se penchait sur lui... mais il put aisément le reconnaître..

C'était elle, présence rassurant quoique légèrement troublante... ce masque sur lui... Marine était près de lui... rassuré il pouvait l'être car enfin il était arrivé là ou il devait être.

Il avait repris plus ou moins conscience... il avait plus ou moins entendu réciter le credo... il semblait avoir reconnu certaines vois de ses frères... celle de son vieil ami Neocor... présent depuis bien longtemps à ses côtés...
Son cheval s'était arrêté, son pied était dégagé, et il avait enfin pu recouvrer sa liberté de mouvement... il prit Marine par le cou, pour essayer de se relever... celle-ci l'aida grandement dans sa tache, et s'en même s'en rendre compte il avait commencer à bredouiller le credo...


Credo in Deum...


entre deux suffocations, il regardait ce qui se passait aux alentours...

Altissimum... Omnipotentem...


Il demande à marine, tout près de son oreille ceci:

Où sommes nous?... que se passe t-il?

Il continuait sans cesse de bafouiller celui-ci...

Creatorem caeli... et terrae....,
Inferos et paradisi, enfer? Serait-ce ici?

Qu'allait t-il bien pouvoir advenir de lui? Quel sort cet étrange endroit pouvait-il bien leurs réserver???
Ne se laissant pas distraire, il était enfin sur ces deux jambes, prenant appui sur sa sauveuse, la seule qui s'était soucié de lui...

Ultima hora animae judicem nostrae...

Ma mie, que se passe t-il? Je n'y vois que très peu... j'entends énormément de bruit, mais ne parvient pas à tout comprendre, je me sens encore quelque peu étourdi...


Bref arrêt pour s'essuyer le visage, avec les restes de sa chemise... point de doute il était arrivé... il continua donc de réciter entre ses dents le credo...


Et in Aristotelem......, prophetam...,
Nicomaqui Phaetique filium.......,
Missum ut sapientiam et universi....
Divas leges errantibus hominibus erudiret ....


A bout de souffle, il se redressa pleinement afin que l'air puisse rentrer de manière convenable dans ses poumons... il commençait à reprendre ses esprits, et ne murmurait plus du tout le credo, il l'articulait fiévreusement de plus en plus fort...

Credo etiam in Christum...,
Natum ex Maria et Ioseph...,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat ....!

Cherchant de ses yeux gonflés et meurtris le père Néocor il ne le voyait point pour le moment... il se disait qu'entreprendre une messe ici, n'était que pure folie, mais illuminé le saint homme devait l'être, transcendant le lieu et le temps, l'heure était venue...

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam...!


Rien de tel que d'exulter sur la vie éternelle... rien de tel que de se sentir vibrer en communauté des croyants pour se sentir vivant... il avait lâché Marine de son emprise et se tenait droit seul... certes cela n'était pas la grande forme, mais bon il était là, présent sur ses deux pieds...
Les gifles de Marine avaient été bienfaitrices, le voilà à présent ragaillardi et près à remonter en selle... ce qu'il fit assez rapidement... il demanda à Marine ceci...

Nostre Capitaine est il arrivé? Ou est-ce toujours à vous que l'on doit répondre... pour vous jusqu'en enfer je vous suivrai... si nous n'y sommes pas déjà...

Mine figée, il scrute enfin les alentours... et termine en disant ceci, afin que Marine puisse lui répondre le plus rapidement possible...

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Amen !

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---fromFRMarine la louve
Citation:
Nostre Capitaine est il arrivé? Ou est-ce toujours à vous que l'on doit répondre... pour vous jusqu'en enfer je vous suivrai... si nous n'y sommes pas déjà...


Marine n'avait point assisté au retour du Capitaine Syerry, s'étant dégagé du groupe pour aller chercher chante à terre.

Aux dernières nouvelles, je n'ai point revu le Capitaine...mais je sais qu'elle est en route.

Elle l'avait aidé à se relever, et il paraissait vraiment mal en point.

Elle fut troublée par sa déclaration, mais mit ceci sur le coup qu'il avait du recevoir sur la tête...A ses côtés, elle prit la bride de sa monture, et l'enjoint à la suivre pour rejoindre le coeur de la place, où plus de protection son frère pourra trouver.

Elle monta à son tour sur la monture et lui dit d'une voix ferme :
à présent, restez près de moi!!
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Valric
Côte à côte à l'abri des regards dans l'ombre d'un tournant le couple de la Succube et du Gambiani pouvait entendre les chants provenant du campement des Chevaliers...

Ils priaient...

Le jeune-Lieutenant reconnu la "contine" que lui-même n'avait pas le temps de réciter plusieurs fois... Tellement peu souvent qu'il n'aurait pu en connaître les paroles par coeur si ce n'est que le rythme... Au moins pendant qu'ils étaient tous occupés à se recueillir, aucune attaque ne serait faite!

La Cours gagnait du temps.

Du temps pourquoi en faire?! Du temps pour peut-être rassurer la Reyne aux côté de Valric et lui dire qu'en aucun cas il y avait de doutes quant à sa présence à ses côtés.


Ma Dame... Rassurez-vous, il ne m'arrivera pas malheur par votre faute. Chaque combat que j'ai mené je l'ai fait sachant ce qui en coûtait et connaissant les conséquences possible de mes décisions. Chaque fois je l'ai fait volontairement et aujourd'hui n'en fait pas exception. Si je suis ici, c'est que je le veux bien et à vos côtés je suis, à vos côtés je resterai.- Avait-il dit dans un murmure près de son oreille pour ne pas révéler sa position...

Le Gambiani survola la scène du regard... Une cavalière, pressée de rejoindre le campement.

Belle,

Cheveux d'or en chignon

Mêches rebelles lui caressant les joues

Et cette attitude !

Le regard fier et l'allure droite. Cette manière de jeter de l'oeil tout autour... Attitude singulière des Chefs... Il ne pouvait pas distinguer son grade... Mais le Gambiani était convaincu que la Belle devant lui qui venait tout juste d'arriver faisait partie des meneurs de cette armée.

Ramenant son attention vers la Succube il tenta de lui expliquer ses observations...


Écoutez les chants ma Dame... Se sont des prières tournées vers leur Dieu. Le Très-Haut... Les Chevaliers sont baignés dans un code de Chevalerie qui comprend une grande partie sur la foi et la croyance des enseignements Aristoticilliciens.... Norf... J'arriverai jamais à prononcer ce nom là... Si nous serions vulgaires assassins, ce serait le moment parfais de les surprendres... La prière étant un évènement sacré et leur attention sont en grande partie tourné vers l'avouement de leur foi et bref... Ce genre de truc qui rend les campements vulnérables que je refuse de faire en étant au Champ...

Mais je crois que nous vallons plus que ça que de profiter de cet instant... Même à cela... Nous aurions peu de chances et ce avec toute la Cour derrière nous... Laissons-leur ce moment de paix avec leur Dieu...


Il pointa vers la Blonde qui venait d'arriver...

Regardez la Dame là bas... Sa manière de se tenir et d'agir... Un chef nul doute... Je crois que si nous voulons en savoir plus sur eux... Nous devons nous exposer et aller à leur rencontre... Restera qu'à espérer que ma réputation se soit fait entendre parmi leur rang et qu'ils respectent les rêgles d'engagements...

Sa voix se voulait rassurante mais on pouvait bien lire au fond des yeux du Gambiani que l'approche restait dangereuse et qu'ils devaient miser sur beaucoup de "si"... Il regarda pleinement la Succube à ses côtés... Son regard était remplit d'intérogations devant les termes "rêgles d'engagements..." Il expliqua...

Normalement... Aucune attaque doit se faire sans pour-parler et déclaration de conflit... Espérons qu'ils suivent leur drôle de code à la lettre et qu'ils acceptent notre "rendez-vous"... Ils seront pour la plupart tous là... Si nous voulons mettre les choses au clair... Je propose que nous sortions de cette ombre que nous marchions, fièrement et sans craintes, vers eux. Si tôt nous serons repéré et conduit je l'espère, au chef et peut-être même à cette blonde juste là...

La décision vous revient, je suivrai... Gardez bien votre main près de votre arme et celle-ci bien au fourreau! Aucun geste menaçant... Si c'est ce que vous souhaitez, nous irons discuter d'abord...


Il prit une grande respiration et regarda cette fois la Succube d'un regard confiant. Peu importe sa décision, ils étaient dans leur droit d'agir et le Gambiani ne reculerait certainement pas à cet instant important!
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Lyhra
Font ils leurs ablutions selon un code également ?
Enchaîna t’elle en se forçant à garder son sérieux.

Toutes les explications du Lieutenant Valric, au demeurant fort intéressantes et qu’elle continuait d’écouter avec grande curiosité, lui faisait voir toute cette clique comme confite et paralysée par un fameux « code » rigide et poussiéreux que le Lieutenant semblait tenir en estime.
Cela ne lui plaisait guère, vraiment un troupeau de moutons songea t’elle à nouveau mais sans dire un mot pour ne pas le froisser.
Un soldat obéit aux ordres de même, sans discuter, il aurait pu mal prendre ses paroles et se sentir visé, la planter là et disparaître dans la nuit ! A la merci de toute cette horde qui finirait bien de prier un jour !

Elle battit des cils en le regardant, hasardant un regard éperdu, celui de l’agnelle condamnée qui cherche à attendrir le loup aux dents pointues, non pas que le Lieutenant fasse figure de loup à son avis, mais pour renforcer ce désir de protection que bien des hommes ont à outrance.
Dans ce cas précis, cela l’arrangeait certainement, même si elle ne ressentait pas vraiment de peur, étouffée plutôt par une grande colère.


Je vous fais confiance.
C’est à elle que nous parlerons.

Elle avait également remarqué cette jeune femme dont il faisait mention, admirant sa blondeur alors que le heaume la découvrait, des cheveux qui même sous la lune brillaient comme au soleil.
La Succube en maquerelle avisée vit là tout le potentiel de cette femme, sitôt débarrassée de son attirail, lavée et massée d’huiles odorantes, alanguie sur une couche, parmi pétales de fleurs, vêtue de cette seule splendide chevelure, ce serait assurément un régal…

Il n’était pas temps de songer à cela ! Elle se morigéna en souriant intérieurement. Cette marée cuirassée de fer, ce n’était après tout que des hommes et des femmes ; que n’allaient ils s’échauffer d’une autre façon, bien meilleure !


Allons ! Venez.

Bravement, fièrement aussi, le cou bien droit, avançant les bras le long du corps, les mains vides en évidence mais pas ostensiblement affichées non plus, elle parcourut les quelques mètres décisifs qui les précipitaient dans le cercle de cette réception nocturne.

Tout droit vers la jeune femme, le regard fixé sur elle, n’écoutant rien, ne s’écartant pas du chemin, au risque de prendre une pierre jetée au hasard ou un coup malencontreux d’un de ces « chevaliers » maladroits qui l’aura prise pour une rebelle armée.

Mais c’est armée d’un sourire qu’elle approchait. Un sourire forcé certes. Mais il avait le mérite de surprendre.
Après tout, songez qu’elle était ici chez elle, sur SON territoire et que légitimement elle avait le droit d’arpenter l’endroit et de demander des comptes à ces étrangers qui n’en avait aucun, du moins à son sens. C’est cela qui lui donnait le courage d’affronter la présence de ces horribles chevaux puants à la gueule baveuse.
Les hommes, ou les femmes, elle en faisait son affaire.


Lieutenant, qui doit parler ? Vous ou moi ?
Elle n’écouta pas même la réponse et apostropha la jeune femme :

HOLA Madame !
Il est bien tard pour partir en croisade !
Sauriez vous me dire quand tout ce tapage va cesser ?

Elle avait parlé haut et fort et personne ne pouvait l’ignorer. La Succube resta droite malgré la fatigue, une pointe d’insolence dans l’œil pour faire bonne mesure.

Advienne que pourra.

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Syerry
La pointe de son nez se verra vers les ciels, sa pupille caressée par cet impressionnant jeu de lumière. La jeune femme, Capitaine soit elle, vit du coin de l’amande de son œil, silhouettes s’approcher. En moins de deux instants, elle se retourne, doigts ayant resserrés autour du solide bois de son arme. Aequitas sera inclinée d’un geste doux mais certain en direction des nouveaux venus. Restant fidèle à sa droiture, le bleu de ses yeux assurés sur les inconnus, Syerry se vit vite muni d’un sourire malicieux quant à la façon que la dame, beauté était elle, venait de l’aborder. Ses lèvres vermeilles s’entrouvriront pour ainsi laisser couler de sa bouche, voix au timbre rassurant.

Ohla. Gente dame …

Toque de la hampe contre la terre battue, redressant sa pertuisane de ce geste, le Capitaine se repositionne devant eux. Du haut de sa petitesse, devra lever le menton un brin de plus pour mieux assurer sa prestance et démontrer sa confiance. Le coude légèrement fléchi cajolant sa côte, son arme enlacée de ses doigts, main libre posée à sa cuisse, sous le bras son heaume, elle regardera d’un œil pétillant, la femme et l’homme. De toute évidence, Lieutenant l'homme serait selon la courte question que la femme lui avait adressé mais qu’elle ne donna point temps de réponse. Cette dame aux côtés du militaire, celle venant de l’apostropher avec grande aisance, n’était point soldat, ni point simple villageoise. L’échange en devenir en dira plus longuement.

Syerry deVentoux. Paix à vous.

Inutile de demander le pourquoi de leurs venues, tout venait d’être énoncé en un seul souffle.

Croisade, point. Quant à ce tapage, il cessera lorsqu’un des nostres sera retrouvé.

Pardonnez mon insolence, mais qui êtes-vous ?


Sa voix se vit qu’un soupçon rehaussée mais l’intonation resta d’une discrétion habituelle de la jeune deVentoux ainsi laissant savoir que d’aucune menace elle était, mais que l’enlèvement pesait en ses esprits …
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Lyhra
Paix à moi ? A quoi pourrait ressembler ma paix avec cette invasion ?!

Viol....
Elle s'en étrangla presque. A une parfaite inconnue elle avait failli dire le nom qu'elle cachait depuis des années, et dans une conversation presque mondaine en plus ! C'était venu tout naturellement.

La Succube, Dame de Ventoux, tel est mon nom, je suis la Maquerelle des Miracles claironna t'elle crânement en accompagnant ses mots d'un geste large du bras englobant les alentours.

Sa large capuche alors glissa, révélant une abondante chevelure de feu.
Y avait il quelqu'un en ce royaume pour n'avoir entendu parler d'une Reyne Pourpre à la cour ?!


Et voici le Lieutenant Valric Gambiani de Valrose, Officier Royal, qui m'accompagne.
Elle en buvait du petit lait à réciter un nom de cette sorte, c'était fort agréable à décliner, bien mieux que : et voici Gaspard la Crotte !

L'un des vôtres ?
J'ai ouï la rumeur d'un enfant égaré en notre quartier, serait il un fils de Roy pour mériter pareille escorte à sa rescousse ?
Pensez vous que nous mangions les garçonnets ? Se moqua t'elle gentiment.
Elle prenait soin bien sur de ne pas paraître trop provocante ou vindicative.


Ne l'avez vous point encore trouvé ce bambin ?
Car pour être honnête, vous nuisez au commerce avec toute cette clique ! Si je l'avais aperçu, croyez que je vous l'aurais amené par le fond de ses braies afin que cesse cette mascarade aussitôt !

Offrez un bon prix et faites le savoir bien haut ! Il y aura toujours une bonne âme pour vous le débusquer ce petit... ajouta t'elle avec ironie.

Il suffisait donc que toute cette armada mette la main sur l'enfant et ils déguerpiraient ?

Qui pouvait avoir fait le coup ? Car elle ne doutait pas qu'il soit tombé entre des mains cupides, il fallait espérer qu'elles ne soient pas plus mal intentionnées que cela... sinon... ils en pâtiraient tous.


Savez vous quelque chose ?
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pnj
Le Capitaine Syerry, avait rejoins Hettar a son bureau, elle se préparait pour le départ vers la cours des Miracles. En un rien de temps, Tempête son fidèle destrier ainsi que sa besace fut prête. Le départ se fut sans problème ainsi que la route.

Chevauchant au coter de sa sœur franche, la route fut sans encombre, apparemment, Louis, ce garnement se trouvait en cette endroit. …..Qu’avait-il fait encore…

Syerry franchi les murs la première, tout se passait pour le moment dans le calme, visages et gens se tournèrent au passage. La cours s’ouvrait devant eux, immense, gens de toutes sortes vagabondait dans les rues.

Hettar ralenti la cadence de son destrier, suivant Syerry de loin, gardant une distance fort convenable. Une main sur les rennes de Tempête, l’autre sur le pommeau de sa fidèle lame. Cape bien replier sur ses épaules, montrant fièrement le symbole des Francs. Bouclier qui était porté sur son dos. Fier et droit comme il en avait toujours l’habitude, Hettar retint sa monture, ralentissant ainsi son pas, trottant fièrement dans les rues.

Syerry se retourna vers lui et lui pointa du doigt les étendards des Francs. Continuant dans cet endroit qui lui était inconnu, passant multitude de rues et ruelles, il se dirigea vers l’endroit. Hettar suivait Syerry, la laissant ouvrir le chemin.

Le regard qui tournoyait en tout sens, attentif de tout mouvement, son regard fut porter a nouveau vers sa Sœur. Remarquant une Dame accompagner d’un homme a ses coter, approcher du Capitaine. Hettar donna du talon dans les flans de Tempête, rejoignant ainsi le Capitaine.

Y aurait-il soucis Capitaine, je vous suivais de loin et cette Dame vous a accosté. Puis-je être utile à quelque chose ?

Hettar pris le temps de regarder l’homme qui se tenait au coté de cette mystérieuse Dame. Le regard profond, main qui serrait d’avantage le pommeau de sa lame. Il n’avait eu la chance de suivre le cours de la conversation, il resta la, bien installer sur le dos de son destrier, le retenant calmement.
pnj
La soirée débutait et le jour déclinait ... Le ciel était magnifique en cette fin de journée et jamais on aurait pu penser qu'il se passait des évènements si importants en la Cour des Miracles.
Et ceux-ci étaient sur le point de se terminer. Grâce à Exodia, plutôt grâce à sa collaboration.

Vêtue d'habits d'un cuir noir et sombre de bonne qualité, créés de façon à ne gêner aucun mouvements de la Félonne et afin de mettre en valeur ses courbes généreuses et son corps diaboliquement attirant ...

Contrairement à ses habituelles méthodes, elle ne chercha pas à se dissimuler pour entrer dans le campement des Soldats qui étaient à l'origine de tout ce remue ménage.
Les gardes levèrent leurs armes par réflexes plutôt que par une agressivité quelconque. Ces hommes étaient civilisés. Elle n'avait pas à faire à n'importe qui.
Elle leur fit de signe de la main de ranger leurs armes et leva les mains en l'air en signe universel de paix ...


- Tout doux mes mignons ! Je ne viens point chercher querelle ...
Je n'aurais strictement aucune chance de nuire à des hommes surentraînés
Une pointe d'ironie taquine perçait dans la voix ensorceleuse et posée d'Exodia. Mais elle ne vit pas s'ils l'avaient repérée.
J'ai un besoin urgent de voir messire Acar et je vous prierais de l'informer de ma présence.
Je suis prête à collaborer et à lui donner des informations qui pourraient mettre fin à ce siège inutile ...


Elle resta là, debout à épier les faits et gestes des personnages l'entourant tout en jetant un regard enjoleur à un garde qui n'était certes pas insensible à son apparence provocatrice ...

Elle était au courant de toute la situation grâce au système d'informations et d'espionnage des Mercenaires du Chaos. Des taupes infiltrées dans différentes Guildes allant jusqu'à de simples mendiants d'apparence mais qui étaient à l'affut de la moindre information qui pourrait se révéler intéressante ...
Oui le réseau au service du Chaos était bien plus grand qu'il n'y paraissait.
Au départ une simple Guilde de Mercenaires sur demande, ils servaient en fait de bien plus sombres et complexes desseins ...
Qui se déroulaient sans que personne ne puisse s'en douter.
Pour le moment, ils préféraient continuer à effectuer leurs projets dans l'Ombre, leur meilleure amie.

Pour le meilleur ou pour le pire, la fin imminente de ce problème arrivait ...
Valric
Il avait bien aimé leur approche face à la Capitaine... Il faut dire que Valric aurait probablement fait la même chose que la Succube à cet instant...

Il sourit,

Vraiment cette attitude fière de la part de la Reyne le faisait sourire car dans ces actions, il se voyait un peu en elle. Elle avait déjà interpellé la Dame... Et les présentations avaient rapidement été faite... Mais il était à ce moment...Interrogé...

Syerry de Ventoux.... Il connaissait ce nom! Voilà longtemps même fort longtemps mais il ne pouvait plus dire où ni comment ils s'étaient rencontré... Ainsi il resta silencieux... Espérant qu'elle le reconnaisse ou que la mémoire lui revienne...

Sans parler qu'un homme vînt se joindre au côté de la blonde... Il le fixait lui le Gambiani. Le jeune Lieutenant remarqua bien ses jointures blanchir alors qu'il serrait son épée... Tant qu'à lui, Valric garda la paume bien confortablement appuyé sur la sienne... On ne savait jamais et parfois ces gens dont la fièreté déborde pouvait être... Impulsif...

Il garda confiance au jugement de la Succube et attendit la réponse de la belle Capitaine devant lui...

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---fromFRGarde de l'OCF
Citation:
Tout doux mes mignons ! Je ne viens point chercher querelle ...
Je n'aurais strictement aucune chance de nuire à des hommes surentraînés

J'ai un besoin urgent de voir messire Acar et je vous prierais de l'informer de ma présence.
Je suis prête à collaborer et à lui donner des informations qui pourraient mettre fin à ce siège inutile ...


Le garde toisa la nouvelle venue froidement, la main toujours à la garde de son épée.

Restez là. lâcha-t-il d'un ton calme mais sec.

Sans un mot de plus, il se faufila au milieu des troupes et rejoignit le haut dignitaire.
Il s'approcha, salua et se pencha près de lui, lui chuchotant les paroles de l'inconnue.
Puis il attendit les ordres, et s'en retourna près de cette femme si sûre d'elle, trop peut-être se dit-il.


Suivez-moi.


Il la guida auprès du Chancelier Acar, et resta à proximité, ne la quittant pas des yeux, prêt à parer à une quelconque tentative de quelqu'ordre qu'elle serait.

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Acar
À senestre, garde arriva, l'un des meilleurs assurément, d'ailleurs de longues connaissances... Il plissa les yeux pour ne point être aveugler par le soleil finissant son travail.

A ce sujet, il le faisait que trop bien en cette fin de journée glorieuse de l'an 1456, ou juin avait laissé son solstice pour donner vie au bon mois de juillet.

S'avançant, il manda à une dame, qui le précédait, de stopper le pas et vint se rapprocher de lui.

Puis lui chuchotant alors paroles de la dame stoppée... Acar observa illico d'un regard plus attentif, la porteuse du message.

Ainsi, la tentation venait à lui, était-ce la bête sans nom qui venait de part elle... Acar se gratta le menton et le garde recula alors et fit venir prestement à lui, celle qui apportait la solution, ou l'enfer.

Sans obtenir presse de ladite dame, elle arriva finalement et derechef, le garde se posa alors à ses cotés, mains bien en garde.

Ainsi fait, il savait que si l'intruse avait le mauvais goût de sortir dague ou pointe vive, alors tète tomberait sur-le-champ... ainsi, était la vie, en supprimer une pour épargner l'autre, tel le garde avait appris et forgé, depuis de longues années.

Mais Acar se devait d'escouter la drôlesse... de moult récits suivrait ou vérité, il était que trop tôt pour en décider.


Dame, soyez en paix en ce lieu qui est le vostre... Mais allons vif, je vous escoutes et si vous avez bonne nouvelle, je serai ravi de vous retourner service, si vous le demandez.

Ainsi, la main était tendue...
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Syerry
Syerry assure la mer de ses yeux à cette femme affichant grande confiance et qui n’avait point la langue dans sa poche.

Subtile réaction de la part de celle qui se dit être la Maquerelle des Miracles, lorsque de son souffle s’échappa ce qui semblait être prénom
.

La … Succube. Oui. Bien.

La jeune deVentoux lui adressera regard momentanément d’intrigue. Pourquoi ne pas s’être nommée de ce nom caché ou pourquoi s’être échappé dévoilant presque nom du passé ? Regard maintenu jusqu’au moment ou la capuche se vit de glisser dévoilant ainsi flammes d’un rouge profond. Ainsi à découvert, le Capitaine détaillera tous traits de son interlocutrice …

Ne souhaitant point dévisager celle qui s’eu présenté sans être de menace, Syerry détournera le regard pour poser les yeux sur l’homme a ses côtés. Nom si familier venait de couler de la bouche de la Succube et ce avec un brin de fierté.


Lieutenant Valric … Valric Gambiani de Valrose. Prononcera t’elle à son tour.

Le nez pointant davantage les ciels, elle examine l’officier tout en laissant ce nom valser sa mémoire. Puis la maquerelle parla de nouveau et ses paroles furent écoutées avec vive attention. L’échange en cours était un qui avivait la curiosité de Syerry quant à cet endroit, ceux qui y vivent et qui fréquentent cette cours. Solidement ancrée dans ses croyances n’empêchaient guère ce petit bout de femme de vouloir comprendre, apprendre et découvrir.

Mais pour l’instant, recherches étaient en cours et le Capitaine dirigea toute attention sur les dires versés, attentive au moindre détail qui pourrait révéler quoi que ce soit au sujet de son filleul.

Syerry sera brève dans sa réplique et l’intonation dans sa voix dénotera le sérieux de la situation. Situation qui, pour les Francs est grave. Non seulement est-ce fils du Grand Maistre de l’Ordre qu’elle sert, que ce lieu, la cours, héberge amplement d’êtres qui laissent couler le sans nom dans leur veines, que tous savent qu’ils sont capable de meurtres et tortures, que ce jeunot a fleur de l’âge de raison, qui malgré ses fougues fougueuses et maintes pitreries dignes d’un roman qu’a elles seules, devait être retrouvé.


Dame, aide vous pouvez nous apporter ? Votre doigt peut être pointé en juste direction ? Alors je suis toute ouïe et que d’attention. Sinon, je vous prie de bien vouloir continuer votre …

Sa mémoire venait d’offrir réponse à son questionnement. Cette familiarité qu’était le nom de l’officier venait de voir jours dans ses pensées.

Valric, Lieutenant Valric. Oui, je me souviens. Terres Berrichonnes en début d’année. Vers la Bretagne je menais mes pas. Votre nom m’avait été référé car escorte de confiance j’avais besoin. Échanges par écrits eurent lieu mais en déplacement vous et vos hommes étiez …

Puis elle fronça quelque peu l’arcade sourcilière, interrogeant de son azur l’homme d’une prestance impressionnante.

Dites-moi, Lieutenant, que fait Officier Royal icelieu ?

Le Capitaine laissera paraitre en la pupille de son œil, vif intérêt. Elle le connait que peu, mais sait que sa réputation est grande et que fidèle militaire il était. Mais pourquoi ici même en cours des miracles … ? Soldats seraient-ils a proximité ? Escorte de la Succube tout simplement ? Puis arrêta son train de pensées lorsque clapotis de sabots se firent entendre.

Tempête, destrier du Chambellan sera vue du coin de son oeil. Se retournant lorsque la voix de son frère fendit les airs ambiants, le Capitaine prendra soins de balayer l'entourage du regard. Puis, d’un geste doux de la main, lui signera que tout va bien. Un échange de regard, Hettar saura de rester près d’elle mais qu’en toute quiétude tout se déroulait.

Elle replacera ses doigts a sa hanche, s’appuya davantage sur la jambe a l’opposée du bras portant sa pertuisane, puis attendit la suite …

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Lyhra
Jetant un oeil torve au nouveau venu qui approchait trop près cette bête haute sur pattes, elle garda cependant sa place sans faiblir malgré son envie de s'éloigner d'au moins un pas de ce grand cheval aux dents jaunes et longues qui lui faisait peur. Elle se força à reporter son attention sur la dame de Ventoux.

Gourdasse ! Se disait elle en même temps,
Elle avait bien vu son regard intrigué. Heureusement la Rousse ne récolta point de questionnement mal venu. A la place, une invitation à évacuer les lieux si elle n'avait pas d'informations en somme.
Comme si il lui fallait une autorisation, à elle, pour aller et venir !
La peste soit de ces gens qui se croient chez eux partout où ils portent le fer.
La Succube serra les poings et se prépara à riposter vertement devant cette impudence mais fut arrêtée dans son élan par la scène de reconnaissance qui se jouait sous ses yeux,

Ces deux là, la Dame et le Lieutenant n'étaient pas des inconnus l'un pour l'autre. Voilà qu'elle évoquait souvenir commun.
Le monde était donc bien petit pour que des gens comme eux se trouvent ici même ! Et sous sa houlette encore ! Décidément cela avait été bonne inspiration d'avoir emmené Valric avec elle.
Les laissant échanger quelques politesses, elle en profita pour réfléchir.

Qui trempait dans la disparition de cet enfant ?

Pas les Libertadiens, ce n'était pas du tout leur genre, bien au contraire. Ils se donnaient pour de grandes âmes qui sauveraient le monde et se commettre dans pareil affaire ne pouvait se concevoir.
Et d'un.

Pas les Ténébris non plus, ils s'en seraient déjà vantés jusqu'au fond de la moindre ruelle, se gargarisant de l'exploit, songea t'elle goguenarde.
Et de deux.

Les Azur ? Non. Depuis que Balmung avait disparu, ils étaient comme un corps sans tête et puis Morna valait mieux que ça.
Et de trois.

Inutile même de songer à la Horde qui était singulièrement absente après avoir fait beaucoup de bruit pour rien.
Et de quatre.

Les Marchombres alors ? Non plus. Récemment elle avait vu le maître avec Mange-Rats, il ne mangerait pas de ce pain là elle en était certaine.
Et de cinq.

Restait qui ? Une guilde quelconque ? Un brigand isolé ? Les gitans ? Pour la rançon ? Non. Décidément non. Personne de sensé n'aurait risqué sa peau là dedans. Ils étaient des coupeurs de bourses pour la plupart, pas des preneurs d'enfants.
Ou alors ce petit était tombé sur un fol qui l'aura troué et jeté à la Seyne...

Soudain elle pensa à Valentine, il était nouveau par ici, et c'était dur pour qui cherchait à s'installer à la cour, il fallait acquérir le respect sinon la crainte. Il aurait pu vouloir faire d'une pierre deux coups...
Possible, sinon probable. L'idée faisait son chemin...

Elle jeta un oeil à la blonde, était ce son fils ? Sans doute que non, ses yeux auraient été délayés de larmes et rougies par la veille. Ses mains tremblantes, sa voix pressante.

Plus elle y pensait, plus la chose prenait forme.


Les Basilisks chuchota t'elle tout bas.
Je ne vois qu'eux.
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pnj
Exodia n'esquissa pas le moindre geste d'agressivité ou de vouloir sortir sa dague. Elle n'était pas ici pour nuire à qui que ce soit et elle savait qu'au moindre geste qui déplairait au garde, elle perdrait inexorablement sa tête.

Elle se laissa conduire jusqu'au Chancelier et ne broncha pas quand le Garde brandit son arme juste à côté d'elle.
Ces précautions étaient nécessaire en la Cour des Miracles où vivaient nombre d'assassins.


Dame, soyez en paix en ce lieu qui est le vostre... Mais allons vif, je vous escoutes et si vous avez bonne nouvelle, je serai ravi de vous retourner service, si vous le demandez.

C'était un homme courtois et sympathique de première impression.
Il tendit sa main à Exodia qui ne fit rien pour la prendre et se contenta de lui adresser un sourire ironique.
Elle n'était pas une de ses dames de la Cour du Roy à qui l'on faisait toute cette multitude de manières inutiles ...


- Bonsoir messir Acar. Je suis ravie que vous ayez pu m'accorder aussi vite, un peu de votre temps.
Il est certain que vous ne l'aurez pas perdu !
Je sais beaucoup de choses sur la situation présente. Comment ? Il n'est pas nécessaire que vous le sachiez.
Le ton d'Exodia était sérieux et plus aucun amusement ne se lisait sur son visage.
Je me nomme Exodia et j'œuvre pour Le Plus Grand Bien.
Vos recherches à propos de cet enfant nommé Louis sont infructueuses de ce que je sache.
Mais soyez rassuré, demain matin, tout ceci sera terminé.
L'organisation qui détient le garçon se fait appeler les Basilisks.
Un regroupement d'assassins et de bandits de la pire espèce !
Je connais très bien leur chef, Luinwë Valentine.
C'est un homme cruel et égocentrique.
Je suis certain qu'il préférera torturer et éliminer celui que vous recherchez, sans aucun scrupules et remords, plutôt que de vous le rendre raisonnablement.
Voici le moment où j'interviens, je connais un passage secret qui mène directement dans le bureau du Maistre Basilisks.
En nous y rendant avec nombre de vos chevaliers, nous les prendrions par surprise et ils n'auraient aucune chance de s'enfuir.


Exodia lui laissa le temps d'assimiler ce flot d'informations et elle encra son regard ensorceleur dans le sien ...
Il ne fallait pas qu'ils traînent sinon l'enfant serait peut-être déjà mort quand ils arriveraient.


Je ne vous demanderai qu'une seule chose en contre-partie.
Qu'une fois Louis en sécurité, vous punissiez le plus possible de ces ignobles assassins et cruels bandits !
La Mort n'est pas obligatoire et je sais qu'un homme de votre stature ne la donne pas à la légère ...
Le temps que vous me donniez votre réponse, je boirais bien un peu de vin pour sceller notre collaboration.


Exodia avait retrouvé son air habituel provocateur et amusé.
Elle avait hâte que l'homme lui réponde ...
Et que ce siège inutile soit terminé demain matin au plus tard !
En tant que professionnel, elle avait bien fait attention qu'aucun indésirable ne puisse écouter ses dires.
De toute manière, s'il y avait un espion Basilisks en ces lieux, elle le débusquerait et le tuerait.

Exodia éclata d'un rire sinistre en son fort intérieur en imaginant la réaction qu'aurait Valentine en voyant que son plan était tombé à l'eau et qu'Exodia était en compagnie des Chevaliers.
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