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[RP] - Des artistes, en veux-tu, en voilą !

--Donatello..


[You rock my world ..]

Aux Doigts d'Or, les idées fleurissent comme les fleurs au printemps, voire même un peu plus vite, et cette idée là, elle est révolutionnaire. Des ventes aux enchères, il y en a eu, bien sur qu'il y en a eu, pas plus tard qu'avant le sacre de la Reine, mais là, il ne s'agit pas de vendre des oeuvres, mais bel et bien de vendre du talent. Leur talent.

Ce n'est pas son atelier, pourtant, il les appelle Ses filles, il a passé des jours entiers à reproduire quelques unes de leurs oeuvres sur des feuillets qu'il a fait relier. Les livrets sont déposés, re-vérifiés, ils attendent les clientes, les potentielles enchérisseuses. Et lui, les feuillette de nouveau, pour le plaisir des yeux.

Jenah et la douceur d'une mère qui se reflète dans chacune de ses fresques, ses lignes épurées, les teintes pastels qui défilent devant ses yeux. Muffins et son obstination à ne mettre aucun cadre, son refus de la limite jusque dans les peintures qu'elle réalise et qui le font sourire. Nadège et ses cadres justement, sa passion du rectangle, Nadège et ses critiques toujours justes, jamais acerbes. Tutia et ses coups de pinceaux délurés, ses arabesques endiablées. Un feuillet vierge qui sépare les artistes aux doigts d'or et celles aux doigts d'argent, les Apprenties de l'Atelier, leur fierté surtout. Aria, recrue récente et prometteuse, aux idées aussi décalées que ses remarques sont déplacées et inversement, Calyce, adolescente qui se cherche et cherche ses limites à tel point que les cadres ne suffisent plus à limiter son imagination. Jehanne que ni l'âge vénérable, ni le rang social n'empêchent le talent d'affleurer, simplicité et élégance au bout des doigts crochus. Maelice et son style particulier, et sa crainte continue de ne pas bien faire et d'y arriver finalement. Et presque à regret, il tourne il revient aux artistes pour tomber sur le feuillet concernant ses oeuvres

Oui, vraiment, il ne peut se passer d'elles, un regard à un gamin qui passe par là, un écu dans la main du petit pour qu'il aille accrocher partout des affiches pour prévenir le public. Et lui ? Il les attend, les femmes de sa vie.

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Breiz24
Elle, elle est là.

Elle le suivra comme son ombre, depuis le secret qui les lie.
Elle était fatiguée encore, il n’était peut être pas raisonnable de voyager. Mais elle avait besoin de changer d’air, de fuir. Il lui était trop pénible d’affronter maintenant.
Alors, même si elle n’était pas peintre, mais couturière, elle avait suivi ses amis et collègues dans l’aventure parisienne. Elle aimait Paris. Elle dépenserait peut être un peu d’argent dans la belle ville, même si ses dernières folies avaient fortement diminué son pécule. Elle avait besoin de se distraire.

Alors, elle était là. Dans l’ombre de l’ibère. Elle ne se montrerait pas, elle ne savait pas peindre. Mais elle était là.

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Nadkiroul
[Disparuuuuuue]

Ben oui, pour apparaître à Paris, fallait bien qu'elle disparaisse d'autre part. En l'occurence, elle venait de joliment planter tout son matos de l'atelier des Doigts d'Or pour se radiner, à dos d'âne.
Parce que oui, ça a beau être Paris, ça a beau être une vente aux enchères où il faut savoir montrer ce qu'on sait faire, montrer Ô combien on est belle, Ô combien on est douée, Ô combien on est parfaite, ben.... Nan... C'était l'âne ou rien !

Bon alors maintenant qu'elle avait Paris sous les yeux, où Don avait-il donc fourré l'estrade avec les peintures ? Ca devait être assez grand quand même, genre super voyant... Alors pourquoi qu'elle voyait rien hein ?
On chope ses lorgnons dans son sac, sait-on jamais.
Mais non... Toujours rien.


[Souvenir souvenir !]

De quoi avait-il parler ?
Le Louvre ? Nan nan... Ils squattaient pas les jardins de la Reyne... C'était autre chose..
La Seine ? Bof... C'est un peu mouillé quand même..
Aaaaaaaah Les Galerie LaFayotte ! Mais oui mais oui !
Restait plus qu'à trouver les panneaux maintenant, et ça... C'était pas forcément gagné, parce que mamie et l'orientation, c'était un peu comme euh... mamie respecter les délais de commande..
Plus simple, on va demander au premier quidam hein.


-Dites M'sieur ! Les Galeries LaFayotte, c'est par là ou bien ?

L'homme la regarde l'air de dire "mais ouvre les yeux mamie bo*del, t'es dedans" et lui montre du doigt le panneau à une coudée de sa tête avant de se tirer toujours aussi blasée.

-Aaaaah ! Bah c'est bien genty ! Merci !

En effet, ils étaient là Donatellon et Breiz, pas loin devant là bas. Enfin... Breiz qui essaye de se cacher derrière l'ibère, et l'ibère qui n'attend que de se montrer.
Et hop, une mémé qui fait des grands signes en direction de ses collègues, et qui se rapproche, le truc en cuir qui tient l'âne dans la main, on sait jamais, qu'il s'enfuit.


-Bonjouuuuur ! Dis ? Avant de faire pleins d'affiches, t'as bien marqué que j'suis vendue au mois moi hein ?
Aria_la_rousse
Paris vous avez dit ? Bien... puisqu'il le faut.

Son dernier voyage à Paris remontait à quelques temps, pour le mariage d'Elisabeth.. Ce jour là, la mini n'était pas seule. Ce jour là elle souriait.

Aujourd'hui, quand la crinière de la rouquine fit son apparition dans le quartier des Halles et Galeries LaFayotte de Paris, inutile de la connaitre pour voir qu'elle avait perdu toute assurance, toute aura.
Bousculée de tous les côtés, la jeune femme n'avait même plus la force, ni même la volonté d'imposer sa présence comme elle avait toujours su faire.

Rongée de l'intérieur, effacée de l'extérieur, Aria revêtît son masque de "sourire " à l'approche de la grande estrade. Déjà la Russe, l'Ibère et Breiz se tenaient présents. Suivant les mèches blanches et l'âne, elle finit par rejoindre Breiz.

Sur un ton qu'elle désirait enjoué, elle dit :


Bonjour tout le monde. Me voilà enfin ! Puedo ayudarte Donatello ?*

Vite il lui fallait du travail, quelque chose à faire.
Avant, elle aurait pu rester sur cette estrade sans aucune gêne, la flamboyante.
Avant, elle n'aurait pas eu l'impression d'être aussi insignifiante qu'une potiche.
Se plonger dans le travail était son dernier recours pour survivre, son dernier souffle.

Si ses mots n'avaient rien d'implorants, son coeur lui, suppliait l'Ibère de lui donner une tâche à accomplir... pas sûr qu'il l'entende


*je peux t'aider Donatello ?
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Alwenna
[Entre Bretagne et Paris, une petite fille qui court !]

De Vannes à Paris, Paris à Vannes, ça n'arrête pô pour Alwenna ! Depuis que sa garde-robe a été re-faite, que ses rubans ont été changés, et que Cucu Rose perde son bouton-oeil, la petite enchainait les voyages.

Et aujourd'hui, c'est pour les Doigts d'Or qu'elle vient, une deuxième fois des enchères ont lieu, c'est donc habillée tout en blanc qu'elle arrive. "Elle est en deuil ?" vous demanderez-vous ! Eh bien non, parce c'est une rebelle, qui aime le blanc, qui trouve ça léger, comme les noiseaux, et donc qui s'habille en blanc même si elle est heureuuuse !

Bref, revenons à nos lapins, Alwenna est donc là, aux Galeries LaFayotte, elle voit de loin des artistes qu'elle n'appercevait à l'atelier que rarement, et pis y'avait le Môsieur du recrutement. C'est alors vers lui qu'elle se dirige.


Bonjour ! Tu vas bien ? C'est ici que faut acheter du gens ? Môman elle m'a donné pour faire. C'est qui la personne qui fait de la drôlesse ? Parce que j'aime bien rigoler moi, et j'aime les bannières, ce serait giga si j'avais les deux non ? Mais c'pas sûr que j'achète vraiment, si ça monte trop dans la hauteur, parce que Pôpa il me gronde si je dépense du beaucoup ...

Et un sourire, c'est si facile pour les gosses !
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Les Doigts d'Or, j'Adore !
--Donatello..


Il n'y a pas encore de clientes, pas encore d'amatrices. Mais elles, elles sont là pour partie. Une main qui glisse dans le dos de la Meyre, un baiser déposé dans la chevelure flamboyante, un instant à rester là tous les deux, liés par un souvenir fugace et pourtant vivace, encore.. Et la Russe qui arrive, sa compère devant l'adversité de la jeunesse. La seule plus vieille que lui à l'Atelier. La main dans le dos de la rousse glisse et vient attraper la blanche par les épaules avant de déposer une bise claquante à Super-Mamie.

- Yé pense qu'ils lé découvriront d'eux mêmes Mamacita !

Un éclat de rire rauque et l'âne est retiré de la main de la Russe pour être attaché à côté de la carriole. A la troisième arrivée, il offre un sourire tendu, il y a de la méfiance à l'égard de la nouvelle rousse. De la méfiance qui s'atténue quand elle lui parle. C'est une femme, et au ton de la voix, c'est une femme qui souffre et veut le cacher comme toutes celles de l'Atelier.. Etre forte, mais c'est aux hommes d'être forts pour elle. Un sourire énigmatique, un bras qu'il glisse autour de ses épaules.

- Crees que podrías sonréir para atraer los clientes. ¡Tu más bonita sonrisa! Y más tarde, veremos para hacerlo venir naturalmente esta sonrisa, me dirás entre dos conflictos locamente palpitantes. ¿No?

Et une cliente qui arrive, mini-cliente même et qui vient lui parler.

- Hola niña. Yé vais bien y tu ? Es bien allí si qué tou peux acheter des gens. Dé la drolesse ? Quélque chose dé drôle ? Pas moi mignonne.. Yé n'aime pas les gens, c'est bien connu, non ? Un clin d'oeil à la fillette avant de reprendreFais attention dé né pas tout dépenser, hein !
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Alwenna
La petite glousse. Cet accent qu'a l'homme l'amuse, alors elle rit doucement, amicalement, et elle le regarde en souriant, songeuse un instant.

Moi oui, 'vais bien, j'suis là ! N'empêche que même si t'aimes pô les gens, t'es du gentil, et j'suis sûre que t'es du drôle aussi. Rien que ton parlé il est amusant !

Et elle répond au clin d'oeil, heureuse de faire comme si ils partageaient un secret, elle joue alors le jeu, même si elle a pas vraiment compris.

Promis je dépense pas du beaucoup ! Moi je va attendre les autres gens, j'epsère que va y'avoir le monde, c'est plus du drôle.

Ouais, la vie c'est une grosse blague !
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Les Doigts d'Or, j'Adore !
Aria_la_rousse
Qu'ils étaient fatiguants ces hommes. Toujours à réclamer un sourire. Mais elle n'avait pas envie de sourire, ni même l'envie de pleurer.

Ou bien si, elle avait envie de sourire et rire et oublier, surtout oublier. Elle avait même envie de se réfugier dans les bras des hommes, bien d'autres hommes, tous, n'importe lequel.

Que savait-il des femmes ce charmeur de Donatello ? Que connaissait-il d'elles ? De leurs envies, de leurs vécus ?

L'ibère était certainement comme bien d'autres.. si il parvenait à arracher des sourires à toutes, Aria, elle, se méfiait.
Peut-être l'aurait-il séduite elle aussi fut un temps, mais plus maintenant.
Aucune différenciation ne serait faite. Il avait été classé dans la catégorie "homme à femmes" et si il arrivait qu'elle le séduise un jour, ce serait dans un but bien précis : oublier.

Elle hocha cependant la tête face à son interlocuteur et esquissa un sourire de circonstance.
Pas le temps de rétorquer qu'elle avait déjà un très beau sourire, et puis qu'il fallait qu'elle réserve le reste aux clients et non à lui, lorsqu'une mini demoiselle fit son apparition.

Son fils à elle était resté bien gardé auprès de Niria son amie d'enfance. Elle fit une moue amusée en entendant la requête de la petite et se dit : "Bon Aria, déjà, ce ne sera pas toi.. t'es pas vraiment délurée en ce moment, tâche au moins d'avoir l'air charmant. "

Un coup d'oeil à gauche, puis à droite, vérifiant que tous étaient occupés à autre chose, la rouquine relacha le ruban qui attachait sa crinière. Elle faisait, parait-il, plus d'effet sur les gens ainsi parée.

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Tutia...
Après son absence d'une semaine, Tutia fit de nouveau ses quelques bagages pour se rendre une fois de plus aux Galeries Lafayotte. Prise un peu au dépourvue elle les boucla en quelques secondes. Ben oui ... il manquerait plus qu'elle soit en retard !! Hélant un cocher qui passait par là, elle y monta et fila en direction de Paris. Après un voyage peu confortable, la brunette arriva enfin dans la capitale. Fort heureusement, étant déjà venue lors de la vente aux enchères de tenues qui avait remporté un vif succès, elle n'eut pas à demander son chemin. Aussi arriva t-elle devant le lieu où se déroulerait la vente. Certes les peintures c'était moins classe que les robes mais elle espérait que quelques personnes viendraient à cette vente. Poussant la porte, rabaissant sa capuche, elle entra.

- Bonjour bonjour, me voilà, j'espère que je ne suis pas en retard ...
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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Jenah
C'est dans un coche et avec toute sa famille que Jenah se dirigea vers Paris, ville de la mode, ville de l'art, ville idéale pour les Doigts d'Or qui réalisait sa seconde vente aux enchères là-bas. Vendre des banniéristes, Jenah avait trouvé l'idée étrange, mais curieusement elle l'avait acceptée. Quelle idée que d'attendre sur une estrade en espérant que les gens s'arrachent leurs talents? Jenah voulait voir ça et ne l'aurait pas raté. Elle avait donc pu convaincre son époux et après tout avec les difficultés de l'accouchement récent, les longs jours de repos ensuite, elle méritait bien cela maintenant. Ils étaient donc en routes, apprêtés comme il le fallait pour aller à Paris.

Le voyage fut long, dans le coche Célia dormait, Théo lui n'était pas si calme, le nouveau-né se faisait entendre parfois bien fort, agitant la petite famille, mais Sarrasin et Jenah faisaient tout pour le calmer. Jenah avait du allaiter plusieurs fois en route et était donc bien fatiguée en arrivant.
Elle remarqua Don, Breiz, Nad, Aria et Tutia atroupés, ils s'arrêtèrent donc. Jenah réveilla son ainée, puis pris Théo dans ses bras, tandis qu'elle laissait le soin à son époux de décharger leurs affaires. L'enfant s'était calmé depuis le temps et dormait à poings fermés. Jenah avait hâte de le présenter à ses collègues et amis des Doigts d'Or.


Bonjour, fit-elle, sourire aux lèvres, le sourire d'une femme accomplie légéremment froissé par le voyage, contente d'être enfin arrivée, alors qu'elle s'avançait vers les autres, Célia à ses côtés. Nous y voila enfin, à Paris, les galeries Lafayotte. Je vous présente Théo, notre petit ange. Et elle affichait alors un sourire encore plus grand que le précédent. Regardez, n'est-il point charmant? Puis Sarrasin la rejoignant, Jenah présenta son époux bien que certaines le connaisse déjà.
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Sarrasin
Toute la famille Dumas se mit en route pour Paris. Même si elle venait de traverser un moment éprouvant pour tous, l'accouchement n'ayant pas été des plus simple, la petite famille avait décidé de s'accorder un voyage. Sarrasin avait eu quelques réticenses au début pour accepter ce principe que les artistes se vendent pour l'atelier, ou plutot vendent leurs talents. Mais bon, elle avait besoin de se changer les idées et de voir ses amies, donc il concéda à partir en voyage.
Le voyage en lui même ne fut pas des plus facile, entre l'expression orale de Théo qui était émerveillé par tout ce qui l'entourait et était sans doute un anxieux d'un tel changement d'environnement. Célia avait pu se reposer un peu, Jenah et Sarrasin prenant à tour de rôle le nouveau né dans les mains pour permettre à l'autre de se reposer. Il fit en sorte de l'avoir au maximum, non pas par excès de tendresse, bien qu'il n'en manquait pas pour sa famille, mais pour que son épouse se repose au mieux, l'allaitement et l'accouchement d'il y a quelques jours ayant eu raison de ses forces, encore en ce jour.

Une fois arrivé à destination, il remarqua que sa femme reconnu du monde et de son côté rejoignit un homme qui se tenait devant l'hôtel et allait vers eux. Il leur proposa de porter leurs affaires dans leur chambre, aussi Sarrasin lui indiqua les affaires à décharger et dans quelle chambre le faire. Il s'executa sous la surveillance du gardien de l'hôtel en faction devant la porte. Ils déballeraient le tout plus tard, aussi il s'empressa de rejoindre sa petite famille.
Il reconnu certains visages et salua tout le monde, tout en observant sa femme toute heureuse de présenter leur fils. Il déposa un baiser sur la joue de sa femme et puis elle lui présenta chacun des membres présents.


Bonjour, Sarrasin, enchanté pour ceux qui me connaissent pas... et qui me connaisse aussi.
Il sourit tout en les saluant et mis son bras autour de la taille de sa femme, c'est alors que Célia alla chez lui en lui tirant un peu les vetements pour qu'on fasse aussi attention à elle. Il laissa échapper un petit rire avant de la soulever et de la porter également, à cheval sur ses épaules, essayant de froisser la robe le moins possible, la petite blondinette posant ses mains sur la tête de son papa adoptif
Et voici notre fille, Célia, une petite bien charmante qui agit déjà comme une grande.
Il sourit taquin en direction de leur fille tout en lui déposant un baiser sur le front.
Aria_la_rousse
Fallait-il que le monde l'achève ?
Alors qu'Aria continuait d'observer la petite, Jenah arriva avec ses enfants et son époux.
Lorsqu'elle prononca le nom de son nouveau né, le coup fut rude.
Theo, comment pouvait-on donner un nom pareil à un enfant ?
On est peut-être ridicule quand on est amoureux, mais qu'est ce qu'on devient pitoyable lorsque l'un ne l'est plus.
Bien sûr cet enfant ne serait pas le même, il émanait une douceur et une fragilité adorable...

.... adorable. Second choc pour Aria quand elle se rend compte que Jenah a deux enfants. Elle aussi aurait dû en avoir un second, elle aussi ses entrailles hurlaient qu'elles désiraient porter la vie, seulement celui qui lui avait retiré cette possibilité était bien loin.

Et la rouquine de pâlir légèrement, se contrôlant de toutes ses forces pour ne pas partir, fuir.
Elle parvint à ravaler son amertume, étouffant au plus profond d'elle même son dépit et elle trouva la force de faire ressortir ces petits restes de flamboyance qui restaient bien cachés.

Elle offrit un sourire à Jenah, un regard tendre vers le nourrisson, un sourire poli au mari et un autre plus chaleureux à la petite.

Se parer de masques réalistes serait à présent son quotidien. Seules ses mains trahissaient le leurre, se crispant très légèrement à chaque douleur intérieure.

Elle se présenta, un rapide "Aria, enchantée" puis laissa là les éclats de joie pour regarder qui arriverait ensuite.

Grand faux sourire aux lèvres pour ne pas avoir de remarques de l'ibère.

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Breiz24
La première (en temps passé à l'Atelier, pas en qualités si en foutu caractère, où elles étaient bien ex-aequo) rouquine de l'atelier tenta un sourire Quand Jenah arriva avec toute sa petite famille. Tenta, seulement. La violence de ce qu'elle venait de se faire vivre la submergea dès qu'elle aperçut l'enfant.

Elle arriva à saluer tout le monde d'un air poli et se rapprocha de la rouquine fraichement nommée mini créatrice par l'atelier.


T'es pâle, il t'arrive quoi?

Ah, la belle équipe en vérité! Flamboyantes chevelures, tronches de cadavres.
Breiz tenta de nouveau un sourire pâlot, et glissa un regard vers l'ombre protectrice de Don, où elle aurait bien voulu retourner se glisser...

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Maelice_
La vente aux enchères de banniériste, une bonne idée professionnelle pour faire connaitre les Doigts d’Or et pourtant l’esprit de la coquine refoulée ne cessait de penser à une connotation plus.. ..subtile.
Etre toute une journée à la disposition d’un client, forcément que c’est louche !

Enfin qu’importe après tout, Maelice avait du temps à tuer.

La chevelure peignée et propre, le teint rougie par le froid ambiant et revêtue d’une tenue plus habillée, la jeune femme s’empressa de se rendre au lieu dit. Une chose est sure, elle faisait propre sur elle et son haleine ne sentait plus la gnôle…Dans ses poches, aucune carte, et sur son visage aucune cerne ou marque de coup en souvenir d’une bonne rixe.

Elle faisait « femme » ainsi vêtue de cette robe et ce n’était pas souvent qu’elle la sortait de son armoire celle la, juste pour les grandes occasions…

Un attroupement est visible de loin. Deux rousses à l’intérieur du groupe et des mioches..Mouarf, ces truc qui braillent c’était pas le fort de Maelice…Discrète mais toutefois souriante, elle salut d’un regard les confrères et autres individus présents (marmailles et mari sont inclus)

Bonjour tout le monde…Vous venez vendre les p’tits, pour vous en débarrasser aussi ?
lâchât-elle avec une ton taquin et une pointe d’humour noir…

Ses perles bleus se posent sur chacun d’eux, observait tel un réflexe de joueuse, leur expression…
--Donatello..


Et elle part la rousse qui souffre, elle sourit dans le vague pour les autres, et c'est tant mieux, celle-ci l'intrigue et le répugne, elle porte la douleur sur elle, il n'y a rien de plus ignoble, de plus lourd que d'affronter la souffrance des autres, et les inconnus sont les pires.

Et Jenah arrive qui remplace dans son esprit tous les tracas, Jenah et ses enfants. Il s'avance vers elle, sourit à la mère, gazouille au bébé endormi, salue le mari et chatouille la joue de la petite. Oui, une famille, c'est ce qu'il voudrait, une famille à lui. Et il n'est pas le seul, à côté les rousses s'entraînent au jeu de la plus pâle, il pousse un soupir, avant de les rejoindre en s'excusant auprès de Jenah.


- Yé vais récoupérer mes anges à moi.

Une main derrière les épaules d'Aria, une main qui vient se loger sur le galbe de l'épaule, pas un soutien, une promesse. Fais semblant aujourd'hui et je t'oublierai le reste de la vie, tu seras tranquille. La deuxième vient glisser dans le creux des reins de Breiz pour la ramener contre lui. Quelques mots glissés à son oreille.

- Queda a mi lado, alma mia..

Et deux autres arrivées qui sont saluées de la tête et avec un sourire. Un clin d'oeil à Tutia, un froncement de sourcil à Maelice avant de sourire de nouveau.

- Non, vous n'êtes pas en retard, vous arrivez pile à temps pour qué l'on vous vende ! Yé né pas pensé à fourni lé baillon dans ton cas, Maelice, querida mia

Et de lui servir le même sourire, taquin.
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