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[RP]Quand le roi des Diamants et la gitane font affaire!

Attia.
[Paris, Galeries Lafayotte, Auberge de la Poule d'Or]

La gitane était debout depuis l'aube, tirée du sommeil par les affres de la grossesse, nausées, vomissements et autres joyeusetés.
Elle avait passé ses nerfs sur le Sévère qui bougonnait d'avoir eu a se bouger hors de son précieux coffre a l'atelier. Car l'atelier de prestige n'avait pas encore fait l'acquisition d'une enseigne parisienne. A quoi bon quand on avait le plaisir de voir se déplacer la noblesse du royaume et meme la royauté étrangère arriver en Bourgogne ?
Non, elle participait en outre aux revenus du tourisme bourgignon, que demander de plus ?

Elle était venue a Paris dans le cadre de la première édition des Victoires de la Musique sur vos tympans dont elle avait été membre du jury et avait profité de ce déplacement pour faire des affaires.
La lettre adressée a Watelse avait donc été rédigée très soigneusement et remise a Gigi.

Elle attendait donc de savoir si le plus célèbre joaillier de France accepterait sa proposition, et s'il serait d'accord pour une entrevue.
Elle connaissait sa réputation, le seul homme capable de rivaliser avec le Sévère en amabilités, l'homme que l'on disait mysogine et detestable.
La gitane sourit, elle avait le Sévère pour faire face, Le gigi pour jouer de son pouvoir de Séduction si necessaire, et l'inestimable appat du gain qui caractérisait Sévère et Watelse.
La négociation se promettait intéressante. Alors qu'elle pensait a la meilleure manière d'accueillir l'excentrique parisien, elle était loin de se douter que dans Paris, sur le dos de son cher Gigi, l'homme arrivait déja.



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© Yolanda n'est pas une boite à idées. C'est un personnage original et copyrighté ! ©
--Giovanni_casanova
Si le milanais n'avait pas a coeur de remplir sa mission au mieux, il aurait sans doute essayé de faire comprendre a l'homme qu'il ne ressemblait a rien a un cheval.
Cependant il était secondé dans sa tache par un inconnu qui était arrivé a point nommé ce qui emplissait Gigi d'un élan solidaire.
Il faut également ajouter a cela la ressemblance troublante du sieur Watelse et de son maitre Sévère, ce qui transferait un soupçon de vénération envers l'homme qu'il portait et qui le battait comme il l'aurait fait d"un ane.

C'est donc en sueur qu'il atteint enfin l'Auberge de la Poule d'Or.
La serenissima signora Des Juli n'attendait certainement pas l'homme pour le jour même, mais a ce qu'il avait compris c'était un contrat de haute importance et l'elan de Watelse témoignait de son empressement a conclure des affaires avec la gérante des Doigts d'or.

Il prit quelques secondes pour souffler avant de pénétrer dans l'arriere cour de la batisse donnant directement acces a l'étage aux chambres.
Marchant devant il fit signe à l'homme d'arreter.


- Aspetare! je vous annonce d'abord a la Sérénissima...

Doucement il toqua, et pénétra dans la pièce.

Watelse
Poireauter? Watelse était homme à ne pas se satisfaire d'attendre. Alors il se mit à bavasser juste pour combler le temps. Se tournant vers Titoan:

Dis-moi, de quel lien de parenté es-tu déjà avec ma femme? Frère? Neveu? Et que fais-tu par ici, loin de la Gascogne?

Se frottant les jambes et ignorant les signes de fatigue du jeune homme:

Ah... je me sens bien fatigué par cette traversée des halles!

Sentant venir une réplique prochaine de la part de Titoan, il coupa net :

Tu n'as pas à te plaindre. Tu es jeune et vigoureux.... Nettoie donc tes chausses crottées.

Et il enleva les siennes.

Cire les miennes en priorité. Je dois reluire comme le ferait un de mes diamants devant cette femelle. Il en va de mes affaires!
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Attia.
La gitane ne s'attendait pas a voir revenir Gigi de si tôt, enfin surtout pas d'avoir son entretient d'affaires si tôt!

- Quoi que dit tu ?! déjà ?

La gitane qui venait difficilement d'avaler un semblant de petit déjeuner se leva en sursaut.

- Euh bon! Gigi débarrasse! Pronto!

Elle lissa les plis de la houppelande rouge offerte par son homme et dans laquelle elle commençait a se sentir à l'étroit a l'endroit de la poitrine, remettant de l'ordre dans la brune chevelure.
Elle aida rapidement le milanais a débarrasser la table, tirer les chaises pour la séance de négociation.

- Sévère! vos registres! Je compte sur vous, l'on dit que Watelse serait plus cupide que vous!

Elle sourit en coin en apercevant la moue bougonne de son bras droit, dans le monde moderne, on l’appellerait le directeur financier, elle serait le PDG et Gigi... Bah Gigi la secrétaire sexy qui servira la tisane

Elle jeta un coup d'oeil circulaire a la pièce avant de s'asseoir, le dos droit, la poitrine en avant.


- Sévère, faites le entrer!

Mentalement elle se répétait ce qu'elle allait dire a l'homme, cette collaboration était plus qu'interessante pour les deux enseignes, il fallait pouvoir le démontrer clairement.

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--Severus_nonrigolus
Il grimace. Il déteste la voir comme ça. Il la hait quand elle est faible, et elle est faible. Enceinte. Comme si elle pouvait le cacher à un homme qui a vécu au milieu des catins. Il connait les symptômes aussi bien que n’importe quelle bonne femme.

Il détestait être là. Il avait détesté le voyage, à être toujours bringuebalé dans la voiture, obligé de toucher le bougre italien, obligé de sentir son genou contre sa cuisse à chaque soubresaut, obligé de sentir son épaule cogner la sienne à chaque nid de poule du chemin, et ça tout le trajet depuis la Bourgogne.
Obligé de partager une chambre à l’auberge avec son assistant. Obligé de le voir se dévêtir tous les soirs, de voir la peau nue, cette peau qu’il devinait si douce à caresser, ce velours de Gênes, ce lin florentin, cette soie vénitienne, il l’avait sous les yeux matins et soirs, et il détestait ça.

Il renifla dans le dos de la brune, et marmonna :    
 

 - Pour amadouer l’homme, vous devriez porter une tenue un peu moins débraillée.    

La poitrine en avant sous le nez d’un homme qui n’aime que l’or, c’était inutile, il était bien placé pour le savoir.
Son regard erra un instant sur le fessier de Gigi qui passait, puis se fit dur à nouveau, croisant celui de sa maitresse.


- Il aurait été préférable de porter l’une de vos créations.    

Heureusement, le corbeau de soie noire des DOs était là pour attester de la richesse de l’établissement. La plus fine soie orientale, la couleur la plus rarissime, le tout sur un homme aux allures peu amènes.
Il scruta une dernière fois la pièce du regard, et aboya vers Gigi :    


- Va chercher Maitre Watelse !    

Son regard s'égara encore sur le corps du rital qui ouvrait la porte, au lieu de se focaliser sur l'homme qui entrait.

Watelse
Le jeune puceau restait aussi muet qu'une carpe. Et Watelse dut se résigner à entrer ensecène avec des chaussures propres mais moins reluisantes qu'espéré. Il lui ordonna de se taire pendant toute l'entrevue, avant de se précipiter dans la pièce. Confortable et respirant le luxe.

Il passa devant un homme lugubre, sans lui accorder plus d'un regard. Il n'était personne qu'il souhaitait rencontrer.

Chapeau enlevé, Watelse fit mille courbettes aussi ridicules les une que les autres, se coinçant par un mauvais geste, le dos. Grimace difficilement masquée, le vieil orfèvre se tient le dos :


Dame, ma jeunesse m'abandonne peu à peu. Si vous me présentiez un siège dès à présent, je vous en serais gré... et mon dos aussi.

Ses lèvres, en d'autres temps, se seraient pincées de devoir prononcer une parole respectueuse à une femelle. "Dame", il aurait vomi ce nom. Mais ce n'était pas une dinde qu'il voyait en la poule Attia, mais une montagne d'écus. Un sac d'argent. La promesse de richesse. Et l'argent étiat, pour Watelse, assexué.

De l'or, Georges Léonard Watelse en voulait toujours plus.


Il attendit, main sur l'épaule du puceau, un signe de la maitresse de maison.
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Attia.
Elle avait répondu aux sarcasmes du Sévère par une moue boudeuse.
Elle s'habillait comme elle voulait d'abord!
Enfin bref, elle suit également du regard la démarche de Gigi vers la porte qui s'ouvrir sur un homme dont la ressemblance avec le facies ingrat du Sévère.
Elle sourit néanmoins et par politesse se leva alors que l'homme avançait dans la pièce.
Celui que l'on disait misogyne se pliait en courbettes, intéressant pensa la gitane qui retint un large sourire.
La partie allait être intéressante pour sur.

Elle fit un geste d'invitation vers les sièges.


- Je vous en prie...

Elle attendit qu'il prenne place pour a son tour s'asseoir en face de lui.

- soyez le Bienvenu Messire Watelse. Je suis Attia Des Juli. Sévère a ma gauche est mon comptable.

Elle marqua une pause, l'observant de ses prunelles sombres. Il reconnaîtrait sans doute en Sévère un double, tant en corps qu'en esprit.

- Je ne pensais pas pouvoir m'entretenir avec vous si tôt, vous me voyez enchantée et honorée de votre présence ce jour.

Diplomate ? Non juste stratège. Elle cherchait a le mettre a l'aise.

- Vous prendrez bien un peu de vin? Du bourguignon, l'un des meilleurs...

Oui tout était de première qualité chez Attia des Juli.

- Ensuite nous pourrons... Parler affaire.

Elle ponctua d'un sourire carnasse qui donnait le la a l'entrevue.

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Watelse
Un regard nouveau se porte sur l'homme à l'allure sévère. Alors ce serait de lui dont il faurait se méfier : entre hommes d'argent, une dure négociation allait s'engager. Mais que dire de la femelle aux paroles mielleuses? Rien, car il apparaissait maintenant clairement au mysogine que seul le mâle sombre était à la tête de cette enseigne : Une femelle ne pourrait jamais réussir dans le commerce.

Ces dans ces pensées que se vida le premier verre de vin. Délicieux. Onctueux. Mais le vieux bougre n'était pas dupe : plus les verres passeraient sur ses lèvres, plus cette oiselle allait chercher à prendre avantage sur leur arrangement.


Ma Dame... Sieur. Voici un breuvage des plus goûteux.

Il reposa le verre à moitié vide.

Mais ce qui me met vraiment l'eau à la bouche, madame, est cette affaire dont vous m'avons brièvement parlé dans votre missive. Je vous écoute. Et que votre homme de confiance prenen place avec nous. Nul doute qu'il souhaitera intervenir à un moment ou un autre.
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Attia.
Elle le regardait boire le vin, l'apprecier.
S'il ne faisait pas encore si tot, si elle n'avait pas passé une heure a rendre boyaux, elle en aurait bien bu une verre aussi. Mais s'eclipser pour aller gerber au beau milieu de la négo du siècle serait du plus mauvais effet alors elle s'abstint.

Elle se contenta de poser les coudes sur la table laissant un peu plus de place a une poitrine douloureuse qui pendrait de manière obscène si elle arborait un décolleté moins sage.

Elle sourit quand il ouvrit le match sourire qui laissa place a la première attaque.


- Fort bien, je doute que vous vous soyez empressé de si bon matin pour boire de mon vin.
Comme je vous l'ai dit Severe est celui qui gere mes finances, il est ici pour une bonne raison, et je n'ai nullement l'intention de l'ecarter bien au contraire, mais vous devez comprendre que votre interlocuteur principal ce jour... c'est moi.


Le ton est doux mais elle sait le rapport de l'homme aux femmes, misogyne disait on... il est donc important pour la gitane qu'il se rende bien compte que dans un rapport d'égal a égal il ne pouvait exiger que le Sévere se mit sur la meme marche qu'eux.

D'un claquement de doigt a l'adresse de Gigi elle l'invita a remplir
le verre de son hôte.


- Bien...comme indiqué dans ma missive, je représente l'un des atelier de couture et d'art les mieux connues et frequentés du royaume.
je ne vais pas vous exposer tous les details de notre portefeuille de clients, vous avez du lire et je vous le confirme de vive voix que nous recevons les plus illustres personnalités du royaume et d'outre frontiere.
Ce succes grandissant est du au talent des artistes qui travaillent au sein de l'atelier, et j'ai eu l'honneur d'etre nommée couturière royale, et j'ai l'immense satisfaction de pouvoir vêtir la reine en personne.

Elle tendit la main vers Gigi qui lui tendit un catalogue qu'elle fit glisser sur la table vers Watelse.

- Vous pouvez voir la des croquis des creations que nous avons pu réaliser, dont la fameuse robe du sacre...

Elle marqua une courte pause.

- Mon but n'est pas de vous exposer a quel point je peux etre talentueuse loin de la. Comme vous pouvez voir sur ces croquis, il m'arrive de broder mes etoffes de parures en perles, pierres precieuse, diamants et de proposer des parure plus élaborées telles que des broches, colliers et autres colifichets. Et c'est la que nous entrons dans votre domaine...

Elle sourit et s'adossa reposant un peu son dos endolori.

- Je passe la parole a Sévère, c'est lui qui s'occupe des approvisionnements et du controle de qualité au sein de l'atelier...

A ce moment la le brave gigi apportait un godet de tisane fumante façon Breiz que la gitane s'empressa de saisir.

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Titoan_cv
Le sang de Titoan ne fit qu'un tour. Il n'avait jamais été aussi humilié qu'en ce jour et le gascon le lui ferait payer cher. Heureusement que personne de sa connaissance n'avait croisé leur chemin. Par plusieurs fois il fut pris de l'envie de jeter à bas le vieillard et de le battre à mort. De par son nom il en avait le droit de son côté et, d'ailleurs, qui irait s'en plaindre? Surtout pas Ellya. Ce serait même un sacré service rendu à la communauté.

Mais il se retint car l'homme lui était pour le moment indispensable et le jeune Castel Vilar dut se résoudre à endosser le rôle de fidèle servant. Il faut parfois savoir composer avec les circonstances.

Titoan parvint à l'auberge aussi en sueur que son compagnon de mauvaise fortune. Il reprit dès lors son aplomb et suivit Watelse d'un air grave, mimant un valet de pied afin de donner de l'importance à son cousin.
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Watelse
Minute!

Un doigt levé, Maitre Watelse demandait un moment de répis dans les palabres de la femelle. De l'autre main, il passait les pages en revue. Une robe. Une cape.... De toute beauté, il est vrai.

Déplorable...

Dans ses pensées, Watelse ne pensait pas signifier que ces créations étaient grotesques loin de là. Ses yeux s'attardaient sur les parures que la couturière lui avait indiquées. Mais cela, il était le seul à le savoir.

... d'un mauvais goût...

Il tourne une énième page.

S'en est presqu'à vomir!

L'orfèvre repoussa le livre vers la femelle et l'homme-compteur-de-pièces et lui indiqua une tenue d'homme dont le cou supportait un énorme collier:

Vulgaire! Ce collier ne met pas en valeur ce cou de taureau. Au lieu de virilité, l'on dirait que cet homme va cueillir des pâquerettes en chantant "je vais coudre un bonnet de laine pour mamounette"! Non, je suis navré, mais mes yeux ne sauraientt supporter d'avantage de laideur. Cela fait grande offense à mon regard!

Une main de mourant tendue vers Titoan :

Titoan, vous remmènerez un aveugle ce soir en sa demeure : Mon affligée Personne...

Et d'un geste trop théâtral pour ne pas être ridicule, le coq referma le catalogue et se cacha les yeux du front de la main en signe de profond désespoir.

Un mâle ne pourrait porter telle médiocrité... Une femelle peut-être... Mais pas un mâle, ô grand jamais!

Le ton était ferme et les yeux brillants :

Sieur Tirelire, donnez moi donc le coût de ces babioles. Certainement fait dans des manufactures grotesques de l'est de Paris. Vous verrez que mes œuvres seront plus dignes de celles de votre maitresse.

Il fit se lever le sombre comptable et tourna autour de lui.

Prenons ce modèle. Le vêtement est sobre : Donnons lui de la grâce. Une tente vermeille pour égayer le teint. Une maille assez large pour rappeler sa haute stature. Au lieu d'un tombé classique au milieu du torse. Pourquoi ne laisserions pas le collier musarder le long de l'épaule droite. J'aurais tôt fait de confectionner une accroche pour le garder en place. Cela reprendrait la souplesse d'un drapé et adoucirait la rigueur qui ressort de votre ami... n'est-ce pas?

L'orfèvre se tournait maintenant vers la maitresse de la demeure en quête d'une partenaire créative pour le relooking du sévère comptable.
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--Severus_nonrigolus
« Déplorable », « vulgaire », « d’un mauvais gout »…

Le Sévère tordait le nez un peu plus à chacun des mots de l’homme. Les meilleurs orfèvres de bourgogne avaient travaillé sur ces pièces. Et si en son fort intérieur il convenait que la marque ADJ s’élevant aux plus hautes sphères, il fallait bien que la qualité de ses fournisseurs s’élève avec elle, il ne souffrait pas de voir son maitre critiquée.
C’était bien assez de la voir faible et vulgaire. Enceinte, oui monsieur. Enceinte et non mariée, enceinte et amoureuse, et d’un blond qui plus est. Enceinte et résistant à toutes ses manigances maintenant, elle ne se piquait même plus les doigts d’angoisse. Elle ne le houspillait plus pour combler le manque dans sa vie. Elle ne se raccrochait plus à lui comme une folle à sa planche de salut.

Le regard sombre du corbeau s’étrécit alors qu’il détaille l’homme face à lui. Il s’adoucit un instant alors que le fessier de Gigi passait non loin, et la lueur avide qui s’alluma dans ses yeux alors qu’il les reposait sur Watelse
*n’avait rien de cupide.
Il se reprit cependant, bien vite.


 - C’est plutôt à vous d’annoncer le prix de votre collaboration à nos merveilles.    

   Oui, il s’incluait sans problème dans la réussite d’Attia et de son atelier. Mais… Mais voilà qu’on le faisait lever, et que claquer le museau de son interlocuteur n’aurait pas été bien vu. Il se leva, et se laissa tourner autour.
Puis il finit par se rassoir.   
 

 - Ma tenue ne sert qu’à montrer la richesse de l’Atelier. Le noir le plus pur et la soie la plus fine. Je n’y accrocherais aucune parure, mon sieur. Si vous désirez que vos bijoux soient arborés en notre Atelier, nous pouvons fixer un prix pour ce service également.    

   L’ombre d’un sourire passa dans ses yeux – car le Sévère ne souriait jamais réellement – et il toisa à nouveau son interlocuteur.    

 - Alors, souhaitez vous voir les maisons ADJ et Watelse s’élever ensemble ?    

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Attia.
Le sévère venait de répondre avec talent.
Si ce n'etait le besoin encore une fois de s'imposer elle n'aurait rien rajouté.

Quand le bijoutier feuilletait le catalogue énonçant des qualificatifs fort peu élogieux, elle aurait pu se vexer, se piquer de l'affront fait a son travail, mais elle sourit.
CE qu'on lui avait dit de l'homme n'était pas erroné. Et elle avait pratiqué le Sévère beaucoup trop souvent pour ne plus se formaliser de détails aussi sordides.

Et bien entendu, le seul domaine dans lequel l'homme pouvait se permettre d’émettre un jugement était bien sur celui du travail d’orfèvrerie, qui bien que l'atelier fasse régulièrement appel a des artisans de qualité, ne devais pas égaler le talent du génialissime Watelse.


- Messire, je ne demandais pas tant une démonstration de votre talent. Il n'est plus a faire. Et c'est justement cette expertise que j'attend de vous.

Elle sourit.

- Allons rasseyez vous donc mon cher, et poursuivons.

Non elle ne lui donnait pas d'ordres. Elle l'invitait simplement a poursuivre sur un terrain ou le Sévère serait beaucoup plus convaincant qu'elle meme.

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Watelse
Rudesse. Sens du commerce. Watelse commençait à entrevoir en Severus son alter ego. Mais bien sûr, Watelse était tout de même plus beau. Enfin se plaisait-il à le penser...

La femelle rompit le charme en ouvrant grand son bec. Mais elle flattait si bien sa Haute Personne, que le vieux s'adoucit instantanément.

Postérieur de nouveau assis, le quasi-sexagénaire comptait mentalement: bénéfices, frais, bénéfices, perte, bénéfices... Oui, oui, Watelse en était sûr : il ne pourrait que bénéficier d'un tel partenariat.


Combien de clients comptez-vous? Et quelle somme leur cocquetterie les pousse t'elle à dépenser en moyenne?

Là, il posait la question directement au Sinistre, sâchant pertinement qu'il n'attacherait aucune importance aux paroles de cette femelle. Alors que ce Mâle.... avait du chien!

Et surtout : que vous devrais-je en retour de cette publicité? Mettre quelques étoles dans mon enseigne? Ou dois-je m'attendre à pire... contrainte?

Dans sa tête, le mâle voyait déjà la requête la plus méprisable : des donzelles affriolées de robes tournoyant dans sa boutique pour montrer les nouvelles tenues de la Dame Attia. Monopolisant l'attention des clients. Remplissant l'air de leur fétides odeurs : des mannequins se mouvant, se pavanant... Grimace de l'Orfèvre.

Pourvu qu'elles soient muettes....! souffla t'il exaspéré.
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--Severus_nonrigolus
Combien de client ? Il osait demander ?     

-  L’Atelier des Doigts d’Or est un des plus couru de France, mon sieur. Des centaines de clients y affluent. La reine en personne s’y fournit, Attia est couturière officielle pour Sa Majesté.
Sa Majesté la reine de Castille et Léon s’y est également rendue en personne pour passer commande de plusieurs robes pour elle et sa famille.   
 

Dans sa tête, le sourire s’élargit. Dans sa tête seulement, car aucune personne vivante ne peut attester avoir vu le Sévère sourire un jour – quoi que l’actuelle Grand Maitre de la Garde Robe l’ait vu avoir un orgasme cérébral à l’annonce de na nomination de son maitre comme couturière de Sa Majesté d’alors, Levan III.
Oui, ça allait le souffler sur place, tout ça, le petit orfèvre parigot. Il en était certain. Car il était certain que cet homme était comme lui. Il détestait la frivolité des femmes, mais adorait les voir dépenser des sommes folles dans son échoppe pour les dites frivolités.    


- Nous acceptons cependant tous types de clients, les apprenties de Maitre Attia s’occupant de la roture à leur arrivée et passant progressivement à des tenues plus complexes et nobles à mesure que leur art s’affirme.    

Leur art, oui. Cela le tuait de le dire, mais il le pensait : Attia était la plus grande artiste de son temps, et nul ne saurait la détrôner, quand bien même elle se déshonorait dans les bras d’un homme, quand bien même elle rendait tout ce qu’elle avalait.    

- Il va de soi cependant que les bijoux Watelse ne seraient destinés qu’à la noblesse. Nous avons besoin et de gemmes et perles parfaites pour les broderies des vêtements, et de parures complètes.     

 
Il fit une pause, laissant à son interlocuteur le temps de calculer à combien pouvait s’élever les sommes qu’il gagnerait par tenue, et reprit enfin.    

- L’accord que nous vous proposons est très simple. En contrepartie de très bon prix pour les pierres et perles véritables, chaines et perles d’or et d’argent dont nous avons besoin pour les robes, et de prix identiques pour la réalisation des parures assorties, votre nom figurera sur tous les devis et factures présentés ; ainsi nos clientes sauront où se diriger lorsqu’elles souhaiteront s’offrir une parure. Nous pouvons également afficher des parchemins vantant vos talents dans les salles d’accueil et d’essayage de notre Atelier.  Il fit une nouvelle pause avant de conclure :    
  Enfin, notre personnel vantera votre travail à la rencontre avec le client, et lors de la remise du vêtement.

Il en était convaincu, c’était une très bonne affaire pour l’orfèvre. Mais le vieux se laisserait-il convaincre à son tour ?
Il ajouta encore :    


- Il s’agit de dizaines de dames, dépensant plusieurs milliers d’écus sur un simple coup de cœur.    


Voila, avec les plusieurs milliers d’écus, cela ne pouvait que marcher !    

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