Procès ayant opposé Maroufle au Duché de Guyenne
Maroufle était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Alexandre*
Nom du juge : Aribe
Date du verdict : 27/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Bazas
Votre Excellence
En ce 25 Novembre de l'an de grâce MCDLVI, moi Alexandre*, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trahison à l'encontre du dénommé Maroufle. En effet, Messire Maroufle a entrepris de se révolter contre l'autorité en prenant d'assaut la mairie de Bazas. Nous ne devons qu'à la vaillance de nos maréchaux d'avoir maté cette révolte avant qu'elle ne prenne de l'ampleur ou ne réussisse à s'emparer de la mairie.
Par cet acte inexcusable, Messire Maroufle a porté atteinte à la stabilité du Duché, menaçant à la fois l'économie de Bazas, car qui sait quels actes horribles il aurait pu commettre une fois en possession du trésor municipal, et le prestige de notre duché, qui aurait pu ressortir affaibli si une telle tentative avait réussi.
* Alexandre* se tourna vers l'accusé *
Messire Maroufle, par cette révolte, vous vous rendez suspect aux yeux de la loi de Trahison. Vous avez donc enfreint l'alinéa 1 de l'article 1 du chapitre 4 du livre II du grand coutumier de Guyenne, intitulé « de la Trahison » :
« • Est appelée trahison tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions, ainsi que le refus de se soumettre aux différentes autorités de Guyenne. »
Sachez néanmoins Messire Maroufle que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Alexandre* fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation Messire Leepo, l'officier de police chargé de l'enquête.
J'accuse messire Leepo de mensonge éhonté. Il se venge d'une infidélité de sa femme dont je fut l'heureux bénéficiaire.
Qu'il soit traîné sur la place publique et jeté aux poules
Excellence l'accusé nie les faits malgré les preuves que voici :
http://i77.servimg.com/u/f77/11/37/57/94/marouf11.jpg
Et malgré le témoignage d'un eminent représentant des forces de police Messire Leepo qui de part ses fonctions est assermenté par le Duché.
*Alexandre* se retourne vers l'accusé*
Messire ayez au moins le courage d'assumer vos méfaits. Avec une telle plaidoirie, vous ne pouvez échapper à la sévérité de son Excellence.
Excellence, je réclame 3 jours de prisons.
*Alexandre retourna sur son banc*
ALors, bon, pour les 3 jours de prison, je peux pas tout de suite puisque je suis en train de racketter les passants entre Marmande et Bazas. Jolie prise de 255 stères de bois ce matin même, d'ailleurs.
J'ai tout jeté pour ne laisser aucune trace de ce méfait, donc gardez ça pour vous, on ne sait jamais. Je ne voudrais pas que cela s'ébruite.
Ne s'est pas présenté
Leepo s'avança à l'appel de son nom , salua le procureur d'un signe de la téte et s'dressa au juge.
Bonjour messire juge.
Je vient témoigner en ces lieu en tant que reponsable de l'enquete, ainsi que personne ayant mit fin a la revolte.
Dans la nuit du 24 novembre au 25 novembre 1456 au matin, cette homme ici présent s'en est prit a la mairie , voulant forcer les porte de celle ci et prendre la place du maire. Etant de garde cette nuit la, quel ne fut pas ma surprise de voir cette homme entrain de vouloir entrer de force dans la mairie, aprés quelques minute,j'ai réussis a arraisonné le prévenus et a vous le remettre pour qu'il soit juger pour l'acte commis envers la mairie de bazas et le duché
En ce Jeudi 27 Novembre de l�an de grâce 1456, en vertu des pouvoirs conférés à nous de rendre justice et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :
Attendu les éléments présentés par l�accusation, et après examens du dossier, et audition des témoins.
Attendu que l'accusé a été reconnu par la milice de la ville.
Attendu que l'accusé n'apporte aucune preuve de son innocence.
Nous Juge de Guyenne, déclarons l�accusé coupable, et le condamnons à une peine de 3 jours de prison.
Ainsi soit-il !
*Le Juge frappa son marteau trois fois sur le pupitre.*
Affaire suivante...
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme