Procès ayant opposé Djazia au Comté du Languedoc

Djazia était accusé de T.O.P..

Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Vanye
Date du verdict : 17/07/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins

Acte d'accusation :

Votre honneur,

En ce jour du 30 juin 1460, moi, Jorocket, procureur du Languedoc, intente un procès à l'encontre de dame Djazia pour trouble à l'ordre public.
En effet, dame Djazia est accusée d'avoir brigandé messire Lapistrie dans la nuit du 29 au 30 juin sur les chemins entre Béziers et Montpellier.

Je vais maintenant vous faire lecture des missives portées à ma connaissance.

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Expéditeur : Lapistrie
Date d'envoi : 30/06/2012 - 09:48:06
Titre : Prison
Monsieur le Prévôt bonjour,

c'est peut être bien de mettre les gens en prison, il faudrait peut être pas se tromper de cible.

Nous avons été rackété et nous n'avons plus rien, est-ce un crime il faudrait peut être discuter avant de mettre les gens en prison.

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30-06-2012 04:14 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).
30-06-2012 04:08 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
30-06-2012 04:05 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Djazia de Flash28 et de Herulf .
30-06-2012 04:05 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Djazia de Flash28 et de Herulf (coefficient de combat 13), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
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il est vrai qu'il est plus facile d'enfermer les victimes que les criminels.

En me mettant en prison vous me donner une double peine, non seulement je n'ai plus rien mais je ne peux travailler pour me nourrir ensuite de faible en faible je vais vite devenir squelettique, lamentable.

Merci à vous
Lapistrie.

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Expéditeur : Lapistrie
Date d'envoi : 30/06/2012 - 16:01:36
Titre : Re: Re: Prison
Monsieur, je tiens à vous exprimer ma gratitude et saluer votre compréhension et votre clairvoyance. Je suis même prêt bien sur à rembourser les 10 écus dès que je me serai refait et une santé et une bourse.

Je vois que vous pensez aux victimes et je loue votre mansuétude.

L'attaque a eu lieu sur la route en venant de Beziers par un groupe composé de Djazia de Flash28 et de Herulf .

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30-06-2012 04:05 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Djazia de Flash28 et de Herulf .
30-06-2012 04:05 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Djazia de Flash28 et de Herulf (coefficient de combat 13), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
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votre débiteur
Lapistrie

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La victime a clairement reconnu ses agresseurs comme vous pouvez le voir.

Le brigandage est-il un acte normalement sérieux et raisonnable ? Non.
Si tout le monde se permet de brigander, cela serait-il néfaste pour la vie en société ? Assurément.
La condamnation des brigands est-elle coutumière en Languedoc ? Tout à fait.

Par conséquent, dame Djazia, vous êtes accusée d'avoir enfreint le droit coutumier régissant le Languedoc.
Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat de votre choix.

La parole est à vous.

Première plaidoirie de la défense :

*La jeune femme s'avança à la barra pour témoigner d'un pas non rassuré.
Elle semblais exténuer.*

Bonjour votre honneur,

Je tien avant toutes choses me présenter :
On me nomme Djazy.. Je viens de Béziers et voyage avec mon aimé, Herulf et un ami : Flash28 qui nous escorte.

J'ai reçue cette nuit une missive m'informant de la situation.
Je suis tombée des nues quand aux propos qu'elle portais et, quand j'entend le témoignage de messire Lapistrié .. tout me laisse à penser qu'il y a du avoir confusion sur ses agresseurs.

En effet,
Il dis et je le site : "On n'y voyait pas grand chose."
De plus son agresseur avais à l'entendre .. le visage couvert de boue.. Je me demande donc comment cet homme peut prétendre avoir reconnu une personne au visage masqué ou/et d'un groupe appercu de loin, de nuit, et sous la pluie au réveil d'un choc je suppose à l'entendre.. qui l'a fait perdre connaissance.

Les erreurs arrivent à tout le monde je n'en veux donc pas à messire Lapistrié d'avoir accusé mes amis et moi même.. à tords.

Quand à mon groupe.. nous chancelons et évitons toutes bagarres et brigands pour rejoindre mon oncle qui dois s'inquiéter. Nous ne sommes pas des personnes à histoires. Je tenais à le préciser.

Je plaide donc non coupable votre honneur et demande la relax pour mes deux amis et moi même.

Réquisitoire de l'accusation :

L'accusée prétend qu'elle n'est pas une personne à histoire ... mais ce n'est pas la première fois dame Djazia que vous vous retrouvée sur le banc des accusés pour des faits de brigandage.
La dernière fois le juge a estimé que les preuves étaient insuffisantes ... mais cette fois-ci les témoignages sont plus qu'accablants.

Reprenons depuis le début, le plaignant est venu se plaindre devant la justice, commotionné et sans le sou, d'avoir été brigandé.
Le plaignant a assuré avoir reconnu l'accusée ici-présente et, grâce à la compétence de nos services de police, il a été aisé de retrouver leur trace, d'autant plus que cette dernière était accompagnée d'un récidiviste, messire Flash28.

Qui aurait intérêt à mentir ?
Que l'accusée soit punie en justice ou non, le plaignant ne récupérera pas l'argent qu'il a perdu ...
Mais l'accusée quant à elle, en mentant, peut espérer une relaxe et éviter de perdre l'argent qu'elle a elle-même volée avec l'aide de ses complices.

Le témoignage supplémentaire de dame Wanda ne laisse que peu de place au doute quant à la culpabilité de l'accusée.
En conséquence de quoi, je demande à ce que dame Djazia soit condamnée à séjourner 3 jours en prison ainsi qu'à verser une amende de 100 écus.

Que justice soit rendue.

Dernière plaidoirie de la défense :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

L'accusation a appelé Wanda1 à la barre :

Wanda était dans la salle et écoutait les témoignages de ses agresseurs . Elle n'était pas procédurière , loin de là mais elle n'aimait pas les lâches . Elle s'avança à son nom du coup , acceptant pour une fois de témoigner .

Bonjour messers et dames,

Je suis Wanda , une des victimes . Quand j'entend des personnes malfaisantes vouloir se faire passer pour des anges de vertu ... ça me mets en rage .

Elle parlait d'une voix douce pourtant , n'étant pas remise des coups reçus cette fameuse nuit .
Se tournant vers la femme .

Vous êtes des lâches dame, quand on veut jouer les brigands on assume , on ne va pas pleurnicher en inventant des situations abracadabrantes.
Oui il faisait nuit mais nous avons eu largement le temps de vous détailler le temps que vous preniez tout ce que j'avais dans la charrette . Si vraiment vous avez voyagé tant que ça vous devez savoir que l'on s'habitue à l'obscurité et qu'il est plus facile de distinguer les choses qui nous environnent .

Vous un ange ?? Après quelques pigeons à des amis j'ai cru comprendre que vous aviez un casier long comme le bras .
Je suis sure qu'un jour ou l'autre vous vendrez les choses que vous avez du cacher avant d'être pris . La liste est longue et je sais bien que je ne les reverrai pas.

Se tournant vers le juge .

Oui votre honneur , ce sont bien eux j'en suis certaine .

Elle montra du doigts les trois angelots au banc des accusés.

Faites comme bon vous plaira pour la condamnation ou pas mais je suis certaine de ne jamais les oublier . Puis-je retourner m'assoir ? Je suis encore très faible et je tiens peu sur mes jambes .

La défense a appelé Le_g. à la barre :

*Il entre, enfin diront certains, s'incline pour saluer la cour et va faire une bise à sa nièce. Tsss que voulez-vous , les tribunaux, il aurait comme qui dirait l'habitude de s'y sentir chez lui, comme à la maison té ! Il en profite pour lui murmurer à l'oreille : "Ma puce, faut qu'on cause au campement, j'avais dit pas de bêtises en Languedoc. Quoi qu'il arrive, garde la tête haute." Mais ça, même les gardes peuvent pas l'entendre, vu qu'il lui murmure à l'oreille na ! et puis bon, il est pas tout à fait idiot pour hurler ça partout non plus. En attendant, il a pu prendre les minutes du greffier et des témoignages, écrire au juge la veille pour demander qu'on lui laisse le temps de préparer son témoignage, et il est enfin là, Le Gaucher, pour témoigner en faveur de sa nièce donc... *

Bonjorn, Louis Track, l'oncle de la jeune femme ici présente.

*Il sourit à sa nièce et lui fait un clin d'oeil.*

Alors déjà, je remercie le procureur, et les témoins, qui se permettent de juger ma nièce coupable alors qu'elle a été relaxée lors d'un précédent procès. Vrai qu'elle a l'art et la manière pour se mettre dans des situations pas possibles. Cela dit, elle a été relaxée, je demande donc au juge de bien vouloir ne pas tenir compte des précédents évoqués.

*Le Gaucher regarde celui qui vient de faire la dernière plaidoirie de la défense.*

Il me semble que nous ne sommes pas là pour ce qui s'est passé lorsque ma nièce a subi une tentative de chantage, mais pour une toute autre affaire.

*Il esquisse un sourire amusé.*

Je loue vos services de police, qui arrivent à connaitre le nom d'une personne que les victimes décrivent eux-même comme couverte de boue et dont ils ne voyaient que les dents lors d'un sourire... Très efficaces. Est-on seulement sûrs qu'il s'agisse de la même personne ? Moi aussi, je peux vous montrer des documents de ce type :

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30-06-2012 04:05 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Lapistrie et de Wanda1 .
30-06-2012 04:05 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Lapistrie et de Wanda1 (coefficient de combat 9), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
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Est-ce pour autant que ce document, qui est un faux, je le précise à la Cour, saurait faire la preuve irréfutable que ces gens m'ont attaqués ?

*Il se tourne vers le Juge.*

Senher, je vous demande tout bonnement la relaxe, car voyez-vous, jamais ma nièce ne pourrait faire de mal à une mouche, jamais elle ne lèverai la main sur une personne, bien trop faible pour cela. En plus, elle devait venir me rejoindre et cette affaire ne l'a déjà que trop retardée. Si elle ne m'avait pas écrit pour me conter sa mésaventure à elle, son amoureux et un ami qui les accompagne, je serai à me morfondre de ne savoir où elle est.

Je me permettrai de faire remarquer à la Cour, que punir les brigands, c'est une noble devoir, cela, je ne le nie point. Cependant, ces gens sont de ma troupe de troubadours, j'en suis donc responsable. Les victimes dans cette histoire, je le déplore, n'ont pas pu rencontrer des cernunnos sur leur route. Vous allez me demander pourquoi, et je vais y venir.

Ces gens, victimes d'une agression, disent avoir été roués de coups. Depuis le temps, et étant plutôt connu en Languedoc par les fameux services de police évoqués par le procureur, cela se saurait si mes amis et moi avions jamais blessé une personne.

*Il s'incline et regarde les personnes présentes, comprenant la détresse qu'ils peuvent ressentir.*

Messer, Donà, je vous en conjure, n'accusez pas des gueux et des troubadours d'actes qu'ils n'ont pas commis. Mais il ne sera pas dit que je ne ferai pas un geste pour des personnes de notre condition, et je vous invite à venir à la représentation que nous donnons en gargote. Nous partagerons avec vous ce que nous avons, repas et boissons. Croyez bien que je suis navré de votre mésaventure, mais voyez-vous, ma nièce et mes amis ne sont pas des tueurs, ce ne sont donc pas eux que vous avez rencontrez sur la route.

*De nouveau, il regarde le juge et le procureur.*

Ces gens se sont retrouvés sans le sou, en prison, et je comprends qu'ils aient souhaité se venger. Je ne porterai donc pas plainte en diffamation.

*Han ! Mais comment qu'il abuse pas ! Seulement voilà, allez prouver qu'ils ont pu frapper, les cernunnos, alors que ça fait partie des commandements qui sont attachés à un arbre de leur campement qu'ils peuvent voler, mais jamais frapper, ni tuer sauf pour se venger...*

J'espère donc que vous prendrez en considération que ma nièce et ses amis ne peuvent pas avoir frappé des personnes, que les preuves sont largement insuffisantes, qu'ils ne les ont pas reconnus, vus que les malfaisants étaient couverts de boue selon le témoignage de Lapistrie. Pour ces victimes, qui en plus ont dormi en prison une nuit, je ne ressens que l'envie de les aider, tout comme vous. Quant à la somme demandé par le procureur et le séjour en prison, en se basant sur des affabulations vu que ma nièce avait été relaxée, il va de soit que j'espère que ce nouvel éclairage vous aidera dans votre décision.

*Il incline la tête pour remercier.*

Pardonnez-moi d'avoir été si long, mais l'affaire n'est pas simple, quand ici, vous avez cinq victimes, deux de brigandages, et trois pour délit de sale gueule comme on dit dans mon milieu.

*Le Gaucher esquisse un sourire plutôt avenant et regarde sa puce pour l'encourager à se tenir la tête haute, puis regagne sa place, dans le public, se tenant à disposition s'il y avait des questions, quitte à répondre par missive vu que son "temps de parole" est écoulé.*

L'accusation a appelé Lapistrie à la barre :

Bonjour votre honneur,

moi messire Lapistrié moi messire Lapistrié je viens devant ce
tribunal pour faire état de forfaiture dont nous avons souffert
mon amie Wanda1_de_Tarbes et moi même.

Je tiens tout d'abord à signaler que mon amie est toujours en
prison et n'ose plus sortir tellement le préjudice moral a été
grand pour elle. Elle est prostrée et anéantie.

Je vais relater ici ce qui nous est arrivé.

La pluie tombais à seau ce qui n'arrange pas le voyage. On n'y voyait pas grand chose. Nous avons aperçu, pratiquement au contact, car la visibilité etait faible, un groupe à quelques mètres.

Soudain nous avons vu une forme tituber, chanceller et finir par s'écraser le nez dans la boue. N'écoutant que notre bon coeur nous nous sommes approcher pensant que cette personne était blessée. Nous avons voulu la retourner et au moment où son dos touche le sol, j'ai sentie une lame
sous ma gorge, et du visage couvert de boue , je n'ai vu que le blanc des yeux et les dents qui se dévoilaient sous un grand sourire.

Je n'ai pas eu le temps malheureusement de prévenir ma compagne, le reste est un troue noir et un reveil douloureux en prison, délesté de tout mes biens et bien sur sans un sou.

Voilà votre honneur notre aventure.

Ce qui me peine le plus c'est que en croyant secourir un pauvre être nous nous sommes fait détrousser.
Ce qui nous empechera pas de continuer à secourir notre prochain.
Des quelques effets que j'avais, un baton, une rame, de
la nouriture et bien sur plus de 100 écus je n'ai plus rien mais surtout le sentiment que la fourberie gagne les chemins que je sillone depuis bien longtemps.

Je tiens à remercier le Prévôt qui a été très compréhensif et m'excuse encore d'avoir passer ma colère sur lui et quelques magistrats que j'ai pu rencontrer.
Notamment la mairesse que j'ai rencontrée et pu m'expliquer de vive voix avec elle.


Votre débiteur
Lapistrié.

Enoncé du verdict :

Attendu que Dame Djazia est poursuivie devant le tribunal du Languedoc pour avoir agressé et dépouillé de leurs biens messire Lapistrie et Dame Wanda1 sur les routes du comté le 30 juin 1460, faits qualifiés de trouble à l�ordre public.

Attendu que Messire Lapistrie a immédiatement alerté les services du Procureur du Languedoc en dénonçant une agression dont il avait fait l'objet par un groupe de trois personnes ; que l'enquête de police a mené à l'arrestation de trois personnes, dont l'accusée ici présente.

Attendu que Djazia nie les faits et remet en cause le témoignage de Messire Lapistrié en considérant que celui-ci a été commotionné et a pu commettre une erreur dans la reconnaissance des agresseurs ; que nul médecin ne s'est prononcé sur l�état de la victime et qu'il n'y a donc pas lieu de tirer des conclusions médicales qui échappent à la compétence à la fois de l'accusée et de l'autorité judiciaire.

Attendu que l'accusée fait valoir que le sieur Lapistrié a également déclaré que l�un des agresseurs avait le visage couvert de boue et qu'il n'avait quasiment rien distingué de son visage ; qu'il tombait énormément de pluie et qu'il ne pouvait reconnaître un groupe au loin ; que si Messire Lapistrié a efffectivement indiqué n'avoir pas reconnu la personne qu'il avait retournée dans la boue, il a également précisé que le groupe était au contact, et non loin.

Attendu également que, pour contester la version des faits de dame Djazia, Dame Wanda1, victime de l'agression elle-aussi, a formellement reconnu ses agresseurs à la barre, comme elle les avait bien identifiés le soir de l'agression alors qu'ils la délestaient de ses biens ; que parmi ces voleurs, elle a bien identifié dame Djazia.

Attendu que le témoin de la défense n'a rien vu de l'agression, n'étant pas sur les lieux, et que son témoignage n'apporte au final aucun éclairage sur les faits eux-mêmes ; qu'il annonce que les victimes n�ont pas pu rencontrer le groupe d'accusés sur la route, sans en expliquer au final la raison ; qu'il affirme simplement qu'ils ne sont pas connus pour frapper les gens.

Attendu que si le témoignage de Messire Lapistrié est parcellaire, celui de Dame Wanda1 nous paraît suffisamment crédible et étayé ; que le brigandage a de tout temps été poursuivi et sévèrement réprimé par la justice languedocienne, en ce qu�il est constitutif d�un trouble à l'ordre public particulièrement grave portant préjudice inacceptable à la fois pour la victime et la sécurité du comté.

Attendu que le procureur du Languedoc a requis une peine de jours de 3 prison et 100 écus d�amende.

Attendu que les principes généraux régissant la justice fixent des peines maximales en fonction du statut social de l'accusé ; que ces seuils peuvent être dépassés en cas de faits réitérés ou d�une particulière gravité ; que le juge, avant de prononcer une amende doit s'assurer que l'accusé est en mesure de la payer.

Attendu que l'accusée n�a jamais été condamnée par la justice languedocienne pour faits de brigandage ou pour d'autres faits similaires ; que l'accusée disposait de 9 écus au moment de sa fouille.

Par ces motifs,

Nous, Vanyë, baron d�Anduze, juge du Languedoc, entrons en voie de condamnation à l�encontre de dame Djazia et lui infligeons une peine de 2 jours de prison.

L'informons qu'elle dispose du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d�appel du royaume de France si elle estime avoir été méjugée.

Ainsi en a été jugé par le Tribunal du Languedoc le 17 juillet 1460

Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme

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