Procès ayant opposé Sildran au Comté du Poitou

Sildran était accusé de Trahison.

Nom du procureur : Thierryvlad
Nom du juge : Elra
Date du verdict : 06/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Poitiers

Acte d'accusation :

Blah blah (c'est un test) Trahison

Première plaidoirie de la défense :

Ah ben non, c'est pas juste

Réquisitoire de l'accusation :

Sisisi, z'étes coupable

Dernière plaidoirie de la défense :

C pô juste

L'accusation a appelé Cyphus à la barre :

Sale Traitre

L'accusation a appelé Yuan à la barre :

Ouaip, pareil

Enoncé du verdict :

verdict rendu : 2 jours de prison + bannissement de 3 mois

Citation:
Sieur Sildran,

Il s'avère que vous avez choisi de prendre citoyenneté angevine alors que vous étiez toujours militaire poitevin. Ceci est irréfutable. Et il s'agit là d'une grave erreur si l'on retient la lecture des lois que nous a faites le Procureur.

Il vous aurait fallu prendre soin de prévenir notre chef d'armée et de démissionner avant d'entreprendre quelconque déménagement, de surcroit en Anjou.

Vous comprendrez que votre choix ait suscité la méfiance. Vous aviez accès aux archives et aux décisions militaires tout en revendiquant une propriété angevine.

Chose plus étonnante encore, une fois installé dans ce Duché, vous avez souhaité revenir en Poitou.
Peut-être n'y aviez-vous vu aucun mal, mais il est évident que votre attitude et vos relations entre les deux contrées peuvent provoquer la suspicion sur vos réelles intentions.

A votre décharge, vous avez participé à quelques campagnes militaires poitevines. Cela rend votre attachement à l'Anjou encore plus déroutant.

Je ne vois dans votre présence en ces murs que le fruit de décisions irresponsables. J'espère de tout coeur qu'il ne s'agissait en aucun cas de nuire à notre Comté que vous avez servi au gré de vos humeurs.

Je vous reconnais coupable de trahison sur les faits que vous apparteniez à l'armée poitevine tout en ayant citoyenneté angevine et pour avoir montré votre volonté à servir ce Duché plus que le Comté auquel vous étiez, selon vos dires, si attaché.

Je vous condamne donc à 2 jours de prison et à un bannissement de 3 mois du Poitou.

Fait à Poitiers, le 6 septembre 1456
Elra
Juge du Poitou.

Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme et à 3 mois de bannissement

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