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[RP] Salle de Permanence Ducale

Valentine.


Tine qui avait toujours une oreille à l'écoute des demandes qui pouvaient se faire en salle ducale, ne répondant pas toujours à toutes au vue de leurs interrogations plus ou moins justifiées mais lorsqu'elle entendit Brancaléone surgir avec sa petite histoire, elle explosa de rire.

Ne se sentant pas concernée par son inactivité ducale, elle sourit et lança à la volée sur un air enjoué.


Ne forçons point notre talent,♪♫♪
Nous ne ferions rien♪♫♪avec grâce
Jamais un lourdaud♪♫♪, quoiqu'il fasse
Ne saurait passer pour galant♪♫♪.


Elle riait de bon cœur quand Finael arriva, elle se tourna vers elle en souriant

Oui, Finaël, Sa grâce Niac a eut la gentillesse de remplacer au pied levé Dame Melisende. souffrante. Le Duc ne saurait tarder de communiquer, mais tu sais que nous ne pouvions ébruiter la chose, un brigand mal veillant aurait pu faire échouer le remplacement et s'approprier la mairie.


"moral d'une fable de la fontaine :: l'âne et le petit chien"
Fenthick


Une fois n'est pas coutume, Fenthick décida de passer à la permanence ducale, pour laisser une lettre adressée à son Duc.

Citation:
Votre grasce Pardalis,

Si je me permets de prendre la plume en ce jour, et ce dans un cadre strictement personnel, c'est pour vous remercier quand à la qualité de la transparence mise en place sous votre mandat.
S'il me faut avouer que vos idées, ainsi que l'expression que vous avez pu faire de ces dernières, m'ont souvent laissé pensif, voire dubitatif et refroidi, je ne peux que constater votre efficacité au poste qui vous est échu.
N'étant pas du même bord politique que vous, veuillez considérez mes propos non pas comme une quelconque provocation, mais plutôt comme ceux d'un savoyard heureux de voir à la tête de son Duché, un Duc qui à enfin les boules de paire avec la couronne, si vous me passez l'expression.

Si tous les mandats ducaux avaient pu être à l'image des deux derniers que nous avons vécu, la Savoie serait certainement resplendissante.

Aussi, recevez toute ma reconnaissance pour votre travail, vous et votre Conseil, ainsi que mon profond respect.

Humblement,
Fenthick G.
Pardalis
Pardalis reçut le message de Fenthick et le lut ; évidemment, il y eut un passage pour le faire sourire. Avec la fable de Brancaleone, dont il connaissait une autre version, et la petite chanson de Tine, cela avait remis un peu de bonne humeur dans la salle de permanence ducale.
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--Matador179
Messire duc,

Je peux suivre des cours à l'université quand même?.
Pardalis
Oui, vous pouvez.
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Pierre_von_kolspinne
Monsieur le duc, bien le bon jour. Je viens ici pour vous parler d'une affaire qui me tient à cœur. Affaire dont j'ai tenté de vous parler dans la salle des anciens ducs. Mais au vu de vos nombreux passages et de l'absence de vos réponses, au vu aussi de l'urgence et de la gravité de la situation, je me permet de vous interpeller dans un lieu où vous semblez plus enclin à répondre. Donc pour mémoire, je vous rappelle ce que je vous ai déjà dit à Chambéry :

Pierre_von_kolspinne a écrit:
Bien le bonjour à vous tous. Me voici de retour de retraite. Et dés mon retour, me voici abordé par un de mes vieux amis. A ma grande surprise, celui si a été élu gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

A ce que m'a raconte Tenshikuroi, la Savoie serait sur le point de rompre l'alliance avec le LD. Je me dois de vous rappeler que cette alliance, qui date du règne du duc de Maurienne, nous permet de protéger notre frontière sud et notamment de faire tampon entre nous et la Provence.

Que le Lyonnais Dauphiné s'est toujours montré un ami proche de la Savoie, je dirais même l'ami le plus proche. Bien plus que la Franche Comté (qui soit dit en passant était allé jusqu'à attaquer Annecy), la Lorraine ou autre Languedoc (Qui nous méprise régulièrement). Le LD a toujours été là pour nous. Y compris quand la Savoie fut attaquée par des groupes de brigands en janvier. Ils furent alors notre aide la plus précieuse. Plus précieuse, même, que notre noblesse elle même.

Je souhaiterais donc savoir ce qu'il se passe. Il semblerait que le duc de Savoie s'oppose à une demande de mise en procès du baron de Miolans.

Si tel est vraiment le cas, je me permettrais donc de lui prodiguer, comme le lien vassalique me l'impose, quelques conseils. Et je le pris dés à présent de m'excuser de parler sans détour.

Monsieur le duc, si une telle rupture devait avoir lieu, elle ferait sans doute beaucoup de bruits. Je pense que vous avez conscience que le fond de cette affaire ne restera pas cloisonnée en LD, mais rejaillira partout en France comme en empire, en Savoie même. Il vous sera alors reproché d'avoir pris sous votre protection le baron de Miolans. Rappelez vous que vous même me conseillez de faire attention quand à la protection que j'apportais au maire de Chambéry. Je me permet donc de vous retourner vos propres conseils. Car en Savoie nul n'ignore que le baron de Miolans et vous même faites partie du même parti politique et du même ordre de chevalerie. J'espère que vous vous rendez compte à quoi vous vous exposez ?

J'ai beaucoup de respect pour le baron de Miolans que je tiens pour un ami. Mais personne ne mérite que l'on ébranle la Savoie pour lui. Bien au contraire. Tant que Miolans ne sera pas jugé, son honneur sera taché par une accusation inique. Car si je ne doute pas des bonnes intentions de Tenshikuroi, je tiens à montrer ici du doigt l'attitude du prevost de France LeKayser qui se venge ici de quelques mots échangés. Il a pris Miolans et la Savoie au piège : en refusant ce procès nous jetons l'opprobre sur Ninoupitch et aussi et surtout sur la Savoie.

Au contraire, acceptez ce procès. En tant qu'ancien juge, vous savez pertinemment que Ninoupitch peut gagner. Vous savez aussi qu'il aura droit à un appel. Son dossier, je le connais, est loin d'être indéfendable. Et je me propose même, au besoin, de le défendre, en tant qu'avocat.

Mais ne nous aventurons surtout pas dans une rupture d'alliance. Celle si affaiblirait militairement la Savoie, et croyez moi, le LD a bien plus de militaire que nous. J'ai visité leur caserne. Celle si serait considéré comme un aveux de culpabilité de la part de Ninoupitch. Car s'il est innocent, et il l'est, qu'à t'il à craindre d'un procès ? Même en cas de condamnation, son argumentation sera publique, il sera le vainqueur moral et en sortira grandit, comme un martyr. Sans compter qu'il peut sortir vainqueur ou aller en appel. Un refus ferait de la Savoie un duché de non droit aux yeux de tous.

Monsieur le duc, acceptez ce procés pour l'honneur de monsieur de Miolans, pour l'honneur de la Savoie et pour conserver à l'extérieur une image de grandeur de notre duché. Donnez votre accord pour conserver une amitié utile, pour conserver la stabilité de la défense de la Savoie. Donnez votre accord pour éviter des troubles en Savoie. Mais exigez en retour l'assurance de la nomination d'un juge neutre et impartial.


J'apprends maintenant, de par ce même gouverneur du Lyonnais Dauphiné, que vous seriez prêt à verser 500 écus pour éviter le procès de monsieur de Miolans. 500 écus provenant des caisses du duché, de l'impôt des savoyards.

Vous vous baseriez sur un article de notre traité d'alliance que voici :


Citation:
"3. En cas de poursuites de brigands ou bandits de grands chemins, des troupes sont autorisées à poursuivre les malfaiteurs par delà la ligne de frontières.
La province poursuivante doit immédiatement prévenir l'autre partie contractante, voir avant le franchissement si cela est possible.
L'autre province signataire s'engage à mettre tout en oeuvre pour bloquer les malfaiteurs.
Si l'avertissement n'est pas effectué, une pénalité de 500 écus sera appliquée."


Effaçant d'un revers de la main qu'il n'y avait aucune poursuite de brigands.

Je vous rappelle qu'à l'époque des faits j'étais prime chancelier et donc au cœur même des événements. L'armée de Ninoupitch n'était même pas une armée sous mandat savoyarde mais une armée sous mandat impérial. De ce fait elle n'entre même pas dans ce traité. Croyez vous sincèrement que l'état major français ne connaissait pas ce détail . Il s'agissait d'une stratégie discuté avec eux.

Votre grasce, je vous en conjure, n'entrainez pas la Savoie dans une impasse où elle aurait du mal à se sortir. Ne ternissez pas sa réputassions à l'étranger. N'interdisez pas à monsieur de Miolans de s'expliquer. Ne lui interdisez pas de défendre son honneur.

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Ephyael
Je laisserais le duc repondre a votre question Pierre je ne vais m'occuper que de la partie judiciaire qui nous interesse maintenant

Ingerance ou trahison d'un conseillé allez savoir
Pierre vous choississez quel voix ?

Dois je des maintenant engagez une procedure a votre encontre en tant que procureur de savoie au nom du duc de savoie ou dois je rechercher le traite au sein du conseil ?
Kehl


Excusez-moi votre grâce mais je crois que vous vous êtes exprimé ici pour être entendu. Et il est possible que vous n'ayez pas toutes les informations, puisque vous demandez clairement au duc de lâcher le baron. Il me semble que vous n'avez pas vu d'inconvénient à entrer dans notre armée, en Provence. Sommes-nous des mouchoirs qu'on jette quand ils sont usagés ?

Sans me prononcer sur l'importance des liens avec les gens qui vivent de l'autre coté de la frontière, je voudrais vous rappeler que ce sont vos amis qui nous ont agressé en menaçant le baron, sur le prétexte qu'il avait oublié de demander l'accord des autorités dauphinoises pour faire passer l'armée. Comme si nous étions des brigands. Et ce alors que nous étions censés être alliés. La compagnie avait l'accord des autorités dauphinoises précédentes, et le baron n'a juste pas tenu compte du fait que cet accord devenait sans valeur avec les changements de personne causés par l'élection. Vous n'ignorez pas que la guerre a été longue, bien plus que prévu. C'est un oubli, pas un crime, contrairement à ce que prétendent ces provocateurs.

D'après ce que vous dites, les Dauphinois ont renoncé à l'idée d'un duel d'honneur, et préfèrent désormais se comporter comme des brigands qui rançonnent les voyageurs pour les laisser passer. Chacun jugera de la moralité de ces gens. Mais du point de vue de l'un de ceux qui selon vous doit se faire faire les poches pour sauvegarder je ne sais quelle image, l'amitié entre nos provinces n'a pas survécu aux dernières élections dans le Dauphiné, s'ils se permettent de nous détrousser. Quant au baron, il est actuellement en retraite spirituelle, tellement l'attitude cynique de votre ami le gouverneur l'a écœuré.
Pierre_von_kolspinne


Messire Agedam, j'ai déjà nommé la personne dont je tiens les informations. Il vous aurait suffi d'ouvrir vos oreilles pour le savoir. Il est toutefois fort plaisant de vous voir, vous, le premier à vouloir faire taire ce que vous appelez "ingérence". De vous voir, vous, refuser la liberté d'expression. Je n'ai violé aucune loi. Est il donc désormais interdit de questionner le duc ou de donner son opinion ?

Messire Khel, il est possible que je n'ai pas toutes les informations. Je ne prétend pas les avoir. Dans le cas contraire, je ne serais pas ici pour questionner.

J'ai en effet servi dans la même armée que vous. Qui, je vous le rappelle, était pas une armée de votre ordre mais divisée entre votre ordre (la CSM), mon ordre et quelques volontaires français. Cette armée était sous le commandement impérial dont j'étais prime chancelier. Je peux donc afirmer avoir quelques connaissances des faits.

Maintenant, je n'ai jamais parler de jeter qui que ce soit. Bien au contraire. Si vous m'avez écouté attentivement, je propose même d'être l'avocat de Ninoupitch. Je respecte tout autant cette personne que votre ordre. C'est d'ailleurs moi, en tant que duc, qui ait signé un traité avec la CSM. Donc, croyez moi, je ne suis pas là pour faire du mal ni à l'un ni à l'autre.

Je suis au courant des menaces qui furent proférés contre monsieur de Miolans. Je suis intervenu en sa faveur pour qu'il puisse rentrer en Savoie. Je l'ai défendu depuis le début. Et j'affirme même qu'il s'agit d'un coup monté, venu de la prévoté française. Je viens de le dire déjà. Et comme vous j'affirme que Ninoupitch n'a rien à se reprocher et est innocent. Et c'est pour cela que je demande à ce qu'il y ait un procès : c'est la seule façon de prouver la bonne foi du baron de Miolans.

La CSM n'avait l'accord de personne pour passer en armée. C'est moi même qui ait demandé à Ninoupitch de demander l'autorisation de passer. Ce qu'il a fait. Les autorités dauphinoises le reconnaisses. Mais il l'a fait trop tard, quand il était sur place. C'est là le nœud du problème. De plus, le LD n'est pas allié de l'empire mais de la Savoie. Hors il s'agissait d'une armée sous commandement impérial et non savoyard. Ce n'est pas la Savoie qui a envoyé cette armée mais l'empire, de par son prime capitaine de l'époque, Ninoupitch. Il était alors officier impérial.

Je crois, justement, que vous vous trompez de cible. Les autorités dauphinoises n'ont pas été prévenue avant l'entrée de l'armée. C'est un fait. Cette erreur est elle imputable totalement à Ninoupitch ? Il était alors prime capitaine. C'est un fait, il avait l'autorité pour faire cette demande, il ne l'a pas fait.

Mais que dire de l'état major français ? Tous étaient au courant et tous étaient pour ce passage. Bien plus, tous étaient demandeur de la création de cette armée et de son passage en LD. Pourquoi l'état major français n'a pas demandé cette autorisation ? Pourquoi ont ils abandonné leur allié ? Car l'empire est allié à la France. Et la france n'a pas informé son vassal. C'est une des choses que je tiens à mettre en évidence dans ce procès. Montrer la responsabilité des français dans cette affaire. Non pas du LD mais de la France, du domaine royal. Oui, c'est eux qui ont fauté, pas Ninoupitch.

Enfin, il y a un autre responsable. Et c'est autre responsable n'est autre que moi. J'étais alors prime chancelier. Et j'aurais aussi dû prendre contact avec le LD. Je l'ai fait, mais trop tard, tout comme Ninoupitch. Et si ce dernier doit être responsable, je tiens à partager cette responsabilité. Mais pas avant que le rôle de l'état major français ne soit clarifié.

Vous parlez d'un duel d'honneur ? De quoi parlez vous ? Je n'en avait pas entendu parler pour ma part. Et quelle est cette histoire de détrousser des gens ? Je n'y entend rien. Comme vous voyez, je ne connait pas tout en effet. Et donc je pose des questions.

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Brancaleone
Hummm... on a vécu des guerres pour moins que cela.

Il fut un temps où l'honneur et la défense de nos terres et gens par les armes caractérisaient la noblesse et s'opposaient à la bourgeoisie qui est le pouvoir de l'argent et des lois, et qui n'a ni honneur ni peuple.

Je vois qu'aujourd'hui, au sein même de nostre ban, c'est la bourgeoisie et ses "valeurs" qui règnent. La noblesse n'y est plus qu'une bourgeoisie titrée.

Je n'ai ni titre ni influence, seulement deux bras à offrir, mais je les mets volontiers au service de la maison de Miolans, s'il leur vient à l'esprit de réitérer ce que firent leurs ancêtres aux Abrets au siècle dernier.

Je suis maître absolu en ma demeure, que le Duc de Savoye en soit de même en son duché, et les delphinois... en leur Dauphiné.
Pierre_von_kolspinne


Pierre se tourna vers le nouvel arrivant.

Messire, mon salut. Il fut un temps, aussi, où le respect de la parole donnée et des traités signés relevaient de l'honneur. Mais je vous arréte de suite. Le pouvoir des lois, depuis les temps lointains de la chute de l'empire de Rome, a toujours été l'adage de la noblesse. Les comtes, autant chez nos ancêtres burgondes que chez leurs voisins francs ou ostrogoths ou wisigoths, n'avaient ils pas comme rôle premier de rendre la justice justement ? N'étaient ils pas en premier des juges, des magistrats ?

Le pouvoir de l'argent, oui, il est devenu l'apanage de la bourgeoisie depuis plusieurs siècles déjà. Celui des lois a toujours été celui de la noblesse qui, depuis les temps que je vous cite, édicte des lois et assure la justice. D'ailleurs, lors d'une cérémonie d'allégeance, un suzerain ne promet il pas justice à son vassal ?

L'honneur quand à lui, relève de laver l'affront. Et quelle meilleure façon de le prouver que de démontrer que les accusations que l'on nous porte sont calomnieuses ? Pensez vous réellement que monsieur de Miolans ait quelque chose à se reprocher ? Qu'il nous faille user des armes pour cacher une quelconque faute ? Pour ma part je ne le crois pas. Il est tout aussi innocent qu'un nouveau né.

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Kehl


J'avoue effectivement ne pas avoir compris que vous souhaitiez être l'avocat du baron.

Que le Lyonnais ait été à l'époque un allié de la Savoie tombe bien, vu que l'armée était savoyarde. Je comprend que vous vouliez minimiser l'invisibilité de l'empire dans toute cette guerre, mais l'armée qui pose problème aux Dauphinois était sous agrément savoyard. L'armée précédente était également appelée compagnie Saint Maurice, et si vous tenez à l'appeler impériale, faites. Mais toujours est-il que cette première armée a été détruite par sorcellerie au siège d'Arles, et que la deuxième était savoyarde. Elle était même en Savoie pour recevoir l'agrément, sinon on n'avait pas de raison de rentrer avant tout le monde.

Le duel d'honneur entre notre champion et le gouverneur du Lyonnais Dauphiné nous semblait la solution la plus simple pour déterminer qui a raison dans cette affaire. Surtout étant donné que nous sommes des guerriers et que je doute qu'un politicien français soit de taille. C'était la solution retenue quand nous avons quitté le Lyonnais-Dauphiné. Peut-être n'était-elle destinée qu'à nous faire quitter la région, d'ailleurs. Car vous avez dit que les Dauphinois demandaient maintenant 500 écus pour faire cesser les poursuites contre le baron. Ces 500 écus exigés de nous, c'est ce que j'appelle détrousser les voyageurs.

Vous parlez d'un procès, qui permettrait d'établir que les accusations sont calomnieuses, et ainsi laver l'affront. Pourquoi pas, mais ça n'empêche pas un duel d'honneur contre le gouverneur. C'est le jugement de Dieu, et il n'y a pas de meilleure façon de déterminer qui dit la vérité et qui ment. Dieu est impartial. Vous avez précisé vous-même que les liens sont forts entre le duc et le baron, et nos adversaires ne se priveront pas pour dire que le duc est partial, donc que sa justice ne vaut rien. De même si vous souhaitez que le procès ait lieu en Dauphiné : le gouverneur de là-bas est plus que partial également. A moins que je n'ai pas saisi votre but avec ce procès.

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Brancaleone
- Ah, non, vostre Lueur ! Vous cherchez à m'emberlificoter la teste avec vos voisins Goths et vos ancêtres Cunégondes, mais vous savez bien ce que je voulais dire. La loi qui fait foi, pour nos nobles, c'est celle de Dieu, et celle du sang, pas celle que l'on palabre durant des heures dans des tribunaux à moitiés déserts ou celle que l'on écrit sur ce matériau qui sert aussi à se torcher le... vous m'aurez compris, vostre Honneur. Ou alors vous entendez par là que nos nobles à nous sont des hommes comme les autres, et que Dieu n'a rien à voir là dedans... c'est courageux de vostre part. Courageux et dangereux.

Il a raison, lui, le grand blond au regard mauvais qui parle beaucoup. Vostre ami le dauphinois, je ne sais pas s'il avait les mêmes ancêtres que vous, mais il faudrait lui dire que pour les barons de Savoie, la justice c'est au bon vouloir de Dieu, l'épée à la main, sur un champ ou sur une lice, qu'elle se rend. Nondidiou !!!
Ephyael
Vous en avez violé au moins 3 Pierre , pour une personne de votre rang feindre l'ignorance a ce point c'est limite me prend pour un idiot. Ne poussez pas le bouchon trop loin , duc.
Je ne suis pas aussi gentil que mes predecesseurs a mon poste, contrairement aux autres je n'hesiterais pas a vous coller un proces vous le savez tres bien alors laissez le conseil resoudre ce probleme.
Ninoupitch
du calme, du calme

je reviens d'une periode sombre qui m'a maintenu eloigné de ma savoie et de vous.

A peine de retour , je decouvre ceci.

Je prends quelques heures de reflexion pour vous repondre.
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