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[RP] - Le con se fession

Finlams
Même l'acte le plus insignifiant peut faire douter le plus fanatique. Peu importe comment l'on change avec les années l'éducation, les croyances, les craintes des maladies se sont mélangées aux nouvelles connaissance pour en former une bouillie informe. Chose faite par une mourante qui eu la malchance d'attirer l'attention du vieil homme...

Luttant entre ses pulsions pour se montrer supérieur et sans crainte et ses préjugés. Il fut repoussé d'une estoc étrange de la malade... Malgré ses réflexions, qui ont plus tendance a le rendre hargneux et méfiant, il ne parvenait a trouver de parade... Hormis de l'étrangler... Chose qui serait sans doute aisée vu l'état de sa proie affaiblie par la maladie... Mais non... Elle devait vivre...

Mais jamais aucune réponse ne vient. Seule une colère tue et intérieur... Après une poignée de jour sans succès dans ses réflexions... Il envoie un courrier écrit d'une main tremblante qui n'est pas la sienne. Certainement d'un scribe itinérant ou d'un lettré trouvé par hasard.




Soeur Ellya,

Un ... Client est venu en ce 103eme jour de l'année du calendrier grégorien, pour réclamer l'écriture d'un courrier.

Il parlait vraisemblablement très mal sans compter les insultes dans un germain que j'ai peiné a comprendre. Ce que j'ai pu discerner c'est qu'il souhaitait vous voir afin de parler de pèche. J'ai pu discerner le nom d'un lieu "Église Saint-Paul de Narbonne".

Lorsque j'ai essayé de vouloir son nom il a commencé a hurler que ce "n'était pas mes oignons" mais dans un langage aussi fleuris que des ronces acérée. Et il a dit que pour mon "manque de "viprivité" il refusait de me payer.

J'ai quant même réussi a lui faire payer le voyage du courrier jusqu’à vous.

Pouvez vous nommer cet énergumène ? Il faut sérieusement penser a l'enfermer.
Ecrivain publique Antoine


Visiblement le ... "client" a encore trouvé un moyen de se faire remarquer.

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Ellya
Ellya collectionnait les ouailles pourries. Oui, vous savez, ces ouailles qui se roulent dans le péché comme les cochons dans la boue. Les incurables. Les indomptables. Les pires de la sorte.
Au début, elle avait cru à une sorte de pas de bol. Puis elle avait finalement réalisé qu'on ne récolte que ce que l'on mérite.

Suite à la réception de la lettre, et autant mue par la nécessité (de faire son boulot) que par la curiosité, elle avait donc rejoint ladite Eglise. A pieds.
Debout sur le parvis, vêtue d'une bure aussi noire que son regard, elle attendit le fameux client.

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Finlams
Un long grondement s'arrache de ses lèvres. Un semblant de cape déchiré a partir du niveau des cuisses cachant misérablement le port de la cotte d'acier pour les yeux non observateur et quelques uns des poignards. Le casque visible ainsi que la bavière semblable a une gueule de fer rouillé et bosselé. Traversant la foule avec la grace d'un éboulement de terrain jusqu’à cette église qui a connu nombre d'incendie, de destruction et reconstruction. Comme si les démons séjournant sur la nef dévorant les damnés s'amusaient a détruire les travaux des ouvriers et hommes pieux travaillant pour un salaire ... Ou un pardon divin.

Coincé au centre de la ville entourée de bâtiment comme un doigt d'honneur aux possibles hérétiques. Signe de l'évangélisation de la France toujours debout malgré de nombreux efforts. La force et l'endurance des épreuves pour leurs croyances et conviction semble intarissable pour l'homme croyant dur comme le fer dans ses devoirs...

Observant la bâtisse en connaissant ces quelques détails. Sa démarche boiteuse diminuée par l'orgueuil et une lance usée qu'il utilise comme un bâton de marche. Grondant une rapide prière en observant ces saints aux regards accusateur qui semblent le juger de leurs hauteur... Critiquer ses actes ... Ses devoirs... Sa vie...

Ses lèvres se tordent en les observant dans un mélange de colère et de mise au défis avant de baisser la bavière et de cracher au sol avant de s'arrêter devant la grande porte ouverte renforcée de métaux peint de noir. Non loin de la sœur qu'il n'observe pas encore. Mâchoire serrée comme un animal méfiant face a une figure d'autorité de pierre.


Chu' la... On rentre ou on fait ça a l'auberge ? J'aime pas leurs gueules... A m'juger alors qu'ils ont pas connus mes épreuves. Mes martyrs...
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Ellya
Edvald.

Forcément. Elle aurait dû se douter. De ses ouailles, il est sans doute la pire. Il est le seul, du moins, à l'avoir fait gerber à force d'entendre les horreurs qu'il avait commises. Et pourtant, elle en a entendues...


Vous savez bien que cela ne peut se faire à l'auberge. D'un ton plus sarcastique. Et vous ne devriez pas craindre la pierre. Plus doucement, elle rajoute. Eux aussi ont connu des épreuves. J'imagine que si on taillait votre visage dans la pierre, vous auriez également une... sale gueule.

Cette fois, un large sourire fend son visage. Sans attendre le grognement familier qu'il ne manquera pas d'émettre, elle le précède à l'intérieur du Saint Bâtiment et se dirige vers le confessionnal avant de prendre la place qui lui revient. Une fois que c'est chose faite du côté du Monstre également, elle se racle la gorge et se signe.

Que le Créateur vous aide à confesser vos péchés, à travers de justes mots et de vrais sentiments.
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Finlams
Et la réponse ne se fait pas attendre et prévisible comme la fumée sur un feu. Grommelant une imprécation avant de tourner son corps en direction de l'entrée de l'église et de se mettre en marche. Retenant ses boitements et s'appuyant le plus discrètement que sa carcasse brisée le permet.

Approchant du confessionnal en bois sombre vernis, il écarte le pan de tissu d'une des deux entrées avant de se glisser a l'intérieur. Produisant un léger vacarme a cause de son épaisseur peu adaptée aux endroits confinées... Et encore pire avec les armes glissé a sa ceinture.

Il parvient a s'y asseoir non sans s'être retenu de s’énerver et jurer dans son patois.


Que le Créateur vous aide à confesser vos péchés, à travers de justes mots et de vrais sentiments.


Son unique œil se lève sur le mur de bois ou une fenêtre en osier tressé et travaillé laisse entrevoir des parcelles du visage de la religieuse plongée dans l'ombre. Ses lèvres se tordent. Il déteste faire cela. Souiller une église de crime qui auraient pu être évité... Ou qui étaient nécessaire. Cette nuance restant toujours vague selon les circonstances.


Pardonnez moi car j'ai péché...

Son regard méfiant ainsi que ses oreilles cherchent un bruit suspect dont le début de sa surdité peine a repérer, s'il y'en avait réellement un, a repérer... Sa main de chair se lèvre pour gratter de ses doigts restants sa barbe poivre et sel avant d'énumérer les péchés commis... Ou du moins une "liste" de ce qu'il a fait sans étoffer... Autant laisser la religieuse choisir par quoi commencer plutôt que de la noyer directement dans son vomis et dégoût...


Par colère plusieurs fois. Luxure et orgueuil et envie.

Pas par Avarice ? Et bien non... Il a refusé d'étrangler une amante en échange d'un salaire de misère... Ni gourmandise ? Il mange comme un homme doit manger... Certe beaucoup mais tant qu'il chope pas la goutte... Quoi que c'est trop tard... Bon peut être un peu en faite... Par Acédie ? Et bien non ! Il s'est lavé avant la dernière messe !

Quel saint homme quant il veut. Même innocientus ne peut pas rivaliser.

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Ellya
Et c'est le quarté gagnant! ironise-t-elle. Bon, pour la luxure, vous ferez ceinture pendant trois jours et donnerez le double de sa paie à votre prochaine fille de joie. Passons aux autres réjouissances!

S'il y a bien des détails qu'elle veut s'épargner, ce sont ceux-là: c'est pourquoi elle coupe rapidement la confession qui n'aurait pas manqué de l'étouffer de gêne. D'un mouvement de jambe, elle se cale aussi confortablement qu'il est possible de le faire contre la paroi de bois.

Commencez donc pas la fin. L'envie.

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Finlams
J'risque pas d'la payer beaucoup, alors...

Une expiration venant des narines suit la phrase ambiguë. Le bruits de ses doigts grattant sa barbe peu après alors qu'il réfléchit a ses mots en observant le sommet du confessionnal couvert de gravure d'anges et chérubins rédempteurs aux visages scarifiés par l'usure du bois... Donnant un air sinistre a leurs pardons universels.


Y'avait s'te femme... Une malade. Mais j'la sentais assez forte si elle se r'tapais pour pouvoir porter mes fils... J'plaisantais la d'ssus au début... Et la conne répliquait... M'énnervait... M'attisait comme une huile sur le feu... Plusieurs fois on s'est battu... Et j'gagnais a chaque fois... J'veillais a pas la marquer... Mais y'a eu une fois ou elle a osée m'traiter d'bande mou car j'refuse de violer un futur cadavre...

Une inspiration plus longue devient peu de temps après un nuage de condensation glissant entre la fenètre d'osier du confessional. Partageant indirectement son haleine putride lors de ses soupirs exaspérés.


S'm'a mit e n colère... J'l'ai collée au sol en l'étranglant avant d'l'explorer d'ma main... Mais j'l'ai pas troussée... J'ai su m'ret'nir avant... Mais s'pas ça l'pire...

La putain a tentée d'm'étrangler avec sa putain d'langue dans m'gosier après. S't'un péché j'dois dégager. S'décadant et pas hygiénique s'putain d'truc. J'y dois faire quoi ?

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Ellya
Vous avez quoi? Nom de Dieu, Edvald, vous avez quoi?!

Tout comme le nez duranxien s'était redressé aux effluves dégueulasses générées par le vieillard, son corps bondit aussitôt dans l'espace étroit du confessionnal. Le coeur palpite, furieux, battant l'incompréhension et l’écœurement dans ses veines.


Une femme malade?! Sans défense? Si ce n'était pas une putain, vous n'aviez pas le droit, vous dépassez les limites, Edvald! Vous n'avez même pas conscience de ce qui est péché et de ce qui ne l'est pas.

...


Entre le pouce et l'index, elle se comprime l'arête du nez avant de se rasseoir lourdement. Ils n'ont ni les mêmes limites, ni les mêmes valeurs. Elle l'entend déjà grommeler son mécontentement de l'autre côté. Elle sait que c'est un cas perdu.


Et pourquoi vous ne vous laveriez pas la bouche à l'eau bénite? Voire tout le corps?
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Finlams
Vous avez quoi? Nom de Dieu, Edvald, vous avez quoi?!

Il entend un mouvement soudain en même temps que la surprise, et sans doute dégout, écoeurement, de la religieuse. Aucune réaction ni bruit hormis sa respiration gutturale et le bruit de sa main de fer dont les doigts grattent bancalement sa barbe et plus encore le menton dessous.

Une femme malade?! Sans défense? Si ce n'était pas une putain, vous n'aviez pas le droit, vous dépassez les limites, Edvald! Vous n'avez même pas conscience de ce qui est péché et de ce qui ne l'est pas.


Un froncement de sourcils ... Mais sans grognement. Son oeil fixant la cage d'osier qui le sépare de la religieuse. Sa main de chair se serrant de temps a autre au fur et a mesure des mots.

Puis il entend le grincement du bois et le bruit de la chair et des os prenant brusquement assise sur le bois.

Et pourquoi vous ne vous laveriez pas la bouche à l'eau bénite? Voire tout le corps?

Il s'attendait a pire... A vrai dire son visage se déforme d'incompréhension face a la légère peine qu'il subit... Habituellement la loi intemporelle était toujours plus sévère envers lui que les lois temporelles...

Ses narines s'élargissent légèrement pour renifler bruyamment... Ne pouvant pas déverser le contenu de ses naseaux au sol il faut bien trouver un moyen...

Si j'savais pas qu'c'était pas un péché j'serais pas v'nu ici d'ja... Mais s'une règle de putain d'survie... T'en prends pas a plus fort qu'sois... Et critique pas la virilité du fils de putain plus armé...

Puis un moment de réflexion suivi d'un soupir

Même si s'excuse pas ce que qu'j'ai fais...

M'prochain bain, avant l'église, j'le f'rais a l'eau bénite.


Et un autre moment de réflexion... Grondant légèrement en essayant de gagner de la place en jouant des épaules avec les murs... Choses forcément inutile mais rester dans un lieu clo trop longtemps en étant équipé pour mener des combats n'est pas des plus agréables... Surtout avec une carrure aussi large, et grasse, que le vieil homme.

Si j'veux me remarier une huitième fois...C'est un péché ?


Comme un cheveux dans la soupe. Un cheveu de 120 kilo tout hirsute et insociable mais cheveu quant même.
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Ellya
La Cistercienne note mentalement que l'Affreux n'entend rien à l'ironie. Bon... Se pinçant l'arête du nez entre le pouce et l'index gauches, elle cherche une nouvelle manière de lui dire qu'il est ignoble et que certains actes sont impardonnables, quand il se décide à changer de sujet, lui faisant écarquiller les yeux et jurer.

Bordel de Dieu, Edvald, vous plaisantez?! Une huitième? Mais qu'est-ce qu'elles vous ont fait, par Aristote! Y'a rien de pire pour une femme que d'être mariée! Et à vous? Bon, je ne dis pas, je vous aurais volontiers pris à la place de Georges, mais faut voir le troc!

Elle se signe une fois, puis deux. Pourquoi diable a-t-elle accepté d'être la confesseur d'un tel homme?

Et non. Non. Ce n'est pas un péché. Pas l'acte en soi. Vous avez déjà des héritiers. Pourquoi vouloir remettre le couvert?!
Finlams
Ses sourcils se lèvent sous le chapel. Visiblement il s'attendait pas a entendre sa confesseuse jurer... Bon et forcément son fanatisme suit aussitôt avec une pointe de colère et de peur du divin que sa confession soit ainsi souillée par l'imprécation de la femme d'église. Haussant la voix, sans pour autant hurler ou crier.

Nan mais ess'que j'jure moi, putain d'vérole ?

Parfois il vaut mieux pas chercher la cohérence dans la colère... Il rumine malgré tout... Elle a pas tellement tort... Il est vieux... Colérique... Violent... Impatient... Son dos se colle contre le fond du confessionnal en soupirant avant de lever l'unique œil et de regarder les moulures du bois représentant des anges dans une danse qui semble macabre ainsi plongés dans l'ombres.

A mi voix il reprend la confession...

J'ai de l'argent. J'sais défendre s'qu'i' m'appartient contre les menaces terrestres. J'ai aussi une maison... Et plusieurs champs. Des chariots. Les bêtes sont toutes mortes a une épidémie. L'sans nom m'a pas prit qu'des bêtes, d'ailleurs...

Ses trois doigts restants pianotent sur sa cotte de maille. Produisant des petits "clic clic clic" a chaque fois que les ongles percutent l'acier.


Quant a s'qu'elles m'ont fait... S'pas mes péchés. Les miens sont p't'êt' pas absous. Mais j'fais l'nécéssaire s'lon la voie qu'le très haut m'a filé dans la fange qu'il voulait t'nir éloigné ses hommes "civilisés" et sa société.

Ses lèvres se tordent dans un sourire horriblement amusé. Grondant légèrement un rire a une pensée.


QUant au troc j'aurais dis neïn. T'es un peu finôte pour êt' ma femme. J'aurais eu peur de t'faire miaux en t'f'zant enfanter... S'qui s'Roger, d'illeurs ? M'en a pas causer... Il a un nom Italien, déja. J'l'aime pas.

Il lui en faut peu.

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Ellya
Elle grommelle à son tour. Ses arguments ne sont pas dégueulasses et plein de pauvrettes donneraient cher pour avoir le simple luxe de manger chaque jour à leur faim. Mais à quel prix?!

Georges. Pas Roger. Idiot d'ouaille. Je vous ai parlé de lui, quand nous étions dans le Nord. C'est mon époux. C'était, rajoute-t-elle, se rappelant qu'officiellement, elle demeure veuve.

Enfin qu'importe, ce n'est pas la question. Evitons même d'en imaginer la réponse! C'est écœurant. Vous savez quoi, Edvald? Allez-y! Vous avez ma bénédiction. Vous ne pouvez pas être pire que tous ces mielleux qui promettent l'amour et quémandent l'annulation dix jours plus tard. Vous êtes pragmatique.

Elle a toujours apprécié cela chez lui et cela s'entend dans son ton. Comme un compliment jeté à la volée.


Si une femme veut bien de vous VOLONTAIREMENT, allez-y, oui. Epatez-moi. Surprenez-moi... Je vous ferais même un cadeau de mariage.

S'élève alors de sa bouche un rire désabusé.
Vie de merde où les écorcheurs plaident le droit de se marier.


Avez-vous d'autres péchés à confesser, mon filh, ou vous me libérez pour que j'aille me saouler jusqu'à oublier mon nom?
Finlams
Georges. Pas Roger. Idiot d'ouaille. Je vous ai parlé de lui, quand nous étions dans le Nord. C'est mon époux. C'était.

Une inspiration lente et calculée pour mieux accueillir le "idiot". Suivi d'une expiration longue afin d’essayer le feu trop facilement attisé de sa colère. Puisque c'était ainsi le George resterait Roger... De toute façon il n'aime pas ce prénom non plus...


Enfin qu'importe, ce n'est pas la question. Evitons même d'en imaginer la réponse! C'est écœurant. Vous savez quoi, Edvald? Allez-y! Vous avez ma bénédiction. Vous ne pouvez pas être pire que tous ces mielleux qui promettent l'amour et quémandent l'annulation dix jours plus tard. Vous êtes pragmatique.


Un haussement de sourcils de l’orbite clos et vidé depuis tant d'année. Elle l'avait déjà jugée violent, cruel, insociable, invivable, violent, têtu, aux relations douteuses, d'infidèle, d'hérétique, Et sans doute d'autre chose qu'il n'a pas entendu ou décelé parmi ses mimics et ô combien nombreuses râlerie. Mais pragmatique pas encore. A vrai dire les compliments sont rarement échangé avec sa confesseuse... Et sans doute encore plus avec le vieux salopard... Faute a son éloignement moral, son âge qui l'a fait vivre dans un monde qui a évolué trop vite et les oublies de la vie en société qu'il a oublié ou modifié pour s'adapter a son rythme de vie... Et a la folie qui le hante.

Mais ce n'est pas un compliment lancé a la volée qui le fera tomber a genoux et déclaré une liste de qualité de la soeur dans un poème... Faut pas déconner


Si une femme veut bien de vous VOLONTAIREMENT, allez-y, oui. Epatez-moi. Surprenez-moi... Je vous ferais même un cadeau de mariage.

Ses lèvres s'entrouvrent comme pour protester... Comme pour protester... Mais arrêté par lui même... Elle vient de le piéger... Un grondement impatient s'arrache de sa gorge... Il avait presque réussi a la faire accepter qu'il se remarie... Et la voila qui réclame une femme volontaire... Et dire que sa proie serait si facile a traquer... Malade... Faible... Mais avec un caractère fort... La rendant indépendante lorsqu'il serait absent pour la guerre...

Une imprécation siffle entre ses lèvres. Mécontent de s'être fait "doublé" aussi facilement... Par une religieuse... Il doit se faire trop vieux... Qui accepterait un sexagénaire en pièce détaché même riche au point de s'étrangler d’orgueil comme époux ? Ce n'est ni la beauté, ni la passion, ni la tendresse sa qualité... La on est sur du misogyne de première qualité. A coté les courtiseurs d'arrêt de diligence réclamant un "numéro de pigeon" lourdement pourraient sembler bien misérable.


J'peux confesser un péché. Pose une question. Puis j'irais te saouler pour que t'oublie s'que tu entendras.
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Ellya
Elle se mord la lèvre inférieure. De plaisir. Elle jubile, oui, et savoure la première victoire sur le vieillard, victoire qu'elle espère n'être pas la dernière. Plusieurs idées lui viennent aussitôt en tête, mais une seule retient vraiment son attention. La Cistercienne laisse trainer le silence quelques secondes, avant de poser sa question.

Un dernier péché. Soit. Et il aura trait à votre corps. Quand donc vous êtes-vous dernièrement tailladé la chair pour votre Créateur? Enfin... Je devrais dire: quand donc avez-vous fait couler votre sang pour expier vos fautes?

Elle bafouille, sur la fin. Et envie son Sauveur, surtout. Elle sait qu'il ne s'agit pas là d'un péché. Ne fait-on pas ce que l'on veut de son corps, hormis lui donner la mort? Pourtant, la flagellation est mal vue. Partout. Dans tous les milieux. Y compris le sien. Elle sait aussi qu'il va la contredire et n'attend que cela, l'oreille collée contre le panneau de bois. Les doigts cherchant un collier à son cou qu'ils ne trouveront pas.

Ellya retient sa respiration avant de lâcher dans un souffle:


Racontez-moi.


Comme à chaque fois, elle sera déçue ou écoeurée. Ne l'ignore pas. Mais ne peut s'en empêcher.
Finlams
Un dernier péché. Soit. Et il aura trait à votre corps. Quand donc vous êtes-vous dernièrement tailladé la chair pour votre Créateur? Enfin... Je devrais dire: quand donc avez-vous fait couler votre sang pour expier vos fautes?

Il l'entend bafouiller. D'excitation ou d'impatience ? Il n'as pas pu le déceler. Son oreille droite de nouveau prise d'une des crises ou il entend un sifflement aigu. Vieille blessure de l'époque ou son tympan fut blessé par le bruit d'une arquebuse non loin de l'organe auditif. Le rendant a moitié sourd d'une oreille. Entendant tout les sons comme s'ils venaient d'une boite close.

Racontez-moi.

Comme souvent avant de parler, lorsqu'il est calme, son bras de chair vient gratter son menton, non loin de sa gorge, le temps de chercher une réponse tout en réfléchissant aux paroles... Depuis quant est-ce un péché ? Pourquoi vouloir savoir cela si c'est pas parmi les vices ? Qu'obtiendras t'elle ? Que souhaite t'elle obtenir ainsi ? Un mélange entre cynisme et paranoïa... La foi ne nourris pas l'homme avec des prières ou un travail aveugle... Serais-ce pour le faire chanter ?

Au fur et a mesure la tension monte dans sa carcasse. Ses doigts se serrent autour d'un poignard alors que l’œil cherche le bruit qu'il pense avoir perçu en dehors du confessionnal.


Ce n'est pas un péché d'mémoire...

Son souffle ralentis pour éviter de l'entendre afin de mieux percevoir les possibles bruit parasite extérieur.

C'était y'a quelques semaines. J'menaçais un gars qui avait osé douter d'ma virilité. J'le menaçais d'violer sa femme et ses filles si il recommençait. Et de le clouer a un mur pour qu'il voit l'tout.

Puis y'a eu une diacre qui a osée l'défendre alors que j'avais fais qu'répondre a ses insultes. M'a menaçée d'me cogner et d'autres conn'rie.

J'ai dis qu'j'étais dans mon droit d'menacer et insulter après avoir subis pareil. Loi du talion. L'a commencée a agiter son espèce de bâton a la con en me menaçant et m'insultant.

J'ai pris son sceptre et j'l'ai brisé avec mon g'nou. Puis j'lui ai dis qu'j'étais Helvète. Et que brûler des églises ferait pas plus peser la balance pour l'enfer qu'elle l'est d'ja. Elle a bien pâlie et a commencée a balbutier lorsque j'lui ai proposé d's'enfuir.
J'ai compté jusqu’à dix en commençant a r'tirer mon poignard d'ma ceinture.

Une fois seul. J'ai été boire. Puis j'ai tanné ma peau. J'étais dans mon droit d'la menacer aussi. Cela restait un péché de colère. Mais pas assez important pour aller au confessionnal pour. J'ai tué ni blessé personne. Et le sceptre est resté au sol...

Même si j'ai hésité a décoller les pièces d'or sur l'bout d'bois pour mon profit personnel... Et dans le pire un mendiant l'aura pris et l'aura vendu avant d'se faire crucifier en tant qu'apostat pour avoir osé vendre un bien de l'église.


Laissant couler trois souffle lent. Le bruit du cuir étranglant le fil de fer croisé de la garde de son poignard crissant légèrement... Pour ceux assez habitué a reconnaître le bruit d'une méfiance exacerbée d'un homme d'arme devenu loup et mouton pour l'homme.

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