Ninoupitch

Le temps de retouver son encrier et sa plumes neufs ainsi que du nouveau parchemin puisque tout avait brulé chez le vieux baron, et celui ci se mit à l'ouvrage, bouillonnant d'une sourde colère épicée d'ecoeurement.
Il finit, à la lueur du chandelier son petit recit qu'il avait simplifié au possible, tant il etait difficile de conter six mois de vie RR, et ses à-côtés, en quelques lignes.
Il se remémorait, car il avait reçu belle instruction de sa famille, ces génraux romains qui, se couvrant de gloire pour la prérenité de l'empire se voyaient honnis à leur retour.
Des écrivains avaient alors fait de l'ingratitude humaine, son ignorance et sa petitesse, des thèmes prisés par leurs lecteurs tant ils se plaisaient alors à reconnaitre dans ces héros de papier le voisin, le commerçant du quartier, l'ami de la famille, le sénateur mais sans jamais penser qu'il pouvait alors s'agir d'eux mêmes.......
Avis
Puisque publique a été voulue cette affaire, publique est ma réponse.
Premièrement, les faits.
Nous sommes partis fin janvier 1458 en Provence afin daffirmer la présence de lempire en ces terres devenues félonnes et indépendantes du SRING.
Apres avoir demandé laval et la reconnaissance du duché de Savoie, la duchesse Sanguinella nous la refusé et nous sommes alors partis, la CSM ( compagnie st Maurice) ainsi que quelques nobles de Savoie et de forts courageux Savoyards libres qui avaient à cur de défendre lentité de lempire.
Nous sommes partis, constitués en lances, et jai demandé à la duchesse du LD de lépoque lautorisation de traverser son territoire, ce quelle a accepté.
Nous avons en remerciement participé sur leur gargote à animer un fort joli récit de voyage de nos aventures, à tel point que cette duchesse me demanda si elle pouvait sy joindre. Comme nous quittions le LD le lendemain, cela na pu se faire.
Nous avions eu égard à ne pas nous arrêter dans leur villes (Die, Montélimar) afin de ne pas affoler les populations, ni déséquilibrer leur marché.
Le conflit en Provence sengagea et se poursuivit jusquen début juin 1458. Notre armées IG détruite, il me fallut rentrer rapidement en Savoie pour en constituer une seconde et redescendre.
A ce moment (début juin 1458) une nouvelle duchesse de Savoie accepta alors de nous agréer et nous fournir quelques moyens.
Je repartis dare-dare en Provence par le même chemin, mais javais oublié quil y avait eu des élections en LD et nai donc pas renouvelé ma demande de passage.
Jai reçu une lettre du gouverneur de lépoque (Geoffroy) mintimant lordre de retourner en Savoie, le jour même ou jentrais en Provence et qui mindiquait que javais violé son territoire. Je lui ai écris que jétais déjà passé et que, oui, javais oublié que le gouverneur avait changé entre temps mais quayant de bons rapports et étant déjà autorisé une fois je navais pas pensé à cela.
Javais donc une armée IG vide ( 2 hommes) et avait toujours eu attention de ne pas passer dans leurs villes pour ne pas les perturber.
Voilà les faits, simples.
Je répondrai donc au coup par coup aux questions annexes qui me seront posées.
Secondement, un procès.
Eh bien soit ! Quil se tienne, jy serai bien évidemment.
Au lieu de se régler entre nobles occupés aux grandes affaires, jai eu à faire à un personnage imbu de sa nouvelle élection qui me traita, ainsi que mes hommes, comme un bandit.
Les petites gens se passionnent toujours pour les petites choses .. une demande dexcuse et un « coup de gueule » auraient du suffire (jai malgré tout présenté mes excuses à ce personnage, en vain )
Ma réflexion à ce stade est la suivante.
Un membre du ban, un noble de Savoie aurait du bénéficier de ce que chaque duc demande lors de son élection, lors de lhommage : En effet, si nous jurons fidélité, aide et conseil, nous sommes en droit dattendre tout bon duc quil renvoie, retourne, sa protection vers ses nobles.
Cela nest apparemment pas le cas !
Mon père, alors duc de Savoie eut préféré déclarer la guerre plutôt que de livrer un membre de son ban ! Question dhonneur, de prestige, mais surtout de principe. En fait une simple menace de rompre nos relations (dont on sait la valeur au travers des traités continuellement dénoncés) aurait surement suffit.
Autre réflexion : le ban.
Il avait là excellente occasion de manifester, par sa solidarité, son aide, son existence de fait et sa puissance .. las !
il semble que la Savoie, depuis déjà avant davoir été envahie honteusement (incapacité à prévoir, incapacité a réagir etc.) ne soit plus la grande Savoie dont certains vantent encore les vestiges, plutôt les ruines .
Troisièmement, la suite.
Je ne ressortirai pas indemne de cette affaire, grandie par des petits, exagérée par des besogneux, étalée par des épandeurs de fumier, déformée par les ignorants.
Quun Miolans soit accusé de trahison, .ou de quoi que ce soit dailleurs !... tant la droiture et la fidélité à la Savoie sont ses raisons de vivre, est inacceptable. Je ne laccepte donc pas.
Jattendrai donc la fin de cette histoire, assumerai ce quil y a assumer, puis me retirerai loin dun ban qui na dexistence que le nom, de réaction que de vaines parlotes, de jugement que dintérêts personnels.
Je nai pas lintention de rentrer dans les pseudo subtilités et autres circonvolutions intellectuelles pour justifier ou expliquer mes rapports avec le connétable de France ( je traitais alors avec lui dégal à égal puisque jétais à ce moment prime capitaine impérial) qui nont plus dintérêt maintenant.
Ce procès sera « a minima » me concernant tant je le juge ridicule pour les faits, déshonorant pour moi, insultant pour la Savoie à plat ventre devant un bout de papier et une autorité plus forte.
Pour finir ici.
Je remercie sa grâce Pardalis qui, me sachant dans limpossibilité IG de réagir et dêtre présent sur nos RR, a simplement temporisé pendant cette absence involontaire. On voit déjà ci-dessus de quoi notre pauvre duc se voit accusé ou suspecté, triste !
Faites entrer les gladiateurs ! que le cirque commence !
Il finit, à la lueur du chandelier son petit recit qu'il avait simplifié au possible, tant il etait difficile de conter six mois de vie RR, et ses à-côtés, en quelques lignes.
Il se remémorait, car il avait reçu belle instruction de sa famille, ces génraux romains qui, se couvrant de gloire pour la prérenité de l'empire se voyaient honnis à leur retour.
Des écrivains avaient alors fait de l'ingratitude humaine, son ignorance et sa petitesse, des thèmes prisés par leurs lecteurs tant ils se plaisaient alors à reconnaitre dans ces héros de papier le voisin, le commerçant du quartier, l'ami de la famille, le sénateur mais sans jamais penser qu'il pouvait alors s'agir d'eux mêmes.......
Avis
Puisque publique a été voulue cette affaire, publique est ma réponse.
Premièrement, les faits.
Nous sommes partis fin janvier 1458 en Provence afin daffirmer la présence de lempire en ces terres devenues félonnes et indépendantes du SRING.
Apres avoir demandé laval et la reconnaissance du duché de Savoie, la duchesse Sanguinella nous la refusé et nous sommes alors partis, la CSM ( compagnie st Maurice) ainsi que quelques nobles de Savoie et de forts courageux Savoyards libres qui avaient à cur de défendre lentité de lempire.
Nous sommes partis, constitués en lances, et jai demandé à la duchesse du LD de lépoque lautorisation de traverser son territoire, ce quelle a accepté.
Nous avons en remerciement participé sur leur gargote à animer un fort joli récit de voyage de nos aventures, à tel point que cette duchesse me demanda si elle pouvait sy joindre. Comme nous quittions le LD le lendemain, cela na pu se faire.
Nous avions eu égard à ne pas nous arrêter dans leur villes (Die, Montélimar) afin de ne pas affoler les populations, ni déséquilibrer leur marché.
Le conflit en Provence sengagea et se poursuivit jusquen début juin 1458. Notre armées IG détruite, il me fallut rentrer rapidement en Savoie pour en constituer une seconde et redescendre.
A ce moment (début juin 1458) une nouvelle duchesse de Savoie accepta alors de nous agréer et nous fournir quelques moyens.
Je repartis dare-dare en Provence par le même chemin, mais javais oublié quil y avait eu des élections en LD et nai donc pas renouvelé ma demande de passage.
Jai reçu une lettre du gouverneur de lépoque (Geoffroy) mintimant lordre de retourner en Savoie, le jour même ou jentrais en Provence et qui mindiquait que javais violé son territoire. Je lui ai écris que jétais déjà passé et que, oui, javais oublié que le gouverneur avait changé entre temps mais quayant de bons rapports et étant déjà autorisé une fois je navais pas pensé à cela.
Javais donc une armée IG vide ( 2 hommes) et avait toujours eu attention de ne pas passer dans leurs villes pour ne pas les perturber.
Voilà les faits, simples.
Je répondrai donc au coup par coup aux questions annexes qui me seront posées.
Secondement, un procès.
Eh bien soit ! Quil se tienne, jy serai bien évidemment.
Au lieu de se régler entre nobles occupés aux grandes affaires, jai eu à faire à un personnage imbu de sa nouvelle élection qui me traita, ainsi que mes hommes, comme un bandit.
Les petites gens se passionnent toujours pour les petites choses .. une demande dexcuse et un « coup de gueule » auraient du suffire (jai malgré tout présenté mes excuses à ce personnage, en vain )
Ma réflexion à ce stade est la suivante.
Un membre du ban, un noble de Savoie aurait du bénéficier de ce que chaque duc demande lors de son élection, lors de lhommage : En effet, si nous jurons fidélité, aide et conseil, nous sommes en droit dattendre tout bon duc quil renvoie, retourne, sa protection vers ses nobles.
Cela nest apparemment pas le cas !
Mon père, alors duc de Savoie eut préféré déclarer la guerre plutôt que de livrer un membre de son ban ! Question dhonneur, de prestige, mais surtout de principe. En fait une simple menace de rompre nos relations (dont on sait la valeur au travers des traités continuellement dénoncés) aurait surement suffit.
Autre réflexion : le ban.
Il avait là excellente occasion de manifester, par sa solidarité, son aide, son existence de fait et sa puissance .. las !
il semble que la Savoie, depuis déjà avant davoir été envahie honteusement (incapacité à prévoir, incapacité a réagir etc.) ne soit plus la grande Savoie dont certains vantent encore les vestiges, plutôt les ruines .
Troisièmement, la suite.
Je ne ressortirai pas indemne de cette affaire, grandie par des petits, exagérée par des besogneux, étalée par des épandeurs de fumier, déformée par les ignorants.
Quun Miolans soit accusé de trahison, .ou de quoi que ce soit dailleurs !... tant la droiture et la fidélité à la Savoie sont ses raisons de vivre, est inacceptable. Je ne laccepte donc pas.
Jattendrai donc la fin de cette histoire, assumerai ce quil y a assumer, puis me retirerai loin dun ban qui na dexistence que le nom, de réaction que de vaines parlotes, de jugement que dintérêts personnels.
Je nai pas lintention de rentrer dans les pseudo subtilités et autres circonvolutions intellectuelles pour justifier ou expliquer mes rapports avec le connétable de France ( je traitais alors avec lui dégal à égal puisque jétais à ce moment prime capitaine impérial) qui nont plus dintérêt maintenant.
Ce procès sera « a minima » me concernant tant je le juge ridicule pour les faits, déshonorant pour moi, insultant pour la Savoie à plat ventre devant un bout de papier et une autorité plus forte.
Pour finir ici.
Je remercie sa grâce Pardalis qui, me sachant dans limpossibilité IG de réagir et dêtre présent sur nos RR, a simplement temporisé pendant cette absence involontaire. On voit déjà ci-dessus de quoi notre pauvre duc se voit accusé ou suspecté, triste !
Faites entrer les gladiateurs ! que le cirque commence !