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[RP] Salle de Permanence Ducale

Fenthick


Fenthick sourit à Kehl.


Kehl, vous savez, lorsque nous sommes au Conseil,nous tâchons d'oublier que nous venons de trois partis différents, pour travailler main dans la main, pour la Savoie. Seulement, le front de l'opposition, j'entends par là les représentants de Sabaudia et du PPS, n'est sans doute pas assez uni pour prétendre faire jeu égal avec le PSH, et même dans ce cas là, il reviendrait au Duc le droit de trancher. Je me mets personnellement en cause ici. J'ai des difficultés qui sont de notoriété publique avec le Vicomte Valzan et sa vision des choses. Nul besoin de se le cacher, il en a sans doute autant après moi. Mais ce sont là des affaires plus personnelles qu'autre chose, que nous tâchons sincèrement de mettre de côté au Conseil. Si je vous explique tout cela, c'est pour vous dire qu'une idée sera étudiée du moment qu'elle sera soulevée, et ce par qui que ce soit et d'ou qu'il vienne. Je ne vois pas d'utilité, personnellement, à un crieur public, et d'autres n'aiment pas l'idée d'ouvrir la Salle du Conseil. Pour ce qui est des débats, il est question d'en publier certains lorsqu'ils seront achevés. Cependant, ce n'est le cas pour aucun d'entre eux pour le moment. Aussi, si vous ne me voyez pas afficher des débats terminés sur le panneau d'annonces, merci de venir me le gueuler dans l'oreille et de me rapeller mes devoirs, ou que je vous dise que le Conseil a décidé de ne rien afficher. J'espère que vous avez cependant remarqué que les votes sont maintenant joints à l'annonce du décret? Je crois que c'est un progrès.
Il lui sourit.

Pour ce qui est du bilan, nulle n'a jamais été mon intention que de vouloir tromper les Savoyards. Je sais pertinnemment que chacun d'entre nous compte jusqu'à douze. Simplement, je ne sais pourquoi, je n'ai pas jugé opportun de mettre les justifications des rapports absents. Je dois reconnaître que cette idée ne m'a tout simplement pas traversé l'esprit. Je vous remercie donc de votre remarque, dont je prends note pour le prochain rapport, et suis heureux de voir que nos discutions sont constructives.
Il en va d'ailleurs de même pour le rapport de la Chancelerie. Je laissais le privilège de sa rédaction à Montjoie, alors qu'il était absent et que Dame Pisenlit eut été tout à fait apte à le faire, ce qui, j'en conviens, fut parfaitement idiot au vu des circonstances. Mais je débute, et je n'y avais tout simplement pas pensé.

Cependant, je ne suis pas d'accord avec la vision que vous vous faîtes de la religion dans notre Duché. La Savoie connait depuis quelques temps un regain de foi que l'on avait plus vu, je crois pouvoir le dire sans me tromper, depuis le temps de Néocor, lorsqu'il était encore en Savoie. Et j'en suis ravi. Sous l'impulsion de quelques bonnes âmes, dont Monseigneur Guillaume, l'Eglise Aristotélicienne s'est réveillée dans nos contrées. Pour Bourg, saviez vous qu'Awenna venait d'être nommée Diaconesse par Ingeburge? Cela marque donc le retour de vie spirituelle dans cette ville. Et comptez avec moi le nombre de baptême en cours dans le Duché. C'est impressionnant! Je crois donc que la révision du Concordat avec l'EAR est redevenu un sujet important pour notre Duché. Et vous le disiez vous même, les relations s'entretiennent, avec ce genre d'organisation internationnale.


Il lui lança un regard tranquille.

Pour ce qui est des Etats Généraux de la Finance, je serai ravi de vous répondre. Le projet est en cours de faire une sorte de grand bilan de la situation économique ducale, chose qui n'a pas été faîte depuis ... des lustres. C'est un travail colossal, en vérité, puisqu'il demande d'éplucher sans relâche tous les comptes de la Couronne Ducale. Aussi, il est question d'inviter aux débats des gens reconnus pour leurs compétences financière, et qui ne sont pas au Conseil en ce moment. Rien n'est décidé, mais la chose se met en place. Vous en saurez plus sous peu.
Pour ce qui est de la Cour des Comptes, il est tout à fait exact que ce fut votre idée, proposée au PPS et mise sur notre programme. Rien n'a été fait pour l'instant, en toute franchise. Mais je puis supposé que la question sera examinée, et je la poserai si ce n'est pas fait.
Je serai tout à fait ravi que vous m'instruisiez sur les statuts de 1416, vis à vis desquels je reconnais ma totale ignorance. Si cela ne vous gêne pas ..



Il lui sourit, attendit qu'il ne réponde, lorsqu'entra le dénommé Ambroise. Il amenait avec lui une, non, plutôt deux questions, que le Porte Parole écouta avant de répondre.


Le bonjour, Messire Ambroise. Les nouvelles pourraient être bien pire qu'elles ne le sont, croyez moi.
Pour ce qui est de votre question, je crois qu'il s'agit plus là d'une affaire qu'il vous faut régler personnellement. Je m'explique. Ferney a proposé le texte définitif au Duc Charles, qui l'a transmit au Conseil. Nous en avons déduit que c'était Ferney qui l'avait écrit. Dans un soucis de clarté, nous avons révisé notre politque d'annonce, si bien que le plus grand nombre d'informations possibles sont affichées, y compris l'instigateur de la loi. Vous allez, je crois, trop loin, en disant qu'il y à la favoritisme pour Ferney de la part de son suzerain, et l'intention était tout autre. Je crois que c'est à vous de régler ce soucis avec Messire Tibérias. Revenez me voir quand ce sera fait, et je tâcherai de modifier la motion finale de la loi en conséquence. Ce fut une simple erreur, merci de l'avoir soulevée, mais ne tombez pas dans la diffamation.


Il lui fit un sourire.

Pour ce qui est de votre deuxième question, je ne vois aucun inconvénient à me déplacer à la Chancelerie pour poster les Annonces Ducales, mais je verrai cela avec le Baron de Montjoie. Je crois en effet que le lien entre Chancelerie et Conseil se fait justement par le Chancelier, mais si celui ci requiert mon aide, je serai heureux de la lui accorder. Sinon, hors de question de marcher sur ses plates-bandes.


Il rit franchement, s'imaginant d'avance la réaction de Montjoie en cette situation, eux qui avaient toujours strictement respecté les domaines de compétences de l'autre.
Entre temps, un pigeon arriva, et Fenthick lut la missive qui y était accrochée, puis chercha un parchemin pour y répondre. Il se mit à écrire. La réponse serait vite finie.

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Ambroise_perrigny


Attention cher porte-parole il y a une très grande différence entre dire qu'il y a du favoritisme et dire qu'on a l'impression qu'il y a non point une sorte de favoritisme (puisque favoritisme indique rapport entre plusieurs personnes), mais de remerciement entre proches. La différence entre les deux c'est qu'en effet la première est une diffamation si c'est faux, la seconde n'en est rien, puisqu'il ne s'agit point d'affirmation. Je n'ai point dit que le duc avait favorisé son vassal (par rapport à quelqu'un s'entend) en ce cas je n'ai point diffamé. L'impression que j'ai tout le monde puis l'avoir, et je ne vous la présente point contre le duc, au contraire : ce genre de sentiment fait perdre la confiance que l'on a. Si le peuple se dit que le duc est là pour son honneur et celui de ses proches, il perdra confiance. Et un duc n'ayant piont la confiance de son peuple pourra faire autant de bonnes choses qu'il le voudra, le peuple ne le verra point et pourtant il ne désire qu'avoir confiance. Et ce genre d'impressions que tout le monde puis avoir peut entraîner une perte de confiance. Il ne s'agit point d'un problème personnel selon moi, et c'est pour cela que j'ai reppris la généralité à la suite de cette situation. Et vous me décevez en m'annonçant que parce qu'une personne vous a montré un travail, alors elle est la seule à avoir travaillé. Si je vous offre une assiette de gibier en vous disant que c'est du poisson, vous allez parlez d'un nouveau poisson au goût et à la texture de gibier? En tant que conseiller ducal vous devez normalement chercher plus loin que ce que l'on vous présente. Je vous rassure je ne demande point mon nom, ô grand non, mais s'il faut nommer des personnes pour une histoire, cela doit être tout le monde ou personne, et non une seule ou quelques, même s'il est une personne qui aurait travaillé plus. Enfin après j'ai sans doute une mauvaise vision des choses même si pour moi ce genre de travail doit rester totalement anonyme...

Ambroise sourit à son tour, espérant avoir été compris cette fois-ci. C'est qu'il n'était point si évident de savoir s'exprimer sans devoir tout expliciter pour éviter les quiproquos. Et puis le françois n'était point sa langue maternelle, ce qui ne l'aidait point plus.

Pour ce qui est de la chancellerie, même si le chancelier est notre lien avec le conseil le travail que lui demande son poste ne lui laisse que très rarement le temps de copier les annonces officielles pour les afficher en chancellerie. C'est pour cela que je dis que le corps diplomtique affiche la plupart du temps les annonces une fois qu'elles sont disponibles en gargote. Mais ce n'était qu'une suggestion et je ne pense point que cela serait marcher sur sur un autre.

Ambroise avait rit doucement avce le porte-parole et le vit réceptionner un courrier. Il sourit et décida de partir.

Bien je vous remercie pour vos réponses. Ce fut un plaisir de converser. Au prochain alors.

Il s'inclina, et partit.

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Non capram deveni', carpe noctem !
Sapere aude & vice versa : tace & audi.
Kehl


Pour la religion, ce n'est pas très étonnant que vous ne soyez pas d'accord. Il paraît que vous êtes un des quelques uns qui ont pris le chemin du baptême. Il y en a trois ou quatre dans tout le duché. Quatre dans tout le duché ! C'est ça qui vous impressionne ? Je sais qu'Awenna est diaconesse. Mais on avait déjà un diacre à Bourg, donc maintenant ça nous en fait juste deux. Ce qu'on n'a pas c'est un curé, et tant qu'on n'en aura pas l'église nous négligera. Je n'ai pas vu de messe dans l'église paroissiale depuis bien longtemps, et ça manque. Après, je n'ai rien contre un concordat, mais on en a déjà un et en faire un autre c'est bien plus secondaire que la communication, que vous négligez. Quant à votre curé de Vienne, le Guillaume, il brasse beaucoup d'air mais rien ne change pour autant. Je me souviens d'avoir dit que les romains étaient une organisation internationale, mais jamais qu'il faille entretenir des relations avec eux. Je crains que vous ne fassiez partie de ces gens qui entendent ce qu'ils veulent entendre.

Quant aux statuts, c'est mon sujet de recherches actuel, je vous ferai parvenir mes notes quand je les trouverai lisibles. Mais avant même d'aller plus loin, vous devriez savoir que les états généraux étaient réunis tous les ans, par le bailli, et que les châtelains comptabilisaient quotidiennement toutes les recettes et dépenses du duché. Tous les ans ces comptes locaux étaient examinés par la cour des comptes, à Chambéry, pour traquer les fraudes et erreurs. Il n'y a pas de secret qui tienne, pour la cour des comptes..Soyez sûr également que si vous êtes un de ces absolutistes qui pensent que le duc doit être tout-puissant, entre la cour des comptes, les états généraux, et le reste des statuts, vous allez méchamment grincer des dents.
Fenthick


Fenthick fronça les sourcils.


Kehl, je ne sais d'ou viens ce ton subitement agressif, mais je ne vois pas sa nécessité. A vrai dire, je cherche simplement à vous répondre, avec mes arguments contre les votres. Je ne vois pas de nécessité à s'échauffer..

Pour en revenir à notre soucis, je ne vois pas le rapport entre le fait que je me fasse personnellement baptisé et le fait que je trouve qu'il y a un regain aristotélicien dans notre Duché. Ma condition personnelle est loin d'être le seul élement qui pèse sur mon jugement. Reconnaissez simplement qu'il y a plus d'activité de foi qu'il y a six mois .. Ai je faux?
Pour ce qui est de la nomination d'un curé apte à des messes In Gratibus, je ne pourrais vous répondre, n'y connaissant strictement rien. A l'inverse, je dois vous annoncez que le diacre a tout à fait la compétence d'une messe Res Perendo. Pour Guillaume, je l'ai cité parmis d'autres. Il est l'un des élements qui font que le foi fait son retour en Savoie. Rien ne change? Si, les choses changent, mais probablement moins rapidement que ce qu'il faudrait, je vous l'accorde. Mais on ne peut pas tout refaire d'un claquement de doigt. Si vous trouvez là méthode sans déclencher une guerre civile, faîte le moi savoir.
Excusez moi si j'ai mal compris vos propos, je n'entends pas ce que je veux entendre. Cependant, il m'avait semblé que vous compreniez des relations avec les organisations internationnales. N'est ce pas ce que vous avez iit? Sans les vouloirs, vous semblez les tolérer, contrairement aux relations avec les Duchés lointains. Ou n'ai je pas compris? Auquel cas, merci de me réexpliquer. Quand à entendre ce que je veux entendre, nombreux sont ceux qui pourraient vous retourner la formule, Kehl. Je ne le ferai pas, car je ne le pense pas, mais pour reprendre vos dires, il faut aussi soulever les points positifs qui sont faits, et ne pas rester toujours dans le pessimisme. Pourquoi? Pas pour se jeter des fleurs, non. Je fais des erreurs, je me trompe, j'ai des jugements faux, j'ai des visions utopistes, décalées, stupides, et vous et moi sommes les premiers à le savoir. Cependant, un pessimisme forcené, dont vous semblé amateur, n'aide en rien non plus, parce qu'il plonge dans la spirale ou tout va mal et ou tout n'ira jamais mieux.
Nous avon besoin de gens comme vous, mais comprenez juste ma position. J'ai conscience des réalités, les affirme et les dénonces autant que vous, mais je cherche aussi à montrer le bon de la chose, sinon, je prends une corde et je pars me pendre.
Je serai ravi d'avoir vos recherches, quelles qu'elles soient. Cela sera instructif dans tous les cas. Quand à me bombarder dans la catégorie des absolutistes qui veulent un Duc tout puissant, je ne sais d'ou vous tirez cett idée, mais vous vous trompez. Un homme seul au pouvoir perd la tête. Pourquoi croyez vous que je m'interesse à vos idées de Cour des Comptes ou d'Etats Généraux. Je vous l'assure, quoi que vous m'ameniez, mes dents ne sont pas prêtes de grincer..


Il lui sourit, se demandant pourquoi cette agressivité soudaine, alors qu'il avait été si courtois au commencement.

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G_de_b
Guillaume avait entendu de loin à travers l'ouverture de le fenêtre entra afin d'expliquer juste une ou deux choses.

Bonjour les enfants, je ne veux pas vous déranger, juste préciser deux trois choses qui semble vous titiller.

il sourit

En ce qui concerne les Curé In Gratibus, nous n'avons pas de vocation et ce n'est pas en disant que la foy n'est pas une priorité mais en clament qu'il vous faut un curé In Gratibus que cela marche... C'est même plutôt contradictoire. On ne peut pas demandé un curé In Gratibus et aussi dire qu'il ne faut pas en parler...

C'est comme se plaindre d'une misère que l'on crée de toute pièce


Guillaume avait l'habitude de l'attitude borné, voire même trop bornée de Khel. Il fallait faire avec la mauvaise foi parfois.

Et en ce qui concerne les changements en Savoie. Vous me parler que de quatre baptême, ce qui déjà est pas mal quand on sait qu'il y a peu il n'y en avait plus.

Et puis il n'y a pas que quatre baptême.

Je vous conseil d'aller voir Mes propres registres. Je vois pour ma part un renouveau:

Mai, juin et aout: 3 baptême pour ces mois ci. Or septembre : 4 baptêmes et octobre, 5 baptême plus 1 confirmation. ; or nous ne sommes que le 15 de ce mois et j'ai déjà trois autre demande et 4 pastorales déjà en cours par correspondance.

Ce qui pour le mois d'octobre pourrais donné un petit total de 10 baptêmes rien qu'en savoie.

Nous sommes donc loin de la misère religieuse dont vous voulez affublé la Savoie


Il sourit
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Neocor
L'archevêque avait été informé que l'on discutait religion dans une salle, aussi il s'empressa de rejoindre le lieu sans prendre le temps de changer ses vêtements... Tenant le bas de sa bure avec une main, ce qui dévoilait ses maigres mollets, il arriva alors que Fenthick répondait à Kehl..

Fenthick a écrit:


Fenthick sourit à Kehl.

Cependant, je ne suis pas d'accord avec la vision que vous vous faîtes de la religion dans notre Duché. La Savoie connait depuis quelques temps un regain de foi que l'on avait plus vu, je crois pouvoir le dire sans me tromper, depuis le temps de Néocor, lorsqu'il était encore en Savoie. Et j'en suis ravi. Sous l'impulsion de quelques bonnes âmes, dont Monseigneur Guillaume, l'Eglise Aristotélicienne s'est réveillée dans nos contrées. Pour Bourg, saviez vous qu'Awenna venait d'être nommée Diaconesse par Ingeburge? Cela marque donc le retour de vie spirituelle dans cette ville. Et comptez avec moi le nombre de baptême en cours dans le Duché. C'est impressionnant! Je crois donc que la révision du Concordat avec l'EAR est redevenu un sujet important pour notre Duché. Et vous le disiez vous même, les relations s'entretiennent, avec ce genre d'organisation internationnale.


Mes amis, je ne comprends pas bien ce que vous déclarez concernant la Religion... Et je tiens cependant à vous faire savoir que je n'ai jamais quitté la Savoie. Même s'il me fût attribué par Rome, pendant quelques mois, pendant ma grande fatigue l'evêché In Partibus d'Abila in palaestina. Après le départ de Monseigneur Tully et ce depuis le mois de mai 1458, je suis à nouveau votre archevêque en Tarentaise! Celà m'étonne que vous ne le sachiez pas ! Et je tiens à remercier au passage l'aide précieuse apportée par mon cher Frère Guillaume de Baskerville qui se démêne pour d'excellents résultats...

Il baissa la voix

/HRP désolé si ma présence est cachée IG, mais les admins n'ont toujours pas fait le nécessaire pour me rendre les clefs de mon bureau... Elu par le CESE en mai, j'en suis toujours au même point !
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Aumonier de la Compagnie St Maurice,Dignitaire Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
G_de_b
Guillaume allait presque rougir.

MOnseigneur Neocor, ceci est un travail que nous faisons tous. D'ailleurs si vous ne m'aviez pas laisser une certaine largeur dans la mise en place des sacrements SAvoyard nous n'en serions peut-être pas là.

D'ailleurs j'ai deux personnes de Chambery qui m'ont écrit pour faire leur baptême. Je vais me rendre dans vos bureaux pour en discuter avec vous monseigneur.


il sourit
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Kehl


Kehl salua Neocor d'un signe de tête et répliqua à Fenthick ensuite.

Effectivement il y a un malentendu. Plusieurs, même. J'ai dit "Si" vous êtes un absolutiste, ça va vous faire grincer des dents. Je n'ai pas dit que vous étiez un absolutiste. Vous voyez de l'agressivité là-dedans ? Pardon, j'aurai sûrement du m'écraser devant un de nos magnifiques et superbes conseillers, au lieu de lui montrer ce qu'il faisait de mal.

C'est comme pour les relations avec Rome. Tout ce que je dit change de sens quand les mal intentionnés le répètent. Vous avez pris la détestable habitude de sortir les choses de leur contexte. Il y a plus d'intérêt d'avoir des relations avec Rome que d'en avoir avec la Guyenne ou la Bretagne. Mais mieux que nul ça ne signifie pas que c'est important. Il y a déjà un concordat avec Rome. Alors quelle est l'urgence d'en changer ? En revanche la population n'existe pas pour les conseillers. C'est un tort indéniable, vous le savez, et malgré cela vous vous focalisez sur les relations avec Rome, pour ne changer que le moins de choses possibles à une situation que vous savez être mauvaise.


Kehl regarda ensuite le vicaire de Vienne avec mépris. Là encore, la même incompréhension volontaire de ce qui lui est reproché. Kehl n'avait jamais parlé de misère religieuse, il avait parlé d'absence de priorité religieuse. Il avait même dit personnellement à ce curé orgueilleux que la Savoie n'était pas dans la misère religieuse. Quel hypocrite, que celui qui lui faire dire l'inverse maintenant. Ce ne serait pas oublié. Il y avait déjà des gens capables d'être curés à Bourg, mais Rome refusait de les nommer. Et pour cacher leur inaction ces gens-là osaient dire que c'était de la population que venait le problème. Misérables.
G_de_b
Guillaume remarqua le mépris que khel lui afficha mais il faut dire que cela ne le toucha pas plus que ça...

Damne-toi, Dieu t'aidera. se dit il a lui même comme pour prier pour Khel.

mais comme lui avait dis son preque père Arthur; Lorsque le malheur touche l'homme, il est plein d'impatience et lorsque le bonheurs l'atteint, il devient insolent et si tu prétends servir le seigneur, prépare-toi à l'épreuve.

Quel plus terrible fléau que l'injustice qui les armes à la main?

Il lui sourit

Bien. Puisque la discution est close je vais me retirer

et resourit en signe d'amitié
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Fenthick


Fenthick avait le triste sentiment que la situation tournait en rond. Il répondit cependant à Kehl, d'un ton durcit.


Je réitère ma question, pourquoi ce ton abrupt? Je n'y ai pas eu de réponse, Kehl.
Quand à réinterpréter les propos, je ne crois pas être le seul ici à le faire, ni à sortir les choses de leur contexte. Ou vous ai je dis de vous écrasez devant l'un de vos magnifique et superbe conseiller? Vous réinterprétez. Je vous ai demandé une explication quand au pourquoi du fait que vous me classiez dans la catégorie des absolutistes, rien de plus. Quand au fait que ne vous me classiez pas dedans, j'en doute. Pourquoi avoir employé une telle formulation? Rien ne vous empêchait de dire "les absolutistes vont grincer des dents".. Le "si" implique une suspicion à mon égard, et je vais vous dire, vous pensez bien ce que vous voulez. Mais si vous le pensez, n'hésitez pas à me le dire, je n'ai pas peur des mots, ni des critiques, ni des reproches. Il y a bien longtemps que j'aurais pris la poudre d'escampette à l'inverse.
J'ai tout à fait compris votre reproche, pas assez de communication et des Conseillers trop imbus d'eux mêmes. Croyez le ou pas, j'en prends note, et je ferais mon possible pour m'améliorer dans mon attitude et en ferait part au Conseil.
Quand à l'Eglise, vous avez vous même réinterprêté mes propos, là encore. Ou ai je dis qu'il y avait urgence à changer le Concordat? J'ai dis que c'était l'un des sujets qui nous était parvenu sans prévenir, et qu'il était conséquent. Point barre. Vous m'en avez fait une montagne, soit, mais ne venez pas m'accuser de l'inverse. De plus, il n'est pas question de changer de Concordat mais de réviser l'ancien.
Nous focaliser sur les relations avec Rome? Là aussi, je ne me souviens pas de ces mots dans ma bouche. Simplement, les relations avec Rome sont d'importance à mon sens, c'est pourquoi nous les traitons comme les autres sujets du Conseil, ni plus ni moins. J'avais cru comprendre que vous le pensiez, autant pour moi. Quelqu'un qui ne vous a pas compris n'est pas nécessairement mal-intentionné, Kehl.


Fenthick se leva de son siège et s'appuya contre le bureau. Il salua Néocor, qu'il n'avait pas vu depuis ... jamais peut être, et fit un signe de tête à Guillaume.


Merci à vous de vous être déplacés, mes Pères. Néocor, veuillez m'excuser pour mon erreur, mais j'ignorai totalement que vous étiez encore en Savoie, voir même l'Archevêque de Tarentaise, ce qui est un comble, tout de même. Enfin .. Acceptez mes excuses sincères.

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Kehl


D'accord. C'est franc. Je ne comprend pas pourquoi vous me reprochez d'être abrupt et en même temps vous me demandez de l'être plus. Je pense que vous ne savez pas vous même si vous êtes un absolutiste ou non. Et si vous ne le savez pas je n'imagine pas que quelqu'un d'autre le sache pour vous. Je crois que comme la quasi-totalité des membres du conseil ducal, et même de l'immense majorité des royaumes renaissants, vous considérez que l'existence des souverains signifie qu'ils sont tout-puissants, c'est-à-dire ce que j'appelle absolus. Vous considérez que vous devez vous comporter comme vous l'avez lu dans l'imagerie populaire du château de Versailles, que vous soyez convaincu que c'est juste ou non. Ce qui est ni plus ni moins que de la science-fiction futuriste.

Le concordat vous est arrivé sans prévenir ? Et alors ? C'est le dernier qui arrive qui est le seul traité, pour vous ? Changer de concordat et réviser l'ancien concordat c'est pareil, et ça n'a pas d'utilité. Et ne faire que ça, c'est se focaliser sur les relations avec Rome. Cela dit peu importe, faites ce que vous voulez, de toute façon c'est ce qui se passera. Mais que vous ou n'importe quel membre du conseil prétende qu'il cherche la transparence, c'est faux et c'est même se moquer de vos interlocuteurs.
Fenthick


Fenthick répondit calmement.


Je vous ai demandé d'être abrupt avec moi s'il s'avèrait que je ne fasse pas mon travail dans les semaines qui viennent, Kehl, pas de l'être sans raison apparente, d'autant plus lorsque vous commencez en étant d'une courtoisie tout à fait remarquable.
Pour ce qui est de l'absolutisme, je connais ma position. Un homme seul au pouvoir perd la tête. Le pouvoir ne sert qu'à corrompre l'Homme. A son échelle, un Duc dispose déjà d'un Conseil, dont il doit écouter et généralement suivre l'avis. Cela n'est pas forcément assez je vous l'accorde, et un organisme comme la Cour des Comptes peut être une très bonne institution de régulation, pour peu que l'on trouve des gens pour s'y tenir. Mais, et je pose un mais, il ne faut pas, à mon sens, multiplier au centuple les institutions décisionnelles, et si il faut, je le crie haut et fort, des contre-pouvoirs, un trop grand nombre d'institutions géleraient je crois toute avancée.
Quand à considérer qu'un souverain est tout puissant, ce n'est pas mon avis. Le Peuple, seul, la masse, est toute puissante. Un seul homme, jamais. Jamais pour moi, de mon avis personnel.

Kehl, lorsque j'ai parlé du Concordat comme le dernier arrivé, je n'ai pas dit qu'il était le seul à être traité. Il n'était tout simplement pas prévu, et c'est ajouté au reste, empiettant un peu de temps sur tous les autres sujets. En ce moment, si vous voulez savoir, nous parlons gros sous avec le remboursement des impôts des nobles et la mise en place des Etats Généraux de Finance, nous parlons de potentiels crieurs publics, nous parlons du Concordat, nous parlons des mines et le Poste de Prévôt Adjoint vient d'être vôté.
Le Conseil estime qu'il est important de parler du Concordat, je vous ai expliqué pourquoi. Maintenant, vous pouvez ne pas être d'accord, et vous l'êtes vraisemblablement, c'est votre droit!
Quand à la transparence, je fais de mon mieux dans les limites qui me sont imparties. Là aussi, vous ne le pensez pas, c'est votre droit. Que voulez vous que j'y trouve à redire?



Il se dit au passage qu'il fallait qu'il termine au plus vite cette lettre à Evrard.

_________________
Kehl


La chambre des comptes et les États Généraux n'ont pas de pouvoir décisionnel, je suis désolé si je l'ai laissé penser. Un duc est un duc, il dirige toujours. Mais il n'a pas à diriger seul. Il n'est pas la Nation savoyarde, et il doit l'accepter. Il importe que la Nation ait un droit de véto sur les décisions ducales qui l'engagent, d'où l'existence des États Généraux. Il est fini depuis des siècles, le temps où le duc augmentait les impôts quand il avait envie de les augmenter. Et où il déclarait la guerre ou signait des accords de paix selon son bon vouloir. Le duc représente l'empereur, il n'est pas l'empereur. La Nation doit pouvoir dire non au duc, quand il engage la Nation.

De même, les comptes financiers doivent être vérifiés par des gens qui ne sont pas les membres du conseil. Puisque les différents ducs estiment qu'il y a un problème de sécurité à dévoiler les finances publiques, pourquoi ne pas recourir à des gens qui sont tenus au secret professionnel, mais qui n'utilisent pas les finances du duché et donc n'ont aucun intérêt à masquer leur état réel ? C'est trop facile de dire que ça ne va pas donc qu'il faut que la Nation fasse telle ou telle chose. Ce ne sont pas juste les conseillers qui subissent les conséquences de leurs décisions, c'est la Nation toute entière.

La chambre des comptes et les États Généraux sont deux choses différentes, même si elles sont toutes deux dans l'idée d'empêcher le duc d'être tout-puissant. Les États Généraux ont un droit de veto, quand la Nation est concernée, et la chambre des comptes a le pouvoir de dire à quoi servent les impôts, afin de ne pas faire de l'impôt un jouet du conseil ducal. Je ne dit pas que les conseillers sont malhonnêtes, la plupart sont évidemment parfaitement à leur place au conseil, mais ce sont des politiciens, et il y a besoin de financiers pour vérifier les comptes, et de gens qui ne sont pas politiquement investis dans les projets du conseil pour représenter la Nation. La Nation ne doit pas servir qu'à élire le conseil ducal et payer des impôts.
Ninoupitch
au détour de ses affaires, le vieux baron de Miolans passait dans la salle reservée à la communication entre le conseil et le peuple.

Il remarqua plus particulmièrement un groupe orienté sur les discussions religieuses...plus precisément le mot "concordat" lui attira l'oreille;

S'approchant puis attendant un moment de silence entre les interocuteurs il glissa
:

" mon bonjour mes doux sires, ........je n'ai pas tout suivi depuis le début, mais j'ouïe que vous parlez de nostre concordat.
J'en suis resté à celui signé il y a maintenant longtemps, apres une lutte épique ! par mon père feu le duc de Savoie, Alpi.......... Celui ci pronait l'aristotélicisme comme religion officielle, mais autorisait tous les cultes à la condition de ne pas se livrer au prosélytisme. Il semble que depuis cela fonctionne sans heurts entre les communautés.

Ce concordat ne visait pas, en fait, notre religion, que personne ne conteste, mais le poids de l'eglise dans les afffaires matérielles alors qu'elle n'est chargée que des affaires spirituelles.
Ne pas mélanger les genre me parait judicieux eu égard aux problemes d'ingérence que nous avons connu en Savoie, surtout venant des OMR ( ordre militaro religieux) ou de ducs faibles se faisant manipuler par des pseudo religieux plus avides de pouvoir que de prières.

Je vous entend bien et savoir que la religion trouve de nouvelles ouailles est bon...... Je pense donc que les eglises se rempliront, et c'est tant mieux, mais que les gens d'église ne rempliront pas le conseil.... en tout cas je serai l'un de ceux qui y veillera....Je ne souhaiterais pas revivre cette difficile période où une certaine frange de l'eglise passait par les ordres pour acceder au pouvoir matériel.

mon salut gentils sires
.."

et Ninoupitch reprit le chemin de ses terrres, non loin de la capitale....
--Chat.noir




La nuit s'était finie. Pas encore de souris par ici. C'est le ventre gargouillant que le petit chat noir s'était endormi en boule dans la caisse de l'étal du poissonnier. Parfois il lui laissait des restes, le bon Pecorino. Mais cette fois, rien ! La vie de chaton était bien difficile ces derniers temps. Le froid glacial s'insinuait dans ses poils hirsutes. On aurait d'ailleurs pu l'appeler comme ça ! Mais on ne l'avait jamais appelé en réalité.

Le petit matin arriva vite. A peine le soleil s'était levé, la bestiole devait déjà décamper. S'en allant en courant vers la place où le soleil se faisait moins attendre pour réveiller ses fins membres, chaton noir découvrit comme d'habitude l'animation de Chambéry.

Les bureaux de la permanence ducale offrait une porte ouverte au petit chat qui n'attendit aucune invitation pour se faufiller jusqu'à l'intérieur où il faisait bien chaud.

Plus tard, évitant un cheval, deux charrettes, trois pietons, quatre chiens, le chaton sauta sur un fût qui devait être bien rempli.
Au loin, n'était ce pas des festivités ? Sans doute de quoi manger ! La bestiole laissant les Hommes à leur papotage, fila vers les dressages de tables où il pourrait sans doute et par mégarde, récupérer un bout ou l'autre de saucissonage !
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