[RP] Le jeu de l'oie

Enora.

La veille, elle avait prospecté avec LeDiable auprès de tous les habitants d'Uzès pour les informer de la nouvelle animation qui avait vu le jour dans les méninges et l'imagination débordante des conseillers municipaux. Tous les uzétiens étaient maintenant prévenus : va se dérouler dans la campagne uzétienne une formidable aventure constituée en l'espèce d'un jeu de l'oie géant. Enora, toute novice en terme d'animation et nouvellement entrée au Conseil Municipal, n'espérait qu'une chose ; que cette animation attire un maximum d'uzétiens. Elle avait beau de pas être uzétienne d'origine, elle était néanmoins attachée à cette ville. Et que la ville soit animée et vivante était devenu primordial pour elle.

Adonc, c'est avec une petite boule au ventre qu'elle se leva ce matin-là pour se rendre sur la place de la mairie, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne. Elle trimbalait avec elle une fine mais grande planche de bois et deux tréteaux, ainsi qu'une grande affiche. Les tonneaux de Panturlà étaient prêts, les "cases" et autres péripéties avaient été fignolés avec soin, les récompenses préparées... Ne restait plus que les uzétiens ! La jeune femme déposa donc tout son matos, installa son fessier sur une chaise. A ses côtés, une pancarte où on pouvait lire en grand :

INSCRIPTIONS POUR L'ANIMATION DU JEU DE L'OIE
(Qui m'aime s'inscrive)

L'attente sera peut-être longue (faut dire qu'elle allait rester là toute la journée que même), Enora avait donc prévu pour son plus grand bonheur un petit tonneau de Panturlà qu'elle cachait sous la table. Lui restait la petite volonté de paraître sérieuse, malgré le fait qu'elle soit assoiffée.

Au diable l'avarice ! s'exclama t-elle, toute malheureuse par le fait que son tonneau lui fasse de l'oeil et qu'elle doive ainsi l'entamer si tôt.

Elle attendait maintenant les uzétiens de pied ferme, une choppe pleine à la main.
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A la recherche de son passé ...

Samkookai

Nooon Noon ne mange pas les fleurs!
Nooon viens ici...
Je vous ai dit de rester près de moi!

Ahh elle est où Candice la nourrice?ah derrière bien sur...

Candiiiiiiice! Pourriez vous prendre Laurine par la main s'il vous plait?
Elle n'en fait qu'à sa tête...le portrait de son père...

Sam faisait son retour en ville et elle n'était pas seule, mais accompagnée de ses deux charmantes filles. Charmantes..mais ayant déjà un sacré caractère..et elles avaient le don de faire tourner en bourrique leur mère et leur nourrice.

Mais elle ne pouvait décemment pas rester cloitrer chez elle, elle avait besoin de sortir et de voir du monde.
La soirée dernière, elle avait fait une brève apparition à la taverne municipale, où elle avait eu la joie de voir ses amis, dont sa marraine et de nouveaux visages.
Ainsi elle avait promis de participer à la nouvelle animation que le conseil municipal organisait.

Quoi de mieux pour rencontrer du monde et se changer un peu les idées?!

Elle aperçue aux abord de la mairie, Enora, tenant le stand des inscriptions et s'en approcha.

Bonjorn Enora,
Pas trop d'ennui?
Je viens pour m'inscrire et en profiter pour te présenter mes filles, elles ont le don de mettre l'animation, dit elle en souriant.

Enora.

Ca faisait quelques temps maintenant qu'elle avait son séant posé sur sa chaise et qu'elle sirotait la même bière, remplie plusieurs fois, en attendant quelqu'uzétien. Elle soupirait tant et tant, désespérant d'en voir un seul pointer son nez malgré les promesses d'habitants qu'elle eut reçu ces jours derniers.

La place de la mairie était désespérément vide mais elle entendit bientôt des cris. Oh, pas des cris d'agonie plutôt ceux d'une mère, ou d'une bonne gardant des enfants. Enora sourit grandement, cela lui rappelait les bons moments passés avec son fils... Instants qu'elle n'aurait jamais, il y a encore 2 ans, avoué qu'ils avaient été merveilleux. Mais elle devait bien l'avouer, c'est lorsqu'un enfant est encore tout petit, jovial et inconscient qu'il est le plus attachant et le plus rigolo.

Elle sortit de ses pensées en voyant arriver donà Sam, accompagnée de ses deux filles, les demoiselles de Rochefort, dont Malkav lui avait déjà parlé... Aaaah! c'étaient donc elles qui braillaient ainsi et qu'on entendait à des rues à l'entour ! Elle adressa à Samkookai un grand sourire ravi et un peu complice, tant parce qu'elle est heureuse que quelqu'un s'inscrive que parce qu'elle apprécie Sam, sans vraiment la connaître, et qu'elle compatit à la lourde tâche d'avoir des enfants.

Bonjour les filles, bonjour Sam, comment vas-tu ? demanda t-elle, toute enjouée, sans réagir qu'elle se soit faite appelée Enora.

Rapidement, elle nota en grand Samkookai sur sa petite feuille, histoire de ne pas oublier... Oui, oui, vous avez bien vu, nous avons une candidate !

De l'ennui ? Beuh... Tant que j'ai de la Panturlà, tout va bien... dit-elle avec une petite moue déçue. Puis quelques secondes après : En fait, j'avais pensé que ça se bousculerait au portillon pour les inscriptions, ben même pas. Ca fera plus de bière pour moi...

Euh, tu en veux d'ailleurs ? Il y en a assez pour deux.
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A la recherche de son passé ...

Eleanore

LeDiable lui avait parlé du jeu de l'oie qui se préparait et Eleanore s'était dit qu'elle devait y participer, c'était un moyen de rencontrer quelques uzètiens de plus parce qu'elle pouvait, pour le moment, compter sur les doigts de la main et plus précisément sur les doigts d'une seule ceux qu'elle connaissait pour le moment.

La jeune fille était cependant trop absorbée par son cochon pour penser aller s'inscrire. Ben oui, une question se posait : Devait-elle ou non tuer son cochon? Il commençait à se faire gros et s'il mourrait, elle perdrait des écus mais s'il...'fin bref, vous aurez compris qu'elle ne pensait plus du tout au jeu de l'oie.

La matinée était bien entamée - le soleil commençait à être haut dans le ciel - quand elle reçut le pigeon de Zet, lui rappelant qu'elle devait aller s'inscrire. Elle lui répondit en vitesse pour le remercier tout en faisant semblant de ne pas avoir oublier - ben oui, ça le faisait pas sinon, pourquoi? Euh... - et fila place de la mairie, espérant ne pas arriver trop tard.

La place était presque déserte si l'on exceptait les deux femmes et les deux fillettes. Elle s'approcha. Vêtue de guenilles, elle déparaillait au milieu des personnes présentes qu'elle ne connaissait d'ailleurs pas ou très peu, ayant croisé la femme blonde une seule fois en taverne alors qu'elle-même partait. Il était trop tard pour s'enfuir, elle allait prendre son courage à deux mains, vaincre sa timidité et se présenter.

Un sourire plaqué sur ses lèvres, elle s'avança donc et salua les deux femmes d'un signe de tête :

Donà, donà, bonjour.
Je m'appelle Eleanore, enchantée.

Se tournant vers la blonde qui semblait tenir le stand.

J'aimerais m'inscrire pour le jeu...

Elle remarqua alors la chope de panturlà tenue par la dame et son sourire se fit un peu plus naturel, un peu moins crispé, se disant que les Uzètiens étaient vraiment tous les mêmes.

Lediabletavecmoi

Lediable avait mis du temps a arrivé car il tirait une charrette bien lourde. Il lui aussi fallu attendre, avant de partir, que Ziaa finisse de cuire ses ...comment appeler t'elle ça déjà..a oui, ses tartes.

Une fois sur place il vu Sam, Eléanore et la galinette qui s'occupait des inscriptions. Il posa la charrette et avança vers elles!

Bonjornnnn damoiselles. Comment allez vous par cette belle journée? Désolé je suis un peu en retard, mais j'ai u du mal a tiré ma charrette.

Il n'attendit même pas que l'une des trois réponde, il avait bien top de chose a mettre en place avant l'arrivé d'autre joueurs...Enfin ceux et celles qui en avait dans leur braie

.

Je reviens hein préparé moi une choppe de bière bien fraiche, je crois que je vais en avoir besoin!

Il reparti vers sa charrette et commença a débarqué la tente et de quoi posé les armes. Il monta la tente aussi vite qu'un coup de vend! Une belle tente fait du tissu qu'il avait trouvé dans un coffre a la mairie. Il posa a coté le ratelier...

Tout en s'essuyant le front il continua a installé de quoi faire a mangé..Il vit alors la grouillot qu'il avait engagé pour le service arriver.

Haaa tu tombe toi, je viens de finir de monté ton coin de travail. T'a pas interet a bailler au corneille si tu veut pas recevoir des coups de fouets! Allez grouille et que ce soit copieux.

La jeune servante, récupéré elle aussi a la mairie, se mit a la tache sans un mots et Lediable retourna a sa charrette.

Il descendit non sans mal un pilori qu'il déposa non loin de la servante, histoire de lui donner du coeur a l'ouvrage. Cet instrument pourrai aussi servir au bougre qui aurait la mauvaise idée de venir tenté de volé les gains du jeu...ou a galinette^^ parcequ'elle le vaut bien

De retour a sa charrette et tout en sueur, une drôle d'odeur lui piqua les narines. 9a embaumé sevère tout autour de la charrette tellement l'odeur étais fétide. Il chercha d'ou cela pouvait venir. Il ne lui fallu pas bien longtemps pour re pensé que sa belle avait cuisiner..Il se saisi des trois tartes en tendant les bras et reculant la tête pour mettre le maximum de distance entre son nez et les ...comment appel t on cela déjà..a oui...tartes verdure...ça pour être dur..c'étais dur^^.

Bondiou sa puir! Hé Toi...s'adressant a la servante...viens m'enlever ses Mer....heu ses tartes de la!
A peine la servante arriva près qu'elle fut prise dans léger malaise.

Hoo debout! J'te signale que se sont les tartes faites par la mairesse d'Uzès, alors si t veut pas croupir dans les geôles, tu ferait bien d'en servir en les ventant.
La servante se remis debout et pris les tartes en faisant une sacrée grimace d'écoeurement.
HaHa tu comprend mieux ma souffrance journalière maintenant...dit il en secouant la tête

Il tira des lors la charrette vers les inscriptions et s'adressa a galinette (Enora.) un peu éssouflé..

Dit! J'ai pris aussi quelques tonnelet au cas ou. Je les pose la hein! J'en peut plus moi j'suis épuisé! T'aurai pas une choppe pleine qui traine?

En attendant que Galinette réponde il montra du de la tête le coin aménagé et ajouta.

Alors! ça a pas d'la gueule! la on est même près a tenir un siège^^.
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Frenny

Frenny arriva attirée par l'odeur de la bière et en même temps
repoussé par une autre odeur nauseabonde..

Mais qu'était ce donc?Etrange tout de même..
Enfin c'est l'odeur de la bière qui gagna la partie et elle se décida
à rejoindre tout le monde.

Hey salut Golum!Salut Diable!
Vous allez pas sirrotez la bière en juif tout de même?

Elle les embrassa tout deux bien baveusement comme
d'habitude..c'était ça la vrai blonde-attitude..

Frenny alla ensuite bisouiller Eleanore.

Ravie de te voir ici!

Elle apperçut ensite Sam et ses deux magnifiques poupées,
sam qu'elle n'avait point vu depuis fort longtemps.
Frenny la serra dans ses bras puis embrassa les deux petits
anges.

Bonjour ma belle!Ca fait si longtemps!
Tu nous à fait de beaux enfants!
Comme Malkounet doit être fier!

Bon on commence à festoyer?
Ah non c'est vrai..il faut attendre les joueurs..
Sont embêtants ceux là d'être en retard..
Il se fait soif !
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Enora.

Au fait, Sam, votre mari ne nous rejoins pas ? Il m'avait promis il y a quelques temps qu'il participerait à cette animation mais il n'a pas répondu à mon courrier d'hier... demanda t-elle, ne se souciant aucunement du fait que son ton puisse paraître déçu de son absence.

Et youpalà ! Dès qu'on parle d'apéro à Uzès, les habitants débarquent. Ben oui, forcément, comment n'avait-elle pas pu y penser plus tôt ?! Voilà qu'après Samkookai venait une jeune femme qu'Enora avait déjà croisé plusieurs fois en taverne... en trombe. Elle ne connaissait rien d'elle, mis à part qu'elle venait d'arriver à Uzès, que Zet lui avait fait découvrir la ville comme il la connaissait - c'est-à-dire la taverne - et qu'elle avait comme nom le même que le surnom que Finwë avait donné à Enora à son arrivée à Uzès. Cette dernière, donc, quand elle vit arriver cette nouvelle habitante, contracta son muscle zygomatique pour afficher un grand et large sourire

Bonjorn Eleanore ! Enchantée de vous rencontrer ! Moi c'est Enora, je serais l'animatrice qui animera cette animation.

Désormais, elle donnait son vrai-nom comme s'il allait de soi. Elle s'en fichait désormais que Malkav soit au courant. Cette attente l'insupportait, elle voulait mettre un terme à tous ces mensonges et pouvoir bénéficier de son frère au lieu d'abuser de sa confiance. Et puis, au pire, Enora serait assimilé à tous ses surnoms précédents : Nav, Ela, Joséphine, Huguette, Germaine, Galinette...

Vous inscrire pour le jeu ? Mais bien sûr !

Toute ravie d'avoir une nouvelle participante, elle inscrivit promptement le nom d'Eleanore, de peur que cette dernière se désiste au dernier moment. Tirant la langue pour se concentrer et écrire son nom du mieux qu'elle le pût, elle finit par lever le nez une fois la besogne faite et sourire en apercevant le regard de la jeune femme.

Il reste de la Panturlà... vous en voulez ?

Elle n'attendit néanmoins pas sa réponse, celle-ci allant de soi, et se leva pour aller chercher une seconde choppe et la plonger dans le tonneau à demi-plein. Elle la tendit, tout sourire à Eleanore, avant de récupérer la propre sienne et de la lever haute en clamant l'éternel :

Saantat !

Elle fut perturbée dans son geste, pourtant si rituel et primordial, par le grincement d'une charrette qui, à l'entendre, avait visiblement quelques problèmes de surpoids. Ce n'était que Lediable... qui apportait tout l'attirail nécessaire à l'animation du jeu de l'oie. C'est-à-dire pilori, chevalet, vierge de fer et autres joyeusetés... Enora se doutait, à ce moment là, que les deux participantes commençaient à paniquer. Non, ne vous en faites pas, il ne s'agit que de l'humour du Paillasson...

Bonjour LeGnome ! On t'attend là. Fais vite et bien ton boulot parce qu'il ne restera sans doute pas assez de Pant...

Sa phrase restât en suspend. Elle venait d'apercevoir les tonneaux qu'il apportait.

J'ai rien dis... Il est probable qu'il y ait assez pour tout le monde... On risque pas de mourir de soif en tout cas ! Merci mon Paillasson !

En parlant de soif, voilà que l'assoiffée d'Uzès arrivait. Celle-là même qui se complaisait à bavouiller plus qu'à bisouiller ceux qu'elle croise sur son chemin. Gardez vous de tomber sur son chemin...

Bonjorn Frenny ! Ne te mets pas à m'apeller Gollum toi aussi ! Ca m'iinerveuh !

Elle disait toutefois cela en riant et alla chercher deux nouvelles choppes pour LeDiable et pour Frenny en les servant à ras-bord.

A la votre et aux uzétiens qui se font désirer !
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A la recherche de son passé ...

Alandrisse

La brunette marchait aussi vite que possible. Il faut dire que les hématomes sur son flan lui faisaient encore mal. Mais bon à coeur vaillant rien d'impossible. Une histoire de jeu lui était venue à l'oreille, il fallait qu'elle sorte de l'auberge où elle se reposait sinon la folie risquait de la gagner. D'ailleurs il y avait déjà du monde et beaucoup de femmes...nom de djiou le Languedoc n'avait presque plus d'hommes.

Bonjorn à tous, je me presente Alandrisse ou euh Alouette ou euh Al, je souhaiterais participer au jeu de l'oie.

Elle salua tous ceux qu'elle connaissait avec des grands moulinets de la main et un immense sourire aux lèvres.
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Stephazur73

De retour de la mine, où encore une fois il avait trimé comme un damné, Stephazur rencontra Enora à la taverne.
Elle acheva de lui conter combien l'évènement serait une réussite, et qu'il lui fallait participer.
S'essuyant la suie de son visage buriné par le travail et la panturla qu'il avait bu juste avant, il décida de s'engager, juste avant que Ziaa la maire entre et assène une nouvelle tournée générale. Il était fermement décidé à être une Oie sans pareille.
J'en serai...!

Malkav

Snif, snif, renifla de loin de le jeune vicomte.

Qu'est ce qui pouvait être à l'origine d'un tel fumet? Par l'odeur alléché de la bonne bière fraiche, Malk se laissa guider pour arriver au sud d'Uzès dans les grands champs. Cet endroit plutôt désert à l'ordinaire était bien animé. Le temps de réaction eu lieu et l'ampoule perchée sur sa tête lui rappela le fameux jeu de l'oie. Il avait eu du mal à voir le jour celui là mais enfin, il était là pour le plus grand plaisir de tous!

De loin il aperçu celles qu'il aimait appeler ces femmes ou plus poétiquement parlant les raisons de son existence. Il se glissa discrètement derrière Sam et lui cacha délicatement les yeux de ses mains. Puis il déposa un tendre baiser dans le bas de son cou. Il prit ensuite les demoiselles de Rochefort chacune à un bras et les fit tournoyer. Il attendit ensuite comme à l'accoutumé au delà des rires joyeux de ses filles, Sam disant : "Mais Malk, arrête de faire l'imbécile, tu vas les faire vomir!"

Vous avez été sage avec maman j'espère les filles. Comme papa l'est toujours j'imagine!

Un léger sifflotement. Il reposa ses princesses à terres après les avoir couvertes de bisous et se releva pour saluer de nouvelles têtes mais également des amis qui lui étaient très chers! Après avoir fait son petit tour habituel que sa fifille spirituel aurait surnommé la rançon du succès il ne demanda pas son reste en prenant une choppe pour se désaltérer et dit.

Bien évidement, j'en suis!

Il accompagna le tout d'un petit clin d'oeil à Navis. Il avait fait exprès de ne point répondre à sa missive pour l'effet de surprise. Tout semblait commencer à se passer à merveille lorsqu'une phrase sortie de la bouche de Navis fit arrêter le temps.

Enora...

Figé, Malk ne pu s'empêcher de penser à sa soeur perdue. Il était assez stupéfiant que Navis se nomme en réalité ainsi.
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Cerise375

Depuis quelques temps, malgré toutes ses occupations chronophages.Cerise avait entendu parlé , grace à ses amis du conseil municipal, de jeux organisés.le plus récent étant, le jeu de l'oie.
Avec tous les évènements politiques et autres pas très réjouissants, elle avait grand envie de se divertir avec les uzétiens et uzétiennes!!
le rire guérit tout et celle des amitiés.Aussi, se dépècha-t-elle de rejoindre le lieu de rassemblement.Il commençait à y avoir du monde.
parmi eux, elle reconnut Sam, ses 2 enfants dont elle allait faire leur connaissance et bien sur son mari Malk.
Le diable y était aussi,sa collègue de douane Frenny, ainsi que d'autres personnes qu'elle découvrait.
Bonjour la compagnie, prète à en découdre!!!
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Ziaa

Ziaa toujours en retard fit enfin son apparition à l'animation de sa " Germaine"( Enora) sa grande amie. La brunette avait les bras remplis de délicieuces tartes à la tomates pour accompagner celle qu'elle avait fait de bon matin aux épinards..

Elle fit un chaleureux sourire Malk et sa petite famille et s' avanca d'une démarche gracieuse.

Bonjour Malkounet !!! Bien entendu quand il y a de la bière qui traine tu n'est jamais bien loin..tout comme mon Diable. Bah vous etes pas amis pour rien ..entre pochetrons !!

Ziaa lui fit un grand sourire taquin et se depecha d'aller voir son amie.
Ahhh ma Germaine!!!! Je vois que t'as pas trop picolé , tu tiens encore debout!!
Je vais faire mon pti tour et je vais venir m'installer avec toi , il faut mieux deux piches qu'une.

Ziaa mit un pti coup de coude à son amie toute heureuse.

Ah , regarde j'ai ramené de bonnes tartes à la tomates , tu vas pouvoir les gouter comme hiers tu n 'es pas venu manger à la maisonnette ...

La jeune femme ne vit pas la moue dessinée sur le visage d'Enora.

Ziaa était heureuse d'etre parmis tous ces gens , tout ses habitants , ceux qu'elle aime chérir en leur donnant le meilleur.
Elle vit son amie Frenny avec Cerise .Elle s'avanca pour leur dire bonjour.

Je suis bien contente de te voir parmis nous Cerise !

La jeune femme fit la bise à Frenny et recu en échange une bavouille bien mouillée sur sa joue. Elle vit une Donà qu'elle n'avait jamais vu, lui fit un signe de tete ainsi que Eléanore l'amie de son Zezette. Ziaa chercha du regard son bien aimé.
Enfin elle le vit..une chope à la main.

Ah mon tendre tu es là!!!

Elle s'avanca à lui et l'embrassa tendrement.

Bon je vois que tu as tout mis en place c'est parfait. Regarde je t'ai apporté le reste de mes tartes. Bah elles sont où celles que tu as prises ce matin??

Ziaa chercha du regard ses tartes faites avec amour..et regarda son Diable soupçonneuse.

Enora.

Une nouvelle Donà fit son apparition au stand et Enora, toute heureuse de voir quelqu'un qu'elle n'avait jamais vu à Uzès, la salua avec un grand sourire banane.

Bonjorn Alandrisse ! Je vous note tisuite !

Elle lui proposa un grand godet de Panturlà, la meilleure bière du Comté, et vit, de par derrière son épaule, arriver le protégé de Frenny. Le saluant d'un grand geste de la main, Enora ne pouvait se départir de son énorme sourire... à force elle va avoir des crampes c'est sûr... tant elle était contente de voir son animation attirer des uzétiens. Surtout un jeune comme Stepharzur qui savait manier le verbe et avait un humour comme on aimait.

Je te note Steph. C'est gentil à toi d'être venu finalement.

Et ils arrivaient tous, l'un après l'autre, et la pauvre animatrice ne sût plus où donner de la tête. Elle hésita une demi-seconde à boire encore une autre longue lampée de Panturlà pour se donner du courage, ce qu'elle fît évidemment, avant de revenir aux inscriptions.

Elle leva les yeux et finit par voir enfin Malkav qui jouait avec ses filles. Comment avait-elle fait pour ne pas entendre sa voix, même parmi tout ce brouhaha ? Elle se sentit rougir, monstrueusement. Avec les réactions qu'elle n'arrêtait pas d'avoir lorsqu'il était dans les parages, c'est sûr, quelqu'un allait finir par croire qu'elle avait le béguin pour lui. Elle plongea son nez pivoine dans la première choppe qu'elle pu attraper. Quand elle sentit le calme et une certaine indifférence revenir en elle, Enora osa regarder Malkav.

Tiens, Malk ! Je ne croyais plus que tu viendrais ! Bien évidemment, je te note dit-elle avec un sourire qu'elle n'aurait pas voulu crispé.

Elle accueillit l'arrivée de Cerise avec un soupir de soulagement aphone, la remerciant intérieurement de lui avoir permis d'échapper des griffes de Malkav. Car elle avait bien remarqué la réaction bizarre qu'il avait eu...

Bonjorn Cerise, tu ne vas pas être déçue ! héhé

Et puis, Ziaa arriva en trombe. On pouvait entendre ses sabots de loin, ce qui était fort utile pour cacher parfois quelques godets de bière avant que la bourgmestre ne les lonque d'une traite.

Oh merci Bérengère pour ces tartes, je suis sûre que tous les participants vont se régaler... dit-elle en riant. Elle pensait d'ailleurs déjà à les utiliser comme une "case" malchance.
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A la recherche de son passé ...

Zetruckipu

Non non! Son flair ne le trompait jamais il y avait de la panturlà dans le coin!
C'est le pif dressé que Zet accouru, se faufilant entre les enfant et saluant à la volée les gens qu'il connaissait. Il se posa sur un tonneau de panturlà et entrepris d'y vider tout son contenu.

Ela était dans le coin et Zet la héla:

Salut Ela! Moi? Participer? nooooon je vais plutot te donner un coup de main ici...

Il vida sa chope, une seconde et remplit sa troisième à ras bord. Oh miracle! Des tartes! C'est vrai que l'organisation d'un tel événement ça creuse. Il en attrapa une à la volée et s'empiffra tout en conservant sa bière à la main. Vraiment, il n'aurait pu imaginer se retrouver à un autre endroit tant il s'y sentait heureux.
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Kalif

Kalif arriva en courant non pas car car il avait entendu l'odeur des bonnes tartes mais parce qu'il était en retard comme d'habitude.

Bonjour tous le monde !!!
Alors si c'est pas trop tard je veux bien participer au jeu sinon je regarderai.
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Le jeu de l'oie

Enora.

INSCRIPTIONS POUR L'ANIMATION DU JEU DE L'OIE
(Qui m'aime s'inscrive)

A la recherche de son passé ...

Samkookai

Enora.

A la recherche de son passé ...

Eleanore

Lediabletavecmoi

En attendant que Galinette réponde il montra du de la tête le coin aménagé et ajouta.

Alors! ça a pas d'la gueule! la on est même près a tenir un siège^^.
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Frenny

Enora.

A la recherche de son passé ...

Alandrisse

Stephazur73

Malkav

Cerise375

Ziaa

Enora.

A la recherche de son passé ...

Zetruckipu

Kalif

Ziaa

Ziaa regardait toujours son Diable d'un oeil mauvais quand elle vit son Zezette avec une bonne choppe à la main. Elle fusilla du regard son bien aimé et partit dire bonjour à son ami.

Ah ma Zezette tu es la!! Quand y a de la bière tu n'es jamais point loin..comme ma Lucette( Enora)!

La jeune femme prit elle ausi une bonne chopine et la but d'une traite.
Humm fait du bien de se rafraichir.

Elle vit arriver un homme dont elle n'avait encore jamais vu la tete. Meme si Ziaa était fiére d'etre la Mairesse de Usez , elle ne connaissait pas tous les habitants.. à son grand desespoir. Elle s'approcha de lui , bière à la main.

Bonjour , je suis Ziaa la mairesse de Usez , soyez le bienvenue et n'ayez crainte , les inscriptions sont rallongées jusqu'à ce soir. Plus on est, plus on rit!

Ziaa lui offrit une panturlà toute souriante. Elle guida le Sir jusqu'au petit groupe et croisa le regard de son bien aimé. Elle le fusilla encore , vexée qu'il est caché les tartes qu'elle avait faites avec amour...

Enora.

Enora sourit en voyant arriver Kalif, tout essoufflé. Il avait été l'un des premiers à répondre à son courrier par l'affirmative et elle avait été étonnée de sa non-présence jusqu'à maintenant. La chose était maintenant réparée, au plus grand bonheur de l'animatrice.

Bienvenue à vous Kalif !

Elle nota donc ce dernier petit nom avant de regarder le total des inscriptions :

INSCRIPTIONS AU JEU DE L'OIE
(qui m'aime s'inscrive)
+ Donà Samkookai
+ Donà Eleanore
+ Donà Alandrisse
+ Messèr Stephazur73
+ Messèr Malkav
+ Donà Cerise 375
+ Messèr Kalif

Désormais, à moins d'un retardataire encore plus en retard que Kalif, il n'y aurait pas de nouveau participant. Enora décida donc d'expliquer à ceux présents comment cela allait se dérouler. Elle fit donc rouler son tonneau de Panturlà vide jusque devant le stand, monta dessus et dérangea les uzétiens en pleine conversation :

Bonjorn à tous, et merci d'avoir répondu présent pour la première animation de votre chère servitrice... moi. Je vais maintenant vous expliquer un peu les tenants et aboutissants de cette animation. Il s'agira, évidemment d'arriver le premier à la ligne d'arrivée. 3 paniers garnis, d'une valeur de 50, 30 et 15 écus, attendront les 3 premiers.

Vous jouerez chacun votre tour, suivant l'ordre d'un lancé de dé que je ferais un peu plus tard. Vous n'aurez, en fait, qu'à avancer et à suivre le sentier à travers la campagne... la ligne d'arrivée sera au bout. Vous aurez à faire, de temps à autres, à différentes péripéties qui pourront ou vous faire ralentir, ou vous faire accélérer. Une bande d'enfants, qui a aimablement accepté de m'aider dans cette entreprise, pourra vous arrêter pour vous poser différentes questions auxquelles vous devrez répondre pour que les enfants vous laissent le passage.

Je crois que je n'ai rien oublié... si vous avez des questions, c'est le moment !

Je ferais un lancé de dé tout à l'heure pour savoir quel personnage commencera à jouer, et dans quel ordre les autres suivront.
J'enverrais un MP IG au joueur à qui c'est le tour pour qu'il y réponde le plus rapidement. J'expliquerais dans ce MP la "case" sur laquelle il est tombé et ce qu'il s'y passe. Ou je lui poserais une question et il devra y répondre rapidement, et ensuite faire son RP. Je précise que nous avons le plateau du jeu et que je suivrais l'ordre de cases : ce n'est pas du tout "au pif" que je choisirais les cases pour chacun hein

Je crois avoir tout dit : si vous avez des questions, c'est ici aussi !

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A la recherche de son passé ...

Kalif

Pour moi c'est bon , je n'ai pas pas de question sur le jeu par contre je voudrais bien une petite chope de bière avant de commencer.
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Enora.

Han Kalif, regardez derrière vous ! Voyez tous ces tonneaux que LeDiable a déposé là... Ils sont pleins de Panturlà et n'attendent plus que quelqu'un les mette en perce ! dit-elle au curé en rigolant.

Aucun de vous n'a de question ? Tant mieux, on va pouvoir commencer !

Le soleil était maintenant haut dans le ciel, il était effectivement temps de se presser. C'était sans doute une mauvaise idée que d'avoir prévu tant de Panturlà au début du jeu : les participants pensaient plus à la boire qu'à penser au jeu en lui-même. N'était-ce pas vrai, se demanda t-elle en observant tour à tour les uzétiens présents. Ils avaient tous une choppe à la main, certains n'avaient déjà plus les idées claires, d'autres n'en étaient qu'à leur premier verre. Ah! ça lui apprendra ! Elle aurait dû garder la Panturlà pour elle...

Elle fit rouler son tonneau vide jusque derrière le stand, s'y asseya dessus et fouilla dans sa besace qu'elle avait tantôt posé à terre. C'était son petit sac où se trouvait tous ses petits trésors... et après quelques secondes, elle en sortit les fameux dés.

Elle regarda autour d'elle et choisit de commencer par le plus jeune : Steph. Il fit 8. Puis elle suivit les noms de la liste d'inscription et finit par inscrire le score du dé à chacun derrière son nom.

INSCRIPTIONS AU JEU DE L'OIE
(qui m'aime s'inscrive)
+ Donà Samkookai - 10
+ Donà Eleanore - 6
+ Donà Alandrisse - 10
+ Messèr Stephazur73 - 8
+ Messèr Malkav - 3
+ Donà Cerise 375 - 9
+ Messèr Kalif - 8

Un instant, elle se demanda qui de Donà Samkookai ou d'Alandrisse était la plus jeune... Mais elle le fit à l'instinct et annonça l'ordre pour tous les autres présents :

Commencera donc Samkookai, suivie de donà Alandrisse ! Viendra ensuite Cerise, Stephazur, Kalif, Eleanore et enfin Malkav !

Donà Sam, vous êtes prête ?
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A la recherche de son passé ...

Lediabletavecmoi

Lediable s'était mis derrière les tonneaux de bière histoire de boire tranquillement sans que ziaa le voit. Faut dire que entre ses tartes aux épinards et ses engueulade a chaque fois qu'il buvait trop, il avait trouvé pleins d'astuces pour échappé a sa douce....

Il vit aussi Sam derrière les tonneaux qui jouer a cache cache avec ses filles. Il jetta un oeil et vit ziaa bien occupée en peu plus loin. C'était le moment d'aller voir galinette pour lui tiré son oreille gauche, déjà bien décollé...Il s'approcha du stand d'inscription...

Hééééé ivrogne que tu est! Ta pas vu que tu m'avait pas inscrit au jeu de l'oie..arette la picole un peu^^.

Il lui chuchota doucement que Sam étais caché et jouer avec ses filles et qu'elle n'avais qu'a faire jouer la personne après sam. Il lui dit vraiment doucement mais vu son oreille qui dépassait LARGEMENT^^ de sa cheuvelure, elle avait bien entendue...

Et heu moi aussi je retourne derrière les tonneaux me servir de bière. Dit pas a Ziaa que je suis la bas, va vouloir que je goute ses tartes

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Zetruckipu

Ahhhhh qu'est ce que ça détend un tonneau de Panturlà derrière la cravate!! Bon d'accord, ça ne détend pas particulièrement la peau du ventre mais au moins ça rafraichit!
Il rendit à Ziaason bonjour, même si il était déjà un peu éméché.

Comment va Zianounette? Ah... c'est toi qui nous a préparé ces délicieuses tartes? Comment elle sont... Hum... Très... garnies... oui, c'est ça très garnies!

Il se dépêcha de s'éloigner car il n'aimais pas mentir à une amis. Non, faudrait vraiment lui dire un jour: ses tartes, c'est de la défection! Mais on ne se permet pas de la dire si brutalement. Il se dit qu'il irait jeter le reste de la tarte dans l'enclot à porc d'Eléa. Il y avait là bas un goret pas trop regardant sur sa ce qui mangeait et Zet s'amusait bien à lui donner toute sortes de cochoneries, dont cette horrible tarte faisait partie. Il doutait que ce fut très bon pour la santé du cochon mais visiblement, le goret en redemandait alors...

Puis il s'approcha d'un homme qu'il ne connaissait pas, qui disait se nommer Kalif. C'était le curé du village vu ses vêtement. Bah! Un curé qui réclame de la bière ça ne peut qu'être un saint homme! Zet s'empressa de se placer à ses cotés et à lui présenter lui servir une pinte à partir du tonnelet de Panturlà qu'il trimballait sous le bras.

Tenez mon père, c'est si bon qu'on croirait que c'est la Sainte boulasse elle même qui a pissé dans votre chope, pas vrai?

Juste après avoir dit ça, il se demanda si ce n'était pas légèrement blasphématoire, puis il noya ses remords dans une autre pintes de panturlà.

Ah! le diable et Ela se préparaient à lancer le jeu. Parfait! ça ferait moins de monde ici et plus de Panturlà pour lui. Il s'assit lourdement sur le sol, au pied d'un pommier pour y piquer un petit roupillon. On avait bien dit que le jeu durerait toute la journée non? alors tant qu'à faire autant patienter agréablement.
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Kalif

Kalif attrapa la chope que lui tendit Zetruckipu et lui adressa ses quelques mots.

Merci beaucoup, j'osais pas me servir tous seul.
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Samkookai

Sam discutait avec l'organisatrice du jeu, lorsque petit à petit le monde arriva.
Elle n'en n'avait pas vu certains depuis un moment, quant aux autres ils étaient encore inconnus pour elle, mais espérait pouvoir faire leur connaissance.

Elle était d'autant plus fière de pouvoir enfin présenter ses magnifiques filles, et regardait avec adoration son mari arriver et jouer avec elles.
Un sourire attendrissant se dessinait sur son visage à chaque fois,malgré le fait qu'il avait le don pour les exciter alors qu'elles étaient enfin calme.

Elle en profita pour saluer les autres arrivants et boire une chopine, histoire de se rafraichir.

Navis (Enora ^^) expliqua petit à petit les règles du jeu. Aussi Sam suivit avec attention, mais fut quelque peu distraite par la suite par les demoiselles de Rochefort qui courait dans tous les sens.
Elle appela la nourrice à l'ordre, car celle-ci avait l'air de s'occuper davantage de la Panturlà que de ses filles...

Candice, pourriez vous mener les filles au verger le temps du jeu je vous prie?
Avec ce monde et ma participation, je ne pourrais pas me consacrer à elles.
Et puis...vous pourrez vous distraire plus tard, lorsque cela sera terminé.

La nourrice hocha de la tête et s'empressa d'obéir, sachant que la vicomtesse était stricte concernant ses enfants....

Revenant au jeu et à son organisation, Sam entendit son prénom, son tour était arrivé...

oui oui! j'arrive! excusez moi, dit elle avec un grand sourire.

Elle s'avança donc jusqu'à la ligne de départ.
Le parcours s'effectuait dans la campagne.
Très bonne idée, cela serait l'occasion pour elle, de se dégourdir les jambes et de respirer le bon air.
Le dé une fois lancé, Sam s'élança à travers le sentier, humant au passage l'odeur des fleurs et laissant les doux rayons de soleil caresser sa peau, au travers des feuillages.
La balade était plus qu'agréable, et elle se demandait ce qu'elle pourrait bien découvrir au point donné.
Une fois arrivée, près d'un grand buisson , elle regarda aux alentours...pas de signe ou de note particulières...ni d'enfants dans les parages....
Elle avait pourtant suivit le bon chemin...en même temps il n'y en avait qu'un devant elle...mais Sam aurait été capable de se tromper la connaissant...

Elle décida d'attendre un petit peu, et en profita pour cueillir quelques baies sauvages.
Elle s'assit sur l'herbe, dégustant quelques fruits et contempla la beauté du ciel turquoise.
Soudain, elle aperçu une forme étrange dans le ciel..un oiseau?non cela était trop gros et cela se rapprochait surtout très vite d'elle....et puis..nooon..si siii..c'était une échelle, une échelle qui fonçait droit en sa direction!
Qui pouvait bien lancer une échelle en ces lieux? ..enfin lancer une échelle tout court...
Elle connaissait le lancer de hache, mais là...

Elle décide de se relever, mais se prit les pieds dans son pan de robe...la déviant sur le bas côté...côté où la dite échelle vint tomber, la cognant sur la tête....
Sans prendre conscience de se qui lui arriva, Sam s'affaissa sur le sol, assommée...

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--Les_gamins

- hé! faites gaffe dites! La v'là!
- Touuus en plaaaaceuuuh!

Excités comme des puces, ils sautaient littéralement de joie à avoir enfin de l'action. Faut dire que l'organisatrice, là, elle leur avait promis pleins de gourmandises faites avec amour par la nouvelle bourgmestre et surtout, surtout, elle leur avais dis qu'ils allaient pouvoir faire des farces aux adultes en toute impunité ! Alors ça ! Ça ! C'avait eu le mérite de faire réfléchir leur chef, Filoup, bien que la décision était déjà toute prise : ben vi, on en sera ! Sus aux vieux ! Mais bon là, quand même, elle a mis du temps à arriver la première candidate hein!

Prévenus la semaine d'avant que ça commence, ils s'étaient déjà organisés, avaient prévus des quarts, une rotation, des remplaçants. Ils étaient fins prêts depuis longtemps ! 4 d'entre eux s'étaient positionnés sur la place de la mairie, à l'endroit même où se tenaient les inscriptions de la mestra Bergine (Enora) ; ils avaient pour tâche de revenir dare-dare dans les sous-bois pour prévenir la bande si un candidat approchait.

L'organisatrice leur avait laissé champ-libre, ils n'allaient pas se gêner!...

Nom d'une Panturlà éventée! Bougez plus, elle est là !

...

Ben qu'esse qu'elle fiche dis? Pourquoi elle bouge plus?

Les quelques uns cachés dans le fossé attenant à la route n'eurent aucun mal à attendre que Samkookai ait fini de renifler les fleurs, mais ceux qui s'étaient accroupis dans les buissons d'aubépines eurent grande peine à ne pas se gratter, sortir de là en hurlant et faire peur une bonne fois pour toute à la dame. Mais ils avaient prévus leur coup... et ç'allait être bien plus marrant !

Filoup imita le cri d'une mouette, chose improbable en pleine cambrousse et, alors, d'un même concert, toutes les petites têtes se levèrent vers le ciel. Vers la cime du bosquet pour être exacte, là où s'étaient installés 4 d'entre eux. Deux arbres se rejoignaient par le faîte et semblaient s'enlacer, c'était l'endroit propice pour tenir une échelle à bout de bras. Les jambes pendant dans le vide, ils commençaient à s'essouffler... En elle-même, elle n'était pas si lourde que ça l'échelle mais ça commençait à faire long qu'ils patientaient ainsi, les bras tendus.

Ils attendirent le second cri de la mouette campagnarde pour laisser glisser l'échelle, là où se tenait Samkookai.

La pauvre risquait de rester dans les vappes un petit moment... le temps de laisser passer un ou plusieurs autres participants que les jeunes canailles se feront un plaisir de ralentir !

Enora.

Le tonneau vide sous ses fesses, Enora buvait tranquillement sa 5ème choppe de Panturlà en écoutant les inepties de Ziaa et en surveillant d'un oeil avisé Zet en train de débaucher le curé d'Uzès. Elle avait beau être oisive de premier abord, mais elle gardait toujours un œil sur ses ouailles préférées qui ont la fâcheuse tendance à faire des bêtises : j'ai nommé Ziaa et Le truc qui pue.

La jeune femme avait jeté Sam dans la fosse aux lions, sans réellement savoir ce qui l'attendrait. Les gamins qu'elle avait enrôlé était incontrôlables et en proie à une imagination débordante. L'organisatrice ne savait en rien ce dont ils avaient prévus de faire aux participants, et qui ils laisseraient passer entre les mailles. Tout en songeant au sort incertain de sa belle-soeur, Enora cherchait du regard les donàs Alandrisse et Cerise qui auraient déjà du partir depuis quelques minutes.

Mais où sont-elles passées celles-là encore ces papous des Carpathes ?

S'ils ne suivaient pas sa tyrannie et ne faisaient pas ce qu'il fallait faire quand il fallait le faire, ça n'allait... vraiment... pas... le faire ! Bougre d'olibrius ! Enora, verte de rage mal contenue par un un trop-plein de Panturlà, s'apprêtait à causer un scandale mais fort heureusement pour les absentes, le petit Jehan fit son apparition. Il vînt lui susurrer une douceur à l'oreille qui illumina Enora d'un sourire ravi.

Dis à tes collègues qu'un monsieur ne va pas tarder... lui chuchota t-elle à l'oreille avant qu'il ne reparte en courant, tout aussi discrètement.

Enora se tourna vers l'assemblée qui n'avait pas fini de picher : Steph, tiens toi prêt ! Ton tour est bientôt arrivé !
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A la recherche de son passé ...

Mady..

A peine sortie de l'église ou elle venait de finir deux jours de travail, Mady fila chez le vigneron au coin de la ruelle chercher un fût de vin pour les participants du jeu de l'oie qui se déroulait sur la grande place. En effet, Zet, Steph et Zia lui avaient parlé de ce jeu, mais manque de chance, il était bien trop tard pour y participer, alors à défaut elle allait les supporter et leur amener de quoi.. être pompette, un sourire taquin se dessina sur son visage...

En arrivant près d'eux et tout en roulant le fût sur le sol elle s'écria:

Heyyy Bonjour !!! regardez ce que je vous ramène !! qui sont les intéressé ?? Moi en premsss !!

Puis elle rit tout en le roulant, un ou deux hommes seraient bien assez aimable pour le porter et le déposer sur la table.

M'faudrait un homme fort pour le porter !! ou deux hommes pas fort, pour le mettre sur la table, qui se dévoue ??

Steph n'avait pas encore commencer son tour et elle en était ravie, du début à la fin elle allait pouvoir suivre son parcours ainsi que celui des autres, paraissait que c'était marrant à voir ce jeu, tout en s'installant près de tous elle s'écria à nouveau:

Moi je suis Mady et je suis une nouvelle de votre village, ravie pour ceux que je ne connais pas et.. Ha oui ! ce n'est pas de la bière dans le fût mais du vin qui vient de sortir de chez le vigneron du coin là bas, alors... jouer ou boire faudra choisir !! Ou les deux !!

A tour de rôle elle passe chez chacun et leur dépose une bise en guise de bonjour, en guise de supportrice. S 'en retournant à coté du fût, Mady prend un godet, le remplie à moitié et le dépose sur la table en disant:

A qui l'honneur, la mairesse ?? Zezette ? Steph ?? d'autre ?? Puis bon jeu et bon courage à tous, Steph !! parait que c'est à toi de jouer, bonne chance !!

Stephazur73

Steph avait à peine aidé sa chère Mady à porter le tonneau, et se réjouissant déjà d'avoir une spectatrice privilégiée pour assister à ses exploits (pour rester optimiste) ou à ses galères (pour demeurer réaliste), qu'il était appelé.

Laissant là son verre de vin à peine entamé, il était prêt à courir dans la campagne renaissante de ce printemps languedocien.

A bientôt mes amis, dans la course je m'engage, Mady, à très vite et merci pour la dose de courage!

Le voilà courant, libéré d'être enfin invité à se prendre au jeu! Le voilà que dans sa course soudain, il s'interrompit...

Ohhhh mais qu'est-ce...?? se dit-il, car d'eau il s'agissait.
Il y avait devant lui un tonneau, empli d'un liquide qui le laissait perplexe, transparent et translucide. Il paraît qu'il s'agit d'eau. Une histoire d'eau... Cocasse!
Il vit aussi sous le tonneau un rouleau... que c'est beau! Mais des mots, qui firent froid dans le dos: "Buvez tout ou Baudet arrivera"
Baudet! Plutôt faire Haro sur l'eau que baudet rencontrer de sitot!
On lui en avait parlé, de cette vieille peau, dont le désir inconvenant ferait fuir tout homme, laid ou beau! On la dit portée sur certaines choses et l'esprit chaud!

Plutôt vider le tonneau, déguster jusque la dernière goutte d'eau, plutôt que de rencontrer la Desperad'Eau....

Il entama du gosier sa longue descente (chute d'eau). Son estomac était tel un bateau, un radeau, que dis-je, un ruisseau!

Bloub, bloub me disait il, et je ne saurais le contredire, en l'encourageant: bois toute l'eau, tu seras un héros!

Tel un cheval au galop, il buvait, que les Panturla et autres boissons et sirops étaient loin! Mais éviter Baudet, vaut beau tonneau (et tout de même, à la fin.... rototo)[/b]

Enora.

A peine avait-elle prévenu Steph qu'il lui fallait partir vers de nouvelles aventures qu'arriva Mady avec un grand tonneau. L'organisatrice se pourlécha les babines, toujours heureuse d'avoir de quoi alimenter son gosier à jamais assoiffé.

Merci Mady ! Du vin dis-tu ? Jamais goûté, mais ça ne doit pas être mauvais... Si ça fait tanguer, ça fera l'affaire, merci à toi !

Steph but une rapide lampée du vin apporté par Mady et partit enfin. Ni lui ni personne ne savait ce qui l'attendait. Seuls les gamins le savaient... et encore. Ils inventaient au fur et à mesure un nouveau piège à tendre au participant. Enora leur avait juste imposé quelques petites choses qu'elle jugeait importantes telles que les questions, la sérénade à une personnalité de la ville, ou encore les braies de Zet.

En le voyant partir, Enora espérait que Steph ne se ferait pas malmener par la bande de canailles qui attendait à l'affût.

Hey, Zetoune, tu viens arrêter de débaucher notre bon curé ? Ca va être à lui ensuite !

Ce garçon-là devrait être surveillé à toutes les heures de la journée : il était capable de rendre accroc à la Panturlà n'importe qui. L'autre jour, c'était une nonne qui était repartie d'Uzès en ne priant plus Aristote mais Sainte Boulasse, hier une petite pitchoune qui a utilisé tous ses écus en bière et maintenant le curé. Quel talent...

Un gamin vint se planter entre Zet et elle, lui cachant ainsi la vue de ce si merveilleux ivrogne qu'elle admirait. Le petit Jehan la regardait fixement, attendant qu'elle s'intéresse à lui.

- Oui ?
- Y'a le type là qu'est passé. L'a cru vot' panneau sur la vieille Baudet. L'a bu toute l'eau.
- Tabernacle, l'est en tête alors. Mercé !

Enora se leva alors et rejoint Zet et Kalif, son verre de vin à la main.

- Kalif, quand vous serez prêt, vous pourrez y'aller...
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A la recherche de son passé ...

Kalif

Très bien on peut y aller je suis prêt.

Kalif regarda le dé s'arrêter sur le chiffre 9, et il partit en suivant le parcours.
Tout en arrivant devant le une petite pancarte portant ce numéro, il s'arrêta et commença à chercher un indice ou quelque chose à faire.

C'est avec surprise qu'il sentit quelque chose ou plutôt quelqu'un qui lui tirer sa soutane.

- Monsieur le curé je dois vous lire cette devinette.
- Bonjour mon enfant, vas-y je t'écoute mais j'espère qu'elle n'est pas trop dur.

Le gamin prit sa respiration et se lança :
La question est :
Mon premier est le Dieu de la flûte. Mon second est un turban ayant perdu sont bout. Mon troisième est ici. Mon tout est la Garce d'Uzès. Qui suis-je ?

Kalif se creusa la tête en se remémorant ce que le petit lui a dit :

Mon premier est le Dieu de la flûte.
Mon second est un turban ayant perdu sont bout.
Mon troisième est ici.
Mon tout est la Garce d'Uzès. Qui suis-je ?

C'est pas facile tout sa : je te dirai Pan pour la Flute, Tur pour le Turban sans le bout et La Pour Ici.
Voila Pan-Tur-La
Panturla est ma réponse mais je tiens à te dire que je ne connais pas cette personne et j'espère que toi non plus. Lui dit Kalif avec un petit sourire.

Le petit écouta attentivement le curé énoncer sa réponse et il partit d'un coup. Le laissant la tous seul.
- je reviens tous de suite, je vais vérifier si c'est juste !
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--Les_gamins

Les gamins étaient tous prêts, en rang d'oignon, pour attendre de pied ferme le prochain qui viendrait. Ils étaient une véritable petite armée : tous casqués de fer blanc volé sur les étals du marché, et avec pour arme des frondes et des bâtons. En temps ordinaire, ils vadrouillaient dans la forêt au nord pour faire les poches des voyageurs solitaires venant de Montélimar et d'Alais, ils se trompaient souvent et volaient des brigands. Qu'à cela ne tienne! si l'homme se réveillait, ils étaient à 15 contre un. Il n'avait aucune chance contre cette armée de souris armées jusqu'aux dents ! Et les gamins, fiers comme des paons, contaient souvent leurs exploits contre quelques denrées aux marchands. Sauf quand ils les volaient.

La quinzaine d'enfants composant la bande se comparait à une famille : tous étaient orphelins, ou avaient été chassés. Et ils étaient bien plus heureux comme ça...

Ils virent de loin arriver le curé et entreprirent de le dévisager longtemps en prenant leur air fier. C'est le Filoup qui, après un moment, vint à la rencontre de Kalif. Il venait de remarquer que c'était un ecclésiastique alors qu'il tirait sur sa soutane pour attirer son attention.

B'jour m'sieur le curé. Z'avez eu de la chance de tomber sur une question. L'est facile celle-là en plus.

Filoup lui donna la charade, s'attendant à une réponse rapide. Faut dire que la Panturlà était devenu incontournable à Uzès depuis quelques semaines. Il avait essayé de la goûter une fois, en piquant une choppe au chef de port quand il cuvait, mais il avait trouvé ce goût amer... pas très bon. Il comprenait pas comment on pouvait aimer ce machin-là.

Panturla est ma réponse mais je tiens à te dire que je ne connais pas cette personne et j'espère que toi non plus.
- Oh si, j'ai goûté : beurk et rebeurk ! Euh... c'est d'la bière hein.

Filoup revint en courant auprès de ses collègues et leur annonça que le bonhomme avait trouvé la bonne réponse. Comme convenu, même si c'était avec un petit pincement au coeur, ils s'engagèrent à laisser passer le curé sans toucher à un seul de ses cheveux. C'aurait pourtant été jouissif de taquiner un curé sans se faire taper sur les doigts ensuite... Qui n'en a pas rêvé ?

Filoup retourna voir Kalif et lui annonça la bonne nouvelle :
V'là, vous pouvez continuer vot' chemin. On vous ret'ouvera au b'soin.

Zetruckipu

Et v'là maintenant le cureton qui part! Zet eu juste le temps de lui lancer un

"Hé Bon courage monsieur le cureton! Que la Sainte boulasse de la panturlà soit avec vous!"

Mais il ne pu savoir si le curé l'avait entendu. C'est dommage. Il aurait voulu en apprendre plus sur la sagesse d'Aristote, comme par exemple découvrir si les roux (et surtout rousses) ont une âme. Tant pis! Il lui posera la question plus tard, pendant l'office.

Si il avais perdu un compagnon de boisson, il en avait aussi gagné un autre et pas des moindre avec la Ela à coté! Il lui tendit une pinte et trinqua avec cette dernière puis aperçut Mady qui arrivait faisant rouler un tonneau.

Ahhhh!! Elle me plait cette pitchoune!!! dit-il a Ela.

Il se précipita à sa rencontre, trébucha en perdant à demi son pantalon, puis croisa steph qui partait à l'aventure.

Bon courage à toi! Fais gaffe aux gamins qui écument nos campagnes, ils sont teigneux comme un chat à qui on aurait coupé les quatre pattes!!! (cela lui remémora quelques souvenirs...)

Il se releva difficilement puis se présenta devant Mady.

T'a demandé un homme fort ou deux homme faibles, t'en aura un seul costaud comme deux! Ouaip! Regarde mes biscotauds! Touche et vois que c'est pas du mou de veau hein?

Il commençait déjà à être imbibé et fanfaronnait à tout va. Il faut dire que tout cet alcool a portée et surtout gratuit... Enfin!! Il posa le tonneaux sur la table puis se servit un verre. Il le bu, puis en remplit un troisième puis un quatrième pour Ela. Le mairesse n'était pas dans le coin. Tant mieux l'ivrogne ne piquera pas la portion qu'il s'était réservé.

Très bonne initiavite Mady. "In vino veritas" disaient les anciens... Quels sages... Enfin comme tu peux le voir ici les érudits d'Uzès perpétuent ces traditions.[/b]
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--Mlle_baudet

Sortant de la boucherie Sanzot, près de la porte Nord, où elle avait échangé ses éternels ragots contre quelques rognons, la Mère Baudet se dandinait tranquillement dans sa ville. Tous ses yeux grands ouverts, ses esgourdes tendues vers les conversations annexes, la Vieille était en pleine chasse aux informations croustillantes. Elle savait que ce qu'elle récolterait d'une ballade dans les bas-fonds grouillants d'Uzès ne seraient rien d'autres que des choses inintéressantes et banales. Toutefois, les affaires étaient les affaires : c'était par les commérages qu'elle vivait, tout était bon à prendre.

L'objet de sa sortie n'était néanmoins pas celle à laquelle on aurait pu le croire. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait mis son fichu du dimanche sur la tête, il y avait un événement qu'elle se devait de rejoindre ! Lorsque la petite Navis lui avait demandé, toute mielleuse, si ça lui plairait d'être bénévole pour son jeu, la Vieille avait accepté avec joie. Cela lui permettrait de sortir et, qui sait?, peut-être pourrait-elle rencontrer un amant qui la séduirait. Elle en avait rêvé toute la nuit, si du moins a t-elle dormi.

Elle suivait les indications de l'organisatrice, comme qu'elle lui avait dis, et emprunta la vieille voie romaine - qui n'en avait plus l'aspect depuis longtemps - pour rejoindre le champ des festivités. Lorsqu'elle arriva, son panier d'osier au bras (il était vide, mais il fallait bien faire illusion, c'était important), son regard fit un mouvement circulaire pour observer, en un seul coup d'oeil, les personnes présentes et les juger. Il y en avait beaucoup qu'elle ne connaissait pas. Et quelques mâles aux muscles saillants avec qui elle se ferait une joie de faire plus ample connaissance. Baudet trembla d'avance de plaisir et s'avança, plaquant un sourire pincé sur les lèvres.

Bonjorn los gent ! N'me dites pas qu'ça a commencé ? Santa Maria, maire de Domnideu !

J'ai encore loupé le meilleur, pudentarià ! grommela t-elle dans sa moustache, littéralement.

La vieille peau se tourna vers Navis, toute affairée vers une dame qui s'apprêtait à partir. Elle attendit un peu que l'organisatrice daigne lui adresser un regard, en vain. C'est alors que la Mère Baudet regarda plus attentivement la Donà pour y reconnaître une ancienne comtesse. Celle-ci a un nom de cordage : à la Drisse... C'était son moyen mnémotechnique pour se souvenir du nom d'Alandrisse. Navis, à avoir su attirer la sainte présence d'une ancienne comtesse, monta dans son estime. Elle qu'elle avait cru nigaude et timide. A croire qu'elle l'a mené en bateau tout du long... A ce propos, elle avait des questions à lui poser, concernant la fuite nocturne avec Malkav, ce coureur de jupons. La Baudet avait réfléchi à temps plein depuis que Navis avait abandonné le logement de la Vieille, et elle en était évidemment arrivée à la conclusion que Malkav avait encore découché... avec la jeunette.

La Baudet haussa les épaules, après avoir attendu vainement que Navis finisse de parler avec la Drisse, et regarda plus attentivement la compagnie. Elle avait remarqué la présence de Malkav, chose étonnante si c'est bien son amante qui organisait ce jeu, et s'étonna évidemment de l'absence de sa nouvelle femme. Beuh tiens! La vieille s'adossa contre la table de bois, se servit un godet de Panturlà et attendit.

--Alandrisse

La brune ne s'était pas endormie bien au contraire. Elle suivait le jeu, du moins Alouette tentait de le faire. Il faut dire que ce n'était guère aisé ces derniers temps, parait-il qu'être membre d'une Institution Royale prenait du temps. Plus ce temps s'écoulait et plus la jeune femme s'en rendait compte. Mais bon il était de se lancer et la brune s'activa dans ce sens, un pas devant l'autre la jeune femme s'avança et attendit que la fameuse question tombe. A vrai dire, la Montbazon avait attendu qu'on lui donne le top départ, mais voyant les autres avancer pourquoi ne pas faire de même. Et la logique voulait qu'être sur la ligne signifiait prête pour le combat. Puis bon ce jeu était pour elle, on l'appelait Alouette, c'était le jeu de l'oie.

--Les_gamins

Le curé, sans doute heureux d'avoir su répondre juste, partit gaiement vers de nouvelles aventures. Les gamins ne virent rapidement plus que l'ombre de sa soutane passer en un éclair entre les broussailles.

- Rapide pour un curé... 'Tristote lui donne des aîles. J'parie qu'c'est lui qui va remporter l'jeu !
Et forces protestations de se faire entendre.
- Qu'non ! Ca va être L'Diable ! L'a mis des pièges partout !
- Òc ! L'a même tenté de m'donner un écu pour qu'jle laisse passer tranquille.
Et une petite voix fluette, appartenant à la seule fille de la bande, s'élevant :
- Donà Samkookai l'a ses chances aussi.
- Bin ! Elle a été assommée taleur ! T'es neuneu !
- Pfff ! C'est toi qu'est bête, elle fait illusion pour les prendre à revers ! rétorqua la petite fille, prenant la défense de la seule participante de sexe féminin à avoir commencé jusqu'à maintenant.

Tandis qu'ils se battaient, l'un des éclaireurs arriva en courant pour leur dire, essoufflé, qu'une participante approchait. Le p'tit Filoup accompagna son collègue pour qu'il le mène jusqu'à elle. Il la vit alors, vêtue d'une jolie robe, une noble à n'en point douter. Lui, Filoup, faisait tâche à côté, vêtu de son surcot brun, de ses chausses usées verdies par l'herbe et de son vieux chaperon en daim - chaperon tout de même égayé par deux plumes bleues de geais ! Il s'adossa à un arbre, attendant qu'elle s'en approche et qu'elle le voit. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il se redressa et lui lança un "Bonjorn Donà!" tout sourire. La bande avait prévu son coup : si le prochain arrivant avait été un homme, ils lui auraient fait une crasse. Mais puisque c'est une femme, ils ont décidés d'être davantage indulgent. Une question facile, même la neuneu de la bande pourrait y répondre !

J'vais vous poser une p'tite question. Si vous y répondez correctement, ben, on vous laissera passer et vous continuerez vot' p'tit bonhomme de chemin. Si c'est faux, on vous barre le passage jusqu'à qu'on s'en lasse. Valà !

La question est... hésita t-il, pour se donner un petit temps de réflexion afin de se souvenir de toute la série que l'organisatrice lui a refilé. Ouaip, faut qu'vous me donnez l'nom de deux maires d'la ville. La Donà Ziaa exclue, c'serait trop facile sinon hein...

Enora.

Enora s'activait auprès d'Alandrisse qui lui posait quelques questions avant de s'élancer enfin dans le feu de l'action. A vrai dire, c'était plutôt l'organisatrice qui tentait de retenir autant qu'elle le pouvait la participante pour retarder l'échéance. Car, oui, elle avait vu Baudet qui arrivait. Et elle ne souhaitait pas le moins du monde que cette peau de vache lui fasse la causette. Toutefois, ses responsabilités prirent l'avantage sur ses affinités et elle finit par lâcher la grappe d'Alandrisse qui prit le chemin du bosquet qui représentait la ligne de départ. Soupirant intérieurement, Enora se retourna, plaqua un sourire manquant de naturel sur ses lèvres et vînt retrouver la Baudet qui semblait bouder au comptoir.

Oh, chère donà Baudet ! Quelle joie de vous revoir ! J'avais peur que vous n'ayez réussi à vous libérer ! s'exprima Enora, à grand renforts de mensonges. J'espère que le jeune homme que vous m'avez dis devoir planter ne vous en tiendra pas rigueur... Vous auriez du lui dire de venir !

C'était en grande partie grâce à Baudet que la jeune femme avait développé un talent certain pour le théâtre. Il faut dire qu'elle n'avait guère eu le choix lorsqu'elle habitait chez la Vieille peau et que celle-ci ne cessait de lui poser des questions indiscrètes sur sa venue à Uzès. Depuis, elle croit qu'Enora s'appelle en fait Navis, est venue habiter dans cette ville pour se faire ordonner et qu'elle va tous les jours au couvent pour sa formation. N'a t-on jamais entendu une ineptie pareille ! Néanmoins, le message passa comme une lettre à la poste envers Baudet : celle-ci comprenait mieux ainsi pourquoi Enora ne ramenait pas autant de mâles qu'elle la nuit.

Quoiqu'il en soit, malgré l'aide précieuse qu'elle lui a apporté quand elle a débarqué à Uzès - à savoir un logement loué presque gratuitement -, Enora détestait la vieille. Celle-ci se gaussait du malheur des autres, détruisait la vie de personnes qu'elle ne connaissait pour son plaisir personnel en racontant des ragots auxquels certains croyaient. Et, pour ne rien gâcher, la vieille était nymphomane et mythomane. Elle aimait à raconter qu'elle passait ses nuits au bras d'un amant différent. Chose peut-être probable, après tout la Baudet avait de l'expérience et pouvait être utile pour un jeune puceau. D'ailleurs, les jeunes puceaux, elle aimait à leur sauter dessus et les courtiser en pleine rue. Ce dont elle était friande c'était notamment les jeunes hommes, encore timides, tel que...

Elle eut un sursaut : Zet ! A tous les coups, la vieille allait jeter son dévolu sur lui. Le pauvre... pensa t-elle avec dégoût. Quoiqu'en y repensant, Enora aimerait beaucoup voir comment son ami se dépêtrerait de la vieille peau.

La jeune femme accorda un sourire forcé, mais plus vrai que nature, vers Baudet. Et l'organisatrice parlât :
- Si je vous ais fait venir, c'est pour vous proposer de m'aider à l'organisation du jeu. J'aimerais que vous m'aidiez "sur le terrain" en empêchant quelques participants de passer. Vous aurez tout aval.

En fait, Enora flattait Baudet : elle souhaitait juste que Baudet serve de "piège" pour un participant. Tout comme Steph, qui n'aurait peut-être pas bu autant d'eau s'il n'y avait eu la menace de la vieille peau, elle souhaitait que les participants se dépassent. Et, pour ceux qui auraient un peu moins de chance et qui devraient accepter leur sort, qu'ils apprennent à résister à la torture. En effet, Enora avait promis à Baudet qu'elle pourrait faire ce qu'elle souhaitait d'un participant. L'organisatrice n'avait aucunement peur pour les femmes, mais pour les hommes... brrrr... Rien qu'à l'imaginer, elle plaignait les pauvres mâles qui auront à faire avec Baudet.
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A la recherche de son passé ...

Eleanore

Eleanore sourit à Enora en guise de remerciement pour la chope qu'elle porta aussitôt à ses lèvres. Un grincement se fit entendre qui annonça l'arrivée de Lediable qui amenait pilori et autres. Elle ouvrit de grands yeux en voyant cela et préféra continuer à boire pour éviter de partir en courant, c'est pas que mais cela marquait mal.
Frenny arriva, lui claqua une bise sur les joues. Elle apprécia la nouvelle tribun avec sa familiarité qui donnait l'impression qu'elles se connaissaient depuis un petit moment ce qui n'était pas le cas.
De ceux qui arrivèrent ensuite, elle ne reconnut que Steph qu'elle avait croisé que peu de fois en taverne, Ziaa, la mairesse qu'elle salua d'un signe de tête et Zet, la personne qu'elle croisait le plus souvent en taverne et qu'elle appréciait.

Elle se resservit une nouvelle chope tandis que les derniers arrivaient et qu'Enora présentait les règles. Elle allait être l'avant-dernière à passer donc.
Courrir à travers la campagne en suivant un sentier, rien de bien difficile à priori sauf qu'il fallait rajouter les obstacles...

Les différents concurrents s'élancèrent les uns à la suite des autres. Eleanore sentait que le sien approchait et prit une troisième chope qu'elle ne remplit qu'à moitié pour éviter de se rouler par terre, ce qui ne l'aiderait pas dans ce jeu. Elle hésita à demander du vin que la femme avait apporté mais finalement renonça. Ce serait pour la fin du jeu.

C'était à son tour maintenant. Elle finit en vitesse sa panturlà, posa la chope et se présenta à "la ligne de départ". Enora lui dit qu'elle pouvait partir. La jeune fille s'élança sur le sentier.

Les arbres, les fleurs fleurissaient. Les oiseaux chantaient. C'était une belle journée. Enfin bref, vous l'aurez compris rien de mieux pour se promener dans la campagne.
Mais, son but était de finir dans les premières, enfin première surtout pour être honnête avec elle-même, pas le temps de flâner donc.

L'Uzètienne était attirée par les lots qui seraient offerts aux meilleurs. Parfois, tous les moyens étaient bons pour gagner... Faire tomber un concurrent en était un, non?

Avisant un gros rocher en bordure du sentier, elle se dit qu'elle ferrait mieux de se cacher derrière pour mettre un participant "hors d'état de nuire". Attendant quelques minutes sans que rien ne trouble le silence hormis les animaux et la brise d'air, elle se demandait si elle faisait le bon choix jusqu'à ce qu'elle entendit un bruit de pas rapide, presque une course. La personne se rapprochait.

Lorsqu'elle passa devant elle, Eleanore sortit de sa cachette et fonça sur cette personne, lui donnant un grand coup d'épaule mais elle fut emportée par son élan, un peu trop enthousiaste.

Résultat des courses : elles tombèrent à terre toutes les deux.

Etonnant que maigre comme elle était, elle ait réussit à la faire tomber... Sa propre chute fut atténuée par le corps de l'autre participant, elle n'eut pas grand dommage donc.

Se relevant en vitesse, elle préféra pas regarder la personne qu'elle venait de faire tomber, un peu honteuse de son geste. Mais bon tous les moyens sont bons!
Elle repartit, d'un pas plus rapide, contente d'être passée devant quelqu'un et désireuse de mettre un peu de distance au cas où il voudrait se venger en lui faisant un coup du même genre parce qu'elle devait pas être la seule à vouloir gagner...

--Alandrisse

La jeune femme salua la bande de gamins, il valait mieux se méfier de ses bêtes là. Parait-il que ça mord quand c'est pas content. Enfin bref, la Montbazon était vaillante il le fallait bien après tout. Elle écouta la question. Usant de son minois pour faire croire qu'elle réfléchissait longuement à la question. En même temps, la brune avait vu passer des maires.

Ma réponse est Malkounet dict Malkav et sa chère et tendre Samkookai. Puis-je poursuivre ou je risque une farce ?

Kalif

Kalif continuait sa course après avoir donné la bonne réponse aux gamins.
Sans doute perdu dans ses pensés il n'entendit pas arrivé une personne dans son dos et d'un coup il se retrouva à terre dans un nuage de poussières et servit de matelas à la personne qui le bouscula.

Le temps de reprendre ses esprits et de se relever le mystérieux bourrin avait disparu.

si je le chope celui-la, il va entendre parler du pays. marmonna-il de colère.
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--Mlle_baudet

Tandis que Navis parlait, la Vieille Baudet fit ce qu'elle savait faire le mieux. A savoir plonger ses yeux dans les siens pour démêler le faux du vrai, pour déceler dans ces iris la vérité enfouie. La voix était elle aussi une source à ne pas ignorer : Baudet était la meilleure pour savoir lorsqu'on lui mentait de cette manière. Souvent, la voix tremblait, déraillait. Ou, pire, on se donnait un faux-air de sérénité mais tout cela sentait le mensonge à plein nez.

Baudet écoutait donc l'organisatrice, notant dans un coin de sa tête tout ce qu'elle disait en sachant pertinemment que la jeune femme faisait semblant de l'apprécier. La vieille peau n'était pas idiote : lorsqu'une personne s'intéressait à elle et était gentille, cela ne signifiait qu'une chose. Qu'on avait peur d'elle, peur qu'elle ne dévoile quelque secret. La commère avait bien remarqué que Navis évitait au possible de regarder dans la direction de sire Malkav depuis que Baudet était arrivée. Elle ne voulait pas se faire surprendre, la coquine, à regarder ainsi son amant. Bientôt, il faudrait que la vieille ait une conversation avec Samkookai, tiens...

Elle revint dans la conversation pour noter, avec un sourire de jubilation, la dernière phrase de Navis :
Vous aurez tout aval.

Voilà qui lui plaisait...
Tu dis que j'pourrais faire ce qu'j'veux ? Bien...

Après avoir hoché la tête, l'organisatrice lui expliqua en quelques mots ce dont il était question. Il lui fallait aller dans la forêt et attendre qu'un participant passe pour lui faire tout ce dont elle souhaitait. Tout ? Un sourire béat jaillit sur ses lèvres craquelées, dévoilant ses dents déchaussées. Alors qu'elle rejoignait la campagne et s'enfonçait dans la forêt, elle rencontra un billot de bois, appartenant sans doute à un bûcheron, et décida de s'installer là en attendant que le premier participant daigne apparaître.

Malkav

Doudiou! Tout se passait plutôt bien jusqu'à l'arrivée de la Baudet. Qu'est ce qu'elle fichait là encore celle là? Toujours était il que ça ne présageait rien de bon. Malk tenta d'éviter au maximum la vieille, cela tombait bien, il semblait que se fusse son tour.

Le meilleur pour la fin !, s'exclama-t-il.

Il vida sa choppe pour lui donner des forces et entra dans le parcours. Il prit garde de trainer avec lui un tonneau, cela pourrait servir. Cela servait toujours. Et en effet il fit bien car lorsqu'il arriva à la destination voulue il ouvrit le petit parchemin explicatif et prit compte des instructions. Ça allait, le défi n'était pas bien difficile.

Non loin de la case de départ, il se mit à crier.

Navis! Je crois avoir besoin de toi.

Il fit marche arrière, alla trouver la belle, la prit délicatement par la main et l'invita à le suivre. Il l'aida à monter sur son tonneau en se disant qu'il était bien sur que ça lui servirait. Il la rejoignit tant bien que mal et en titubant il dit.

Navis, sous ce premier nom je t'ai connu
Mais jamais je n'aurai cru
Un jour découvrir tout tes secrets
Encore moins déchiffrables qu'un languedocien décret.

Huguette, Galinette, Lucette, une nouvel personne un nouveau nom
Pour t'aider à cacher tes mensonges dignes du Sans-nom
Germaine, Joséphine d'autres noms, d'autres mensonges
Venant surement troubler tous tes songes

Enfin Enora, digne prénom d'une femme d'exception
Beauté naturelle, inévitable passion
Fière tu dois en être
Pour un jour en être digne peut-être.

Beaucoup ne comprendraient surement pas cette sérénade mais au moins on pouvait la qualifier d'originale. Disons que Malk ne s'était pas rendu compte à quel point l'énoncé de ce prénom, celui de sa soeur perdue, avait pu l'affecter. Choisir Sam aurait été l'option de facilité mais cela aurait peut-être mieux valu.

Il termina tout de même en beauté en descendant du tonneau pour offrir un verre à la belle en inclinant le chef.

Alors j'ai le droit de continuer à avancer?
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--Les_gamins

Ben forcément, les nobles ça y entend tout en plotique hein ! Alors, ben, évidemment, la donà sût donner la bonne réponse. Le gamin n'en était pourtant pas sûr... Mais pour avoir déjà réussi à piquer quelques saucisses sèches dans la boucherie, souvent vide, de donà Samkookai et sachant qu'elle est également dans un truc de maréchaussée, puisqu'elle l'a bien souvent sermonné, Filoup se disait bien que la donà devait être dans la plotique. Y'a que les gens qui sentent bon qu'on voit jamais, ils préfèrent être dans la capitale faire de la plotique. Et pis, Malkav, ben, tout le monde le connaissait...

C'est bon m'dame ! Vous pouvez passer !

Enora.

Après force sourires contraints, elle réussi à se débarrasser de la mère Baudet. C'était peut-être finalement une mauvaise idée que de l'avoir convié à cet évènement... La jeune femme espérait juste que Malkav ne tomberait pas sur elle car, cela était certain, la Peau de vache allait se faire une joie de lui poser milles questions indiscrètes pour faire la lumière sur toutes les questions qu'elle se pose sur lui et Navis. C'était, vraiment, une mauvaise idée en fin de compte ! Mais, le hasard faisant bien les choses, Tristote écoutera ses prières et Baudet rencontrera un autre pauvre homme tel que Steph qui rêve depuis quelques jours de faire la connaissance de la Vieille.

Elle regarda, en se mordillant la lèvre supérieure, la mère Baudet rejoindre la campagne et disparaître parmi la verdure. Les yeux dans le vide, elle resta ainsi un petit instant à rêver... de tout et de rien... quand elle entendit soudain un cri de quelqu'un à qui elle aurait reconnu la voix entre milles.

Malkav ! s'exclama t-elle, affolée, déjà persuadée que Baudet l'avait agrippé et ne voulait plus le lâcher.

Elle accourut, aussi inquiète que ne le serait une mère pour son bébé lors d'une attaque de loups, pour voir finalement Malkav l'attendant. La jeune femme resta bouchée-bée à s'en décrocher la mâchoire et se laissa mener docilement. Le palpitant en déroute et se sentant devenir rouge pivoine. Elle avait peur de comprendre... En cet instant, elle maudit Tristote et sa précédente pensée : non, le hasard ne faisait pas bien les choses. Malkav avait, évidemment, trouvé la sérénade et alors qu'il aurait du choisir une conseillère municipale, telle que Sam ou Frenny, il l'avait choisie, elle.

Effarée, elle écouta les vers que déclama Malkav, à son égard. Au fur et à mesure que les paroles passaient, elle sentait ses magnifiques poches rouges sur les joues prendre de l'ampleur. Sur la fin, elle n'osa même plus le regarder et préféra baisser les yeux.

M... merci Malkav. C'était... très joli... dit-elle, la voix cassée. Elle gardait les yeux à terre, n'osant affronter son regard.

D'une main devenue habile - l'habitude sans doute -, elle cacha discrètement son visage avec sa longue chevelure châtain délavé. Elle regrettait que Malkav la prenne ainsi pour une menteuse, qui jonglait sur les surnoms comme une comédienne le ferait avec des rôles. Mais, hélas, le sort voulait que ce soit si aisé de mentir une première fois et qu'on était bien souvent pris au piège par son propre stratagème : on mentait pour cacher son ancien mensonge. Elle avait choisi cette solution, ne se sentant pas capable d'annoncer de but en blanc la sinistre vérité à Malkav. Encore aujourd'hui, prise au piège, elle avait du mal.

Aussi, elle accepta avec un petit sourire gêné le godet qu'il lui offrit. Bonne idée ! De la Panturlà ne lui fera pas de mal, au contraire...

Oui, tu peux continuer Malk... Bonne chance !...
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A la recherche de son passé ...

Enora.

L'organisatrice, retrouvant ses couleurs normales, revint au stand pour faire le point. La choppe que lui avait offerte Malk avait été bue très rapidement, sitôt celui-ci reparti, et elle ne rêvait que d'en prendre une seconde. C'est qu'il faisait chaud... Retrouvant donc Zet, Ziaa, Mady et un Diable qui se faisait discret, la tête dans le tonneau, elle avisa le présent offert par Mady. Se pourléchant les babines, elle s'en approcha, par l'odeur alléchée et plongea sa choppe, encore mousseuse, dans le tonneau au liquide rouge.

Elle se tourna vers ses amis qui, comme d'habitude, buvaient.

A la vôtre ! Ca va être plus calme maint'nant, vu qu'ils sont tous partis. Il ne nous reste plus qu'à compter les points et à boire !

Elle but une lampée de vin, grimaça, c'était pas trop son genre d'alcool, mais replongea ses lèvres pour re-gouter au nectar. L'amer de la bière lui avait d'abord paru infect, mais se forçant un tout petit peu, elle avait fini par l'adorer. Il faut dire que depuis elle avait fait la rencontre de la Panturlà, elixir d'Uzès, et considérait ce breuvage comme le meilleur du Royaume.

Bon, en parlant de points, on va faire le point. Donà Samkookai est, hélas, complétement à la rue. Et étant donné ce qui lui est arrivé, je suis étonnée qu'aucun participant ne l'ai vu et lui ait porté secours. Un peu beaucoup plus loin, le curé Kalif. Et puis, y'a donà Alandrisse qui avance tranquillement, Eleanore qui semble galoper, Steph qui va également rapidement et Malkav qui vient de partir... à brides abattues.

Elle sourit à ceux qui restaient : et si vous vous demandez comment je sais tout ça alors que je suis restée ici, ben, ne prenez pu de risque et faites attention à tout ce que vous me cachez à l'avenir. Car je sais tout ! héhé
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A la recherche de son passé ...

Zetruckipu

Aux taches de bières ornant l'immonde futal jaune de Zet s'ajoutaient désormais les taches de vin. Il buvait jusqu'à plus soif, s'enivrant jusqu'à en tomber... Le bouton de son pantalon avait depuis longtemps été expulsé et c'était le ventre bidonnant et à moitié à l'air qu'il déambulait entre les Uzètiens présents, lâchant un pet bruyant au grès de ses envies. Il saisissait une tarte à la volée, puis là recrachait sitôt goutée (bon sang Ziaa faisait vraiment des tartes infectes!), toujours la bière ou le vin a la main.
A l'écoute du bilan donné par Ela, il fut un peu interloqué. Comment cette fille pouvait donc savoir, par le Saint nom d'Aristote, où en étaient les candidats.
Deux possibilités s'imposait:
- soit la Ela elle pratiquait la divination (ce qui n'était pas impossible vu le nombre de rousse qu'elle avait fréquenté ces derniers temps)
-soit elle avait des pigeon-espions qui se baladaient dans la campagne.

Refusant de croire que son amie s'était livrée à quelques sataneries, et Zet prit la route qu'avaient emprunté les participants avant lui pour
chercher ces petits volatils. Il s'était récemment pris de passion pour la science et se demandait a quoi pouvait bien ressembler les intestins d'un oiseau qui parle... Peut être même réussirait-il à trouver cette substance qui leur permet de léviter à ces piafs?
Il s'en allait donc en titubant joyeusement par les chemins, tout en ayant pris le soins d'amener avec lui sa réserve de panturlà.

Au bout d'un bon kilomètre et deux litre de bière, Zet s'appuya sur un arbre pour reprendre son souffle. Dans le pin parasol qui projetait son ombre sur Zet, il entendit le sifflement d'un moineau qui émergeait parmi les grésillements des cigales. N'ayant pas envi de pousser plus loin, il s'arrêta pour dégommer cet insolent volatile. Ramassant une pierre, il la lança de toute ses forces et rata le piaf d'une bonne encablure. Le deuxième, troisième puis quatrième essai ne fut guère plus efficaces. Sans doute était-ce les effets de l'alcool, mais Zet n'était pas résigné à abandonné. Ce piaf avait frôlé la mort et pourtant il n'avait pas bougé! C'était bien la preuve qu'il avait un comportement bizarre...

Il décida donc de se lancer dans une escalade plus que hasardeuse de l'arbre. Il enlaça le tronc et grimpa tant bien que mal, en gesticulant des pieds dans le vide, agrippant dès qu'il le put la première branche à portée puis continua son escalade plus sereinement (bon sang, il bouge quand même beaucoup ce pin... Et ces branches qui se dédoublent en permanence...) Une fois arrivé à la hauteur de la branche où se tenait le volatile, il entreprit de ramper jusqu'à lui. L'oiseau alerte s'envola devant l'avancée de ce soulard qui, dans une manœuvre désespérer pour le retenir, tendit la main puis dégringola.

Étrange, il n'avait pas touché le sol. Non, il était suspendu à un mètre du sol. Sa bedaine pleine de bière lui avait épargné la lourde chute en se coinçant entre deux grandes branches.

He ben, qu'on ne me dise plus jamais que c'est mauvais pour la santé la binouze! se dit-il.

Il essaya de se dégager par un habile mouvement de fessier qui devait paraitre particulièrement grotesque vu de l'extérieur, puis tenta de rentrer le ventre, sans effet, avant de forcer de toutes ses forces avec ses bras. Rien a faire. Il était coincé et ne bougerait pas sans l'aide de quelqu'un.

Mais dans tout malheur, il y a du bon! Son pantalon avait glissé jusqu'à ses chevilles et il en avait profité pour vidanger sa vessie qui commençait à être au bord de l'explosion. Puis, épuisé, il s'endormit dans ce lieu plus qu'incongru.
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Samkookai

Mal de crane....tête lourde...le soleil l'aveuglait..lorsqu'elle reprit connaissance.
Le nez contre le sol, elle se tourna d'un mouvement lent portant le regard vers le ciel azur.
Elle ne put ouvrir de suite les yeux, ébloui par la luminosité.

Quelques minutes s'écoulèrent avant de pouvoir vraiment reprendre conscience.
Un oeil..puis l'autre s'ouvrirent peu à peu, apercevant la bande d'enfants du village agglutinés autour d'elle. C'était soit ça..soit elle était tombée dans une tribu de nains...elle voyait encore un peu flou...

Se redressant lentement, se frottant la tête de la main, elle distingua clairement les gamins.

Je suis là depuis longtemps? Que s'est il passé?
Me dites pas que ça fait parti du jeu!?

Légèrement grincheuse de par sa posture et surtout sa bosse à la tête, elle se releva, ajustant sa robe et sa coiffure comme elle pouvait...

Bon les enfants, c'est pas tout, mais il y a un jeu en cours non? et..je n'aime pas perdre...dites moi ce qui vient ensuite, et pas une échelle cette fois-ci hein.

Elle leur sourit amicalement.
Au fond ce n'était qu'un jeu, et les enfants, impliqués ou non, ne pensait pas à mal.
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--Les_gamins

Le nez plissé et tous les sens ouverts, la bande toute entière était aux abois. Il y avait quelque chose qui clochait, ils le sentaient tous. Seules brisaient le silence s'installant les feuilles des arbres qui s'agitaient dans un vent se levant. Les animaux s'étaient tus, les oiseaux avaient cessé de chanter et s'envolaient à tire d'aile, et on entendait au loin les cavalcades de bête s'enfuyant.

C'est dans un air âpre et angoissé, qu'ils virent arriver l'un de leur collègue. Il semblait avoir couru tout du long et, venant à leur hauteur, souffla en se tenant les côtes.

- Y'a... poufff... la Mère Baudet qui a fait un feu mais elle a du s'endormir. Jl'ai vu se barrer en courant comme une dératée, en tenant son jupon. Pis j'ai vu derrière elle une grosse fumée noire...

Un éclat de panique dans les yeux, il leur fallu quelques secondes pour réagir. Puis, de concert, ils prirent tous la tangente en criant à qui mieux mieux, tant pour avertir les participants qui pourraient se retrouver piégés que pour exprimer leur peur.

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[RP] Le jeu de l'oie