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[RP] Bureau «Vox populi»

Argael
Le porte parole fit partir un serviteur à l’intention de sa Grandeur afin que ce dernier puisse répondre par lui-même à la question posée sur le prestige.

Sitôt fini que déjà Monseigneur Beeky Maledent de Fetyat se présenta se qui provoqua chez le Pair de France un petit sourire. Ce qu’il pensait de cette femme n’est pas l’objet ici, mais assurément c’est avec un plaisir certain qu’il l’a vit prendre la parole.

Deux remarques à l’encontre du Porte Parole furent alors énoncées. Silencieux il écouta mesurant les propos avec attention, avant de proposer une réponse.


Vicomtesse le bonjour.
Vous auriez trouvé louable d’ouvrir une salle ou le peuple puisse interpeller les politiques dites vous, mais alors qu’est ce que ce bureau, si ce n’est l’occasion pour tous de recevoir réponses à de légitimes questionnements.
Vous trouvez pompeux le projet d’ « Assemblée du peuple » avant même d’en avoir vu une seule séance, quelle personne peut être juge avant d’avoir matière à juger ?
Dans notre esprit se serait au Tribun Comtal de proposer les sujets sur les préoccupations de la population afin de répondre aux mieux à leurs interrogations et d’entendre leurs idées et propositions.
Vous parlez de restrictions pour poursuivre, ne sommes nous pas en ce monde civilisé par ces mêmes règles.
Que serait l’Humain sans règles pour le guider ? Que serait l’Humain sans par exemple les préceptes de l’Eglise ? Des hérétiques dont nous ne pensons pas qu’ils soient humains.
De même ici, des règles furent proposées afin de garder un cadre bénéfique et dynamique.
Ce projet est un essai qui peut être amené à évoluer dans le temps suite aux remarques et constations faites. Le terme de « sujet », les délais des débats, rien n’est figé dans le temps. L’intelligence de chacun voudra faire évoluer se projet de manière à ce qu’il se trouve le plus utile possible pour les Flandres et sa population.
Ne doutez pas que nous souhaitions voir le peuple libre de s’exprimer, c’est en ce sens que nous avons proposé l’Assemblé du peuple, nous tenons grandement à ce droit de parole de la masse.
Si le projet ne fonctionne pas nous travaillerons à trouver un autre moyen de donner la parole aux citoyens et résidents des Flandres, mais ne jugeons point un projet avant d’avoir pu le voir à l’œuvre voulez vous bien. Laissons voir la volonté des Flandres de répondre à cette fenêtre de liberté d’expression qui est offerte.


Puis de la même manière que la Vicomtesse il poursuivit à propos ténu.

Monseigneur, pour trois raisons je l’aurais fait en réponse à vos trois crimes. Par son insulte d’abord des plus déplacée, ensuite car c’est une enfant qui doit apprendre le respect, et enfin car elle est de plus diaconesse qu’à se titre elle se doit d’être exemplaire. Une question d’éducation sans doute qui diffère entre nous, mais tout enfant de Vicomte, elle n’en reste pas moins qu’elle se doit au respect envers quiconque et plus encore vis-à-vis de sa fonction. Pour confesse enfin je note la chose et tacherait de venir vous trouver dans des délais raisonnables, je ne doute pas d'être à entendre sous le regard du très Haut après de tels propos tenus.


Les propos ici se voulaient calmes et mesurés. Nulle agressivité, simplement l’expression de sa vision des choses. La punition juste et justifiée ne se pouvait que bénéfique à l’enfant pour comprendre la bienséance et les règles de la vie.
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Blanche30
Blanche, en retrait, écoutait depuis le début. Elle s'avança et dit :

- Pardonnez moi d'intervenir, mais pour ma part, je ne trouve ce projet d'Assemblée du Peuple ni pompeux ni inutile. Toutefois, en tant qu'ancienne conseillère, je souhaite vous faire une remarque. Il y a environ un an, j'étais au conseil, et une salle de ce genre avait été ouverte. Cuisant échec, les flamands, conseillers ou non, nobles ou gueux, n'y venaient que pour se quereller et s'insulter. Quelques mois plus tard, je me retrouve à nouveau au Conseil, sous le mandat de Quiou, et celle ci décide sur l'idée de je ne sais plus quels conseillers, d'ouvrir une autre salle de ce genre. A nouveau un échec, à nouveau des disputes, à nouveau des insultes.

Ah, souvenirs, souvenirs... Comment ne pas tomber dans la nostalgie ? Tout simplement en se rappelant que son dernier mandat en tant que conseillère avait été le pire, dirigé par quelqu'un qu'elle jugeait incompétente, inactive, manipulée, et pour qui le dernier qui avait parlé avait raison. Heureusement tout cela était fini pour la jeune épousée.

- Ma question sera donc, et je vous la pose sans a priori aucun ni critique, comment comptez vous faire de cette salle un lieu d'échange courtois, sans dispute, sans cri et sans insulte ?

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Argael
Dame Blanche le bonjour à vous et vous êtes toute pardonnez. Je ne suis pas ici pour me reposer et m'efforce en ma qualité de conseiller comtal de répondre au mieux à chacun comme mes obligations morales vis à vis des Flandres l'exige.

Visage souriant une fois de plus la réponse se pouvait visuelle à elle seule.

Major, voyez vous le nombre de personne en ce bureau? nous avons bon espoir que le peuple sera trouver en ce projet la structure qui lui conviendra pour s'intéresser de plus près à cette province.

Il s'agira d'une assemblé tenue par le peuple et pour le peuple. Les débordements ne sont maintenant pas impossible mais le Tribun sera la pour faire régner la sérénité en ce lieu. Nous ne pensons pas que les Flamands soient plus sots qu'ailleurs et ne doutons pas que le bon sens sera être de mise.

En dernier recourt, il restera toujours les gardes *pour s'assurer de la quiétudes et de la courtoisie des échanges.

J'espère que nous n'aurons pas à en venir à ces extrémités toute fois. Nous espérons du plus profond de notre être voir cette assemblée devenir pérenne et une opportunité pour les personnes ne voulant pas faire de la politique de proposer des projets et des idées.

Seuls des personnes des plus sottes ne verraient pas la chance qui est donné ici à chacun de s'exprimer pour le bien des Flandres

*censeurs

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Blanche30
Je vous remercie de m'avoir répondu, et vous souhaite bon courage et réussite dans votre entreprise.
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Duncan.
Il était venu voir ce nouvel apparat Comtal.
Il avait failli, une fois ou deux, partir dans un fou rire mais il avait réussi à se contenir.

Certains c'étaient exprimés, Duncan s'avança pour prendre, à son tour, la parole. Après tout, cet endroit avait été créé pour ça.

S'adressant d'abord à ceux qui étaient là.


Veuillez m'excuser, par avance, de mon langage mais j'ai bien peur de ne pas avoir le tact de certains d'entre vous.

Puis, se tournant vers Argael.

Votre Seigneurie,
Mes salutations, je suis Duncan de Clairambault, Seigneur d'Annaiges et Porte Parole du Parlement.

Je vais tenter de faire court.
Cet endroit est aussi inutile qu'illégale.


Trop court peut être, il fallait surement des justifications à ses propos pour le moins...directs.

Je m'explique.
Le peuple Flamand a déjà la possibilité d'interpeller le Conseil en place publique à l'endroit nommé "réactions aux annonces Comtales".
Créer en nouvel endroit semble donc bien inutile.

Concernant la légalité, vous avez annoncé, en tant que Porte Parole du Conseil, tout un texte régissant cet endroit.
Je n'ai pas vu si le Comte avait fait un décret la dessus mais, pour quoi que ce soit, sans décret Comtal ou loi inscrite dans le CL, rien de ce que vous avez mit en place n'est légal, tout juste un mode de fonctionnement qui, s'il n'est pas respecté, ne peut être amené devant la justice.

Et même si un décret Comtal existe, il ne serait que temporaire, un décret n'étant là que pour pallier à des situations temporaires.

Ce lieu est donc sous le cadre de la loi concernant les lieux de réunion.
Je vous conseil donc d'aller relire le CL afin d'en prendre connaissance et de vérifier que ce que vous avez annoncé respecte bien nos lois.

Sinon, selon ce que vous avez annoncé, vous devez vous sortir vous même de ce lieu puisque, je vous cite :


Citation:
Seuls des personnes des plus sottes ne verraient pas la chance qui est donné ici à chacun de s'exprimer pour le bien des Flandres


Et que je ne vois pas cette "chance" alors qu'un endroit pour s'exprimer existe déjà.
Et donc, vous venez de m'insulter.

Punissez vous comme annoncé et...il me semble que j'ai droit de porter plainte à votre encontre, c'est bien cela ?


Petit sourire en coin, le jeune Seigneur n'était pas procédurier, pas pour ce genre de broutilles en tout cas.
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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Pinolebouru
Las... il était de las de ces réactions de gens qui n'avaient rien d 'autre a faire que de chercher des poux dans la tête des gens. Une fois de plus le pp du parlement nous montrait l'étendue de cet art qu'il maitrisait maintenant a la perfection. Ou, comment faire du vent.

Chez moi, il est interdit de pisser dans les rosiers... C'est pas ecrit dans le CL, mais essayer de venir Pisser dans mes rosiers... les lois, elles dépendent de la/les personnes qui a autorité sur le lieux ou l'on se trouve.

Ici, le porte parole du conseil a autorité sur les lieux, et a tout moment, il peut demander des sanctions a l'encontre des gens qui débordent.

ensuite, l'endroit appelé "réaction aux déclarations comtales" est, comme sont nom l'indique, un endroit ou l'on réagit aux déclarations entre flamands, sans nécessairement interpeller le conseil.

et pour finir... un décret fait office de loi. un point c'est tout... relisez le CL, il n'est nullement fait mention de "provisoire".

Encore une fois, vous nous faites l'étendue de votre incapacité a vous réjouir pour une avancée flamande, préférant dénigrer les gens qui participent a ces avancées...

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Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.
Beeky
La vicomtesse odit à son tour le Porte-parole avec grande attention, pesant chaque mot, y mettant du sens et surtout taschant de tirer enseignements des réponses qu’on lui faisait. Le ton estait affable, lui sembla-t-il, mais la teneur la fict grandement tiquer. A dire le vray, le plissement involontaire de son nez montrait qu’elle estait fort contrariée. Attigny laissa s'exprimer plusieurs personnes sans réagir à leurs propos et attendit qu'elles en aient fini pour reprendre le fil de son petit discours.

Vostre Seigneurie… il me semble tout à fait important que j’éclaircisse mon propos, tant il semble déformé lorsqu’il passe la barrière de vos lèvres. *nouveau plissement du nez* Adoncques, pour reprendre mes dires, j’aurais effectivement trouvé louable d’ouvrir une salle où peuvent estre interpellés les conseillers afin d’assouvir soif de cognoissances, recevoir réponses à de légitimes questionnements ou servir d’organe consultatif pour le conseil. Autrement dit… il est fort dommage de créer une assemblée du Peuple, avec des règles aussi restrictives qu’icelles édictées dans la charte que vous avez publiée, alors que de simples Flamands lambda peuvent tout aussi bien le faire, sans tout ce déploiement procédurier.

J’ai décortiqué avec sérieux l’annonce placardée en place publique et dans un premier temps, la chose m’a semblée plutost encourageante bien que vague. Mais… j’aye esté fortement déçue lorsque j’en suis arrivée au paragraphe sur le déroulement des séances. Le thème est proposé par le tribun et si un Flamand ordinaire voulait en lancer un, il devrait se soumettre à l’accord du conseil. Accord qui est loin d’estre tacite puisqu’il faut que le sujet soit convaincant et qu’il agrée au conseil. De plus, la réponse se ferait sous huitaine, après parution d’une synthèse qui mettrait deux jours à se faire, après un débat qui pourrait dépasser la semaine...

Poinct ne m’attarderai davantage sur la procédure du choix du tribun comtal qui me semble n’estre que perte de temps lorsque l’on possède au sein du Conseil, des conseillers sans poste. La chose m’étonnera toujours, tant en certaines provinces l’on est obligé de recruter des Hauts-fonctionnaires pour faire fonctionner les institutions.

En résumé, avec la création d’icette assemblée et la charte qui la définit, j’y vois lourdeur administrative et limitation de la portée de la consultation du Peuple. Comprenez-vous mieux mon propos et ce qui me fait dire que « je trouve inutile, voire pompeux, tout ce déploiement de règles pour au final, ne recueillir que le sentiment du Peuple sur des sujets imposés ».

Adoncques, il est inexact de dire que c’est le projet que je trouve pompeux, et il est tout aussi inexact de songer que je me base sur du vent pour juger de vostre projet. J’aye lu avec attention ce que vous nous présentiez et si je vous donne mon sentiment, c’est afin de vous faire prendre conscience de la manière dont celui-ci peut estre perçu de l’extérieur. En cela, il semble que nous nous rejoignons puisque rien ne semble figé, tout du moins, est-ce ainsi que je le comprends lorsque vous dites
« l’intelligence de chacun voudra faire évoluer se projet de manière à ce qu’il se trouve le plus utile possible pour les Flandres et sa population. »
Plutost qu’intelligence, je souhaiterais davantage que l'on parle d'attente.

Ayant fini son propos, la dame baissa le ton derechef et s’adressa au vicomte, sur le ton de la confidence.

Pour le reste… il ne me semble poinct opportun de vous signifier en public le fond de ma pensée pour une affaire privée. Nonobstant, je vous attends en Malines, le jour qu’il vous plaira, pour vous signifier la chose en toute amitié aristotélicienne. Poinct n’aye l’ouie assez fine pour avoir odi les propos de ma filleule mais je suis assurée qu’ils ne méritent aucunement que l’on use de violence physique sur une fresle jeune fille, clerc et de noble extraction… ou alors, je vis en un monde qui n’a plus les valeurs qui m’ont esté enseignées par la noble et vieille gent d’un des plus vieux duché du royaume…
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La joueuse est absente le WE
Duncan.
Tien, une interpellation qui venait d'on ne sait où.
Ah, Pino, peu étonnant...


Vicomte,

Il semblerait que vous mélangiez propriété privée et lieu de réunion publique.
En quoi ce lieu appartient au Porte Parole ?
A moins que nous soyons sur sa propriété mais il ne me semble pas.
On ne peut pas s'attribuer le bien d'autrui et encore moins le bien des Flandres qui est un bien publique...

Pour ce qui est du lieu appelé "réactions aux annonces Comtales" il n'est pas rare que quelques Flamands s'y rendent afin d'interpeler le Comte où les conseillers.
Quelque soit le nom donné au lieu, c'est l'utilisation faite qui compte.
Les flamands ont donc bien un endroit où aller pour s'exprimer.

Pour ce qui est du Décret, il est temporel par définition.
Même si ce n'est pas inscrit dans le CL, un Comte peut le promulguer et un autre (ou ce même Comte) peut l'abroger, il ne fait donc pas office de loi durable.
De plus, aucun décret n'a été promulgué pour ce lieu et sa fonction.

L'illégalité est donc totale.

Pour ce qui est de me réjouir pour quelque chose qui me semble inutile et superflu, en effet, je pense que le conseil devrait se pencher sur des choses plus importantes que sur quelque chose qui existe déjà...

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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Gabriel_d_ici
Concernant l'illégalité de la chose, je ne suis pas d'accord. La création d'un lieu privilégié pour l'expression de l'opinion du peuple est autorisé par nos lois.

Opus 2. Droits et citoyenneté. a écrit:
Art 6 : Le comté des Flandres reconnaît le droit d’opinion et le droit à la manifestation à ses citoyens. Il garantit la liberté du culte aristotélicien, la liberté d'expression et le droit au rassemblement.


Après concernant ce que l'on pourrais nommer le règlement interne, celui ci n'a pas directement force de loi, mais le comte peut le faire respecter par décret.
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Duncan.
Effectivement, cher Gabriel, ce n'est pas le lieu qui est illégal mais bien le règlement.

Et justement, en reprenant l'article que vous venez de citer, ne trouvez vous pas qu'imposer un lieu règlementé pour s'exprimer va à l'encontre de la liberté d'expression ?

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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Klesiange
Non mais là c'était vraiment trop jouissif. C'est qu'elle était là, à pleurer devant lui, tellement désolée d'avoir fait des choses soit disant horribles... des choses qu'elle aurait faites à lui... à LUI! Le monde à l'envers...

Mais quand en plus elle finit par lui demander pardon...

Une diaconnesse qui vous demande pardon, ça vous rapproche du divin.

Le géant flamand fait un pas vers la jeune fille en pleurs, le froid glacial de l'enfer lunaire crépitant dans ses yeux. Il pose doucement la main sur son épaule et prend la parole.


Soeur Astrid...

Il sent déjà que le plaisir commence à monter.

Vous êtes toute....

Les yeux se ferment.

Pardonnée.

Grande et longue inspiration pour que l'intense jubilation qui l'assaille intérieurement ne le trahisse pas au regard des autres.

Le plaisir redescend lentement, les yeux se rouvrent et c'est la Vicomtesse d'Attigny qui attire son attention. Pour sûr qu'avec elle, ce devait être encore meilleur...

Sortant de ses étranges rêveries, il lance enfin à Astrid.

Va mon enfant, va en paix.

Et c'est très lentement qu'il reprend la direction de la Cour avec l'agréable sensation d'être un peu plus léger qu'en début de journée.
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Juge de Flandres, Membre du mouvement "Libertés flamandes" - Avocat au Barreau flamand - Ancien Chargé de mission pour le Comté de Flandres
Argael
Il était une chose certaine la réussite de ce lieu, le porte parole du conseil se faisant alpaguer dans tous les sens par les uns et les autres. Il entreprit dans un premier temps de finir de répondre à la Vicomtesse.

Monseigneur, que dire de plus. Une interrogation, je peux y répondre, une critique je peux essayer de la justifier, mais un avis exprimé comme le vôtre que dire à cela ? Je ne suis pas homme à me répéter de manière stérile. Ne doutez point que j’ai entendu comme le conseil comtal votre…. Déception relative vis-à-vis de ce projet, alors que vous auriez souhaité plus de liberté encore. Ne doutez point que le conseil est sensible aux remarques, et la première assemblée vous donnera possiblement raison. Nous serons alors des plus disposés à faire évoluer l’ « Assemblée du peuple » afin que celle-ci trouve tout son sens et sa raison.

Si vous le souhaitez Vicomtesse, pourquoi ne pas vous proposer au poste de Tribun Comtal ? Ou bien alors voir à l’issue du premier exercice ce qui peut être amélioré. Je serais n’en doutez point ravi de travailler sur ce projet plus avant avec votre personne à mes côtés. Cela vous surprendra sans doute mais vous me faites le plus bel effet, et j’aimerais voir cet avis confirmé je vous l’assure.

Permettez-moi si vous le voulez bien de répondre maintenant à Messire de Clairambault, cela devrait aller vite.

Messire, je m’exprime ici en tant que Porte Parole d’un Conseil Comtal ayant validé un projet. Vous venez ici vous présenter comme Porte Parole du Parlement est-ce à dire que vous parlez au nom de celui-ci ? Je serais surpris de la part de cette institution qu’elle n’ait pas vu la différence entre un lieu où chacun peu réagir aux annonces comtales et un bureau où l’on peut s’exprimer sur tout sujet. Venant de votre part la chose est sans doute compréhensible au vu de vos propos, mais de la part du Parlement…

Ensuite Messire, je vais faire simple, je vous propose comme vous semblez plus soucieux de me cherchez des noises que de la voix du peuple, un comble pour le porte parole du Parlement, d’avoir quelque chose dans les braies. Vous estimez avoir le droit de porter plainte, dès lors ne vous en privez point, nous serions heureux de proposer un procès publique sur votre plainte.

Je vais même vous proposer une chose si vous ne vous dégonflez point comme une baudruche. Je vous pense nuisible aux Flandres et vous sans doute de même. Si votre plainte n’aboutit à rien, vous vous engagez à quitter à vie les Flandres, si je suis condamné je m’engage de même à quitter les Flandres. Nous sommes à un carrefour Messire, allons au bout de votre démarche, si vous fuyez maintenant qu’il me soit permis dès lors de vous considérer tel un Anglois et vous en faire réflexion chaque fois que nous nous croisons. Allons messire la soule est dans votre camp, montrez nous que vous n’avez pas que des propos creux, je suis votre homme.

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Duncan.
Éclat de rire non retenu, cette fois, il avait fait fort l'Argael, on se croirait entre gamins des rues.

Votre Seigneurie,
Donner mon opinion et informer sur le point légal de cette "tribune du peuple" est vous chercher des noises ?
Ce lieu n'est-il pas fait, justement, pour que chacun puisse s'exprimer et exprimer ses idées ?

Où alors, ne serais ce qu'une blague de votre part et que vous ne voulez y voir que des personnes choisies ?
dans ce cas, il aurait fallu le signifier dès le départ.

Vous réagissez comme un enfant. "t'es méchant alors viens te battre !"
Pour le grand homme que vous dites être, je trouve votre réaction d'un puérile...

Et vous voudriez que je quitte les Flandres ?
Je suis né en ces terres et j'y mourrais par la volonté du Très haut.
Lui seul pourra m'interdire de fouler les terres de mon enfance, terres que je chérit plus que tout.

Vos enfantillages ne m'intéressent pas, je ne suis pas en ce lieu pour faire des disputes aussi puériles qu'inutiles.

Je vous donne mon opinion, et je vous fait profiter de mes connaissances pour combler vos lacunes, vous devriez plutôt me remercier.
Mais vous semblez bien trop imbu de votre personne pour accepter que je puisse vous apprendre des choses, voir même remettre en cause vos idées.

Est ce se dégonfler que de ne pas vouloir entrer dans votre jeu puéril ? Je ne crois pas, au contraire mais je suis certain que vous crierez le contraire dès que l'occasion se présentera, un enfant reste un enfant...

Si cela doit se finir au tribunal c'est que vous l'aurez voulu mais seul le verdict aura foi, pas vos paris stupides qui n'intéressent que votre petite personne.


Petite réflexion avant d'ajouter.

Surtout que vous ne réalisez pas l'impact négatif que pourrait avoir ma disparition des Flandres...
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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Adrienne
Passant par là, la conseillère comtale se réjouit de voir des flamands s'intéresser à la politique flamande et manifester de la curiosité pour cet endroit se voulant un lieu de rapprochement entre le peuple et le Conseil Comtal ... Elle ne put que déplorer l'attitude totalement déplacée du Sieur Duncan qui profitait de cette tribune pour se faire remarquer de bien sotte manière. Lui lançant un regard glacial, elle renchérit :

L'impact négatif je ne sais mais l'impact positif ça sera de ne plus vous entendre braire des âneries ni déverser votre fiel à l'égard d'un Conseiller Comtal.

Cet endroit est tout à fait légitime, c'est le Comte qui en a manifesté la volonté, approuvé par l'ensemble du Conseil.

Si vous jugez cette inititative illégale, demandez donc à voir le procureur du Comté ou sinon, retournez dans l'ombre et évitez de polluer la saine ambiance régnant en ce lieu d'échange.

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Pinolebouru
Un soupire a peine audible, suivit d'un mouvement de la tete.

Je sais pas si c'est la bêtise ou la mauvaise fois qui me désole le plus...

Un cour silence avant d'enchainer.


A force de jouer au con, de dénigrer les efforts des flamands, du conseil entier, faudra pas s'étonner si l'on trouve plus de gens ayant la volonté de bosser.


Il soupira une nouvelle fois.


Je suis las... vous pouvez pas savoir comme je suis la de vos anneries complètements politisées, Si vous dépensiez autant d'énergie pour les Flandre, que ce que vous dépensez pour emmerder vos « opposant », on vivrait sans doute dans une Flandre chaleureuse, ou les gens de bonne volonté n'hésiteraient pas a se révéler.


Coupant court a toute escalade, Pino fit un petit sourire forcé avant de terminer.

J'vous souhaite bien du plaisir. Pour ma part, j'ai plus rien a vous dire et je laisse la place aux flamand ayant des questions a poser au conseil. Des questions intéressantes pour la plupart.
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Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.
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