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[RP] Cinq leçons sur la théologie de Mgr Navigius

Navigius


L'italien scruta le vélin de son élève. Il corrigea les réponses qui étaient toutes convenables. Il lui tendit alors l'avant dernier vélin, que tous surnommaient la brique.

- Vos réponses sont toutes adéquates, ainsi donc, nous passons à l'avant-dernier vélin. À votre plume!


Le Crédo Aristotélicien a écrit:


    Le Crédo, commenté par son Eminence Aaron de Nagan, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne.


    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


    _________________________


  • Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,

    Dieu est tout puissant car sans lui rien ne peut exister. Dieu est la source de toute chose, de la matière comme du vide, si bien qu’avant la création du monde, il n’existait même pas de vide car même le vide est quelque chose. On appelait alors cet état sans existence « le Néant », où seul Dieu était.

    Le temps, le mouvement, l’existence et le savoir sont issu de Dieu Lui-même. Il est la source de toutes choses. Il est omnipotent car il suffit à Dieu de penser pour que le monde se fit, Il est omniscient car Il est la source même du savoir et de l’existence, Il est omniprésent car tout est issu de Lui et tout est en Lui.

    Enfin, le Très-Haut, par son statut de divin, de source de la Création, est infini et éternel.Par Lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Il est l'Alpha et Omega, ce qui signifie « le premier et le dernier ».



  • Créateur du Ciel et de la Terre,

    Cette phrase est à la dimension de l’homme. Par cette réplique, l’on tente d’englober l’ensemble de la Création, car de notre condition, la terre et le ciel sont partout. En affirmant que le Très-Haut créa le ciel et la terre, où que nous position notre regard, de l’Orient à l’Occident, du Septentrion au Midi, nous ne faisons que contempler l’œuvre de Dieu, et uniquement celle-ci.

    Par le ciel et la terre, on réunit donc l’ensemble de la création visible par l’homme, car la réplique suivante définira ce qui lui est invisible. Cependant, le ciel et la terre ne se résument pas aux arbres, à l’humus, aux nuages ou à la pluie, ils s’étendent aussi à l’homme, à l’ensemble des créatures vivantes, mais également aux sentiment, aux émotions, à tous ce que l’homme peut vivre ou ressentire et par qui ces sentiments existent.



  • Des Enfers et du Paradis,

    Comme tout est issu de Dieu, le Tout-Puissant est également à l’origine des Enfers et du Paradis. C’est le monde invisible, par opposition au monde visible qu’est la terre et le ciel, comme nous venons de le démontrer. Le Livre des Vertus est une source appréciable pour connaître ces lieux, notamment dans sa troisième partie qui à pour titre « l’Eclipse » et où un jeune homme fait un songe durant lequel il visitera à la fois les Enfers sélénites et le Paradis solaire.

    Car bien que nous évoquions de temps à autre que nos morts aillent au ciel, c’est en fait sur le Soleil qu’ils se rendent, terre d’accueil des enfants défunts du Très-Haut, terre de la Cité Céleste. C’est là, derrière l’image que nous avons des grilles du Paradis qu’Aristote et Christos, entourés des archanges et des d’anges, attendent ceux qui auront réussi à vivre une vie exemplaire, vertueuse, aristotélicienne… A l’inverse, le sol lunaire attendra les hérétiques, les incroyants et les infidèles qui n’auront pas cru en l’existence de l’Eternel.

    Sur la lune règnent les sept démons qui caractérisent les sept péchés capitaux, par opposition aux sept archanges qui symbolisent les sept vertus fondamentales de l’aristotélisme et qui eux vivent auprès du Créateur.



  • Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Le chapitre de l’Eclipse du Livre des Vertus est un texte important pour connaître se qui nous attend dans l’au-delà. Sypous, personnage principal de cette partie, nous relate sa confrontation avec le Tout-Puissant durant son songe, ou il Lui dit : « J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, sur la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer. »

    Ce passage résume les deux possibilités qui s’offriront à nous lorsque nous serons face à Dieu le jour de notre mort. Nous nous soumettrons alors à son jugement. Cependant, le Très-Haut nous laisse une chance, un choix, une dernière possibilité de nous racheter, si nous venions à Le rejoindre plus vite que nous l’aurions pensé.

    En effet, dans son infinie mansuétude, Dieu nous permet de revenir à la vie si arrivé devant Lui, nous ne nous estimions pas assez vertueux pour mériter le Paradis, qu’au vu de notre vie la sentence pourrait bien être la damnation éternelle à l’enfer lunaire. Choisir de revenir à la vie, c’est vouloir changer de mode d’existence et se tourner désormais vers l’aristotélisme et ses valeurs, car le deuxième jugement pourrait bien être sans appel…



  • Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,

    Aristote le sage, serviteur du Très-Haut, à qui le Verbe divin a été révélé et qui annonça la venue du salut et de la lumière.

    Depuis Oane, premier être humain à comprendre Dieu et à conduire la communauté originelle du Tout-Puissant, les hommes s’étaient peu à peu détourner de Dieu pour finalement oublier jusqu’à Son existence. C’est alors qu’Il décida de poser la première pierre d’un édifice qui allait devenir sans doute la deuxième plus belle œuvre de Sa création : l’Eglise.

    Aristote fut éclairé par la lumière divine, sa raison et ses enseignements allaient ouvrir le monde sur une nouvelle ère, celle du retour de la communauté des hommes dans le sillage de l’Amour infini du Très-Haut. Il était la première partie du binôme fondateur de l’Institution de Dieu et il annonçait déjà celui qui le compléterait : Christos.



  • Envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Trois logions, symboles du message de Christos qui sont certaines de ses paroles révélatrices mises par écrit, servirons à nous expliquer, ou en tous cas nous aiderons comprendre ce passage du credo.

    Dans le logion III, Christos disait : « Mes amis, l'âme est composée de deux parties: la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader. » Cette phrase, peut-être compliquée, doit être associée à deux autres logions afin d’être éclairée. Il s’agit du logion IV et V dans lesquels Christos affirme : « La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison » et « La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme »

    Nous sommes donc face à plusieurs éléments de nous même, de notre âme et de notre esprit : la foi, la raison, la compréhension, le savoir et le mysticisme. Aristote touche plus particulièrement notre esprit, car Dieu se révèle tout d'abord dans sa doctrine lumineuse et ses enseignements, doctrine qui annonçait de manière prophétique l'enseignement de la Lumière d’une façon tout autre mais non moins complémentaire par le prophète Christos.

    Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité, comme l’exprime le logion que nous venons de citer : « La foi apporte la vérité, mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison »... Une même réalité qui forme un ensemble éclairé par les prophéties divines transmises aux hommes par l’intermédiaire d’Aristote et Christos. La vérité de la Raison et la compréhension furent l’œuvre du philosophe grec ; elles furent le premier élément de cet universel sentiment que l’homme a retrouvé depuis la chute du paganisme : la Foi et la conscience de l’existence d’un seul et unique dieu : le Très-Haut.


    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.


    ___________________________


  • Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.

    Christos est messie, guide et miroir de la divinité.

    Devant le spectacle impie qu’offrait l’humanité, Dieu décida, dans son infinie bonté et sagesse, qu’il était temps pour les hommes de voir arriver celui qui fut annoncé par Aristote, pour apporter le divin enseignement, incarnant par la même l’amitié vertueuse et le philanthropisme.

    Christos aura la volonté d’aller enseigner à toutes les nations, de compléter l’ouvrage entamé par son illustre prédécesseur dans l’optique de l’établissement d’une Institution forte, morale et vertueuse, au service du Créateur duquel Il avait reçu la vérité divine.

    Il affrontera sans relâche les tentatives perverses de la bête sans nom, il luttera par la foi, la sagesse et la non-violence contre ceux qui l’empêcheront de délivrer son message. Il finira enfin par s’offrir à l’humanité afin de monter à Dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.



  • Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

    Christos est, comme nous l’avons expliqué précédemment, le message complémentaire du Très-Haut et indispensable à la compréhension de la foi aristotélicienne. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété. L'équilibre prophétique divin trouve là son fondement.

    L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscients que de la beauté et de la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu. Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.

    Voilà pourquoi Christos nous indique le chemin du Paradis. Par sa doctrine, sa foi et son message, il compète sont prédécesseur dans une indispensable explication du mysticisme et de la foi. Il faut trouver le juste milieu entre les vertus et les péchés, entre les vertus elles-mêmes et entre la foi car il ne suffit pas d’être vertueux pour être aristotélicien, il faut aussi croire, il faut avoir la foi, il faut être persuadé par le message de Christos. C’est en cela que sa vie exemplaire est essentielle et c’est par ce qu’elle est exemplaire que celle-ci nous mène tout droit au Paradis solaire.



  • C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    « Lui, aimant jusqu'a la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu. »


    Christos fut condamné à la croix, comme plus tard beaucoup des premiers aristotéliciens. Mais ce qu’il y a d’admirable dans ce fait, c’est que Christos c’est offert lui-même à l’humanité pour réparer les fautes qu’elle avait commises au cour des siècles, fautes qui l’avait amenée à renier l’existence de Dieu. Par son sacrifice, Christos apporte le salut et prouve à Dieu que l’on peut offrir, jusqu’à son propre corps, sa propre vie, sans rien attendre en retour et pour le bénéfice des autres.

    La volonté de Christos en se donnant aux hommes est que ceux-ci adhèrent à l’Eglise de Dieu, croient et fondent leurs existences sur les principes aristotéliciens, la foi, les enseignements prophétiques de la raison et du mysticisme, et enfin, qu’ils imitent sa propre vie pour le salut de leurs âmes et la plus grande gloire du Royaume de Dieu.

    Pour que jamais nous n’oublions, Christos institua le sacrement de l’amitié que nous répétons à chaque office. Le pain et le vin, symbole du prophète offert à l’humanité, sont ainsi partagés à chaque célébration pour symboliser le partage et les liens qui lient ainsi les fidèles de l’Eglise, ce en sa propre mémoire et en celle du Très-Haut qui l’avait envoyé.



  • Je crois en l'Action Divine;

    L’Action Divine se manifeste quotidiennement par la foi des fidèles aristotéliciens. La seule survivance de la Sainte Eglise à travers les premiers siècles de notre ère et jusqu’à nos jours en est la preuve la plus fondamentale. Persécutés, crucifiés, martyrisés, les premiers aristotéliciens n’en sont pourtant pas resté à une simple communauté numériquement faible. A travers l’espace et le temps, grâce à la Foi, vivifié par l’Action Divine, l’aristotélisme s’est développé malgré les contraintes et les vilenies que l’autorité en place infligeait aux premiers fidèles.

    L’Action Divine, c’est l’espoir et la Foi, insufflée par Dieu aux hommes à travers l’Eglise qui canalise et centralise celle-ci pour la redistribuer à l’ensemble des fidèles, animant et inspirant cette volonté de se rapprocher toujours plus du divin à travers les sacrements donnés par la Sainte Institution de Dieu sur Terre elle-même.

    L’Action divine, c’est la sève de l’arbre qui permet à celui-ci de grandir sans cesse, de porter feuilles et fruits…



  • En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;

    La Sainte Eglise Aristotélicienne trouve ses racines à la fois en Terre Hellénique et en Terre Sainte. C’est l’union entre les deux enseignements des prophètes Aristote et Christos qui donna naissance à la Sainte Institution. Ils sont le fondement même de la parole divine et sans lesquels l’Eglise n’existerait pas.

    Cependant, c’est à Christos que l’on doit la création institutionnelle de l’Eglise de Dieu. En effet, lors d’un repas il interpella Titus, l’un des ses apôtres préférés, et le chargea de l’aider à construire l’Eglise pour la plus grande gloire des Cieux. A ses autres disciples, il confia la lourde tâche de porter la bonne parole à travers l’empire romain qui pourchassait à cette époque tous ceux qui se revendiquaient de la philosophie aristotélicienne.

    Aujourd’hui, les évêques sont les successeurs des apôtres de Christos, et le premier d’entre eux est le successeur de Titus, l’évêque de la Ville Eternelle, voilà pourquoi on la nomme « Romaine », c'est également pour cela qu'elle est apostolique.

    En outre, Elle est « Sainte » car Institution de Dieu. Elle est « Une » car les fidèles ne forment qu’une seule et même famille dont le père est le Créateur Lui-même. Elle est donc « Indivisible » car « Une ». Dieu étant Un, la foi étant basée sur l’Amitié Unitive, tout schisme est donc considéré comme un reniement de l’Eglise primaire fondée par Christos, et un reniement d’une partie de la famille à laquelle on appartient, sinon de l’autorité ou de la légitime succession du premier représentant de Dieu sur terre.

    Enfin, par son statut d’institution de Dieu par laquelle Il fait entendre sa voix, la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. Elle veillera ainsi en bon pasteur, comme le fut Christos, au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et de la concorde entre les croyants.



  • En la communion des Saints;

    Cette réplique est d’une importance majeure car elle symbolise l’union universelle de l’Eglise à travers le temps, l’univers visible et invisible. On nomme aussi « Communion des Saints » l’Amitié Aristotélicienne.

    Lorsque l’on devient fidèle de la Sainte Eglise Aristotélicienne par le baptême, nous sommes invités à tendre vers le divin. Or, tendre vers le divin, c’est tendre vers l’état de sainteté, état que tout fidèle est invité à atteindre… Pour notre Sainte Mère l’Eglise, le fidèle est saint quand il a atteint le paradis solaire, gage d’une vie qui fut vertueuse, du moins, suffisamment pour que le Très-Haut ait accordé Sa confiance et le droit de vivre éternellement dans la Cité Céleste.

    A côté des fidèles, devenu saints par leur accession au Paradis solaire, nous trouvons les Saints placer sur un piédestal par la Sainte Eglise. Ceux-ci sont ceux qui ont eut une vie plus vertueuse encore que la normale. Ils sont distingués car l’Eglise est certaine qu’ils ont atteint le Soleil sans entraves ni difficultés. Ils sont élevés en modèle de sanctification et intercèdent auprès du Tout-Puissant lorsque les fidèles d’ici bas leur adressent des prières.

    Enfin, comme nous le spécifions au début de ce paragraphe, la communion des Saints ne se limite pas aux défunts, elle englobe ce que l’on nomme l’Eglise Militante et l’Eglise Triomphante. La première étant l’Eglise d’ici bas, la seconde étant l’Eglise des Cieux, toutes deux rassemblées en une seule et même Eglise pour la plus grande gloire de Dieu.

    La Communion des Saints doit être, avant tout, une Communion de toutes les âmes en Celui qui est la vie, la Lumière et l'Amour.



  • En la rémission des péchés.

    Un théologue* du Saint-Office, la congrégation qui à pour charge la conservation et l’analyse des écritures et des dogmes, faisait remarquer que les érudits des temps anciens et de nos jours affirmaient par calcul que la Lune était beaucoup plus petite que le Soleil, lui-même immensément plus grand que la Terre. Or, comme nous le savons, le Soleil est la terre d’accueil du Très-Haut pour les âmes des défunts.

    Ainsi, nous pouvons donc en déduire, que Dieu, dans son infini sagesse et sa pleine omniscience savait que l’homme ne serait pas foncièrement mauvais, mais justement qu’il chercherait à se faire pardonner des fautes commises, puisqu’Il a prévu un lieu infiniment plus grand pour les âmes sauvées que pour les âmes damnées.

    Avec l’Amour, le Pardon est sans doute le plus beau cadeau que le Seigneur peut nous donner après le don de la vie elle-même. Dieu, dans son infinie mansuétude, pardonne aux hommes leurs fautes, leurs péchés. Cependant, l’homme doit croire en cette rémission, en ce cadeau. Il doit entreprendre cette démarche dans l’optique sincère de se voir lavé du mal commis.

    Et c’est par la confession que Dieu nous accorde son pardon. Lorsque l’on partage ses peines et ses regrets avec quelqu’un, un prêtre, on entreprend la démarche de se soulager d’un sentiment, d’un souvenir de culpabilité. « Le commencement des bonnes œuvres, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière. »

    Parfois, se sera dans la souffrance que l’on lavera ses péchés, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut la rechercher, car Dieu ne le veut pas ainsi. Si elle se présente, si on la subit, il faut la prendre comme une épreuve à surmonter grâce à la foi retrouvée en la rémission du péché, pour la rendre plus forte encore qu’avant. C’est la le but de la pénitence, renforcer la Foi à travers un sacrifice du corps et de l’esprit et recouvrer pleinement Dieu et la communion des Saints.

    Croire en la rémission des péchés, c’est donc croire en l’infinie bonté du Très-Haut, en son amour infini, en son pardon gracieux et gratuit. La seule rétribution qu’il demande en retour, c’est de l’aimer !



  • En la Vie Eternelle.

    La vie éternelle sera l’affaire de tout homme. Qui soit bon ou mauvais, après sa mort il sera confronté au jugement divin qui décidera si l’homme est condamné à l’enfer lunaire ou au paradis solaire pour l’éternité. Le premier est bien entendu un monde de souffrance et de malheurs que se partage les sept ange-démons symbolisant chacun un des grands péchés. Chaque homme jugé indigne du paradis solaire sera affecté à l’un d’eux selon le vice vers lequel il aura le plus tendu.

    Le second est le monde de Dieu, le lieu de la Cité Céleste où sont rassemblé l’ensemble des fidèles de la Sainte Eglise qui ont mené une vie exemplaire, empreinte de vertu. On y retrouve Aristote, Christos, Oane, le premier d’entre les humains à avoir compris Dieu, les sept archanges et les myriades d’anges, les saints, nos frères et nos sœurs en l’Eglise…

    Ceux qui sont dans la gloire du Ciel, auprès du Père universel et créateur, vive pour l’éternité à ses côtés dans la pleine béatitude et l’amour infini du Tout-Puissant. La vie éternelle au sein de l’Eglise Triomphante de la Cité Céleste est le point d’aboutissement de la Foi du fidèle aristotélicien.



*autre nom spécifique aux théologiens aristotéliciens.




En ce sixième vélin, nous abordons le Crédo de notre religion. Il s'agit, fondamentalement, des articles de foy que vous devez comprendre et accepter. Ceci est le fondement même de notre Église et de notre religion, l'articulation de ce en quoi nous croyons conjointement, nous, aristotéliciens. Puisque la lecture de ce vélin est longue, une simple question vous sera demandée.

I. Pouvez-vous choisir une portion du Crédo qui fait écho à votre coeur et motiver votre choix?


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Thibauld
Courage, plus qu'un Vélin après celui-ci. Un Vélin ou un Codex entier ? C'était à se poser la question. Un long et avouons le très chiant pavé. Thibauld le lu sans être sûr d'être toujours pleinement concentrer sur les mots qui défilaient sans grand sens devant ces yeux un peu fatigués.
Une fois la lecture fallu, encore eut-il fallu choisir la partie du vélin qui lui parlait le plus. Difficile. Le jeune homme médita chaque phrase sans succès. Comme la dernière fois il finit par faire son choix pour la première phrase du Credo car c'était la plus représentative de ce qu'il était.


Le choix lui paru bon. Il ouvrit alors le couvercle de son coffret d'écriture pour en extraire un nouveau parchemin qu'il titra soigneusement avant de développer sa réponse. Cela faisant lui virent à l'esprit des questions philosophiques qu'il nota dans son esprit et qu'il poserait à l'évêque une fois que la partie officielle de la pastorale serait terminée.
Quand il eu terminé de rédiger sa réponse, il se relut, laissa sécher l'encre puis tendit sa copie à monseigneur Navigius.




Vélin VI

I. Pouvez-vous choisir une portion du Crédo qui fait écho à votre coeur et motiver votre choix ?

« Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, »

N’est-ce pas le plus important et de cela que découle toute la suite du credo ? En effet si je ne crois pas en Dieu le Très-Haut, comment puis-je croire en Aristote son prophète, en Christos son fils et en la Très Sainte Eglise Aristotélicienne qui porte le message de Dieu sur Terre pour le transmettre aux hommes. Croire en Dieu c’est croire en tout le reste. Sans Dieu nous ne serions pas. Il n’y aurait eu ni Aristote, ni Christos, ni Dogme, ni cardinal Aaron, ni vous, ni moi, ni vide. Rien que le Néant et Dieu lui-même.

Par la grâce de son omnipotence, de son omniscience et de son omniprésence Dieu à fait que nous sommes aujourd’hui et que nous vivons. Nous vivons et nous devons rendre hommage à dieu pour le cadeau qu’il nous à fait en bâtissant tout ce qui existe. Aristote à porté la sagesse de Dieu, Christos a été en toute humilité un exemple du pèlerin qui suit le chemin de la vertu. Tous deux ont constituer la sainte institution divine justement pour rendre hommage à Dieu comme l’avait fait Oane auparavant. Son Eminence Aaron est cardinal et à écrit ce texte pour rendre hommage à Dieu. Vous qui êtes évêque le faites pour rendre hommage à Dieu. Mon cas est similaire. Si aujourd’hui je désire entrer dans la grande famille Universelle et Aristotélicienne c’est pour rendre à ma façon hommage à Dieu tout puissant car je crois en lui comme étant le créateur du ciel et de la terre.
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Navigius


- Votre choix est tout à fait à propos. J'apprécie moi aussi beaucoup cette portion du crédo. Je vous donne le dernier vélin, il s'agit du petit examen requis par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien.

Vélin VII. Examen de la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien

Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien a écrit:


En conclusion de la Pastorale que vous avez suivi pour vous préparer à ce grand moment de votre vie qu'est le baptême, vous allez trouver ci dessous 3 textes à lire pour comprendre quels sont vos engagement en tant que Baptisé.

Citation:

"L'Amitié Aristotélicienne" ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre.
L’Amitié aristotélicienne est la communauté des baptisés de l’Église.
Ainsi donc, la communauté aristotélicienne est une communauté de personnes ayant en commun leur foi en le Très-Haut et étant donc tous égaux devant lui par ce fait même.
Le croyant est introduit à la communauté par le baptême. Le Baptême, ou rite d'entrée, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite.
Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.


Citation:

“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Création VII: l'Amour


Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Christos, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Vita de Christos XII




Citation:





Citation:







Citation:



















En ce dernier vélin de votre pastorale, vous devez accomplir un petit examen, déterminé par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. C'est le même examen pour chaque croyant dans tout l'Aristotélisme. Demeurez calme et concentré, vous avez toutes les connaissances requises pour le réussir.

I. Selon le premier texte, que vous apporte le baptême ?

II. Dans le second texte, quel est le sens de la Vie ?

III. Selon le troisième texte que faut il faire pour le pardon de nos péchés ?

_________________















Thibauld
On touche au but. Plus qu'un ultime vélin et la pastorale est terminée. Bien entendu le plus gros reste encore à faire derrière. D'abord le baptême puis tous les devoirs qu'il implique et qui sont justement expliqué dans ce dernier épisode de la pastorale. Il s'agit d'un examen court qui retrace l'ensemble de la pastorale sans avoir à tout développer. Il s'agit en quelque sorte d'une synthèse de tout ce qui a été abordé dans les V vélins précédents qui on conduit la réflexion jusqu'à cette conclusions. Qu'est-ce que nous apporte le baptême.

Le jeune homme s'en acquitte aussi vite qu'il peut. L'appel de l'arrivée sans doute qui lui donne un regain de vigueur pour composer ses réponses. Sa plume file sur le parchemin qu'il vient de racler. Point final opposé. C'est terminé. La partie la plus laborieuse est finie. L'officiel est officialité.
Il tend sa dernière copie et attend un large sourire satisfait sur les lèvres.




Vélin VII : Examen de la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien

I. Selon le premier texte, que vous apporte le baptême ?

Le sacrement du baptême nous apporte une nouvelle famille dans laquelle règne l’amitié aristotélicienne entre les fidèles. Nous sommes tous unis et égaux par la foi et nous nous devons respects et amour. Le baptême pose la première pierre de l’amitié aristotélicienne sur laquelle il faut que le croyant bâtisse la bâtisse par la prière et les autres sacrements mais aussi en faisant preuve de tempérance et de compassion envers nos pairs.

II. Dans le second texte, quel est le sens de la Vie ?

L’homme par la voix d’Oane est la seule espèce à avoir répondu à la question posée par Dieu sur le sens de l’Amour. En échange, le Très-haut nous a adopté comme ses enfants et nous a conféré le pouvoir d’aimer et la parole en échange. En contrepartie, il nous a demander de l’aimer et de l’honorer en retour. Par son geste, le seigneur à donner un sens à notre vie car nous nous devons d’aimer Dieu à chaque instant pour lui rendre grâce du don qu’il nous a fait et nous acquitter de la mission qu’il nous a donné.

III. Selon le troisième texte que faut il faire pour le pardon de nos péchés ?

Pour obtenir le pardon de nos péchés il faut que nous nous confessassions. Nul laïc ne peut directement s’adresser à Dieu sans faire preuve d’orgeuil. Ainsi pour nous repentir de nos péchés il faut nous tourner avec sincérité vers la sainte institution et les prélats qui sont les seuls par l’éducation qu’ils ont reçu à pouvoir nous absoudre comme le fit Christos avec le centurion romain.



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Navigius


L’italien recueilli le vélin de l'examen, qu’il scruta longuement, très longuement même, une étincelle de malice dans les yeux démontrant qu’il aimait faire languir son élève qui attendait de savoir si ses longs efforts allaient être récompensés par la note de passage. Il s’assied à son bureau, sorti un écrin de cuir et y plaça le vélin d'examen, afin de l'expédier aux archives. Pendant quelques minutes, il scribouilla à l’aide d’une plume, laissant le jeune homme dans l’expectative. Puis, il se leva, distribuant un certificat.

- Félicitations Messire Thibaud! Vous avez terminé votre pastorale!


Citation:
Certificat de pastorale



À l’attention de l’universalité des fidèles Aristotéliciens,

Frères et Soeurs,

Nous, Navigius di Carrenza, Évêque Suffragant d’Angers par la volonté manifeste de l’Assemblée Épiscopale de France ainsi qu’Ami Lescurien, prenons aujourd’hui la plume le cœur emplie de sérénité et de joie afin d’attester que :

Messire Thibaud Chandos de Penthièvre

A complété dûment et avec brio la pastorale requise pour la préparation au baptême, en notre compagnie et sous notre supervision.



Monseigneur Navigius di Carrenza
Évêque Suffragant d’Angers
Ami Lescurien

Faict à Angers le 25e de mai de l’an de grâce 1459



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