_hermine_
Peu à peu les paroissiens affluaient. Donotach arriva peu à près sa future filleule :
Bonjour Donotach.
Vous n'avez qu'à vous installer près de Juliette. Elle-même sera devant l'autel, encadré par sa marraine et vous même ; ainsi elle se sentira sans doute soutenue.
C'est alors qu'elle vit Altaiir faire son entrée. Elle faillit bien en tomber à la renverse. Depuis quand n'était-il plus venu à l'office ? La diaconesse chercha à se souvenir et réfléchit qu'elle ne l'avait plus croisé dans le lieu saint depuis son baptême.... Elle plissa les yeux et se demanda ce qu'il avait donc à quémander. Sa présence n'était certainement pas un hasard ou un retour subit de Foi. Elle le laissa cependant s'installer et reporta son attention sur Boudi :
Bonjour Boudi, tu es ravissante.
Entre, je vais débuter la cérémonie.
Hermine remonta la nef et chuchota quelques mots à Juliette en passant près d'elle :
Nous allons commencer la cérémonie. Tout ira bien, ne t'en fais pas.
La diaconesse lui sourit et l'incita à la suivre pour qu'elle vienne se placer devant l'autel. Arsène suivait de près l'officiante et il renouvela son clin d'oeil à la future baptisée avant de s'appuyer contre un pilier sans lâcher Juliette des yeux.
Lorsque tout le monde eut pris place, l'archidiaconesse prit la parole.
Chers amis et fidèles,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer un événement heureux : en effet, Juliette ici présente a choisi de rejoindre la grande famille de l'Eglise Aristotélicienne.
Nous allons donc procéder dés à présent à la cérémonie de son baptême.
Elle sera accompagnée durant ce moment de bonheur par nous tous ici réunis mais surtout par sa marraine, Boudicca et son parrain, Donotach.
Regardant la future baptisée bien droit dans les yeux, la diaconesse lui demanda alors :
Juliette, avant de commencer la célébration proprement dite, pourrais-tu préciser si tu té présentes bien à Dieu ce jour de ton plein gré ?
Souhaites-tu faire partie de la grande famille de l'église aristotélicienne et vivre selon ses principes d'amitié et de vertu ?
Arsène attira alors l'attention sur lui en hochant vigoureusement la tête en direction de Juliette, espérant sans doute par là même lui apporter quelque réconfort. Hermine se tourna légèrement vers le bedeau et fronça les sourcils dans sa direction. L'homme baissa alors la tête en rougissant légèrement tout en surveillant du coin de l'oeil la réponse de la future fidèle.
Bonjour Donotach.
Vous n'avez qu'à vous installer près de Juliette. Elle-même sera devant l'autel, encadré par sa marraine et vous même ; ainsi elle se sentira sans doute soutenue.
C'est alors qu'elle vit Altaiir faire son entrée. Elle faillit bien en tomber à la renverse. Depuis quand n'était-il plus venu à l'office ? La diaconesse chercha à se souvenir et réfléchit qu'elle ne l'avait plus croisé dans le lieu saint depuis son baptême.... Elle plissa les yeux et se demanda ce qu'il avait donc à quémander. Sa présence n'était certainement pas un hasard ou un retour subit de Foi. Elle le laissa cependant s'installer et reporta son attention sur Boudi :
Bonjour Boudi, tu es ravissante.
Entre, je vais débuter la cérémonie.
Hermine remonta la nef et chuchota quelques mots à Juliette en passant près d'elle :
Nous allons commencer la cérémonie. Tout ira bien, ne t'en fais pas.
La diaconesse lui sourit et l'incita à la suivre pour qu'elle vienne se placer devant l'autel. Arsène suivait de près l'officiante et il renouvela son clin d'oeil à la future baptisée avant de s'appuyer contre un pilier sans lâcher Juliette des yeux.
Lorsque tout le monde eut pris place, l'archidiaconesse prit la parole.
Chers amis et fidèles,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer un événement heureux : en effet, Juliette ici présente a choisi de rejoindre la grande famille de l'Eglise Aristotélicienne.
Nous allons donc procéder dés à présent à la cérémonie de son baptême.
Elle sera accompagnée durant ce moment de bonheur par nous tous ici réunis mais surtout par sa marraine, Boudicca et son parrain, Donotach.
Regardant la future baptisée bien droit dans les yeux, la diaconesse lui demanda alors :
Juliette, avant de commencer la célébration proprement dite, pourrais-tu préciser si tu té présentes bien à Dieu ce jour de ton plein gré ?
Souhaites-tu faire partie de la grande famille de l'église aristotélicienne et vivre selon ses principes d'amitié et de vertu ?
Arsène attira alors l'attention sur lui en hochant vigoureusement la tête en direction de Juliette, espérant sans doute par là même lui apporter quelque réconfort. Hermine se tourna légèrement vers le bedeau et fronça les sourcils dans sa direction. L'homme baissa alors la tête en rougissant légèrement tout en surveillant du coin de l'oeil la réponse de la future fidèle.








































































n jour sur la terre,
homme nosait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés quil avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, quil ne rêvait que de lannoncer mais quil avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait quil le dise et quil le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, quil triomphe ! »Telle une présence que lon sent mais que lon ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de lhomme et laccompagna. Le lendemain, lorsquil vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit dun ton ferme quil ne voulait que lon use du nom de son Dieu à mauvais escient.
en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus dhonteux blasphèmes lorsquil était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsquil faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force dun cri. « Dieu nous aime, Vous navez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui lentouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit lâme en ce jour, sous datroces souffrances, mais fier davoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors lâme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.



insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.
























































