Camille.
 
 
Camille s'approcha du pupitre mais n'ouvrit pas le livre des Vertus aujourd'hui. Son message, elle voulait le transmettre sans intermédiaire, par un sermon simple et pourtant si important.
Citation:
La fraternité renvoie toujours à la parentalité. Les hommes ne sont pas frères simplement parce qu'ils sont tous dotés de raison et de liberté, mais parce qu'ils sont les enfants d'un même Père. Le fondement de la fraternité est l'amour aristotélicien. Tous les hommes sont aimés par le Très Haut. Ils ont égale dignité : ils sont tous fils du Seigneur. Mais il y a plus : on ne peut aimer le Très Haut comme un Père si on n'aime pas les autres, qui nous sont donnés par lui, comme des frères. La Foi Aristotélicienne vient également donner à la fraternité sa dynamique. Elle en a une approche tout à la fois mystique et profondément réaliste.
Dans une approche aristotélicienne, en effet, la fraternité n'est pas un principe abstrait. Elle n'est pas une qualité des relations entre les hommes que l'on pourrait présupposer facilement. Elle est de l'ordre de la volonté personnelle, de la conversion, de l'engagement et même du combat. La description que le Livre des Vertus donne de la première communauté d'Oanylone sous l'impulsion d'Oane restera tout au long de l'histoire de l'Eglise une source d'inspiration particulièrement féconde pour tous ceux qui voudront donner un visage communautaire à la fraternité.
En ce sens, deux établissements vont bientôt ouvrir ou rouvrir leurs portes en Touraine pour aider à la communauté : un dispensaire et un orphelinat. Toutes les bonnes volontés sont attendues pour mettre en place ces projets, il vous suffit de me contacter en privé.
Dans une approche aristotélicienne, en effet, la fraternité n'est pas un principe abstrait. Elle n'est pas une qualité des relations entre les hommes que l'on pourrait présupposer facilement. Elle est de l'ordre de la volonté personnelle, de la conversion, de l'engagement et même du combat. La description que le Livre des Vertus donne de la première communauté d'Oanylone sous l'impulsion d'Oane restera tout au long de l'histoire de l'Eglise une source d'inspiration particulièrement féconde pour tous ceux qui voudront donner un visage communautaire à la fraternité.
En ce sens, deux établissements vont bientôt ouvrir ou rouvrir leurs portes en Touraine pour aider à la communauté : un dispensaire et un orphelinat. Toutes les bonnes volontés sont attendues pour mettre en place ces projets, il vous suffit de me contacter en privé.
La diaconesse s'avança vers l'autel et sortit le Pain et le vin:
"Mes enfants, mes Amis! Je vous invite à venir faire communion ensemble pour l'amitié et l'amour que vous portez à l'église aristotélicienne et au Trés-haut."

Camille regarda un à un les fidèles venir chercher l'offrande. Il s'avança vers l'assemblée et dit en souriant:
Mes enfants, merci d'être venu participer à cette messe. Et j'espère vous revoir dimanche prochain! Pour toutes les demandes de baptême ou de mariage n'hésitez pas à me contacter. Si vous avez besoin de moi pour n'importe quoi, je suis à votre service!

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 ), il arriva devant la porte en riant, mais se pencha en avant les mains accoudées sur ses genoux pour reprendre son souffle.
), il arriva devant la porte en riant, mais se pencha en avant les mains accoudées sur ses genoux pour reprendre son souffle.
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 n jour sur la terre,
n jour sur la terre,
 homme nosait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés quil avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, quil ne rêvait que de lannoncer mais quil avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait quil le dise et quil le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, quil triomphe ! »Telle une présence que lon sent mais que lon ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de lhomme et laccompagna. Le lendemain, lorsquil vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit dun ton ferme quil ne voulait que lon use du nom de son Dieu à mauvais escient.
homme nosait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés quil avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, quil ne rêvait que de lannoncer mais quil avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait quil le dise et quil le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, quil triomphe ! »Telle une présence que lon sent mais que lon ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de lhomme et laccompagna. Le lendemain, lorsquil vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit dun ton ferme quil ne voulait que lon use du nom de son Dieu à mauvais escient. 
 en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus dhonteux blasphèmes lorsquil était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsquil faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force dun cri. « Dieu nous aime, Vous navez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui lentouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit lâme en ce jour, sous datroces souffrances, mais fier davoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors lâme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.
en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus dhonteux blasphèmes lorsquil était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsquil faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force dun cri. « Dieu nous aime, Vous navez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui lentouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit lâme en ce jour, sous datroces souffrances, mais fier davoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors lâme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.



 insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
 e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
 ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
 t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.




 








 
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