_hermine_
Le Credo récité, Hermine ne vit toujours pas trace d'Ariel ou de Laurent accompagné de sa fille. Son époux devait être encore trop faible pour se déplacer. La diaconesse s'inquiétait de la situation mais tenta de n'en laisser rien paraître.
Chers amis, ma lecture ne concernera aujourd'hui ni Aristote ou Christos, ni au archange mais un prince démon. Il s'agit d'un passage de l'hagiographie de Satan, prince démon de l'envie.
Chers amis, ma lecture ne concernera aujourd'hui ni Aristote ou Christos, ni au archange mais un prince démon. Il s'agit d'un passage de l'hagiographie de Satan, prince démon de l'envie.
Citation:
À Satan, Prince de lEnvie, soppose Michel, Archange de la Justice. (...)
On retrouve dailleurs Satan se battre contre lui lors de la célèbre légende du Mont Saint-Michel qui remonte à lépoque où certains Barbares vénéraient des Dieux alcooliques.
Un dentre eux, du nom de Saathan honorait son Dieu en lui sacrifiant des enfants. Ce barbare poursuivait une communauté de fidèles qui tenta de fuir mais se retrouva bloquée en pleine forêt, près de locéan.
Préférant mourir dans les bras de la mer que dans ceux de Saathan, les fidèles prièrent le Saint Michel pour quil prépare leur venue.
Le Très Haut, en désaccord avec cette décision car lHomme na pas à décider de lheure où il ira rejoindre lastre solaire, leur ordonna par lintermédiaire dun messager céleste de construire une palissade à laide des troncs darbres. Quand elle serait construite, ils devraient alors allumer un grand feu afin que le Barbare découvre leur position.
Les fidèles exécutèrent le souhait de Dieu et, au bout de sept jours, le feu fut allumé. Les troupes de Saathan arrivèrent alors et commencèrent à sattaquer à la palissade. Au moment où la communauté sapprêtait à se défendre, munie de pierres et de lances, larchange Michel, vêtu dune armure et portant une lance et un bouclier, apparut au milieu des flammes qui avaient été allumées quelques heures plus tôt.
Le saint Michel lança son arme vers lhorizon et la mer, éveillée, engloutit les troupes du Barbare.
LArchange Michel reconnut immédiatement en Saathan son ennemi intime. Ses yeux verts à la luminescence cadavérique ne laissaient aucun doute. Le païen avait été possédé par le Prince Démon et corrompu par les mêmes péchés que Satan : lenvie inaltérable davoir ce quil désirait, sans quon ne lui oppose de résistance. (...)
On retrouve dailleurs Satan se battre contre lui lors de la célèbre légende du Mont Saint-Michel qui remonte à lépoque où certains Barbares vénéraient des Dieux alcooliques.
Un dentre eux, du nom de Saathan honorait son Dieu en lui sacrifiant des enfants. Ce barbare poursuivait une communauté de fidèles qui tenta de fuir mais se retrouva bloquée en pleine forêt, près de locéan.
Préférant mourir dans les bras de la mer que dans ceux de Saathan, les fidèles prièrent le Saint Michel pour quil prépare leur venue.
Le Très Haut, en désaccord avec cette décision car lHomme na pas à décider de lheure où il ira rejoindre lastre solaire, leur ordonna par lintermédiaire dun messager céleste de construire une palissade à laide des troncs darbres. Quand elle serait construite, ils devraient alors allumer un grand feu afin que le Barbare découvre leur position.
Les fidèles exécutèrent le souhait de Dieu et, au bout de sept jours, le feu fut allumé. Les troupes de Saathan arrivèrent alors et commencèrent à sattaquer à la palissade. Au moment où la communauté sapprêtait à se défendre, munie de pierres et de lances, larchange Michel, vêtu dune armure et portant une lance et un bouclier, apparut au milieu des flammes qui avaient été allumées quelques heures plus tôt.
Le saint Michel lança son arme vers lhorizon et la mer, éveillée, engloutit les troupes du Barbare.
LArchange Michel reconnut immédiatement en Saathan son ennemi intime. Ses yeux verts à la luminescence cadavérique ne laissaient aucun doute. Le païen avait été possédé par le Prince Démon et corrompu par les mêmes péchés que Satan : lenvie inaltérable davoir ce quil désirait, sans quon ne lui oppose de résistance. (...)
L'envie, la jalousie, le désir d'avoir, de posséder toujours davantage a poussé Satan à être reconnu et choisi par la Créature sans nom pour incarner le pêché d'envie.
Son envie n'avait aucune limite et l'a aveuglé au point de se perdre lui même ; de n'être plus que cette forme repoussante qui demeure à jamais sur la Lune.
L'envie noircit le coeur et l'âme des Hommes et fait perdre le sens du Bonheur. Elle se mêle à l'orgueil et celui qui y cède ne sait plus apprécier ce qu'il possède pour ne se tourner que vers ce qui lui échappe. Ne pouvant posséder la totalité des biens, des Hommes ou des richesses, il sera à jamais frustré par son impuissance.
L'envie l'éloigne de ses amis et de l'Amitié vertueuse qu'il pourrait partager avec eux. Il finit par vivre seul avec sa rancoeur et son pêché. Nul trésor, nulle propriété, nulle convoitise ne pourra apporter le bonheur du partage, de la confiance et le plaisir du don de soi.
Sachons nous contenter de ce que nous possédons.
Sachons apprécier les moments que nous partageons avec chacun.
Sachons être heureux du bonheur de nos amis.
Veillons à ne pas faire de mal à autrui en nous laissant aller à nos désirs.
Accueillons, écoutons et aimons. Là est le secret de Dieu.
Je finirai ce sermon par une petite lecture supplémentaire qui ne manquera pas, j'en suis sûre de vous faire méditer :
Citation:
Dans le cur des pécheurs, résonne le Chant de Satan
Satan, alors quil était encore jeune et vivant, était connu pour fredonner à toutes heures du jour ou de la nuit ces quelques mots.
Ces paroles nont pas été perdues, puisque quiconque se laisse noircir le cur par le vice du désir a ce refrain en tête :
Le désir cherche,
Un précieux cur, il cherche.
Laisse-moi voir si cest le tien
Et alors, il mappartiendra.
Et si tu ne las pas ?
Le désir cherche,
Tout ce que tu possèdes, il cherche.
Laisse-moi te détruire pour men enrichir,
pour devenir mien.
Satan, alors quil était encore jeune et vivant, était connu pour fredonner à toutes heures du jour ou de la nuit ces quelques mots.
Ces paroles nont pas été perdues, puisque quiconque se laisse noircir le cur par le vice du désir a ce refrain en tête :
Le désir cherche,
Un précieux cur, il cherche.
Laisse-moi voir si cest le tien
Et alors, il mappartiendra.
Et si tu ne las pas ?
Le désir cherche,
Tout ce que tu possèdes, il cherche.
Laisse-moi te détruire pour men enrichir,
pour devenir mien.







































































n jour sur la terre,
homme nosait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés quil avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, quil ne rêvait que de lannoncer mais quil avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait quil le dise et quil le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, quil triomphe ! »Telle une présence que lon sent mais que lon ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de lhomme et laccompagna. Le lendemain, lorsquil vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit dun ton ferme quil ne voulait que lon use du nom de son Dieu à mauvais escient.
en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus dhonteux blasphèmes lorsquil était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsquil faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force dun cri. « Dieu nous aime, Vous navez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui lentouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit lâme en ce jour, sous datroces souffrances, mais fier davoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors lâme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.



insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.
























































