Wendy_
Quoi ! Mais qu'est ce qu'il faisait là lui ? L'horrible mioche qui répondait au non moins horrible nom de Mathias était triomphalement arrivé, sous les yeux de Wendy, juché sur son âne. Wendy la ratte étant elle même juchée sur le Mathias.
Pourtant, elle était quasiment sure de lui avoir interdit de venir. Certaine même. Il voulait saboter la baptisation... Quel muffle ! Qu'il sabote la sienne, soit, c'était de bonne guerre... Mais pas celle de son père !
Celui ci se dandina devant Hermine, son père et elle, affichant un air supérieur que la petite abhorrait... Même pas un regard, juste un sourire hypocrite adressé aux adultes... Il allait voir celui là...
Et le voila qui discutait avec sa future marraine... Que pouvaient ils se dire ? De si loin, la petite n'entendait rien, mais en tordant le cou elle vit le mioche regarder avec envie les bonbons... Alors qu'elle lui avait assuré qu'il n'en aurait pas, elle les lui arracherait elle même des mains s'il le fallait. Namého. C'est pas la fête !
Lâchant la main de son père, elle se mis à sauter sur une jambe, sur sa jambe valide pour être précise, jusqu'à l'avorton qui commençait déjà par ses paroles à troubler l'église... Elle s'adressa à lui en chuchotant le plus possible, ne voulant attirer l'attention de personne...
Toi ! Mais qu'est ce que tu fiches là !
Elle l'attrapa par les épaules pour le pousser vers la sortie, mais sur une jambe, pas facile de trouver de l'appui...
Vas t en ! J't'ai pas invité ! Les assassins d'araignées et les assassins de jambes n'ont pas leur place dans la n'église ! Vas t en !
Se rendant compte qu'elle n'arriverait pas à le virer, elle le regarda en fulminant, et repartit vers l'autel toujours en sautant à cloche pied, se retournant pour le toiser avec son regard qui voulait dire : "Toi si tu sabotes ma baptisation, j'te noie ! "
Pourtant, elle était quasiment sure de lui avoir interdit de venir. Certaine même. Il voulait saboter la baptisation... Quel muffle ! Qu'il sabote la sienne, soit, c'était de bonne guerre... Mais pas celle de son père !
Celui ci se dandina devant Hermine, son père et elle, affichant un air supérieur que la petite abhorrait... Même pas un regard, juste un sourire hypocrite adressé aux adultes... Il allait voir celui là...
Et le voila qui discutait avec sa future marraine... Que pouvaient ils se dire ? De si loin, la petite n'entendait rien, mais en tordant le cou elle vit le mioche regarder avec envie les bonbons... Alors qu'elle lui avait assuré qu'il n'en aurait pas, elle les lui arracherait elle même des mains s'il le fallait. Namého. C'est pas la fête !
Lâchant la main de son père, elle se mis à sauter sur une jambe, sur sa jambe valide pour être précise, jusqu'à l'avorton qui commençait déjà par ses paroles à troubler l'église... Elle s'adressa à lui en chuchotant le plus possible, ne voulant attirer l'attention de personne...
Toi ! Mais qu'est ce que tu fiches là !
Elle l'attrapa par les épaules pour le pousser vers la sortie, mais sur une jambe, pas facile de trouver de l'appui...
Vas t en ! J't'ai pas invité ! Les assassins d'araignées et les assassins de jambes n'ont pas leur place dans la n'église ! Vas t en !
Se rendant compte qu'elle n'arriverait pas à le virer, elle le regarda en fulminant, et repartit vers l'autel toujours en sautant à cloche pied, se retournant pour le toiser avec son regard qui voulait dire : "Toi si tu sabotes ma baptisation, j'te noie ! "







































































n jour sur la terre,
homme nosait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur. Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs. Il confia à Dieu les difficultés quil avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, quil ne rêvait que de lannoncer mais quil avait peur. . . Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi? Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait quil le dise et quil le crie à la Terre entière ! Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots : « Va Raphaëlle, quil triomphe ! »Telle une présence que lon sent mais que lon ne voit pas, Raphaëlle descendit auprès de lhomme et laccompagna. Le lendemain, lorsquil vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit dun ton ferme quil ne voulait que lon use du nom de son Dieu à mauvais escient.
en était fini de ne rien dire. Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus dhonteux blasphèmes lorsquil était en mesure de les entendre ! À ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsquil faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa. Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force dun cri. « Dieu nous aime, Vous navez pas le droit de dire cela de lui ! »Alors, les hommes qui lentouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit lâme en ce jour, sous datroces souffrances, mais fier davoir pu enfin honorer ses convictions. Raphaëlle prit alors lâme de ce bon homme, et la présenta elle-même au Très Haut.



insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.
























































