Armoria
[Résumé des épisodes précédents].
LE FUMIER ! LE PETIT SALIGAUD ! LA SALE PETITE FOUINE ! LE... LE...
LE SALE ANGEVIN !
Le chat, qui s'était réfugié dans le bureau de la blonde altesse, pensant y trouver un peu de fraîcheur sur le dallage, s'y était finalement endormi, vautré comme un trophée de chasse. Autant dire que quand la voix de sa maîtresse décida de battre des records de décibels, faisant concurrence avec la porte violemment claquée, le réveil fut rapide. Et violent. Il passa en un quart de seconde de la position vautrée pré-citée à celle de "quatre pattes et gros dos". La peur de l'une de ses neuf vies, c'est tout dire... Il décida, n'écoutant que son courage, de battre en retraite, non sans arborer en guise de panache sa queue soudainement transformée en queue d'écureuil. Le temps de sauter par la fenêtre - heureusement, le bureau était au rez-de-chaussée - et il sortit de cette histoire.
APPELEZ-MOI AKATOR ! TOUT DE SUITE ! brailla Armoria - qui avait rouvert la porte, ce qui lui offrit le plaisir non négligeable de la claquer de nouveau sitôt cet ordre passé.
...
Quand le Savoyard se retrouva devant elle, elle en était encore à arpenter la pièce, en fulminant comme seule sait fulminer une femme trahie.
L'immonde petit crapaud ! Ah ça, je vais lui en bailler, moi, de l'aventure ! Ah, il veut du courage, des batailles ! Eh bien il va en avoir !
Cette phrase fut ponctuée par un poing s'abattant sur le plateau de chêne du bureau. Aouch. Elle allait la sentir passer, la douleur, quand elle se serait - un peu - calmée.
Akator, je vous charge toutes affaires cessantes de vous rendre en Bretagne avec un compagnon de votre choix - du moment qu'il est râblé et maîtrisant les armes. Vous allez me rapatrier ce petit crétin d'avorton, Aimbaud, par la peau du cou ou de n'importe endroit de son corps.
Elle arrêta brusquement d'arpenter la pièce et regarda Akator, avec sur les lèvres la naissance d'un sourire qui avait, avouons-le, de quoi faire froid dans le dos. Quelque chose de carnassier et de profondément sadique.
Non, j'ai une meilleure idée encore.
Là, la voix s'était radoucie. Du miel. Du nanan. Du sucre. Effrayant. Une mine de chatte qui a bu toute la crème, ou mieux encore, qui s'apprête à la boire et se lèche déjà les babines.
Il ne devra en aucun cas vous reconnaître. Vous serez masqué, et seul votre compagnon devra lui parler. Vous l'assommez, vous l'attachez, vous lui bandez les yeux, et vous le ramenez dans mes oubliettes.
["Tarte bourguignonne..." ]
_________________
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
LE FUMIER ! LE PETIT SALIGAUD ! LA SALE PETITE FOUINE ! LE... LE...
LE SALE ANGEVIN !
Le chat, qui s'était réfugié dans le bureau de la blonde altesse, pensant y trouver un peu de fraîcheur sur le dallage, s'y était finalement endormi, vautré comme un trophée de chasse. Autant dire que quand la voix de sa maîtresse décida de battre des records de décibels, faisant concurrence avec la porte violemment claquée, le réveil fut rapide. Et violent. Il passa en un quart de seconde de la position vautrée pré-citée à celle de "quatre pattes et gros dos". La peur de l'une de ses neuf vies, c'est tout dire... Il décida, n'écoutant que son courage, de battre en retraite, non sans arborer en guise de panache sa queue soudainement transformée en queue d'écureuil. Le temps de sauter par la fenêtre - heureusement, le bureau était au rez-de-chaussée - et il sortit de cette histoire.
APPELEZ-MOI AKATOR ! TOUT DE SUITE ! brailla Armoria - qui avait rouvert la porte, ce qui lui offrit le plaisir non négligeable de la claquer de nouveau sitôt cet ordre passé.
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Quand le Savoyard se retrouva devant elle, elle en était encore à arpenter la pièce, en fulminant comme seule sait fulminer une femme trahie.
L'immonde petit crapaud ! Ah ça, je vais lui en bailler, moi, de l'aventure ! Ah, il veut du courage, des batailles ! Eh bien il va en avoir !
Cette phrase fut ponctuée par un poing s'abattant sur le plateau de chêne du bureau. Aouch. Elle allait la sentir passer, la douleur, quand elle se serait - un peu - calmée.
Akator, je vous charge toutes affaires cessantes de vous rendre en Bretagne avec un compagnon de votre choix - du moment qu'il est râblé et maîtrisant les armes. Vous allez me rapatrier ce petit crétin d'avorton, Aimbaud, par la peau du cou ou de n'importe endroit de son corps.
Elle arrêta brusquement d'arpenter la pièce et regarda Akator, avec sur les lèvres la naissance d'un sourire qui avait, avouons-le, de quoi faire froid dans le dos. Quelque chose de carnassier et de profondément sadique.
Non, j'ai une meilleure idée encore.
Là, la voix s'était radoucie. Du miel. Du nanan. Du sucre. Effrayant. Une mine de chatte qui a bu toute la crème, ou mieux encore, qui s'apprête à la boire et se lèche déjà les babines.
Il ne devra en aucun cas vous reconnaître. Vous serez masqué, et seul votre compagnon devra lui parler. Vous l'assommez, vous l'attachez, vous lui bandez les yeux, et vous le ramenez dans mes oubliettes.
["Tarte bourguignonne..." ]
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