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[RP ouvert] Les Arsouilles en vadrouille

Andrea_
RP ouvert a tout ceux qui croiseront un des artistes : La Jolie et SON Brun, Le Gaucher, Le Roy, La Compteuse, Le Goupil, Le Rouge, L'Cap, Lissounette, La Carpe et La Colombe.




[Quelque part entre là et un peu plus a gauche ]

Le départ avait été difficile. Il avait fallu a La Colombe un long moment pour se décider mais une fois la décision prise, rassembler ses affaires ne fut qu'une formalité, et la Bourrique avait été attelée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Pas de grands au revoir, et elle s'en était portée que mieux. Un " bonne nuit " arraché a La Jolie, des reproches du Goupil qui malgré tout respectait son choix, et Le Gaucher qui la soutenait.
Elle avait pris les chemins l'esprit embué, le ventre serré de laisser derrière elle les autres mais pour une fois elle avait fait ce qu'elle pensait juste et bon. Influencée par personne elle n'écoutait qu'elle.
Soif de liberté, besoin de s'éloigner pour mieux se retrouver, curiosité appelez ça comme vous voudrez... L'herbe n'est pas plus verte ailleurs, elle le savait et ce n'est donc pas ce désir là qui l'animait.

Elle avait toujours cru en cette carte, c'était elle qui l'avait poussé a partir. Elle devait retrouver un certain matou quelque part en bas a gauche, ils allaient gentiment faire connaissance autour d'un - non je plaisante- d'un certain nombre de verres que je tairais par décence.
Fallait savoir saisir les opportunités. La Jolie le savait mieux que personne... on se trainait bien son brun ! 'Fin c'est leur histoire...
Alors la ptite chataîne s'est écoutée cette fois, elle voulait y aller, elle voulait voir, prendre le risque de se ramasser. C'était quite ou double, elle avait déjà laissé passer un premier coup -il y a quelque temps déjà-,elle était bien décidée a jouer jusqu'au bout, même si cette fois, elle se contenterait de pisser, ça serait pour mieux admirer la manière de jouer de chacun et faire capot la prochaine fois.

Aucune appréhension, aucun masque a faire tomber, chacun serait ce qu'il doit être, elle allait pas se transformer en gentille princesse a la patience débordante, bref plus qu'un jeu.. un test.

ET puis...cinq jours, cinq jours sans eux, c'était pas la fin du monde. Moui... on se rassure comme peut.
Amblypyge
[ Des poires! Et sans pépins siouplé! ]

La malaise ou le mal être s'était installé dans le groupe, ou bien n'etait ce que pour elle? Non...surement que non, sa Colombe partait, seule. Ambly était certaine que ce n'était pas pour avoir une carte de plus a abattre sur la table mais pour prendre l'air, se retrouver, rencontrer d'autres personnes, sans eux.
Track pensait que c'était l'inaction qui les rendait comme ça, Ambly n'y croyait pas. Elle ne savait pas d'où venait ce sentiment mais sa présence persistait depuis un moment même dans l'action.
Au final, ils s'éparpillaient tous, certains sans prévenir d'ailleurs! Peut être un mal pour un bien, dans cinq jours ils se retrouveraient tous, et du sang neuf avec ça!
En attendant elle la sentait la crise... la crise d'angoisse, la peur de l'abandon. Comme Le Goupil disait, elle a le coeur tendre La Jolie... Elle pensait au Roy, y avaient ils pensé eux, partis sans prévenir sur leur noeud? De toute façon, La Jolie, elle, elle devait rester dans la capitale des poires pour son procès, la prenaient ils pour une poire aussi?! P't'être bien.

Fichu procès à terminer!
Mais c'est qu'il l'amusait ce procès... le témoignage plus que bancal d'une maréchale l'ayant soit disant reconnu lors d'une révolte était distrayant! Celle là confondait homme et femme, et s'imaginait des voix qu'elle n'avait jamais entendu. Et la proc' qui n'avait pas bougé ses fesses de son fauteuil bien trop moelleux pour faire son réquisitoire... Elle attendait maintenant le jugement, elle se prenait à espérer une relaxe mais elle préférait ne pas se faire de grandes illusions, la poisse les poursuivait tout de même.

Dans le verger, assise contre un arbre, elle croqua avec gourmandise dans une poire. Elle relisait les petits mots de son voleur de baisers. Son rayon de soleil. Son sourire. Sa joie. Sa passion. Son amour. Rien de comparable. Une simple goutte d'encre provenant de sa plume et ses lèvres s'étiraient en un large sourire, ses yeux pétillaient et tout ses soucis s'évaporaient en un éclair. Il s'inquiétait pour elle, se sentait coupable de ne pas être assez présent et pourtant il était le seul en ce moment à la rendre heureuse, le seul qui ne voulait la quitter et même si il allait voir les matchs de soule, il restait, là, près d'elle.
Et là, en mangeant sa poire sans pépins... Elle posa les parchemins contre sa poitrine, ferma les yeux et elle se mit à rêver. Elle rêvait et ressentait son ardente étreinte...

Il n'y avait plus de pépins!

Andrea_
[ Un peu plus a gauche ]

Déchaînée qu'elle était La Colombe !
La nuit avait été courte, tellement occupée a pigeonner du grand monde qu'elle avait failli en rater le départ, La Bourrique avait été chevauchée sans comprendre comment et avait dû galoper sous les talons impérieux d'un oiselle pressée. Les gens croisés en taverne dès son arrivée, totalement mielleux, avait eu pour mérite de la mettre en joie pour la journée !





[Taverne municipale, 1er étage, presque 7ème ciel ]


Le jour se levait à peine quand elle était allée squatter une chambre à l'étage de la première taverne venue, et avait profité de l'absence du proprio, bourgmestre qui plus est, pour faire chauffer de l'eau et se prélasser dans un baquet somme toute rudimentaire. Elle s'y était d'ailleurs endormie, réveillée un peu plus d'une heure plus tard par l'eau désormais fraîche, alors que le soleil n'était pas encore au zénith. Elle avait renfilé ses affaires de la veille, La Bourrique n'ayant pas été déchargée... Comprenez... boire de l'eau... mangez du pain ça va cinq minutes, mais l'arrivée à Orthez signifiait une grande chose... TAVERNEEEEEE !!
Bref, attifée comme une altesse des guenilles qu'elle est, houppelande grise, corset pourpre et cape assortie -oui sans son brun, yavait fallu investir pour avoir chaud- Elle avait descendu les marches sans grace aucune, seulement habitée par le désir de découvrir cette ville, qui elle se l'était promis, serait un jour sienne.





[Taverne municipale, pot de bienvenue , coutumes locales et compagnies]


Ah elle n'avait pas été déçue la p'tite... En moins d'une heure elle avait pu rencontrer : le bourgmestre - que je salue s'il passe par là ! - le bourreau des coeurs de la ville j'ai nommé Noah -sous vos applaudissements -, la jolie Néfi -Néfinouille pour les intimes-, Adamette qui prenait son derrière pour une trompette-, et d'autres mais surtout, LE grand, le magnifique que dis je LE Ignace.
D'ailleurs, 'sont gentils les gens de la ville ! Ils ont gentiment prévenu La Colombe de se méfier de lui, il aurait pris Dax avec des compagnons... 'Fin l'oiselle.. les " on dit " qu'est ce qu'elle s'en fiche ! Elle préfère juger de ses propres yeux !





[Taverne municipale, blablabla, z'ètes bien mignon tout le monde descend !!]


'Fin bref, la chataine royaumale n'oubliait pas ce qui l'avait amené ici, et prenait un grand et malin plaisir à discutailler avec tout le monde, à cracher - au sens et au figuré - sa bonne humeur aux yeux - et pieds- de tout.
Le bourreau des coeurs minipale avait d'ailleurs failli en perdre sa corneille. L'Adamette avait aussi pû y gouter - ô si peu- lorsqu'elle lui avait dit avoir soif, et qu'la colombe lui avait montré du bout du nez la gamelle pour le chat -tss animal qui resterait en vie tant qu'il éviterait son chemin- Oiselle qui n'a d'ailleurs pas compris pourquoi tout le monde avait pris ça pour une blague alors qu'elle était sérieuse... Serions nous dans une annexe Marmandienne?
Pis le bourreau des coeurs cherchait la bagarre, lui envoyant des miettes de pain, s'amusant avec ses cheveux, lui touchant le bout du pif, mêlant ses fils chatains avec application.. Il avait pas dû comprendre que si elle avait sorti sa dague pour tenter de planter son piaf, elle pourrait le faire aussi pour lui couper aut' chose. Patience est mère des vertus, non? alors pour le travail.. pour une fois.. elle allait essayer.

Hep ! Tout le monde descend... sauf toi, l'atout...
Le_g.
Un peu plus gaut, tout droit...

Départ de là où ils étaient... Séparation qui n'en est pas une, fatigue et lassitude, les griffes sont fidèles à elles-même, préférant l'action à l'inaction, ne supportant que difficilement de rester sur place plus d'une semaine.


Un peu plus bas, tout droit...

Le Goupil et le Gaucher ont pris la route également. Pas que le groupe se sépare, non, ils ne peuvent vivre les uns sans les autres, juste qu'ils ont besoin d'actions, et faute d'avoir de l'action d'envergure, ils vont aller s'amuser par petits groupes, des duos, ou des solos pour leurs numéros. Les artistes s'apprêtent, et comme à son habitude, Le Gaucher porte sa tenue de voyage, pas celle dans laquelle il se présente habituellement.


Deux hommes étaient là, sur le bord du chemin, ils semblaient simplement faire une halte pour boire un peu. Leur gourde passe d'une main à l'autre. Leurs rires attirent. L'un est entièrement vêtu de noir, ce qui n'aide pas à le reconnaître dans le noir, n'est-ce pas ? L'autre porte des braies noires, chemise beige, et son bandeau lui cache partiellement le visage.

A l'approche du voyageur, ils se tournent vers lui et avec la discrétion qui les caractérisent, coupent les liens qui retiennent la bourse du voyageur.

Peu d'argent, elle est très légère, cette bourse. Ils le laissent repartir, sans l'avoir blessé, prenant pour leur part, la route également.

Deux jours pour ça ?


Ils partagent le butin en parts égales, et se regardent. C'est que la bourse est vraiment maigre, une fois divisé, c'est encore pire.

La colombe et lui avaient échangés, et ils avaient envie de se retrouver, un peu plus à gauche pour lui, un peu plus à droite pour elle. MAIS ! Mais il y avait ce butin ridicule, à vous donner honte de dire ce qu'il contenait, tellement le montant était faible. Au moins, comme disait le Goupil, ils n'étaient pas "brecouilles". Bon valait mieux voir le verre plutôt à moitié plein qu'à moitié vide hein... Mais bon, deux jours pour un montant pareil, c'était pitié, ils auraient gagné plus en allant à la mine.
Andrea_
[Un peu plus a gauche - suite et fin ]

[ Taverne municipale : Antre Orthezienne de La Colombe ]

Bon ça.. c'était fait...
La Colombe adorait les tavernes, mais ce qu'elle préférait par dessus tout c'était lustrer le fond de sa robe sur les bancs d'une seule.
Dans chaque ville, la pépette en choisissait une, y prenait ses aises et s'y sentait chez elle. C'est l'avantage d'être saltimbanque, on est PARTOUT chez soi. Parfois au grand damne du propriétaire des lieux... Mais pas cette fois, il avait vite compris comment amadouer l'oiselle, et a grands coups de sauciflard, il l'avait assagie. Faut dire que l'estomac plein, tout de suite ça rend plus aimable.

La soirée avait été mouvementée, ça parlait d'une révolte en préparation, puis d'amour déchu, puis d'un marmot sans père et qui dormait dans un couffin sous la table, puis de juges a corrompre, de juges a pendre, d'un certain matou qui s'était épris d'une souris, d'une dame a capuche... Bref du tout, du rien, mais surtout du grand n'importe quoi.




[ Antre de la Colombe - taverne "damier" - Fou du roy... ]

Puis comme a chaque fois que tout allait bien, que la belle était.. tranquille dirons nous, fallait qu'un élément perturbateur gâche la soirée.
Ce soir - et comme souvent- il avait l'apparence d'un Roy.
Sauf que le Roy, a l'allure peu Cavalière montrait qu'il tenait a sa Tour...
Il a bien tenté de voler dans les plumes de la colombe qui a préféré une explication entre quatre yeux...
Direction la taverne d'à côté, où le Roy est devenu Fou... A prendre l'oiselle pour un pigeon... il en oublié qu'elle était Reine... quel dommage...
Retour à la case départ après cet échec ...
Gentille joute verbale entre Le Fou, la souris et la Reine... La dame, lors d'un clouage en rêgle change le fou en pion...
Sourire en coin lorsqu'elle reçoit la missive qui lui confirme qu'elle défendra bien la ville aux cotés du noblichon...

ECHEC ET MAT.




[Auberge Néfinouillette - suite et fin de l'escapade Orthezienne ]

Petit passage éclair à l'auberge... Grand bain, encore, pensées aux griffes, toujours...
Courte nuit à défendre une ville d'une bande de joyeux drilles, avec grosse impression d'être au mauvais endroit, au mauvais moment, tout est une question de barrière.
Réveil au chant du coq, préparation des valises, chargement de La Bourrique et attente interminable du griffonnet en devenir.
Amblypyge
[ Par tous les pépins d'la poire d'Archimède! ]

La vie suivait son cours tranquillement à Auch...

Un voleur de baisers, des gémissements qui se faisaient entendre dans la nuit.
Un Roy de retour, des rires qui fusent.
Un catalan avec les poches pleines, la radinerie ne se perd pas pour autant.
Un fumeur de pipes métalliques, des compliment qui pleuvent.
Une blonde vénitienne qui se cherche, parait il, un amant.
Une danseuse exotique, pas ici qu'elle gagnera son pain.
Une brune que les vapeurs d'alcool insupportent.
Un homme vexé, un défouloir a trouvé, un combat peut être?
Même pas drôle ce combat! Tout ça pour une grosse médaille qui brille. C'est qu'elle brille beaucoup quand même... pis elle parait bigrement lourde! On dirait que sa main va plier sous le poid de la chose.
Ambly avait perdu la bataille, malheureusement.... Elle soupçonnait un peu de magie là dessous ou alors ce type était un véritable surhomme.

Venait le temps de prendre la route. Reprendre la route pour rejoindre la troupe.

STOP!

Des gardes qui viennent la chercher...c'est quoi cette histoire?
BERDOL comme dirait la Colombe! BERDOL!!! Le jugement avait été rendu... 5 jours! 5 jours! Elle avait écopé de 5 jours de geôles à cause d'une marguerite bigleuse dotée de parole divine et d'un juge qui se permettait de se croire au dessus des lois de son comté.
MORTECOUILLE comme dirait son brun! Si seulement elle avait pu les défoncer les portes de cette fichue mairie, la peine aurait été la même avec un bonus en plus........
En attendant, elle se retrouvait au régime pain sec dans les cachots d'une ville morte. Elle ne participerait pas à la petite balade de ses amis et n'aurait pour seule compagnie que les rats qu'elle tenterait de dompter. Elle espérait bien que son brun vienne décrocher la mâchoire des gardes pour la sortir de là... à voir.
Le_g.
Un peu plus bas, encore un peu plus bas...

Le Gaucher avait enfin eu des nouvelles de La Jolie. Mode ours mal léché on du coup. Fort heureusement, il était seul avec Le Goupil, qui semblait pas de meilleure humeur que lui. Les deux hommes regardaient les petits deniers récoltés, et là, soudain, Le Gaucher se lève.

Bon, ça suffit, on reprend la route. Je préfère aller bosser à la mine, au moins là, on aura du fric. Il y a personne sur cette route, et quand il y a du monde, ils sont encore plus pauvres que nous.


Autrement dit, on plie bagage, tentes, on récupère les roulottes planquées dans la forêt, et on se remet en route. Ils ont une grande balade de prévue, et La Jolie serait du genre à lui foutre son pied au fondement s'il s'avisait de pas y aller. Les pigeons allaient bon train, et sa Colombe lui manquait. La Jolie aussi. Savoir les filles séparées, ça l'aidait pas à se sentir bien. Le Gaucher était dans une fureur noire. Autrement dit, pas le moment de le chatouiller.

P'tain d'défection ! Chiabrena ! Ca fait chier qu'elle puisse pas être des nôtres. Il sait pas ce qu'il perd le Bisac, je retiendrais son nom à lui ! La vengeance, ça se mange froid. On se casse, mais on reviendra.

Et encore une fois, vu qu'ils sont seuls sur la route, ils risquent pas d'avoir été entendus. Les deux hommes se mettent en route, après s'être changés. Une tenue pour jouer les troubadours, une tenue pour travailler sur les routes. Il range soigneusement sous son matelas dans sa roulotte, son foulard noir, ses braies de même, et planque ses bottes sous la caisse renversée qui lui sert de table dans sa roulotte. Ses armes également sont rangées, le bouclier et l'épée vont dans un double fond de la roulotte, accessible de l'intérieur, par une trappe aménagée. L'avantage de savoir utiliser ses mains, il a construit sa roulotte pleine de caches très pratiques.
Andrea_
[Un peu plus a gauche - 3 noeuds sur la droite]




[Taverne municipale - quand y en a plus? y en a encore]


Le bougre Griffonnet en devenir, alias La Carpe dûe a sa grande facilité d'élocution- s'était fait attendre. Faut dire qu'il avait fait une entrée remarquée en se cassant la figure plusieurs fois, pour finalement repartir définitivement en grommellant et claquant la porte.
La Colombe aura tout essayé, de la moue boudeuse, à l'intimidation, en passant par le squattage de genoux pour le tenir en place... Rien a faire... Il a beau n'avoir même pas quinze ans il a déjà de la force.
Faut dire qu'il avait été maltraité, et, qu'à midi le jour du départ il avait recensé pas moins de 3 morsures, une bosse et une sacrée chute. Je veux pas prendre parti mais il l'avait traité de sauvage !
Tout le monde sait que La Colombe est une personne douce !
Bref, elle avait eu bien assez d'un Jaden à gérer, et quand on voyait ce que ça avait donné, bin c'lui là il ferait son éducation tout seul. C'est pas que la belle doutait de ses qualités de mère hein, c'pas ça.. mais on va éviter.

La soirée avait donc, continué et s'était terminée sans lui, en se demandant tout de même s'il avait pensé a coller son corps en décomposition sur l'dos de la Bourrique.
La Colombe avait même chevauché le chef maréchal. Nan vraiment super soirée. Je vous donne des détails pour ceux qui veulent sinon... lisez plus bas.
La Belle avait donc chevauché le Noah. Littéralement chevauché. Elle avait grimpé sur son dos, il avait courru partout, elle avait fait de son bras un lasso, elle s'imaginait haranguant les foules et sauvant le royaume et le tout sans boulasse. Ahhh les ptits cadeaux de la vie...
Sans boulasse.. faut le dire vite quand même, avec juste beaucoup de bière, beaucoup beaucoup, le genre qu'elle s'est mis en tisane et avait presque prié pour que la bourrique avance... Craignant une fessée de son brun- et pas une qu'elle aimait d'habitude- si ça n'avait pas été le cas - et aussi, et SURTOUT de la goraille, encore et toujours.
L'était généreux le bourgmestre qui préférait les léchouilles aux bisouilles ! Entre lui et la colombe tout se passait naturellement, dès qu'une embrouille pointait le bout de son nez... hop il dégainait le saucisson aussi rapidement qu'elle tuait les pigeons, et, se promettant mutuellement de ne jamais manger de graines, ils oubliaient et graillaient en silence.

LE GRAS C'EST LA VIE.

Un " au revoir ", et pas un " Adieu" aux Orthéziens présents, puisqu'elle avait été invitée a revenir par a peu près tout le monde sauf le noble qui pétait plus haut qu'il n'avait le derrière et qui oubliait que le respect n'était pas unilatéral. 'fin il apprendrait avec le temps.

Partir comme toujours sans un regard. Se rappeler que quand on prône la liberté on ne peut pas s'attacher aux gens.




[quelques heures plus tard - 3 noeuds sur la droite]

Réveil ? Assez compliqué.
Pas de roulotte, juste un lit de feuilles.
Pas de taverne pour déjeuner, seulement un tronc d'arbre.
Pas de pain chaud, pas de miel, juste un bout de lard et... du saucisson ! Cadeau du maire !
Pas de bain chaud, juste un ptit ruisseau.
Pas de brun, juste une carpe.
Et BERDOL qu'il portait bien son surnom.
On ne l'entendait pas.. et comble du comble, on ne le lisait pas non plus.
M'enfin il était dans le coin, il avait laissé son odeur un peu partout et... Miracle une missive qui disait qu'il répondait s'il en avait envie.
L'est-y pas mignon ?
Nan vraiment y a pas a dire... Et La Jolie qui pourrait même pas materner puisque clouée un peu plus en bas tout droit par une fleur. La Colombe en fait carrément une affaire personnelle de celle là.
La journée était passée, de nouveau ils passeraient la nuit sur les routes...

Une de plus. Ou une de moins.
Le_g.
Avant, un peu plus haut, sur la gauche ? Heu, avant sûr, où je sais plus...

Sur une halle de quelque part...

Firmin_malhaye a écrit:
Firmin Malhaye, jeune blondinet d'à peine 16 ans, cherchait des yeux le poste de police. Il fuyait les regards moqueurs et les rires produits par son passage: il est vrai que la nudité du garçon qui peinait à cacher derrière un panier ses attributs masculins était comique.

Dans le poste de police, où il refusa de s'assoir ( la chaise aurait été trop froide pur ses petites fesses), il s'en expliqua:


Je venais d'une ville plus au nord, quand, sur un chemin, j'ai été interpelé par deux homme.... D'abord, un grand costaud rouquin avec une longue moustache.... Il avait un compagnon. Je ne me souviens que de son foulard sur la tête.

A ce niveau du récit, Firmin rougit peu fier:

Il m'ont dépouillé de tous les biens. De tout.

Il enleva un instant son panier d'n air désolé:'

Vous voyez bien: de vraiment tout.

Le gamin Malhaye vivait là sa plus grande humiliation, qu'il omettrait de raconter dans ses lettres à sa famille.


Le Gaucher chantonnait quelque chose qui parlait de changer de trottoirs... Ce soir, il irait avec plaisir en taverne, histoire de se changer les idées. Sa Colombe lui manquait.

En attendant, le jongleur de bolas enflammées allait se faire un tour à la mairie pou tenter de trouver du travail. Au pire, il irait à la mine, faut bien manger...
Owen.
[Mortecouille ]

Il avait pas décoloré d'la journée. Depuis qu'la bouche en cul d'poule, il avait ouvert la porte de la roulotte , une fleur d'automne entre les mains et qu'il était resté, là, planté d'vant une roulotte vide.
Quatre mots sur un parchemin et pas des mots doux qu'elle lui avait laissée, la Jolie Brune.


" J'suis en prison " .


Mortecouille, vu qu'il avait guidé la nuit entière la carriole sur des chemins caillouteux et déserts, elle pouvait être que dans cette ville de roupilleurs de tavernes.

Alors il avait fait virer les roues, vite fait . A peine le temps d'envoyer l'premier volatile trouvé, lui disant, j'arrive ! et il avait fait demi tour.

Il s'en voulait, il était parti trop vite la veille, sans vérifier qu'la Jolie était bien grimpée dans la roulotte.
Mauvaise nuit, mauvaise humeur, humeur de chien, humeur de brun, il avait filé droit d'vant, sans s'soucier d'elle.

Et on l'avait jetée dans un cul d'basse fosse. Un truc sombre et dégoutant, où elle devait s'morfondre .
5 jours, qu'il lui avait collé le juge.
Cher payé non, quand on pensait à tous ceux qui avaient pillé les villes dans l'coin dernièrement et pour qui certains avaient même demandé l'indulgence.

Fichu Comté ! Justice à deux vitesses.
Faites vous élire, piquez les caisses, videz les greniers et vous écoperez pas plus .

Bravo l'Armagnac. Réveillez vous là d'dans, ils sont devenus fous..........

En attendant, il menait la roulotte à un train d'enfer en maugréant, s'envoyant de temps en temps une pleine lampée d'hypocras trouvé au fond d'une grange planqué sous la paille.

Quand il eut vidé toute la bonbonne, il sut comme par miracle, quel chemin prendre, cette fois. Et c'est un bonhomme hurlant et vert de rage qui déboula aux portes de la ville :


- AMBLYYYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le_g.
[CHIABRENNA]

Deux bruns, deux humeurs... L'un était joyeux, il allait revoir sa Colombe, elle lui manquait, quatre jours qu'ils étaient séparés. Mais soudain, la nouvelle lui parvient... La Jolie, emprisonnée. Il est fou de rage. Dans la foulée, le gaucher brun écrit au droitier brun.

Leur projet est contrarié, mais il y a des choses, qu'entre hommes, on n'a pas besoin de quatre mille ans d'explications pour se faire comprendre. Il partage la douleur de son ami, bien plus que celui-ci ne s'en doute.

Le Gaucher retrouvera sa belle, après cinq nuits sans elle... Que dire de plus ? Il sait ce que c'est d'être loin, et il ne le souhaite à personne. 'Fin si au p'tain de juge qui a menti. Il avait dit qu'il prendrait pas en compte le témoignage tardif de la marguerite ou pâquerette, qu'ils connaissaient pas. Il s'en foutait du nom de la capucine d'ailleurs, elle sentait pas la rose, mais le fumier sûrement pour mentir comme ça, prétendre avoir reconnu quelqu'un alors qu'aucun membres de griffes l'avait jamais vue.


[DELIT DE SALE GUEULE]


Voilà ce qu'on leur reprochait, de pas être comme les autres. Le Gaucher fulminait. L'emprisonnement de La Jolie, c'était un coup dur. Les deux filles du groupe, La Colombe et La Jolie, séparées par la justice... Les deux bruns, séparés de même, suivant chacun leur destin. Il se promettait de les retrouver. Pour l'heure, ils allaient partir, ceux qui le pouvaient... Quitter ce Comté maudit, ces gens qui pouvaient pour certains lire dans les pensées, deviner votre nom sans que vous l'ayez jamais donné, et en prime, vous reconnaitre sans vous avoir jamais vu...

[PETIT DEJEUNER]


Une Colombe, voilà ce qu'il avait dévoré, couvert de baisers, au petit déjeuner. Un goût de miel, de se retrouver, un goût amer, qu'ils ne soient pas tous là. Pourtant, ils devaient partir, mais il n'arrivait pas à s'y résoudre, et n'avait pas envoyé les missives pour le moment. Laisser La Jolie derrière lui, il n'y arrivait pas. Les ordres aux griffes ne seraient donnés que dans la soirée, il voulait pas... Il reculait l'échéance. Retourner plus haut ? Tourner à droite ? Il ne savait pas pour le moment.
Andrea_
[Cité morte et point de ralliement ]




[Pas chassé vers la droite: cité morte.]

C'est bizarre comme les gens parlent beaucoup. Cette ville là, La Colombe en avait entendu parlé, et pas qu'un peu.
C'était pleine d'espoir qu'elle avait franchi les grosses portes de la cité, persuadée qu'elle tiendrait ses promesses de prospérité.
Pour le coup... elle avait été sacrément déçu. Marché ? loin d'être prospère. Tavernes ? vides. Habitants? ah là... dilemne ! elle hésitait entre partis ou... morts. Halles ? de même. Et elle n'avait même pas pu rencontrer les figures locales... pourtant elle était prête...

La journée avait été longue. Encore.
Heureusement le soir, la ville s'était éveillée. Bon c'était pas le Pérou non plus, Le Carpo, le tribun, un blondinet et .. celui qui allait faire marrer la belle une bonne partie de la soirée. D'ailleurs... bin soyons clair, elle lui avait carrément proposé de l'accompagner. Et il avait promis de la rejoindre rapidement. Je vous donnerais bien son nom mais... il n'a pas encore été rebaptisé donc on va éviter...
Le blond avait tenté de les garder un peu avec lui, en envoyant valser pas moins de 60 chopes a eux quatre, en un temps record...C'était sans compter sur le reflexe sans pareille de la belle -qui avait rapidement fait signe au tavernier, pour elle ça serait pisse-mémère et a celui non moins admirable de La Carpe qui suivait déjà la meneuse. Instinct de survie, ou pas, il faudrait qu'un jour quelqu'un se dévoue a lui dire, que la colombe, elle n'a pas QUE des bonnes idées.

Le temps d'une soirée au moins, la colombe avait oublié l'éloignement qui allait perdurer avec sa jolie. Après tout, de longue date était prévu ce grand périple, et rien ne devrait pouvoir les arrêter.




[A tribord ? point de ralliement]


Ce n'était pas la lueur de l'aube qui l'avait réveillé. Ni l'odeur du pain chaud. Pour ceux qui aurait un doute... ce n'était pas non plus celle du goret que le voisin faisait cuire devant son nez depuis un moment. Elle n'avait pas faim, d'ailleurs.

En fait, elle n'avait pas dormi. Elle avait regardé droit devant, tout le voyage, sourit en voyant la cité se dessiner, soupiré de plaisir lorsque chaque habitation devenait plus distincte...
Elle était simplement pressée.
Son moment de liberté, elle l'avait savouré. Mais maintenant elle avait besoin d'eux.
C'était ici qu'ils devaient tous se retrouver. Tous les arsouilles... avant de partir en vadrouille. Mais le destin, qui portait un nom : Paquerette, avait décidé pour eux. Les arsouilles ne seraient pas au complet pour le grand périple.

Rassurez vous tout de même, son petit dej' avait été des plus délicieux...comme quoi pour un festin... y' a pas forcément besoin de pain !
Le_g.
[A tribord ? ou à babord ?]

Telle était la question. Toute une soirée à ruminer, discuter, parler, parlementer, se renseigner, autrement dit, une soirée à oublier au plus vite, et dès que possible, pour Le Gaucher.

Une décision qui lui coûte, mais qu'il se doit de prendre, pas de gaîté de coeur. Suivie de missives pour informer, parler et recommencer.

Ensuite ? On prend les mêmes et on recommence ! P'tain de soirée de m*rde ! Il enrage, peste, grogne, grommelle, pose des questions, expose son point de vue. Que dire de plus ?

A droite, à gauche, plus bas, ou plus haut ? Sa décision, il la prend, seul, et est près à tout subir de la part des siens. La tempête fait rage, il manque de se ramasser un poing dans la tronche, ça râle, ça écoute, ou ça suit, ça s'interroge, ça s'informe.

Les griffes ardentes font preuve de leur ardeur. Ils n'ont jamais ou rarement si bien porter leur nom ! Sourire, fin de discussion ?


[Il fera jour demain]

La nuit porte conseil, en attendant, les roulottes ont fait demi-tour. Un projet de longue haleine, qu'il vient de balayer d'un revers de main. Les siens le comprendront-ils ?

Il mène le convoi, pour revenir sur leurs pas, le coeur serré, le réveil risque d'être mouvementé, la soirée risque d'apporter encore son lot de surprises.

La bonne nouvelle du moment, il va retrouver son vieil ami, et sa Colombe est près de lui. Le groupe, il donnerait sa vie pour eux, et là, en laisser derrière, ça lui plaisait pas. Détail pour vous, mais pour lui, ça veut dire beaucoup. Ca veut dire qu'il l'abandonnait, triste de la laisser derrière. Et ça, c'était pas lui, donc, il avait choisi de rester lui-même. Tant pis si ça dérange.


[Et si on cueillait des marguerites ? ]

Un pot sur la table, un sourire aux lèvres, le campement s'éveille, et le Gaucher, ayant peu dormi, a dressé une planche sur deux rondins pour faire office de table.

Bien dormi tout le monde ?

Il réveille, frappe aux carreaux des roulottes, et va même jusqu'à poser une couverture sur les épaules d'un ami qui a dormi à la belle étoile.

Besoin de vous parler, le feu est prêt, la tisane est chaude, et il y a du pain frais, tombé de la charrette du boulanger quand il voyageait entre le fournil et son étal....

Il s'étire, il a mal dormi, il a mal au dos, la tête en vrac, le manque de sommeil n'aide pas, mais il a pu profiter du calme de la nuit, au rythme des roulottes qui avançaient, pour réfléchir.

Bon, vous voyez ? Il y a un pot pour mettre des fleurs sur la table. Bah oui, je suis aussi poète à mes heures, parfois... 'fin pas souvent. Bref, on s'en fout. Je veux pas y mettre de la lavande. Je préfère qu'on y mette des marguerites, pas vous ?
Agafana
[LA DECEPTION]

Les roulottes venaient de rebrousser chemin, lui LE GOUPIL les regardait de loin, la sienne venait de bruler, seul ses quelques affaires lui avait été laissé.
La veille il avait passé la journée à flaner sur les chemins, accompagnant la roulotte de ses compagnons, en soirée il se decida a allé chasser du gibier

A son retour de grandes flammes vacillaient, léché les arbres de leurs bras, sa roulotte flambait comme un feu de joie, pour lui c'etait déja un presentiment, une amertume dans la bouche ...

les roulottes etaient en rond, et ses vivres et provisions laissés sur un monticule rocheux avec une lettre

Une lettre dont le contenu etait a peine comprehensible, lui Le Goupil qui avait toujours eu des intuitions ne s'attendait pas à ça ...

Decontenancé, surpris, agacé, venait de gouter à la deception, deception d'avoir etait jugé sans procès, deception de ne pas pouvoir se defendre avant de voir sa roulotte bruler

Sans doute que sont seul tort est de ne rien devoiler sur lui ou sa personnalité ou de dire ce qu'il pense parfois un peu trop vite un peu trop fort ...


[LE RETOUR]

Malgré tout il suivait les roulottes sur le chemin du retour, le Gaucher lui ayant laissé un cheval un peu chetif et sans selle, il put neanmoins suivre de loin les roulottes, il ne put dormir, ni se reposer ...

Sa monture lui avait cassé le dos, ce matin comme souvent apres ce genre d'experience, Le Goupil avait a nouveau le gout du sang dans la bouche ...

Abnegation et obstination sont souvent ses maitres mots, et jamais il ne baisse les armes ...

cette fois il veut sa revanche
Andrea_
[Nouvelle propriété "Colombesque"]




[Le début]


A défaut d'avoir une ptite maison, une chaumière où la colombe aurait pu cuisiner, passer le balai, semer du blé et élever des cochons, la belle avait décidé de s'offrir une propriété.
Attention, c'était pas sur un coup de tête, elle avait pris ses billes auprès du syndicat, discuté avec son matelas pour voir si elle pouvait se le permettre, jaugé les réactions de ses amis, cherché depuis plusieurs jours un nom.
Bref, vers 11h20, en Octobre, le 19, de l'an 1459, a été baptisé une vieille cabane.
"Les griffes ardentes", une sorte de temple érigé en l'honneur de ses amis. D'ailleurs, la taverne, car c'est bien de ça qu'il s'agit, l'avait échappé belle, puisque la belle avait longuement hésité entre " ma queue d'eau", " au faste flood" ou encore "couic".

On y avait servi dans la journée, quelques dizaines de bières ( quand même !), faut dire qu'avec La Carpe dans les parages... Deux trois menus aussi " les miches de la patronne" et le "spécial Bossuet", bref une ptite victoire, une ptite fierté... qui laisserait un gout amer... Mais elle le savait pas encore.




[Le début de la fin]


Son homme l'avait finalement retrouvé en fin d'après midi, uniquement au parfum, tout sens en éveil, puisqu'il n'avait pas voulu mettre la tête dans le baquet...
Retrouvailles des deux, puis avec le roy, recontre avec la carpe, tentative d'intimidation...
Y en a même un qui est reparti avec une "caresse" de la colombe incrusté sur la fesse. J'dis ça j'dis rien, je suis pas là pour rapporter.

La soirée passe, le carpo s'endort et rentre au campement, le roy a pris son bain et va donc le crier a toute la ville . Parenthèses tout de même : quand il se lave, tout le monde le sait, TOUT LE MONDE. donc qu'a t il fait après avoir pris son bain?
Il est allé le crier, laissant les deux amants.

Seulement tout le monde le sait qu'faut pas les laisser... ça déborde toujours. Mais ça allait être... différent.

Une fois n'est pas coutume, la colombe a longtemps ruminé... mais ce soir, elle se décide enfin a parler de ses doutes.
Bon la suite, je vous la passe, réaction dantesque du gaucher... qui veut protéger l'unicité de son groupe. Le goupil furieux - mais qui ne l'aurait pas été? - des doutes expliqués, des non dits, des "je pensais que tu savais" qui ont fait que. On ne va pas refaire le monde.

Faut parfois que ça pète pour qu'on sache vraiment où est le problème. Et le problème du groupe. c'est la COMMUNICATION.





[ oui.. mais demain ?]


Le lendemain... rebelotte.
La vague impression de tourner en rond, l'envie de tout envoyer bouler. Le Goupil, elle l'appréciait, et elle l'apprécie toujours. Elle pensait qu'il savait.
Une question de personnalité, bêtement ça.
Elle ne regrettait rien, les seules choses qu'elle avait désapprouvées, elle n'en était pas la cause donc...

Alors que d'autres remontaient en selle, elle avait juste envie de balancer les armes.
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