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[RP]"Auberge et taverne de la Fraternité"

Esmey
Seule à tenir le comptoir depuis quelques heures, Esmey n'entendit pas l'homme entrer. Trop absorbée par son travail à l'aiguille, la jeune femme ne leva même pas les yeux lorsqu'il la salua. Elle ne réagit que lorsqu'il tira une chaise pour s'asseoir.

Sursautant, elle se piqua le doigt et étouffa un juron.

- Saleté ! Je ne vous ai pas entendu arriver. Veuillez m'excuser. Je suis Esmey. Vous êtes?

Il répéta son nom, l'air un chouilla agacé.

- Plaisir. Il fait soif ici, vous m'payez à boire ?

En disant cela, elle lui offrit un large sourire. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas quand on a la bourse trop légère ? Il fallait bien profiter de la générosité d'autrui parfois.

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Animas
Animas affiche un sourire généreux et paya une tournée générale en se gardant de prendre de la bière qui l'avait bien secoué récemment. Il profita de sa tisane pour échanger avec Esmey.

-Eh bien bienvenue à vous Dame Esmey. Montauban est une ville relativement vivante par ses personnalités tout aussi différentes les unes des autres. Vos journées seront riches en rencontre. Et surtout, afin de bien vous intégrer je vous propose d'aller voir Level notre Tribun qui sera heureux de vous recevoir. Et enfin, je dois vous recommander d'être méfiant à l'égard d'une certaines Guenièvre et d'un certains Tronc qui perturberaient les habitants en taverne. Malheureusement ces deux-là semblent de mèche...

Animas termina de parler et finit sa tisane
Esmey
Le remerciant pour le godet aussitôt vidé, Esmey poursuivit:

-Vous savez, je ne porte pas tellement d'attention aux commérages. Pas plus qu'aux pauvres fous qui semblent avoir échappé à la surveillance des nonnes de l'hospice.

Elle lui sourit et remarqua rapidement son teint vert.

-Abus de bignouse ? Restez assis je vais vous préparer une infusion de saule pour vous faire passer tout ça.

Se levant, elle passa derrière le comptoir pour revenir quelques instants plus tard avec en main une tasse fumante.

-Ce sera mieux que la pisse de mémé que vous êtes en train de boire en ce moment. En ce qui concerne la question de l'intégration, ne vous en faites pas. Je me débrouille parfaitement.

Elle rangea son travail d'aiguille dans son sac puis retourna s'asseoir.

-M'alors, m'sieur Animas. Comment trouvez-vous Montauban? Devrais-je plier bagages tout de suite ?

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Arbalett
En ce dimanche, Arbalett se leva, bon pied bon oeil et de bonne humeur.
Les rayons du soleil inondaient déjà la salle de la taverne et l'emplissaient de lumière.
Le tavernier jeta un oeil par la fenêtre, le ciel magnifiquement bleu et dégagé de tout nuage, annonçait une chaude journée.

Il s'étira, passa un peu d'eau sur son visage pour se réveiller complètement.

A l'étage tout était calme, enfin presque!
Seuls, les ronflements continuels d'Ophely, pareils aux ronflements d'un vieux poêle à charbon, venaient briser le silence.
Mais à force, on s'y habituait!
Il se demanda tout de même comment Minoucat et Esmey réussissaient-elle à trouver le sommeil!

D'un regard, il embrassa la salle.
La veille, il y avait eu du monde, alors qu'il était aux champs!
Jamais il n'avait fait aussi bonne recette!
C'était le gros bazar et il se décida à faire le ménage.

Il débarrassa les chopes vides et les lava.
Il descendit à la cave chercher d'autres bouteilles.
Puis il passa un coup de balai et un coup de serpillère.


Ouhaaaa! ça brille! , lança-t-il, satisfait de sa besogne.

Il en profita ensuite pour se rendre rapidement au marché.
Il revint les bras chargés de victuailles.

Il déposa sur une table des brioches encore chaudes et moelleuses, quelques tartines et de la confiture de fraise et de rhubarbe.
Il alluma un feu dans la cheminée et posa une casserole emplie de lait dessus pour le faire chauffer.

Il se posa ensuite, assis sur un petit tabouret, devant l'âtre, pour surveiller le lait en attendant ses hôtes et la première volée de cloche...
Esmey
Esmey avait dû s’endormir dans la salle. Lorsqu’elle s’éveilla, Animas avait disparu et le propriétaire venait de passer un coup de balai. Ne comprenant pas ce qui s’était passé, elle s’étira et se leva lentement, les muscles ankylosés.

-Gné?

Les yeux plissés, elle marchaavec mauvaise humeur jusqu’à une table où s’étaient miraculeusement déposé le repas puis se laissa tomber sur un des bancs. Alors qu’elle était sur le point d’engouffrer une brioche, Esmey remarqua Arbalett du coin de l’œil.

Se tournant vers lui, espérant visiblement qu’il éclaire sa lanterne, elle lui demanda :

-Pourquoi me suis-je réveillée ici et pas dans mon lit ? D’un coup je discute avec Animas et POUF je me réveille demain.

Elle poursuivit, suspicieuse.

-M’avez pas mis du lait de pavot dans ma tisane quand même ? Crénom!

Gargouillis d’estomac.

-Il est chaud ce lait ? J’suis affamée. Et j’espère que vous avez une explication sur la raison pour laquelle j’ai la marque du coin de la table dans le front…

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Arbalett
Du lait de pavot? C'est la spécialité de la maison!, répondit-il en souriant.
Non Esmey, je blague!
N'auriez-vous pas plutôt abusé de la mousseuse?
Quand je suis rentré, tous les fûts étaient vides! Quelle descente!


L'aubergiste n'avait pas d'explication à lui donner quant à la marque sur son front.
Il se contenta d'afficher un grand sourire pour tenter d'effacer sa mauvaise humeur et lui servit un bol de lait fumant, pendant qu'elle croquait avidement une brioche.
Arbalett
En ce matin estival, le soleil inondait de ses rayons la petite ruelle des tavernes.

Tout était calme!
Le village était encore endormi, Arbalett ouvrit la porte de la taverne et entra.

Quelques heures passèrent où il s'affaira à ranger et à nettoyer lorsqu'entra un visiteur.

Ils firent connaissance et Arbalett le trouva fort sympathique.

L'homme, à la moustache et à la barbe finement ciselées créa dans un bout de bois avec un simple couteau une sculpture de tête de loup qu'il offrit à Arbalett pour le remercier de son accueil.

L'aubergiste fut honoré de ce présent et remercia l'artiste.


je vous remercie pour ce présent! Cela me touche énormément!
Je vais la poser sur le comptoir afin de la voir tous les jours en souvenir de votre gentillesse!


Sans toit, l'aubergiste lui proposa la chambre du Faucon, la meilleure!


A présent, si vous voulez bien me suivre à l'étage, je vais vous montrer votre chambre pour que vous vous installiez!
Gaemon
gaemon infiniment touché par la courtoisie et l acceuil du messire se sentait pour une fois le bienvenu dans une ville alors il pensa s y installer et essayer d aller a la rencontre des autres habitants
gaemon observait la taverne qu il trouvait fort bien decorée et avec une ambiance presque familliale
puis se tourant vers le messire gaemon sourit en entendant le mot chambre lui qui dormait dans sa roulotte depuis si longtemps


je vous remercie l messire vous etes fort aimable je vous suis avec grand plaisir
Arbalett
L'aubergiste, heureux d'accueillir un nouveau visiteur, précéda Gaemon dans l'escalier aux marches craquantes, bougeoir à la main.

Puis ils s'engagèrent dans le couloir jusqu'à la chambre qu'il lui avait réservé.
La faible lumière dansait sur les murs blancs peints à la chaux.

Il ouvrit la porte et invita son hôte à y pénétrer, ça sentait bon la propreté et la cire.

L'aubergiste ouvrit la fenêtre et poussa le volet.
Les rayons du soleil inondèrent la pièce.


Voici votre chambre, la chambre du faucon, notre meilleure!
Vous y serez bien! Le lit est très confortable!
Gaemon
gaemon suivait l messire et entra dans la chambre son visage s eclaira d un large sourire il ne pouvait cesser de contempler cette chambre bien plus grande que ça roulotte et tres joliement decorée

quand l messire ouvrit les volets et que gaemon vit la chambre s illuminer de la sorte ses yeux s arrondir il se tourna vers son hote


l messire c est bien trop beau et grand pour moi je vis dans la moitié de cela vous savez je ne veux pas que vous priviez un vayaguer de marque pour moi

gaemon se sentait gené par tout cela lui qui d habitude etait chassé et jugé
Arbalett
L'homme, debout face à lui, pieds nus sur le plancher, était vêtu de guenilles.

Arbalett ne le jugea point et lui répondit en souriant,


Sachez, Messire Gaemon, que je suis moi-même, un fils du soleil et du vent!
Et qu'avant d'en arriver à la situation qui est la mienne, j'ai autrefois été comme vous!
N'oubliez pas que vous êtes icelieu à l'auberge de la Fraternité!
Point de différences entre nous, vous êtes ici chez vous!

Et si vous souhaitez vous installer en notre beau village, soyez-y le bienvenu, nous serons toujours là pour vous aider à prospérer!


Arbalett emplit une bassine d'eau, la posa sur la commode, puis une serviette et un pain de savon à coté.

Si vous avez besoin de faire un brin de toilette, tout est à votre disposition.

Bon séjour parmi nous, nous ferons en sorte qu'il vous soit le plus agréable possible!


L'aubergiste prit congé en le saluant de la tête et referma la porte de la chambre avant de descendre en taverne.
Gaemon
gaemon comme a son habitude tout souriant le regardait et l ecoutait attentivement puis son visage changea et il perdit son sourire en l entendant

mais l Arbalett je ... mais vous etes ohhh

ses mots lui resonné dans la tete ne sachant plus quoi dire ni comment reagir car pour lui c etait la premiere fois qu il rencontre un autre fils du vent autre que sa defunte famille
il resta la un moment a l observer sans arriver a dire un mot puis ne voulant pas le gener il lui sourit et le regarda faire puis s avança vers lui


je vous en remercie l Arbalett vous etes fort aimable et oui vous m avez donné l envie de m installer dans cette jolie ville cela m apprendra a vivre sans voyager
encore merci pour vos attentions cela me touche je vais me debarbouiller l museau et apres je descendrai boire le coup avec vous
Gaemon
l gaemon tira un peu la porte et hota le haillon lui servant de chemise et commença a se debarbouiller puis resta un instant a regarder la chambre et apres il regarda ses vetements et se dit qu il etait temps de se reprendre et d avoir un aspect un peu plus correct au moins pour ses amis

puis l gaemon remis sa chemise referma la porte et descendit les rejoindre en taverne


he ben me revla j espere que j ai pas ete trop long ?

on boit l coup?
Duflan
Cuvant son mauvais vin sur son ânesse, il ouvrit un œil et se frottait le visage

Bougre diou, l'es point Castelnaudary ça ? a l'es point possible je me trompé de chemin...on dirais Albi mais en plus petit

il dévisageait les quelques journaliers partis au champs, et puis les souvenirs de ce qui l'avait fait sortir de sa demeure revenaient



Quelques jours avant

Tranquillement attablé à la taverne du Banastié à castel à boire et à se vanter d'exploits imaginaire, il fut interrompu par l'arrivée d'un message.

chipette la jeune fille de arfadette, avait été attaqué par des bandits et demandé de l'aide


Oauis, ben elle se débrouille, pas que ça à faire, pis bon débarras...furent les premiers mots de notre homme et puis il repensa au trésor caché et dont la jeune fille était la seule à savoir l'emplacement

Bon, je vais y aller mais là de la chance la gamine, dites il y aurait pas deux trois personnes pour m'accompagner

Itario avait répondu présent et la Louise croyait qu'on aller aux champignons, mais voilà à peine rendu à Toulouse, nos trois compères aussi soiffard les uns que les autres avaient passer deux jours à boire et on avancé pas, et puis Duflan plus saoul que les autres avait gueuler

Oh, pis ça commence a ben faire ct'e Histoire, n'a pas de nouvelle de l'Itario doit être en entrai de retrousser une jeune dame, moy je rentre à Castel, voila, là qu'a se débrouiller la chipette.....allons zou

Mais , voila notre homme trop ivre s'était trompé de chemin et se retrouver par un curieux hasard à Montauban



Aujourd'hui

Et puis comme à l'accoutumé notre homme arriva devant une taverne, il posa son ânesse sur un coin d'herbe non loin de là

Té Marchopas, régale toi, va me renseigner ou on est

Il pousse la porte de l'auberge en saluant les différentes personnes présentes ici
Ben le jour, à tois, oh me présente Duflan habitant de castelnaudary pour vous servir, té je va prendre un verre de bian parce qu j'ai le jabot sec à cause de la poussière de vos routes !
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Arbalett
La taverne de la Fraternité, au fil des semaines et des mois, s'était fait fort belle réputation.

On pouvait y entendre rire et chanter les soirs de liesse.
Des récits de voyages à n'en plus finir, tard dans la nuit, faisaient voguer vers de nouveaux horizons et rêver l'aubergiste...
On y entendait aussi des choses tristes de la vie, où les âmes en peine venaient parler de leurs souffrances, essayant de trouver un peu de réconfort dans leurs malheurs.

Arwene et Arbalett étaient toujours là pour accueillir les visiteurs et faire preuve d'hospitalité, rendre service si possible était toujours leur préoccupation quotidienne.

Arbalett s'affairait derrière le comptoir.

Il essuyait, un torchon à la main, les chopes qu'il venait de laver, se laissant aller à ses pensées.

Dans la salle quelques clients.

Un couple de tourtereaux roucoulait dans un coin discret.

L'ivrogne de service toujours attablé à la même place et quelques soldats assoiffés, venus étancher leur soif éternelle.

Le tavernier entendit des pas dans l'escalier et, par la porte qui menait aux chambres à l'étage, il vit sortir Gaemon, son unique client actuel.
C'était un autre homme! La barbe rasée à la lame, le visage débarbouillé au savon, des braies et une chemise propre, il le reconnaissait à peine!

Il lui fit large sourire, l'invitant à s'asseoir à une table dressée en son honneur, où l'attendait une chopine de bière bien fraîche, une miche de pain, chaude et croustillante, et un morceau de fromage.


Prenez place mon ami et régalez-vous!
Cela doit vous changer de votre roulotte, non?
A ce propos, je passerai vous rendre une petite visite, un jour où je n'aurai pas trop de travail!
Je suis curieux de la voir cette roulotte dont tout le monde me parle!


La porte d'entrée s'ouvrit.
Un homme entra, fit une pause et se présenta.


Ben le jour, à tois, oh me présente Duflan habitant de castelnaudary pour vous servir, té je va prendre un verre de bian parce qu j'ai le jabot sec à cause de la poussière de vos routes !

Bien le bonjour Messire Duflan, je suis Arbalett, propriétaire de la taverne, soyez le bienvenu à Montauban!
, lui répondit le tavernier en s'avançant vers lui, ouvrant le bras pour lui faire signe d'entrer.

Prenez place, je vais vous servir à boire!, enchaina-t-il, voyant l'homme assoiffé et recouvert de poussière.

Arbalett revint à sa table, un plateau chargé d'une miche et d'une chope de bière remplit à ras bord, qu'il lui servit, curieux de faire sa connaissance...
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