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[RP]"Auberge et taverne de la Fraternité"

Elween
Une remarque, AH ! Elle sourit, presque prête à relever le défit de foutre son pied au fesse de la demoiselle... Mais soyons civilisé tout de même...

Je vous prie de m'éxcuser, vous... Vous avez marché, surement pour venir. Moi je viens droit des combats, je pense que vous pouvez attendre quelques temps. Et puis si on est pas contant, j'irais donner mon argent ailleurs. Je serais peut être mieux accueillit...

Elle sourit, puis regarda un peu sa tenue tacher de sang, son épée et le fourreau encore presque dégouliante du sang impure de ces réformés, ou mêmes cette bande de lâche...


Mais je vais patienté...

Se demande encore, comment prendre cela... Elle faisait partie des éroïnes de la guerre, elle avait combattu loyalement...
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Sorianne
So l'observa du coin de l’œil, haute de sa petite taille. Sa hanche douloureuse la lançait à cause de la route faite sans vraie pause, aussi n'avait-elle pas envie d'attendre pour aller se reposer. Elle venait des combats? Alors de quel côté était cette femme? Elle en avait entendu des vertes et des pas mûres en arrivant. Mais la noiraude fut satisfaite de l'entendre dire qu'elle allait attendre. Jovialité envolée, la brunette était des plus désagréables quand elle s'y mettait. Et là, ce n'était pas vraiment un de ses bons moments.

Merci.

La curiosité finit également par l'emporter. La chaleur du feu faisant son office, la jeune femme se dégagea de son lourd gilet de laine, et se retourna pour montrer séant au feu, histoire de se chauffer un peu le dos et réchauffer le tissu de ses jupes.

Vous venez des combats? Et vous êtes d'ici? Ou venant d'une des armées Guyennoises venant du dehors et qui ont pour ordre de passer par le fer tous les hérétiques passant à leur portée? A moins qu'ils ne doivent les faire prisonnier pour les passer à la question?

Dernière interrogation faite à haute voix, mais destinée surtout à elle même. Si elle faisait partie de la seconde option, pour sûr qu'elle n'avait point peur des autochtones la blonde... Elle avait ouïe dire qu'ils étaient nombreux... Et qui étaient placés dans ce lot? Tous? Ou ceux qui manquaient de foi? La mine sombre, elle embraya.

Et si vous n'êtes pas d'ici, c'est étrange que vous ne soyez pas accompagnés...?


Ou comment discuter l'air de rien tout en cherchant à en savoir plus. une occupation comme une autre en attendant ce fichu bain.

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'ci Crok =)
Duflan
Il la regardait se réchauffer prés du feu et la salua d'un léger signe de tête quand elle se présenta

AH, ben pour sûr que j'ai passé les lignes de guerre, faut dire qu'avec mon ânesse "marchopas" on en vu, pis qu'il voulez vous qui attaque un pôvre gas comme moy !

Méfiance, toujours dans ces moments ne pas trop en dire, ce qui n'était pas facile pour lui d'une humeur plutôt volubile, pas question de dire qu'il était venu ravitailler la population mourant de faim.
ET puis une dame entra son ton hautain prêtait de suite à l'antipathie, et son nom à ne plus en finir indiqué sa haute condition.
"Encore les nobles qui viennent sauver le bas peuple en les affamant" et puis il sourit à la remis en place de la dénommée Sorianne.
Forcément l'autre la prend de haut et veut passer la première.
Lui il sans moque il a faim, et puis c'est pas son auberge, qu'elles se débrouillent entres elles, " des combats ?, elle vient des combats ?"



Oh, ben moy la chambre j'en veux point ! je veux juste casser la croute !
Dites là personne ? va peut être allez voir en cuisine si je peux dégoter un truc à se mettre sous la dents !
Dans mon village, l'ai une p'ite cahute, ou je fais de la tambouille pour les voyageurs, je va voir si je peu nous faire un truc.....


voila comment, on peut aller fouiner dans une cuisine tranquillement en se faisant passer pour quelqu'un de serviable
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Elween
De rien

Lâcha elle avec un faut sourire, ce qui la surpris plus c'est les questions de la dame... Elle sourit donc et lâcha.

Je ne suis pas sensé répondre à cette questions, mais je suis Guyennoise, et je suis la avec le duc Archybald.

Si je ne suis pas accompagné ? Et bien je n'ai à craindre de personne, surtout pas des sangs impure que sont les hérétiques ou toutes sortes de vermine.

Elle sourit, cette fois ci franchement, puis continua.

Je me fait un plaisir d'être en ces lieux, je suis la pour aider mon duché à reprendre ses terres qui lui reviennent de droit !
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Sorianne
Petite noiraude qui fit un sourire franc à Duflan, aussi léger soit-il, alors qu'il s'en allait en cuisine voir s'il pouvait leur faire un menu repas, et elle revint à la blonde, les sourcils froncés en entendant ce qu'elle semblait fière de lancer. Pas réformée, mais en proie au doute, ayant pour ami un homme tombé dedans et qui n'avait aucune crainte de le crier sur les toits, la So eu soudain envie de sauter à la gorge de cette femme. Et ce sourire... Les yeux de la brune lancèrent des éclairs.

Ce Duc est bien présomptueux de croire qu'il a le droit de prendre ou non des Terres. Elles n'appartiennent qu'à ceux qui s'y trouvent. Quant à être accompagnée, il vaudrait sans doutes mieux pourtant, n'êtes vous pas au milieu de ceux que vous combattez et traitez si facilement de vermine?

La So s'approcha, le pas boitant, et leva le nez pour observer la femme plus grande qu'elle, mais bon, c'était courant.

Alors passerez vous par la lame tous ceux qui seraient traîtres ou hérétiques comme votre Duc le demande? Ou fuirez vous en les voyant arriver pour vous bouter hors de leurs terres?

Soit cette femme était inconsciente de dire ainsi ce qu'elle était, menaçant et méprisant de la sorte la plupart de ceux habitant le village, soit elle était folle et suicidaire...
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'ci Crok =)
Astaroth_jr
Le temps se rafraîchissait et il se devait de prendre un petit coin douiller pour ne pas geler sur place, Astaroth errait depuis quelques jours, de grange en grange puis il se décidait à prendre place dans un lieu mieux approprier.

D'un regard, la taverne avait une bonne allure d’extérieur, il franchit le seuil de la porte pour voir des personnes ça et là :

- Bonsoir, auriez vous une chambre de libre ?

Il aimait arrivé comme un cheveux sur la soupe.

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Duflan
Si un endroit lui est familier après les tavernes, c'est bien la cuisine...et celle là est à son goût, une grande marmite sur un feu encore rougeoyant...
Un jambon accroché, un gros morceau de lard dans un journal et quelques légumes de ci de là et puis il entend la dénommé Elween se glorifiait de la haine qu'elle ressent pour d'autres...
Avec le duc Archybald "l'homme qui veux rançonner les morts", lui pense qu'il faudra vraiment qu'il lui demande comment il fait pour rançonner les morts enfin bref....
En attendant il remet des buches sur le feu, l'eau est suffisante dans la marmite et tout en découpant le gros morceau de lard, il écoute les propos de l'autre dame, il sourit à ses propos, son opinion le réconforte mais il a peur pour elle, les vainqueurs ne font pas de quartier "vae victis".
Tout en rajoutant les gros morceaux de lard dans la marmite, il jette un œil inquiet sur ce qui se passe juste à côté..
Et puis un homme entre, un homme d'église apparemment.....


Ben le soir sir ! , ben pour les chambres ont sait point ! les propriétaires sont peu être mort sur le champ de batailles, dites dame Elween savait pas occis un vieillard avec un bâton, pis une dame un peu forte qui l'accompagnait en chantonnant des airs de liberté ?
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Pupuce14
{A l'aube...}

Le jour se lévait à peine quand Puce et ses compagnons de route franchissaient les portes de Montauban. Commençant à trainer les pieds, lasse du voyage en pleine nuit, la brune ne pensait qu'à une seule chose... dormir au chaud dans un bon lit chaud et douillé. Cette petite escapade lui permettait de se dégourdir les jambes, brisant quelques jours sa vie devenue sédentaire depuis quelques semaines, sa vie paisible et faut bien se l'avouer.. routinière... irait même jusqu'à dire qu'elle commençait à s'encrouter mais ça elle ne pouvait le tolérer.

S'adressant à ses amis, la jeune femme clignait des yeux sentant la fatigue prendre le dessus sur elle... Hum... on se trouve en priorité un ptit endroit pour dormir... le reste peut bien attendre quelques heures hein... puis.. esquissant un sourire à ses deux complices... hum.. il faut que l'on soit bien fraîches et pimpantes pour ce soir.. n'est-ce pas cher meneur ? Sourit lui adressant un petit clin d'oeil et complice. Faut que ton escorte soit à la hauteur...

Malgré l'épuisement, un sourire aux lèvres,taquine, Puce donnait à ses deux comparses des petits coup de tapette qu'elle avait dérobé à Alceste durant le trajet, sur leur fessier pour les faire avancer. Hum.. alors Crakity.. elle est ou cette ptite auberge ?

Ils entrèrent au coeur du village, les volets des demeures encore fermés, les villageois encore dans les bras de Morphée... elle rêvait de prendre le relais dans les bras de ce Grec qu'elle affectionnait particulièrement.

Un soupire de soulagement, de joie quand elle se pointa enfin devant la porte de l'auberge... elle l'ouvrit avec hâte puis alla agiter la petite clochette à l'accueil. Ne voyant personne arriver, son regard se porta sur ses deux amis... hum... on va pas se reposer dans l'entrée quand même ? A peine sa phrase terminée, elle passa derrière le comptoir et prit au hasard trois clefs qui étaient pendues et en lança une à chacun.. hum... nous leur expliquerons tout à notre réveil hein... moi je n'en peux plus là...

La brunette déposa une bise sur la joue de chacun Reposez-vous bien tous les deux.. on se retrouve ce soir frais et fringants. Elle leur sourit et trouva l'energie pour courrir vers sa chambre, grimpant les marches avec souplesse...


{Chambre n° 8}

La clef tourna dans la serrure, la porte s'ouvrit laissant découvrir une chambre dont la décoration était sobre mais la pièce était propre et un lit qui l'appelait...
Elle posa tout son barda, ôta ses bottes, son châle et délaça le haut de sa houppelande pour la faire glisser sur ses hanches puis à ses pieds... Sans plus attendre elle se glissa sous le drap et couvertures... ferma les yeux et après un long soupire de bien être, elle s'endormit rejoignant à son tour les bras de son Grec préféré... Morphée.

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Alceste
[Stop on descend !! Mautauban dernier arrêt !!]

La veille Alceste avait pris un acompte dans la carriole, quelques tisanes aux vertus bienfaitrices l’avaient plongé dans un sommeil, presque réparateur, quand ses deux acolytes l’avaient rejoint.
Le réveil ne fut pas brutal, ce qui lui avait évité de donner des coups de tapettes malencontreux, sur le malheureux qui avait eu la charge de sonner l’heure du départ, en l’occurrence sur le coup : Puce.
La nuit fut longue, humide, cahoteuse, la fatigue gagnait le trio, suite à leurs courtes nuits liées à leur déplacement et même si la taquinerie de Puce était toujours là, la Saint Germain lui abandonna sa tapette pour le voyage et ce presque sans râler.

Les portes de la ville apparurent en même temps que l’aube pointait son nez.
La carriole stoppa.
Alceste traînait de la botte, portant son farda, un sourit presque béat illuminais son visage à l’idée de penser à un lit, avec couverture, des draps propres, petite odeur de muguet (ben ! oui on peut toujours rêver de ce quoi on a envie. Tsss et même si ce n’est pas le 1er mai), un peu d’eau chaude, enfiler un bon pilou pilou montant jusqu’au cou, et s’étendre, elle n’en voulait pas plus.

Puce attrapa trois clefs, et ils partirent à la recherche des chambres qui enchanteraient leur nuit, et reposeraient leur corps endolorie du voyage.
Arbalett
En ce dimanche, Arbalett quitta le moulin pour se rendre au village.

Vêtu de sa cape noire, capuche sur la tête, il traversa Montauban, emprunta la rue St Jacques pour arriver enfin devant la porte de son auberge. Il entra.

Il accrocha son habit au portemanteau et se dirigea vers le comptoir.

A en juger le bazar qui y régnait, la soirée de la veille avait sans doute été des plus animées!

Il commença par allumer une bonne flambée dans la cheminée.

Il s'affaira ensuite en salle pour tout ranger et tout nettoyer.

Sa blessure au coté le rappelait sans cesse à l'ordre, mais c'est avec courage qu'il continuait sa besogne.

Il jetait un oeil, de temps en temps, à la petite fenêtre, espérant voir arriver Arwene qui devait lui apporter les denrées pour les repas de la journée.

L'auberge était presque au complet, et il n'y avait plus grand chose à manger!

La veille, trois voyageurs supplémentaires s'étaient installés à l'étage et il voulait pouvoir satisfaire leurs besoins....

Il s'assit sur un petit tabouret près du feu, pour se reposer un peu en attendant le réveil de ses hôtes...
Pupuce14
{Réveil difficile après une soirée... difficile}

Le jour commençait à traverser les rideaux de la chambre, la lueur d'un rayon de soleil titillait le visage endormi de la brunette. Clignements des yeux, quelques secondes pour reprendre ses esprits, elle laissa échapper un long soupire réalisant que les faits de la veille au soir en taverne n'était pas le fruit de ses songes nocturnes.. Elle se leva du lit en mode grognon, prit le temps de se rafraîchir, s'habilla et essaya de faire un chignon avec ses cheveux qui eux se rebellaient. La journée commençait déjà mal, ce qui la fit hésiter à se recoucher pour la journée mais quand elle ouvrit les rideaux la douce chaleur du soleil lui donna envie de sortir et surtout ne pas se laisser chagriner à cause de deux insolents.. irrespectueux...Le reste des villageois s'étaient avérés plutôt accueillants et de bonnes compagnies.

Puce sort de sa chambre, elle tape à la porte de Al au passage juste pour la réveiller avec douc.. enfin la réveiller en évitant ses coups de tapette. Elle descend l'escalier qui rejoint la salle principale de l'auberge et sourit en voyant un homme assoupi près du feu. Elle hésite un instant, puis s'avance vers l'homme qu'elle imaginait bien le maitre des lieux. Elle secoue doucement son épaule pour un réveil en douceur.

Hum... bonjour Messire... excusez moi de vous réveiller, je suis l'un des voyageurs qui ont prit pension cette nuit dans votre auberge.. Je me présente, je suis Puce de Castillon.

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Arbalett
Arbalett avait fini par s'assoupir sur son tabouret face à la cheminée.

C'est qu'il n'était pas encore trop solide et la besogne l'avait particulièrement fatigué!

Il sentit soudain une main sur son épaule.
Il sursauta, ouvrit les yeux se retrouvant face à face avec une femme brune au chignon noué à la hâte qui se présenta.


Hum... bonjour Messire... excusez moi de vous réveiller, je suis l'un des voyageurs qui ont prit pension cette nuit dans votre auberge.. Je me présente, je suis Puce de Castillon.

Bonjour Dame, enchanté de vous connaitre!
Moi c'est Arbalett, le patron des lieux!
Soyez la bienvenue en cette auberge!
J'espère que vous avez passé une agréable nuitée et que la chambre vous plait!
Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serai là, moi ou Arwene, pour vous servir
, lui répondit-il en souriant.

Puis il se leva péniblement et invita son hôte à s'asseoir à une table non loin de la cheminée...
Sancte
Il savait bien qu'un de ces quatre il se devrait de revenir en ces lieux. Ce jour-ci fut le bon. Subséquemment aux tristes évènements qui plongèrent la ville dans le deuil de nombre de ses bourgeois, ils avaient tous plus ou moins fuit la ville. Sa première visite publique, prise avec moult précautions, fut pour le meunier Arbalett. La nuit tombée, juste avant la fermeture, Iohannes s'assit aisément sur l'une des nombreuses places vides de la Fraternité. Mais refusant d'être perçu comme un commensal, il déposa une bourse sur le coin de sa table à l'attention du tavernier, comme s'il émettait le désir de se coucher sous peu. Étrange tableau que celui d'un homme qui avait toujours déprisé cet établissement et qui se retrouvait aujourd'hui si près de son feu.

J'aurais besoin d'une chambre cette nuit, Arbalett.
Je compte autant sur votre discrétion que sur vos bons sentiments Aristoéliciens pour m'éviter d'être dérangé en plein sommeil par une compagnie inopportune.

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Arwene
Arwene poussa la porte du pied, les bras chargés d'une lourde paniére de miches croustillantes.

Elle ne remarqua pas de suite l'homme assis prés la cheminée tant habituée à la présence de cet individu en vert qui ne quittait jamais les lieux.

Elle déposa son fardeau sur la table, ota sa cape et, relevant les yeux, croisa le regard de Iohannes.

Interloquée, elle s'approcha, tout de même, sourire aux lévres.

Bonsoir Iohannes, comment allez vous?

Jamais elle n'aurait pensé qu'il puisse, un jour, venir en ces lieux, s'asseoir à une table et de surcroit demander une chambre.
Mais finalement, c'était un homme comme les autres et même si la taverniére se remémorait la façon peu courtoise avec laquelle il l'avait accueillie à la Brouette, elle était persuadée que les rancoeurs n'avaient rien de constructif, bien au contraire.

Vous excuserez Arbalett, il est encore quelque peu souffrant. La blessure qu'il a reçue commence juste à cicatriser.
Je lui ferai part de votre visite.


Elle déposa devant lui une chope de biére bien fraîche et s'en servit une.
Buvons à Montauban si vous le voulez bien.

Elle l'observait discretement.

C'est avec plaisir que nous vous logerons pour la nuit. Une chambre s'est justement libérée ce matin et, vue l'heure tardive, vous ne serez pas dérangé.
Si vous avez besoin de quoi que soit n'hésitez pas.

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--Achim_al_quasim



Au fil des pas, il ne peut que ressentir le trouble et la crispation du corps de la jeune femme dans ses bras. La lutte qu’il devine aussi, de cette veine qui palpite dans le cou que ses lèvres ne quittent pas et de ces yeux qu’elle a fermé.
Silencieux, Achim l’écoute se défendre de ces frémissements, continuant d’évoquer ce fiancé absent avant de renchérir sur le mal. Le maure se tend à son tour avant de riposter, mordillant la peau tendre sous ses lèvres en grondant.


Il n’est pas là, et vous êtes dans mes bras…

Aucune menace dans sa voix, un simple constat, de désir diffus et malgré tout partagé. Et si sa voix est troublée, les raisons sont évidemment différentes de celles de la jeune femme. D’autant qu’un frisson parcourt son échine en l’entendant répéter à nouveau qu’elle veut aller à l’auberge. Bien loin d’imaginer pour sa part qu’ils puissent évoquer une fourmi en bure. Son imagination est déjà en train d’effeuiller la brunette qu’il tient fermement dans ses bras, de couvrir sa gorge complètement dévoilée de baisers.

Aussi s’ébroue-t-il lorsqu’elle assène son dernier monologue, haché, confus. Pourquoi diantre fallait-il que les femmes évoquent le péché au moindre frémissement ? Foutus curés qui leur implantaient cette idée dans la tête. Le chirurgien en grogne et pince légèrement la peau sous ses doigts, accélérant le pas, le visage plus sombre tandis que les ruelles s’enchainent sans qu’il prête la moindre importance aux personne croisées, poussant même la porte de l’auberge d’un coup de botte ferme et résolu.

Tout juste accorde-t-il un regard à l’aubergiste, se contentant de maugréer à son intention que So a une chambre et qu’il va la déposer. De toute façon, il ne leur demande ni accord ni consentement, il informe et c’est déjà bien. Chuchotant à l’oreille de sa passagère, en montant l’escalier qui grince légèrement sous chaque pas.


Le péché n’existe pas douce Sorianne…

Alors qu’arrivé en haut de l’escalier, il temporise, attendant qu’elle lui indique la direction à prendre, la porte à trouver… Plongeant à nouveau ses yeux de braise dans les émeraudes de la belle.
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