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[RP]"Auberge et taverne de la Fraternité"

Chrysalide.
post supprimer de ma part suite a une missive du LDJ Sorianne , il n'y avait aucun manque de respect contrairement a sa pensée
Ldj Mysticas
Arwene
post supprimer de ma part suite a une missive du LDJ Sorianne , il n'y avait aucun manque de respect contrairement a sa pensée
Ldj Arwene

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Sorianne
Je suis blasée.

Pardon à ljd Mysticas pour avoir osé lui dire qu'avant de poster il valait mieux lire les posts précedents pour ne pas couper une action en cours et plutôt s'y intégrer et de permettre d'interagir.
Pardon à ljd Arwene pour avoir osé lui dire que ça faisait deux fois qu'elle ignorait sciemment des posts et qu'on n'attendait que de l'interaction.
Plus ça va et plus je comprends pourquoi les gens ne postent plus en halle.
1. Plus d'interaction puisque les gens ne lisent pas de toutes manières.
2. Faut croire que répondre à des posts qui s'adressent directement à son perso, faut les ignorer parce qu'ils nous ennuient et qu'on n'a pas envie d'y répondre.

Je comprends de mieux en mieux cette manie qu'ont les joueurs à vouloir jouer en groupe fermé... Même si j'aime pas ça... C'est un comble quand même... Des joueurs essayent de faire participer du monde, et on leur colle des vents, après c'est eux les méchants.

Toutes mes excuses!!!

La Vilaine trop méchante MOI.

PS : en attendant, le caca nerveux ci dessus ne m'empêchera en rien de jouer. Désolée là encore.

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'ci Crok =)
--Achim_al_quasim


Il ne s'est pas retourné.
La contemplation du misérable en train de ramasser les piécettes échappées sur le pavé crasse lui avait suffit.
La leçon, pour le chirurgien, avait été donnée et le poivrot n'en valait pas plus.

Le pas de ses bottes résonne, clair et hautain, dans le silence retombé de cette journée.
Il n'a pas pris de coup en traitre.
Pour lui, nulle raison de douter qu'il puisse ne pas être obéi. Trop habitué à son rang et sa fortune pour penser qu'il puisse en être autrement, oubliant trop souvent aussi que les us ici ne sont pas celles de son pays.

Il est temps de reprendre ses habitudes et ne reparaitre que dès lors qu'un conflit éclaterait, que les rages guerrières lui amèneront de nouveaux corps à soigner comme autant de mécaniques à réparer.
Retourner au silence et à la sérénité.
Partir peut-être, se détacher finalement d'une brune qui semble vouloir s'oublier entre les murs de son couvent ?
Attendre peut-être, parce qu'au fond de son âme se tapit encore la bête qu'elle avait éveillé et qui n'attend que de la dévorer.

Pourtant au coin de la rue il ne peut s'empêcher de marquer un arrêt. Léger.
Sorianne et ses yeux verts...
Sorianne et son fichu caractère...
Sorianne et son corps qui crie oui et qui pourtant lui dit non.
Il se retourne.

Dans la ruelle, plus personne. Et le maure sourit. Il n'imagine bien entendu pas le moins du monde où est passé l'ivrogne. Revenir là dessus serait redondant.
Ses yeux noirs glissent sur la façade de l'auberge, aussi lentement qu'ils l'auraient fait en découvrant un corps de femme offerte, caressent les fenêtres de l'étage.

S'il avait insisté peut-être serait-il derrière l'une d'elles, à savourer encore la gorge palpitante de la brune, à délacer chaque noeud lui barrant la route de la félicité pour pouvoir la mener à l'extase...

Un sourire s'esquisse sur les lèvres du chirurgien et avant de s'en retourner, il brise le silence, lançant à la façade inerte et à la ruelle assoupie, comme le comédien fait ses adieux à la scène.


Ojalà !*

Dernière boutade avant que le rideau ne tombe.




*Plaise à Dieu !
Sorianne
Et la So qui se penche à la fenêtre au moment où il tourne le dos... Une petite moue déçue prend place sur le visage de la petite brune. C'est qu'elle n'y croyait pas vraiment quand elle pensait se retrouver seule de nouveau. Le seul qu'elle connaissait -si elle pouvait le dire ainsi- ici et le voilà qui s'en allait... La demoiselle le regarda disparaitre au coin d'une rue, la mine sombre, et referma la fenêtre avant d'attraper la mort.

Tournée vers la pièce vide et froide, elle frotta doucement sa hanche douloureuse et retourna se poser lentement sur le lit avec un profond soupir et les épaules basses. Elle avait dit non, elle était exaucée... Pourtant elle aurait aimé qu'il reste... Si elle avait bien apprit une chose lors de l'année écoulée, c'est qu'elle avait la solitude en horreur malgré qu'elle y passe le plus clair de son temps. Et puis son bébé lui manquait terriblement... Col lui manquait cruellement... Et puis ça lui apprendrait. La prochaine fois elle n'aura qu'à se montrer moins têtue. ... Puis le couvent... Où était-il... Plus qu'à chercher... La So se rhabilla chaudement, attrapant un col et s'enroula dedans avant de sortir de nouveau. S'il ne voulait pas l'aider, elle chercherait. Et si elle ne trouvait pas... Bah... Arf, la So attrapa la bourse qui trainait par là. Un besoin soudain de dépenser les quelques écus qu'elle avait gagné. Et puis elle avait toujours faim. Bouh! C'est de mauvais poil qu'elle referma la porte de la chambrée et qu'elle s'en fut diluer sa frustration.

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'ci Crok =)
Le.pied.bot
L’encapuchonné pousse la porte de l’auberge. De son pas claudiquant, il entre dans la grande salle. Il n’est même pas nécessaire de jeter un œil alentour pour s’apercevoir que cette dernière est très loin d’être pleine.
Serait-ce un indice ? Cet endroit serait-il mal famé ? À moins qu’il ne soit juste ignoré. Ou encore tout simplement abandonné…

Le boiteux songe un instant à faire connaître sa présence. Mais pour finir, il préfère s’installer à une table située le plus dans l’ombre possible. Le coin sur la droite sera parfait, il tire donc une chaise et s’y laisse choir lourdement.
Ses mains, qu’il garde en permanence sous sa cape, apparaissent soudainement. Déformées par d’horribles brûlures, elles font souvent naître grimaces et autres preuves de répulsion sur le visage de bien des gens. Il n’ose imaginer leur faciès s’ils venaient à apercevoir le reste de son corps.
Pour l’heure, vu la population présente, ce ne sera pas le cas et il en est bien aise. Il récupère dans sa besace un pot de terre cuite, l’ouvre et va piocher un peu de l’onguent qui s’y trouve.

Ce cadeau, fait la veille, était une bénédiction. Il parvenait à calmer ses douleurs, il avait songé à l’utiliser sur toutes ses lésions, mais le pot se serait vidé bien trop vite. Il le gardait donc uniquement pour l’usage de ses mains.
Grimaçant parfois, il fait pénétrer la crème lentement. Même après toutes ses années, la souffrance est encore présente. Mais la douleur physique n’est rien comparée à celle qu’il subit chaque fois que son regard croise un miroir. L’image de ce qu’il était lui revient à chaque fois en mémoire…
La vie est ironique. Il avait, avant « l’accident », assez souvent entendu qu’il était un monstre. Aujourd’hui, son apparence mettait mal à l’aise la plupart des gens, même parmi les plus endurcis.

Il referme le pot avec précaution et le range soigneusement, il ne s’agirait pas de le briser à cause d’une quelconque maladresse.
Il abaisse sa capuche, juste un instant, il ne se le permet que lorsqu’il est seul. Son visage apparait. Dévorée par les flammes, sa figure n’est plus qu’un simulacre de ce qu’elle était. Tout le côté gauche semble avoir fondu, obstruant presque entièrement son œil et la moitié de son nez.

Il passe ses mains sur sa face, comme s’il voulait gommer l’horrible chose qu’il est devenu… pathétique geste empli de futilité…

Son œil gris se pose sur une surface réfléchissante, un éclat haineux le traverse alors qu’il se mire.
Le jour, oui LE jour viendra. Celui qui verrait sa vengeance ou sa rédemption… l’un ou l’autre… il ne savait pas encore…
Un ricanement mauvais s’extirpe de sa gorge. Pour l’heure, aucun doute, il penche plus pour la vengeance…

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Le.pied.bot
Shifting light outlines my battered form - Stranger to the world, alone in my abandonment*

Les pleurs s’étaient propagés dans toute la ville depuis quelques jours. La population, fauchée par la maladie, se réduisait à vue d’œil. La mort s’affichait partout, dans les rues, dans les fermes… personne n’était épargné, riche ou pauvre, noble ou gueux… la mort les prenait un à un, implacablement.

La grange, si accueillante avec tout son foin entreposé.
Elle se débat… elle ne veut pas… elle repousse…

La lanterne explose au contact du sol, l’huile se répand, est absorbé par la paille… et les flammes s’étalent, se nourrissant goulument de tout ce qu’elles trouvent…

La douleur… les hurlements… le réveil !

De fines gouttes de sueur glissent sur son front, il frissonne. Regardant de droite et de gauche, il reprend ses repères, ayant oublié l’espace d’un instant le lieu dans lequel il pouvait bien se trouver.

L’auberge est toujours aussi déserte, le froid s’insinue. Il n’y a plus aucun doute à présent, il avait poussé la porte de la seule auberge abandonnée de la ville.
Quel choix judicieux, impossible d’être dérangé… Il était seul…

Seul c’est bien…
Aucune voix ne vient vous railler, lorsque vous êtes devenu laid.
Seul c’est bien…
Personne pour vous rassurer, lorsque vous êtes persuadé d’être rejeté.
Seul c’est bien…
Personne pour vous retenir, quand s’insinue l’envie d’en finir.

Il rabat sa capuche sur sa face impie avant de se lever. Ceci fait, il se drape dans sa cape et gagne de son habituel pas claudiquant la porte qui est restée désespérément fermée.
N’était-ce pas ce qu’il voulait ? La solitude !

Il l’ouvre, la nuit a posé son manteau sur la ville, la transformant comme chaque soir.
Il gagne la rue, il lui faut rentrer.

Cette journée fut pleine de surprises, comme d’habitude…

Passant près de l’église, il salue ses consœurs gargouilles qui le fixant de leurs yeux de pierre. Ces créatures muettes sont emplies de mystère et certaines si proche de lui de par leur apparence.

Il s’enfonce dans les ténèbres, ombre parmi les ombres… demain… peut-être…


Parkway Drive - Alone*
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