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[rp] Eglise de Nīmes

Melusyne
L'office avait l'air dans son encours,aussi c'est discrètement que me faufile dans l'église. Envoyée par le Tribun,une sorte de barbu qu'arrète pas de m'envoyer paître.
C'est tout de même grâce à ses miches que je vivote depuis hier.
De pain,les miches hein ?

Parait qu'ici on cherche de la main d'oeuvre pour pas cher,m'enfin il m'a causé de ma réputation le tribun.
Puis c'est mieux que la mine.
Je me suis retenue de lui dire que j'étais une honnête damoiselle et qu'elle avait rien de suspect ma réputation!
M'enfin il semble faire bon samaritain le bougre alors motus,me voici rendue à ma destination.
Je m'empare d'un balai solitaire qui n'attendait que moi et me voilà à l'ouvrage,sur le parvis,dehors.
Faut commencer par le début,puis j'ai l'habitude,au pensionnat c'était toujours la corvée pour ma pomme.
Bien contente d'en être sortie même si on m'a plutôt fichu dehors et que depuis la vie est dure.

Je m'attèle à mon balai et fait fuir les saletés.

Nuage de poussière et coeur vaillant,pour 5 écus je ne chôme pas et puis à cet endroit je suis certaine qu'on me loupera pas.
A cause de ma réputation.
Et demain,j'aurai du pain qu'il a dit.
Il est plutôt bienveillant parceque dans ma bicoque y a pas à manger.
Mhayri
Sur la route de sa demeure, rentrant de sa journée à la mine, la Saurèla tomba sur le tableau d'une jeune femme en train de balayer avec force motivation et conviction le parvis de leur belle église.

Après un instant de réflexion, la blonde s'approcha et salua l'inconnue.


"Adieussiatz, mestra. Je m'appelle Mhayri, et j'habites Nîmes depuis peu. Soyez la bienvenue ! Venez-vous d'arriver en ville ?"

Sous la poussière de pierre qui encrassait ses vêtements, Mhayri apparaissait tout de même comme une jeune fille tout ce qu'il y a de plus chaleureuse.
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Melusyne
Je continue de travailler alors qu'une jeune femme m'aborde. Néanmoins je prend garde à ne pas faire voler trop de poussière. Elle est aimable et souriante, visiblement revenant de la mine. Diantre j'ai bien fait! Je suis mieux là sous le ciel et à l'air malgré la fraicheur de saison.

Bonjour damoiselle. Oui fraîchement arrivée, hier après midi avec la charette des..vagabonds. Merci de votre accueil.
Je suis Méluzyne. Pardonnez je garde le balai tout en discutant, j'ai trop besoin de gagner quelques écus.


Je lui souris,rassemblant mon petit tas de saletés. Le parvis a meilleure allure.
Mhayri
La Saurèla sourit à la dénommée Melusyne et hocha la tête, impressionnée de la trouver si prompte à la tâche.

"Enchantée de faire votre connaissance, Mestra Melusyne. Merci de veiller sur notre Eglise. Mestra Lirok notre curé vous en sera surement très reconnaissante, tout comme les autres nîmois.

Quand vous aurez fini, si nous avons l'occasion de nous croiser, je vous offrirai une chope de bière ou une tisane pour fêter votre arrivée parmi nous !
N'hésitez pas à rendre visite à ce cher Eliwood. Son bureau est par là"
, fit-elle en indiquant le bureau du tribun*.

"Vous verrez, c'est un homme absolument charmant et très serviable. En plus d'être un excellent troubadour.

Elle leva le nez et s'aperçu que le soleil était déjà bas dans le ciel.

"Ah, pardonnez-moi, il va falloir que je vous laisse car l'heure avance."

Elle sourit à nouveau à Melusyne.
"Au plaisir de vous revoir, mestra !"

*Il existe un sujet "Bureau du Tribun" sur le forum de la ville pour le contacter

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Melusyne
Vrai que l'astre descend, à chaque jour suffit sa peine,je pose mon ballet sans m'attarder sur quelques élancements mal placé tant je me suis hatée en besogne. Je regarde la damoiselle qui déjà s'éloigne.

Avec plaisir! Merci

Pour le Tribun,je connaissais le chemin, il s'occupe bien de moi depuis mon arrivée.

Troubadour ?

J'ai murmuré le mot qui a des saveurs alléchantes. Sans doute j'irai goûter chope offerte. Pour l'heure m'en vais récupérer ma paie et retrouver ma bicoque efflanquée. J'aurai mon pain et une surprise qu'il a dit le Tribun. Je passe par le marché afin de lui rapporter le sac de farine qu'il a demandé.
Kyria
Kyria se demandait comment l’intérieur de l'église était décorée.

elle n'y avait jamais mis les pieds, aussi après sa cueillette, et avoir vendu ses fruits au marché,
elle se dirigeait vers la batisse, tout en se demandant ou se trouvait son époux Weslay, il devait surement travailler dans son champs de maïs.

Poussant la grande porte, regardant de droite à gauche, s'approcher du bénitier trempant le bouts de ses doigts et fait un signe de croix,

venant s’agenouiller au fond de l'église, remercier le très haut Aristote des bienfaits qu'il accordait elle restait un très long moment, les mains jointes, fermant les yeux en baissant la tête . Bien sure elle aurait aimer que weslay soit près d'elle aussi .
Gragblod
Gragblod entra discretement dans l'édifice pour se recueillir humblement dans une des églises du diocèse.

    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés;
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

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Evy_lpta
Top se rendit a l'église pour prier


Juste une priere pour te dire que je t'aime pour te demander pardon oh toi mon amour d'avicenne toi qui est au plus profond de moi...


top se receuillit en larmes comme a chaque seconde passer loin de lui
Julienas

Il entra dans l'église nîmoise après s'être découvert et s'agenouilla face à la nef.
Puis il prit le temps de déambuler dans l'édifice, commençant sa visite, comme il avait coutume de le faire, en gagnant d'abord le transept sud par le bas-côté.

Alors qu'il s'engageait dans une église qu'il connaissait peu encore, il s'étonna de cette remarque.
Quel que soit le bâtiment, toujours le même rituel inconscient.
Bas-côté, transept sud, tour par le choeur, transept nord, un passage à l'autel, puis retour par le dernier bas-côté en reprenant par le transept nord.
Il nota que curieusement, il n'empruntait jamais la nef, hormis pour les offices, qu'il soit célébrant ou simple participant.

Revêtait-elle un caractère sacré à ses yeux pour n'y passer qu'uniquement au cours des cérémonies ?
Il ne put le dire...
Alors pour vérifier cette hypothèse, il s'engagea dans la nef depuis le choeur.
Une sensation étrange...
L'une de celle qu'on éprouve quand on modifie un rituel, une habitude ancrée...

Toujours observant l'architecture du lieu, il rebroussa chemin, regagna le choeur à nouveau et après une génuflexion devant l'autel, alla se recueillir dans une absidiole derrière celui-ci.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis il remercia le Très Haut de les avoir protégés durant le voyage et pria pour son ange gardien...

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Regnalde
Une entrée furtive. Il ne voulait sans doute pas celle attirer l’attention sur lui. Il pensait sans doute qu’avant son départ, la meilleure façon de se protéger d’une attaque de brigands serait bien entendu de se rendre à l’église.
Quoi de plus repoussant qu’un voyageur protégé par Aristote. Il savait qu’il n’avait pas été le pieux Aristotélicien irréprochable mais le prophète ne protégeait-il pas ceux qui en avaient besoin ?
Il ferait une belle prière, de celle qui le Seigneur n’oubliera et qui à coup sûr fonctionnerait mais pour ne pas trop en faire plus en une fois, il se plaça sur un banc du fond de l’église.
Il se mit dans la position la plus apte à promouvoir sa prière, et chercha à formuler, à mettre les mots dans le bon ordre pour former une phrase. Comme l’inspiration ne venait pas, il commença par l’original.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il pensait à la suite comme un signe d’Aristote que comme contrepartie à sa demande, il promettrait de se rendre au moins une fois par mois à l’église et assisterait à la messe une fois l’année.
Il ne voulait pas trop non plus être redevable envers Aristote et comme il tenait à ses promesses, il ne pouvait pas non plus en faire de trop.
Eilinn_melani
Julienas

Il entra dans l'église nîmoise, le pas lourd et la tête basse.
En plein recueillement, ses yeux ne s'égarèrent pas comme habituellement sur l'architecture et le décor du lieu.

Il se dirigea vers le choeur, s'agenouilla dans une absidiole et pria avec plus de ferveur que jamais, songeant à son frère moribond.
Les notes accompagnaient ses mots dans son esprit...


Lacrimosa dies illa,
Qua resurget ex favilla
Judicandus homo reus.
Huic ergo parce, Deus:
Pie Jesu Domine Dona eis requiem.

Amen



_________________
Bibiche75
C'était le jour du départ. Bibiche s'était levée très tôt. La brunette sortit de chez elle pour aller faire un petit tour à l'église, bien avant la messe. Elle aurait ainsi plus de temps pour préparer ses bagages et surtout la charrette qui allait recueillir plus de monde qu'à l'aller juste après.

Elle entra dans le lieu saint en poussant doucement la lourde porte en bois. L'église était vide. Une odeur d'encens froid flottait dans l'air. Bibiche alluma une bougie, puis elle alla se recueillir assise sur un banc.

Elle eut une pensée pour l'ami de Julienas qui se mourait et pria pour la Paix de son âme.
Mains jointes, tête baissée, elle récita ensuite le credo à voix basse.




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Bibiche resta silencieuse un petit moment. Un sourire se dessina sur son visage. Mais que lui arrivait-il donc? D'où venait cette joie intérieure qu'elle ressentait depuis quelques jours?
Elle en avait bien une petite idée, mais n'osait y penser. Un nom, un visage occupait pourtant sans cesse son esprit.

Elle se leva, se signa et repartit chez elle. Elle voulait préparer un petit déjeuner pour son invité avant qu'il ne vienne, à son tour, prier à Nîmes..

_________________
Lirok
Mère Lirok avait quelques peu mis de coté sa paroisse durant quelques temps. Il faut dire que le nombre de paroissiens n'était pas non plus motiviant. En ce dimanche 13 mai, elle se leva pleine de bonne résolution pour dire la messe. La matinée était calme et ensoleillé mais fraiche. Après s’être recueilli un instant, Lirok fit sonner les cloches.


(((((Bong)))))(((((Bong)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bong)))))(((((Bong)))))


Les quelques villageois rentrèrent dans l’église après avoir salués leur curée qui se trouvait sur le perron du monument afin de les accueillir. Mère Lirok entra à leur suite.

Soyez les bienvenus, chers fidèles, dans votre maison, celle que vous partagez avec le Très-Haut et avec tous vos frères aristotéliciens.
Nous sommes réunis pour montrer à Dieu notre amour pour lui, et notre attachement à Christos, Aristote, et leurs enseignements. J'aimerais vous lire un texte très particulier du Livre des Vertus. Il contient un message primordial d'Aristote, celui qui dit que tous les hommes sont utiles et indispensables pour la Création, peut importe leur rang et la nature de leur travail.


Mais avant de continuer nous allons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



La curée repris avec une voix chaleureuse.


Nous allons reprendre ensemble le crédo, signe de notre foi et de notre appartenance en la grande famille aristotélicienne, famille unie dans l'amitié qui nous rend plus fort.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Nous allons donc aujourd'hui lire un extrait du livre des Vertus.

Lirok se pencha sur l’autel et ouvrit un livre.

Citation:
Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."


Lirok laissa un instant de silence afin tout le monde puisse s'imprégner du texte. Puis elle reprit

Mes enfants, mes frères, c'est bel et bien Dieu qui a établi notre société, et il est donc de la responsabilité des fidèles de la faire vivre en accomplissant son devoir avec foi et assiduité.

Après avoir laissé un autre moment de recueillement aux paroissiens, la curée annonça ensuite le moment du partage du pain. Elle prit un pain qui était encore tiède coupa un morceau et fit passer la miche aux paroissiens.




Après ce moment de convivialité, Mère Lirok reprit.

Allez en paix et dans la lumière du Très-Haut. Puisse ce-dernier guider vos pas !
N’hésitez à me joindre pour vous faire baptiser ou vous marier. Passez une excellent journée.

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Robin_ducoindelarue
Grruuuiiiiiinnnnnnkkkkkk

Après avoir poussé la porte dans un grincement lourd, Cactus entra dans l'église, vide, silencieuse et sombre.
La quantité de poussière accumulée sur les bancs trahissait la faible fréquentation des lieux.
A la lumière d'une chandelle, il s’avança et prit place au second rang, face à l'autel.
Il resta là, immobile et silencieux un long moment.

Dieu tout puissant, faites qu'elle me revienne.

Laissant sa chandelle à même le sol, là où il l'avait posée, Cactus se releva et quitta les lieux.
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