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[rp] Eglise de Nīmes

Mumule
Mumule arriva pour la messe du dimanche. Elle s'assit sur un banc, plutot vers le fond. Elle récita avec tout le monde les prières à la suite de mère Lirok.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle écouta avec attention le texte puis le prèche de mère Lirok. Ensuite il prit un petit du pain tendu et repartit dans sa petite chaumière.
Landyves
    [La veille – l’écho est avec eux]

La jeune femme qui s’affairait à rendre propre cette église ne semblait pas avoir entendu le benêt qui souriait légèrement. S’il avait été moins sot il aurait prit son courage à deux mains et aurait récupéré de quoi l’aider dans cette tâche. Toutefois il n’avait pas le temps d’empoigner quoi que ce soit que déjà Lirok les rejoignait. Yves était heureux de la retrouver. Il avait passé tant de jours, de mois enfermé à Lédenon qu’il n’avait plus vu personne ou presque. Le bourgmestre était le seul avec qui il avait gardé le contact pour permettre l’enrichissement des deux domaines, et bien évidemment il avait croisé Serpentis pour les leçons de Samuel.

Et donc là il était avec le curé de Nîmes. Ils avaient engagé une conversation comme si de rien n’était. Il avait tout de même raconté ses états d’âme quant au fait qu’il n’était pas très au courant de l’état de santé des membres de sa si précieuse famille. Et puis lui que devenait-il à part un fantôme qui commerçait parfois.

En tout cas il pouvait admirer le travail remarquable qui avait été effectué dans l’église. Cela avait dû leur prendre du temps et il devait avouer qu’il ne se souvenait plus du don fait par Lédenon. Encore une fois il avait dû être grandement à l’écoute de son épouse …



    [Dimanche – Jour de messe]

… Finalement on se retrouvait le lendemain sur les bancs de l’église. Yves n’avait pas marqué sa foi depuis longtemps. Il avait été en conflit intérieur voyant que le Très-Haut permettait parfois des choses qui ne devaient pas exister, mais il avait finalement compris que malgré Son omniscience Dieu n’avait pas toujours la possibilité de sauver les âmes en perdition. Et puis il fallait de tout pour faire un monde. Les fléaux étaient d’ailleurs certainement là pour mettre à l’épreuve les fois branlantes des fidèles comme lui.

Alors forcément le benêt était présent pour la messe. Et Lirok n’avait rien perdu de sa majesté et de sa verve. Elle trouvait toujours les sujets les plus adaptés aux situations, et pour l’occasion plus que parfaite pour les réflexions qui avaient torturé son esprit toutes ces longues semaines. Réconforté dans ce qu’il imaginait, il était plus léger, et plus souriant aussi. Totalement libéré et prêt à repartir de l’avant. Il avait reculé de deux pas et il avancerait de quatre.

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Lirok
Quelques temps s'était écoulé depuis les travaux dans l'église suite aux dégradations qu'elle avait subi. Peu de monde était venu à la messe qui avait suivi. Mais mère Lirok n'en n'était que peu surprise.

A la veille des fêtes, elle était venu décorer son église. Dans un coin, elle installa une crèche qui annonçait la venu de Christo. Elle prenait plaisir à installer les petits personnages, qu'elle avait confectionner avec un peu de terre et qu'elle avait fait ensuite sécher au feu.




Après avoir fini son oeuvre, mère Lirok s'approcha du livre des Vertus et l’ouvrit. Elle en lu un passage et s'assit sur un banc afin de méditer un peu.
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Lirok
La nuit était calme mais fraîche, très fraîche. Après s’être recueilli un instant, Lirok fit sonner les cloches à minuit pile.


(((((Bong)))))(((((Bong)))))(((((Bong)))))
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Les villageois rentrèrent dans l’église après avoir salués leur curée qui se trouvait sur le perron de l'église afin de les accueillir. Elle leur laissa le temps de prendre place sur les blancs. Lirok espérait que pour Noel, les nimois ferait le déplacement en nombre.
Puis Lirok rejoignit l'autel et commença à parler.

Mes frères, mes sœurs,

Je suis ravi de vous voir.
En cette nuit de Noël, nous sommes réunis pour montrer au Très Haut notre amour pour lui, et notre attachement à Christos son fils, et Aristote son prophète, ainsi que leurs enseignements.
Mais avant de continuer nous allons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


La curée repris avec une voix chaleureuse.

Nous allons reprendre ensemble le crédo, signe de notre foi et de notre appartenance en la grande famille aristotélicienne, famille unie dans l'amitié qui nous rend plus fort.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.


Lirok se dirigea ensuite vers le livre des Vertus.

Nous allons aujourd'hui lire un extrait de la vita de Christos. Le chapitre 1"L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée". Mais juste avant le prologue de la vita de chirstos.

Citation:
Vita de Christos , Prologue

par Samoht, an 87.

Voilà, mes frères, l’héritage que je vous transmets, sous la forme des ces rouleaux de parchemin.

Moi, Samoht, vieil homme qui sera bientôt, je l’espère, rappelé par le Très Haut pour le rejoindre dans son royaume, j’ai consigné ici tous mes souvenirs sur celui qui se nommait Jeshua mais que l’on appelait Christos, et qui marqua le monde de son empreinte indélébile.

Vous le connaissez, mes chers enfants, ce grand homme mince et beau, rayonnant d’une félicité divine, qui parcourait les déserts, son bâton en main. Il enseignait le message d’Aristote aux hommes pour les sauver de leurs péchés. Il se faisait le messie tant attendu, le guide tant espéré.

Vous le connaissez, vous qui avez déjà entendu de nombreux témoignages à son sujet, témoignages parfois divergents, souvent mystérieux, mais tous s’accordant sur le destin exceptionnel de cet homme habité par Dieu.

Aujourd’hui mes forces me quittent mes amis, et je sens que je ne passerai pas l’hiver. Aussi, j’ai décidé de vous raconter son histoire telle que moi je l’ai vécue, il y a bien longtemps. J’ai travaillé d’arrache-pied, même la nuit, à la lueur de ma bougie… j’ai fouillé dans mes souvenirs pour en faire ressortir le vrai et le juste, et me débarrasser de ce que le temps n’a pas manqué de déformer, d’amplifier, et d’embellir.

Et pourtant, même en prenant ces précautions, sa vie m’apparaît comme un mirage, comme un rêve fulgurant, comme un mystère d’une beauté exaltante et mélancolique. Hélas, aujourd’hui, quand je m’arc-boute sur ma canne, quand je me hisse sur mes frêles jambes pour admirer la beauté de la création, je ne peux m’empêcher d’étouffer un sanglot ; la lumière du soleil de ce jour paraît encore empreinte du corps et de l’âme de Christos.

La nature aussi témoigne de la toute puissance et de la bonté du Très Haut. Quant à la vie, elle est en elle-même une preuve de cette transcendance si troublante.

Mes larmes de joie sont destinées à Dieu, en guise de remerciement pour nous avoir créés et pour le don énorme qu’il nous fit en nous envoyant le messie pour nous sauver. Puissiez vous aussi, mes frères, pleurer de bonheur en lisant ces lignes… peut-être alors n’aurai-je pas failli à la mission que me donna Christos il y a de cela plusieurs décennies.

Ainsi, trois siècles après qu’Aristote a révélé la parole divine, ceux qui avaient foi en l'éternel étaient encore confrontés à la toute-puissance de divers cultes païens qui sacrifiaient à leurs multiples faux dieux et dont certains s’étaient approprié les enseignements d’Aristote pour mieux les détourner. Mais la vraie foi n’était pas absente des âmes des hommes et des femmes de l’époque, elle se confrontait chaque jour aux convictions erronées de ces pécheurs. Tous les vrais croyants attendaient que la prophétie d’Aristote se concrétise et que le messie arrive pour confirmer le message de l’éternel…


Chapitre 1 a écrit:
Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...


Lirok laissa quelques minutes aux paroissiens. Puis elle reprit.

Aujourd'hui, je ne ferais pas sermon particulier, le texte que vous ait lu est déja assez long.
Je souhaite juste que vous souhaiter une bonne fête de Noel !


Après avoir laissé un autre moment de recueillement aux paroissiens, Lirok annonça ensuite le moment du partage du pain. Elle prit un pain qui était encore tiède coupa un morceau et fit passer la miche aux paroissiens.



Après ce moment de convivialité, la curée reprit.

N’hésitez à me joindre pour vous faire baptiser ou vous marier. Passez une excellente de Noel. Que le Puissant vous bénisse, partez en paix.
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Landyves
Yves était toujours heureux de se retrouver à l’église. Lirok y faisait chaque fois de très belles messes et c’était un plaisir de l’écouter parler. Il était donc évident qu’en cette fraiche nuit il serait des fidèles aristotéliciens à se presser dans l’édifice pour y fêter Noël en si belle compagnie.
La famille était là aussi, du moins les têtes brunes c’était certain. Mounia peinait peut-être encore pour emmitoufler Romaric avant de mettre le nez dehors. En tout cas elle ne talonnait pas le groupe de mâles qui entrait dans l’église.

Puis une fois que tous furent assis, la messe commença. La traditionnelle confession et l’habituel crédo étaient récités, et on s’imprégnait des paroles de Lirok. La vie de Christos. Vaste sujet dont la dame lisait des passages chaque dimanche, en général. Et là, en ce jour particulier, il était évident que la naissance du fils de Maria et Giosep était le point central.

Un long soupir de bonheur s’ajoutait au sourire du benêt. Il était tranquille, apaisé. Alors que tous partait, il allait observer la crèche qui était installée là. C’était un travail joliment réalisé qui illustrait à merveille le texte lu par Lirok.

En sortant, l’homme s’approcha de cette dernière et ne s’interdit pas de prendre ses mains menues dans les siennes alors réchauffées.


Merci mon amie, pour tout ça ! Que le Très-Haut te garde. Bonne fête de Noël à toi.
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Mounia
Mounia pestait!Et plus fort que d'habitude cette fois!Non seulement elle avait mis des heures à obtenir de la gouvernante qu'elle habille le petit Romaric mais en plus, les hommes partis devant, elle se retrouvait seule pour faire la route avec un enfant sur les bras...

Bref elle finit part atteindre Nimes et son église chaleureuse. Elle trouva rapidement le reste de sa famille assis aux premières loges comme le demandait leur titre.

Vous auriez pu m'attendre...Cette bourrique de Lucette refusait d'habiller Romaric sous prétexte du froid!Le confort de Lédenon la ramollit...

Sa colère disparut vite car la messe de son amie était très belle comme à l'accoutumée. A la fin de celle-ci, Mounia la rejoignit aux cotés de son cher et tendre.

Plan mercè Lirok!Qu'as tu prévu pour le repas de fête?Veux tu prendre la route avec nous?
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Lirok
A la fin de la messe, Lirok rejoignit ses paroissiens et amis au fond de l'église. Yves et Mounia était avec leur petite tribu comme elle avait l'habitude de les appeler.

Bonsoir mes amis. Merci d'être venue !

Puis se tournant vers Mounia.

Eh ben, je dois dire que je n'ai prévue en particulier pour le repas des fêtes. J'accepte ton invitation avec joie ! Le temps de me changer et de saluer les autres paroissiens et je vous suis !
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Lirok
Lirok vint à l'église de Nimes pour y afficher un petit mot.

Citation:
Mes chers amis, mes chers paroissiens.

Le temps est venu pour moi de prendre le large. Dans quelques jours, je partirais pour la ville de Béziers ou une place à la cure m'attend. Vous serz toujours dans mon coeur.
Je ne vous laisse pas seul. D'ici quelques temps, soeur Pelipa de Lodève viendra me remplacer. Je compte sur vous pour lui faire bon accueil.

Mère Lirok

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Serpentis
Serpentis vint à l'église de Nîmes pour voir Lirok avant son départ, mais hélas il arriva trop tard.

Il demanda donc un parchemin et une plume afin d'envoyer une missive à Lirok :


Citation:
A Notre chère Mère Lirok,

Vous qui nous avez fait découvrir la foy, aidé dans des moments difficiles de la vie au village et dans des moments de doutes sur notre foy, vous qui avez toujours été là, même après les attaques sur les églises, vous êtes resté là, grande et forte et toujours le coeur sur la main.

Vous nous manquerez. Et nous vous souhaitons bonne chance !


Serpentis de Nimes

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Pelipa


Pélipa savait la tâche ardue, la précédente Mère avait su conquérir le coeur des habitants. Elle espérait pouvoir en faire autant. Bien avant la prochaine messe, la jeune femme désirait visiter les lieux et s'imprégner de l'atmosphère de l'édifice. Elle grimpa les marches avec prudence, la glace n'ayant pas totalement disparue... Un calme absolu précéda le claquement de la porte, le sol était propre et les bancs bien alignés... Elle signa et s'avança dans l'allée.

Enfin un lieu agréable et bien tenu...

Le nez en l'air, elle regarda les vitraux puis comme à son habitude, déposa quelques branches d'arbre dans un vase en pierre. Les premiers bourgeons précoces pointaient le bout de leur nez. Bientôt, la saison des fleurs... un pur bonheur ! La nature comptait beaucoup dans ces prêches après tout l'homme est arrivé en dernier. Il fallait la respecter et la comprendre...

Perdue dans ses pensées, elle déposa sa robe et ses livres. Puis chercha du regard les cierges. Toute heureuse elle en alluma un et pria longuement pour les âmes disparues, puis pour les êtres qui avaient comptés dans sa vie...

Revigorée par un moment d'humilité et de foi, elle sortit le coeur léger de l'édifice.

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Absente pour raison de santé
--Sacristine
Pélipa marchait sur le chemin enneigée. Le givre avait figé la nature, la mare avait durcie, l’eau qui s’écoulait des toits formaient des stalactites tout le long du trajet jusqu’à l’église.Sa nouvelle église... Elle avait cueilli du houx fleurie pour donner de la couleur à l’église.

Le vent froid vivifiant s’infiltrait à travers ses vêtements, pressant le pas, elle entra dans l’église et soupira d’aise en sentant l’atmosphère douce et feutrée. Elle signa pieusement et alluma quelques cierges. A l'intérieur, elle souffrait... terriblement... Mais le cacher était mieux. Le sourire engendre le sourire.

Tout en ajustant sa tenue, elle repensa au prêche du jour , puis tira sur les cordes afin de faire venir les habitants à l'église..


(DING) (DONG) (DING) (DONG)
(DING) (DONG) (DING) (DONG)


Sourire aux lèvres, elle attendit ses paroissiens à l'entrée pour les saluer...



Ailein
(DING) (DONG)

Ailein était installée à son comptoir, des papiers éparpillés devant elle, son vieux boulier dans la main. Ses traits fatigués dénonçaient le manque de sommeil. Elle fut tirée de son travail par quelque chose d'oublié. Elle ne réalisa point dans un premier temps ce dont il s'agissait.

(DING) (DONG)

La jeune femme mit quelques secondes pour prendre conscience qu'il s'agissait du son des cloches de l'église. Etouffant un bâillement, elle rangea ses affaires rapidement posa le tout dans un coin.

(DING) (DONG)

Vite le temps presse, Ailein alla dans l'arrière cuisine, ferma la porte à clé et fit une rapide toilette et revêtit des vêtements propres. Heureusement qu'elle avait toujours une tenue de rechange à la taverne, au cas ou.
Nouveau bâillement, il ne faudrait pas qu'elle s'endorme à la messe, et elle sortit en direction de l'église.


(DING) (DONG)

La cloche retentissait une dernière fois qu'elle arrivait devant mère Pelipa qui attendait ses paroissiens sur le parvis. Elle était revêtu d'une magnifique soutane, délicatement ouvragée et avec ses cheveux descendant librement sur ses épaules, elle était magnifique.

Le bon jour à vous mère Pelipa.

Ailein retint un nouveau bâillement, pourvu que la messe soit rapide, une bonne sieste dans le verger s'imposait visiblement.
--Sacristine
Pélipa sourit et salua la paroissienne.

Bonjour Ailein, tu sembles éreintée. Tu travailles sûrement trop...lUn bon repas chaud à la suite de la messe te ferait -il plaisir ? Installe toi nous attendons les autres paroissiens


Mounia
Mounia avait prévu le départ de Lédenon tôt pour ne pas arriver en retard. Venait qui voulait, à pied ou en charette. Mounia elle avait décidé de monter son cheval pour profiter de la beauté de la campagne.

La petite troupe arriva à l'église, enfin. La blonde descendit de cheval et se dirigea vers le porche.


Ailein, Pelipa, lo bonjorn!

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Serpentis
Serpentis était au moulin quand il entendit le tintement de la cloche de l’église de Nîmes, il savait qu'une messe se préparait et il voulait être prêt pour l'office.
Mais voila qu'il était en retard, il se dépêcha de finir ses corvées pis alla se changer pour se mettre dans une tenue un peu plus.... Présentable dira t'on.


Bonjorn à totz

Serpentis fit un signe de tête amicale aux trois dames qu'il reconnaissait, Ailein, Mounia et la nouvelle Sacristine de Nîmes, Pelipa!
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