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[rp] Eglise de Nīmes

Ailein
Mère Pelipa était bien éveillée elle, suffisamment pour voir les bâillements qu'Ailein tentait de retenir.
Le pire fut lorsqu'elle lui proposa un bon repas chaud, son ventre lui rappella soudain qu'il existait lui aussi et qu'il fallait lui donner de quoi s'occuper de temps en temps. A ne point dormir la nuit et filer à la messe pour ne pas être en retard, elle en avait oublié de manger.
La messe s'annonçait sous de très bon hospice, le ventre vide et une furieuse envie de dormir.


Se sera un plaisir de partager ce repas avec vous mère Pelipa.

Dame Mounia et Serpentis arrivèrent tout de suite après, aussi les salua-t-elle d'un léger signe de tête avant de porter la main devant la bouche pour cacher un nouveau bâillement.
--Sacristine
Je suis très heureuse de vous avoir à mes cotés ce jour, ce repas sera un moment de partage agréable


Pélipa attendit que chacun se soit assit avant de commencer. Elle ouvrit son livre et les regarda en souriant
.

Bonjour à tous, tout d'abord je vais me présenter à vous. Je me nomme Pélipa, je suis la nouvelle sacristine de votre ville. Comme je suis mariée, j'ai un titre différent de curé mais je fais les messes en équivalent.

En ce beau dimanche matin, je suis heureuse de partager cette première messe qui je l'espère vous comblera.

Je vous invite à reprendre avec moi le pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Ailein
Une fois assise, Ailein écouta religieusement la sacristine. Il faisait froid et l'ambiance était sombre et feutrée. La jeune femme sentait ses yeux se fermer tout seul. Heureusement, mère Pelipa commença l'office immédiatement.
La jeune femme reprit donc avec elle le pardon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Serpentis
Serpentis écoutait avec attention les paroles de la Sacristine, et entonna à la suite d'Ailein, en lui jetant un petit regard, voyant qu'elle était fatiguée à point de presque s'endormir, il se demandait si elle n'avait pas passer la nuit avec ses calculs en tout genre..


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
--Sacristine
Pélipa sourit en voyant ces nouvelles connaissances entrer et réciter.

Je vous invite à venir en confession pour absoudre vos péchés

Elle tourna nerveusement la page. Elle respira doucement et parla d'une voix forte et assurée :

Pour communier ensemble, je vous invite a réciter le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Serpentis
Serpentis récita le credo aristotélicien comme il l'avait apprit pendant sa découverte de la foy :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
--Sacristine
Pélipa leur sourit et reprit

Pour ce premier office, j’ai choisi de vous lire un extrait du livre des vertus le Dialogue XIII La réception chez Polyphilos. Sur le thème de l’amitié…

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien du nom de Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.


Citation:
Polyphilos s’adressa à Aristote et lui demanda : Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.



Pélipa marqua une pose et laissa les habitants réfléchir à ce texte.


Ce passage vous explique que l'Amitié Aristotélicienne, ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre.
Nous devons témoigner de la douceur et de la compassion envers les autres.
Nous formons tous ensemble une communauté, nous partageons le même but qui est le partage d’une amitié forte et durable.
Le texte souligne que l’ami est quelqu’un sur qui l’on peut compter et qui peut compter sur nous même.
En ces temps de maladie, cette amitié nous aide à passer les difficultés que nous vivons.


Elle se laissa imprégner par la douce plénitude.
Ailein
Ailein tenta de réciter le crédo mais elle ne le connaissait pas et de tête le texte était quand même long. Elle espérait que perdue parmi la foule personne ne s'en apercevrait.
Un jour il faudrait qu'elle songe à se faire baptiser, un jour....
Mais là pour l'instant, elle écouta mère Pélipa qui se lança dans la lecture du livre des vertus. L'extrait était très intéressant même si la jeune femme ne comprenait pourquoi le mendiant ne pouvait aider le roy. Après tout, un bon conseil peut venir du plus insignifiant des hommes...
La jeune femme partit dans ses réflexions n'entendit pas le reste du discours de la sacristine. A vrai dire, elle pouvait difficilement entendre quoique se soit, ses paupières se fermant doucement, le calme et la réflexion avait eu raison d'elle.
--Sacristine
Pélipa sourit en voyant son amie endormie épuisée par le travail. Elle ne la reveilla pas, mais déposa le petit pain béni sur ces genoux puis passa prés des paroissiens. Tenant son plateau, elle permit à chacun de se servir.

C'est avec le coeur empli d'amour que je vous invite à venir partager le pain tous ensemble.Je vous invite aussi en cet fin d’hiver, à vous rapprocher les uns des autres autour d’un bon repas.
Vous pouvez décorer et égayer vos maisons de houx, de lierre, de pomme de pin. Mais surtout, partagez de bon repas en famille et entre amis afin de renforcer vos liens.


Elle leur sourit avec sollicitude.

Merci à tous pour votre présence à ce premier office. Si vous avez des demandes ou des idées dites le moi. Ca sera avec plaisir que je prêcherai selon votre demande.
Serpentis
Serpentis prit un des petits pains qui étaient disposés sur le plateau de la Sacristine et sourit ne disant mot.
Pis sourit en coin à l'idée de décorer son moulin de la sorte, ça lui donnerait surement meilleure allure durant ce rude hiver que nous passons, et égayerai la vue des passants à coup sur!!

Serpentis revint à lui, assez de rêveries, et répondit à la Sacristine.

Mercè à vous Pelipa, ça a été un plaisir de retourner à l’église et j'ai prit grand plaisir à vous écouter.
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Chentyt
Chentyt arrivait au bout de son long voyage, rien n'avait pu détourner sa route. Elle avait fait la promesse de ne pas s’arrêter. Elle s'était posée dans tous les édifices sacrés qu'elle avait rencontré. Elle y venait pour prier, se rasséréner après tant de malheur qu'il lui était arrivée il ne lui restait plus que le très haut, il guidait ses pas. Elle ne souriait presque plus, elle avait cet air grave qu'ont ceux qui ont trop souffert. Elle pleurait encore bien souvent. Il ne restait de son bien-aimé que les doux et merveilleux moment qu'ils avaient vécu ensemble et cette mèche de cheveux qu'elle portait près de son cœur en souvenir de lui. Elle le savait près de dieu au soleil et espérait que de là haut il la regardait et soit fier d'elle. Elle poussa la petite porte de l'église, la dernière avant d'arriver dans sa paroisse. Comme toutes les autres elle grinça sur ses gonds, elle la retenu pour ne pas qu'elle claque. Elle avança et prit l'allée sur le côté, s'agenouilla et pria de toutes ses forces, pour que l'âme de son chéri repose en paix, pour tous ceux qui l'avait aidé, lui avait tendu la main et pour celui qui en les rackettant avait scellé ainsi son destin et l'avait précipité dans le malheur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen


Après une longue méditation, elle se releva apaisée, reprit l'allée sur le côté, poussa la petite porte. La lumière l’aveugla, ses yeux étaient devenus sensibles après avoir versé tant de larmes, tant de jours. Elle descendu les marches à pas lent et s'en alla vers le village.
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Tertullien
L'église de Nîmes dominait les habitations basses du bourg. Elle était debout au milieu des chaumières couchées. Nul ne pouvait l'ignorer. On y accédait au détour d'une venelle. Tertullien s'y rendit, en ce jour dominical.
Déjà le printemps commençait à poindre. La flore, et avec elle la vie, reprenaient leurs droits à mesure que les journées ensoleillées se succédaient. Bientôt l'hiver ne serait qu'un souvenir vague et imperceptible sous la chaleur printanière et estivale.
Hélas, la vie de Tertullien ne suivait pas le mouvement de la nature : lui était toujours plongé dans la pénombre, endeuillé qu'il était. Il était veuf depuis 3 mois seulement. Il craignait de devoir souffrir de la perte de l'être cher toute sa vie durant.

Dans l'église de Nîmes, il trouvait la quiétude et le repos qui contrastaient avec les tourments intérieurs dont il ne se déprenait pas depuis qu'il était veuf. Il s'assit et pria.

A voix très basse, pour lui-même, il murmurait l'imploration au Très-Haut de Saint Louis :


Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
Aide-moi à protéger la terre languedocienne de l’ombre de la créature sans nom,
Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis


Après avoir égrené plusieurs prières, il regagna la sortie à petits pas. La lumière pénétrait l'église par la porte d'entrée. Tertullien porta sa main à ses yeux, ébloui qu'il était par le soleil printanier.
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certum est quia impossibile

--Sacristine
Pélipa afficha un petit message:



Je tiens a m'excuser auprès de vous pour ma non présence. J'avoue ne pas aller bien et ça ne semble pas s'améliorer. Je vais reprendre la route vers Nîmes cette semaine. Je pense fort à vous.
Pélipa
Serpentissquire
Serp fit répondre son écuyer :



En espérant que tout aille pour le mieux à présent, Nîmes est heureux de vous accueillir de nouveau
Pelipa
Pélipa avait revêtu sa tenue et sonna les cloches

DING DONG DING DONG


Se postant à l'entrée, elle accueillit les fidèles
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Absente pour raison de santé
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