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[rp] Eglise de Nīmes

Serpentis
Serp entendait le tintement du clocher au loin, et su donc que la messe allait bientôt commencer. Il laissa tomber ses corvées donc pour le moment, et alla se nettoyer un peu afin d’être présentable et se dirigea donc vers l'église du village.

Au loin à l'entrée il pouvait apercevoir la Sacristine Pelipa, tandis qu'il se rapprochait il lui souriait jusqu'à arriver à sa hauteur et de lui dire.

Bien lo bonjorn Mère Pelipa, cossi va en ce jorn?
Content que vous soyez de retour!

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Landyves
Ce dimanche, et comme tous les dimanches, c’était jour de messe.
Le benêt avait manqué à son devoir car voilà plusieurs semaines qu’il n’avait plus assisté à l’office, et c’était pitoyable pour un fervent croyant, ancien lieutenant de la GE.
Bref, ce jour là il allait donc briser son impolitesse et avait pris soin de vérifier que la famille serait elle aussi de la partie. Si bien qu’une troupe, assez modeste quand même, se dirigea vers l’église nîmoise où Pélipa attendait déjà les fidèles sur le parvis.
Le patriarche était bien heureux de pouvoir revenir en ce lieu saint. Il salua la sacristine, ainsi que Serpentis qui se trouvait avec elle. Il leur sourit.


Le soleil est au rendez-vous, ça fait plaisir !

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Serpentis
Serp se tenait encore aux cotés de Pelipa lorsqu'il vit arriver Yves et la famille de Lédenon. Content de revoir Yves après que le voyage de Serp l'avait emmené hors des murs de Nîmes il n'avait eu l'occasion de le revoir depuis.

Serp leur souriait


Bonjorn Yves, oc ben, au moins il commence à se faire un peu plus chaud dehors!
Cossi va?

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Pelipa
Pélipa les salua.

Bonjour à vous, ça va très bien merci et vous même ? C'est une si belle journée...

Nous allons commencer installler vous.


Elle les suivit et s'installa prés de son pupitre ou son livre était ouvert.

Nous allons tout d'abord réciter la prière du pardon, puis le crédo.



Je pourrais vous écouter au confessionnal si vous le désirez.

Pélipa marqua une pause puis enchaina sur le crédo

Récitons ensemble le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Absente pour raison de santé
Serpentis
Serp entonna après Pelipa, comme il avait appris lors de sa pastorale.
Et ensuite avec le credo qu'il récita en chuchotant

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Pelipa
Le sermon d'aujourd'hui est extrait du livre de la vie de Christos (Vita de Christos), chapitre XVI. Il parle de la mort.

Pélipa se reprit un peu et lu

Citation:
C’était un moment atroce ! Quand je suis tombé sur la rue et que les gardes m’ont poussé à coup de sandale, j’étais si bouleversé par ce qui venait de se dérouler sous mon regard d’enfant que je n’ai pas senti la dureté du pavé ou celle des semelles. Les confidences de Christos prenaient tout leur sens, et je saisissais enfin toute l’immensité de l’Histoire de cet homme.

Je me relevais en pleurant et je parcourrais les chemins, ne sachant plus où aller… Les badauds m’observaient curieusement, certains apitoyés, d’autres amusés. Quand soudain, j’entendis la sonorité d’une trompette romaine... Instinctivement, je me suis guidé au bruit et mes pas me menèrent sur une grande place.

La cohorte de légionnaire était assemblée autour de Christos, Ponce et le Grand prêtre païen en tête, à cheval. Tous montaient, d’un train lent, vers la colline des condamnés… Ils étaient suivis par une foule de plus en plus grande, dont la clameur emplissait les ruelles et montaient vers le ciel.
Rien ne pouvait arrêter le convoi, pas même les cris de Natchiatchia et des apôtres…

Avec Christos, on emmenait aussi deux autres condamnés pour spéculation, qui se nommaient Black et Decker. Ceux-là devaient être écartelés.

La montée fut pénible, épuisante, surtout par ce jour chaud et lourd. Le soleil irradiait la nature et la ville en la recouvrant d’une chape de malaise et de tension. Mais cela n’empêchait pas la foule de monter et de pleurer la mort prochaine de celui qu’elle commençait à aimer.

Pierre Ponce et le grand prêtre païen, eux qui ne se fatiguaient pas, car ils étaient à cheval, atteignirent bientôt le sommet de la colline. Voyant la foule s’amasser, ils décidèrent que la peine pour avoir troublé l’ordre de la cité et pour avoir prêché contre la croyance des prêtres impies se devait d’être exemplaire.

Christos fut fouetté pendant plus d’une heure par les gardes, mais jamais aucun cri n’échappa de sa bouche. Il endurait les pires souffrances avec un air calme et serein.

Alors, les bourreaux raillèrent sa foi et insultèrent Dieu, espérant déchaîner sa colère. Mais jamais il ne répondit, même quand ils le ceinturèrent de cordes qu’ils tendirent avec des poulies selon les vœux du grand prêtre.
Christos restait de marbre devant la cruauté des hommes, seul dans sa souffrance et sa peine, mais soutenu par la foi en Dieu. Son visage ne fut jamais aussi beau qu’à ce moment là. Son angoisse était passé et il ne restait sur ses traits que les expressions d’un profond amour et d’une grande paix intérieure.

Les romains et les païens décidèrent donc de passer aux choses sérieuses. Ils ordonnèrent alors que la crucifixion ait lieu.

On cloua Christos sur une grande croix de bois que l’on hissa ensuite sur la colline. Et Christos se retrouva là haut, dominant les autres humains… Tel un agneau, il avait été sacrifié sur l’autel de l’ordre établi parce qu’il remettait en cause la société de l’époque et ses fausses valeurs.

Christos mourut après des heures d’agonie… agonie pendant laquelle il priait le Très Haut et regardait les hommes écrasés au sol. C’est le soir seulement, alors que l’air fraîchissait et que le ciel s’assombrissait, qu’il rendit l’âme dans un soupir.

Alors, du ciel, un grand rayon de lumière transperça les nuages sombres et menaçants et vint auréoler le corps de Christos. Sans que ne disparaisse ce halos de clarté, les cieux se mirent à gronder, et soudain des éclairs terrifiants vinrent frapper la terre comme pour la punir d’avoir laissé perpétrer ce crime atroce… Dans un effroyable déchaînement de violence des éléments, une pluie battante se mit à son tour à tomber, chassant les Romains de la colline des condamnés et imbibant le sol, comme pour le laver du sang de Christos ; ce sang que l’on vit bientôt ruisseler de la butte, mêlé à celui des deux autres condamnés, à leur sueur et à leurs larmes.

Mais après un moment, la nature s’apaisa, la pluie cessa, les éclairs s’arrêtèrent, les grondements du tonnerre se turent et les nuages s’écartèrent, vaincus par le rayon de lumière, grandissant, dont le flot inondait maintenant la colline.

C’est alors que nous vîmes apparaître, dans ce halos bienfaiteur, une nuée d’anges célestes. Tous descendaient du ciel avec grâce, volant au dessus de l’éminence. Ils prirent le corps du messie, guide et miroir de la divinité, et le hissèrent jusqu’aux cieux, l’emmenant rejoindre le trône de Dieu..


On est tous confronté à la mort, la perte de nos proches peut nous affaiblir, nous rendre vulnérable nous détourner du droit chemin. Nous ne sommes qu'humain, la douleur est toujours profonde mais savoir que nos amis, nos frères et soeurs, nos enfants, sont heureux et en paix là haut, nous permet d'accepter plus facilement la perte de l'être perdu..

Pélipa s'arreta quelques instant pour leur laisser le temps de penser à ces paroles
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Absente pour raison de santé
Pelipa
Pélipa porta le plateau et pour permettre à chacun de se servir un petit pain.



Bonne semaine à vous mes enfants

Puis elle se retira
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Absente pour raison de santé
Serpentis
Serp prit un des petits pain que Pelipa lui tendait et sourit en baissant la tête légèrement pour mieux se laisser envahir par le corps de Christos


Bonne semaine à vous de même Sacristine


Serp lui sourit.
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Landyves
On avait rapidement échangé les banalités. Après tout, ils n’étaient pas là pour discuter tranquillement du temps qu’il faisait en sirotant une cervoise.
Alors une fois tous installés dans l’église, les festivités commençaient. Tout d’abord il fallait réciter la prière du pardon puis le crédo. Il s’agissait là d’incontournables, mais il était toujours précieux pour Yves de les réciter avec conviction. Car s’il n’avait pas l’impression d’avoir de graves péchés à se faire pardonner, il n’était pas non plus toujours tout blanc. Et en ces temps troublés, principalement à cause du mal-être de Firmin, il fallait bien avouer que le benêt se prenait à prier avec ferveur.

Puis vint la lecture de l’extrait du livre de la vie de Christos. Comme toujours le sujet était incroyablement bien choisi. Si aucune connaissance du patriarche n’était décédée ces derniers mois, il n’oubliait cependant pas les malheurs qui l’avaient frappé auparavant. Il avait toujours eu du mal à s’en remettre, mais ne s’était jamais laissé abattre. Et il avait compris, bien qu’un peu tard, que la disparition d’un être cher n’était pas une punition. Que l’Être Divin ne rappelait pas Ses enfants à Lui pour Son bon plaisir, ni par injustice.

Enfin la messe se termina par le partage de pain et de vin.
Continuant son devoir de fidèle, Yves s’approcha de la sacristine pour recevoir tout ceci. Il lui sourit, et la salua d’un signe de tête avant de se relever et de quitter le lieu saint.

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Uterpendragon
Le vieil Aymé, en route pour Auch, s'était arrêté pour la journée à Nîmes. Désireux de se recueillir un moment, il prit le chemin de l'église de la ville, demandant par moments à quelques artisans de le guider : cela faisait des années qu'il n'était pas passé par cette ville. Il parvint finalement sur le parvis de l'église : poussant la porte, il fut surpris par un terrible grincement.

Hm.. Bon.

Peu rassuré, et un peu inquiet de ce qu'il allait trouver à l'intérieur, il finit par entrer, salué par une jolie envolée de poussière. A ce qu'il semblait, l'église n'avait pas été occupée depuis quelques mois. Bien autre chose que sa chère cathédrale d'Arles, qui ne désemplissait pas. Il s'efforça de trouver un prie-Dieu sur lequel il ne salirait pas trop ses vêtements épiscopaux, et, l'ayant trouvé, s'agenouilla, pria assez de temps pour que le soleil commençât à éclairer, par les vitraux, toute la poussière de l'édifice.

Alors qu'il se levait pour partir, il réfléchit un instant, haussa les épaules, puis sortit. L'archevêque de Narbonne aurait définitivement mieux fait de s'occuper de diocèses qui posait réellement problème, au lieu d'aller chercher des noises aux amis du vieux dragon.

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Bayard
Père Bayard entra dans l'Eglise et alla directement brûler un cierge, pour remercier Dieu de l'avoir épargné durant son voyage.



Ensuite, il commença à réciter le Crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Après l'avoir repris plusieurs fois, en souvenir d'une pénitence qu'il n'a pas oublié, il ressort de l'Eglise, la joie au coeur.
Bayard
Un jour de plus passé à Nîmes et encore un jour loin de chez lui.

De bon matin, Père Bayard va prier à l'Eglise.

Il se met dans un coin tranquille pour commencer ses prières.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Après de longues minutes de recueillement et plusieurs Credo récités, il repart, l'âme pleine de force pour une journée au service de Dieu.
Bibiche75
Après une douce soirée en taverne avec Thibaullt, et juste avant d'aller au guet pour surveiller les entrées et les sorties de la ville, Bibiche eut une soudaine envie d'aller se recueillir. Elle n'était pas revenue là depuis son retour de voyage, depuis qu'elle s'était aperçue que Lirok avait déserté le lieu saint de Nîmes.

Dans la nuit noire, ils marchaient tous les deux, bras dessus, bras dessous, Bibiche la la tête posée sur l'épaule de Thibaullt. Comme ils étaient tout près de l'église, elle demanda soudain à son promis s'il voulait bien la devancer vers les remparts car elle avait envie de faire une petite prière. Elle lui expliqua qu'elle voulait rester seule quelques instants, que ça ne durerait pas longtemps. La jeune femme se dirigea ensuite vers l'édifice. La brunette se retourna un instant pour le regarder et lui faire un petit signe de la main avant de rentrer. Elle poussa doucement la porte de l'église. Celle-ci grinça très fort dans le silence complet, ce qui eut pour effet de faire sursauter Bibiche.

A sa très grande surprise, elle vit des cierges allumés et une odeur acre d'encens parvint jusqu'à ses narines. Elle se demanda qui avait bien pu s'occuper de l'église. La Nîmoise pensait ce lieu totalement abandonné depuis le départ de la Diaconesse. Bibiche marcha le long de l'allée centrale, fit une génuflexion, se signa, puis se releva puis alla s’agenouiller au premier rang. L'église était déserte, elle n'allait gêner personne.

Bibiche joignit ses deux mains, croisa ses doigts et commença sa prière, tête baissée. Depuis la Garde Épiscopale, elle ne s'était plus confessée et pourtant, elle en avait des choses à dire...

Elle commença tout d'abord à prier pour ses frères et sœurs aristotéliciens qui se battaient contre les armées de l'Hérétique.



Protégez nos frères et nos soeurs, je vous en prie!
Que le Bien triomphe du Mal!
Que nos armées gagnent la partie contre les brigands!


Bibiche se mit soudain à trembler. Peut-être était-ce dû à l'humidité de l'église, le froid de la nuit, elle ne le savait pas. Toujours était-il qu'elle était transie. Elle repensa à tous les moments qu'elle vivait avec Thibaullt ce qui n'eut pas l'effet de la calmer, bien au contraire. Bien qu'il la respectait, la gardant pure jusqu'à leur noce, leurs baisers n'étaient plus aussi chastes et leurs gestes non plus. Bibiche le savait très bien et voulait s'en confesser. En l'absence de curé à Nîmes, elle récita seule le Confiteor pour essayer de soulager sa conscience.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen
.


Une fois sa prière achevée, elle resta là un long moment sans bouger. Bibiche se recueillit en silence mais sa pensée alla tout droit vers celui qui l'attendait, dehors, pour aller faire le guet. Elle sourit. Elle se leva d'un bond, fit et un dernier signe de croix avant de sortir, le cœur léger.
Oui, elle l'aimait! Oui il avait changé pour elle! Oui il allait se faire baptiser et oui ils allaient même se marier!

Le chemin qui la menait vers la sortie fut plus court, lui semblait-il. En fait, elle était si pressée de le rejoindre qu'elle semblait voler. Bibiche marchait si vite qu'elle avait l'impression que ses pieds touchaient à peine terre. Elle ouvrit la porte brusquement et sortit en criant


Thibaullt, attendez-moi! Je suis là
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Bayard
Comme les jours précédents, Père Bayard vient prier.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Durant de longues minutes, il continue de prier avant de repartir se préparer pour la suite du voyage.
Thibaullt
Thibaullt, attendez-moi! Je suis là

Notre ami sourit en voyant la Brune tenter de courir pour le rattraper et ne pouvait cesser de la regarder tout en se demandant bien ce qu'elle venait de faire dans l'Eglise.

Cette brune qui avait bien des talents et des arguments était en train de le transformer peu à peu, même lui s'en apercevait pour son plus grand plaisir.

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