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[rp] Eglise de Nīmes

Bayard
Père Bayard vient prier avant de repartir pour son voyage. Il espère que tout se passera bien.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Après plusieurs prières, il rentre pour préparer ses dernières affaires.
Agate_la_gazelle
En entrant dans Nîmes, elle sut ce qu'elle avait à faire, sans même réfléchir.
Ce besoin de s'isoler était si fort, ce besoin de calme après la tempête, l'avait guidée droit vers l'église, cet endroit où elle savait pouvoir rester des heures sans être perturbée dans sa méditation.

La dernière semaine l'avait mise à rude épreuve et chaque jour qui avançait l'amenait à mieux se connaître. Les vérités se faisaient crues. Les vérités se faisaient cruelles.

Si tôt, l'église était plongée dans le silence le plus total. Comme à son habitude, elle fut tout d'abord saisie par le froid humide qui s'abattit sur ses épaules. Elle se recouvrit légèrement et après quelques prières silencieuses pour les personnes qui lui sont chères, pour sa défunte soeur, pour tous, s'adossa contre une colonne et retrouvant une vieille habitude oubliée, se laissa glisser jusqu'à s'assoir à même le sol sur les dalles froides.

Les bras autour des jambes repliées contre elle, le menton sur les genoux, Agate resta longtemps, très longtemps, ainsi, dans le silence et la pénombre, avec pour seul regard sur elle celui des visages de plâtre qui la surplombaient.

Tout le monde le lui avait dit, de façons différentes, chacun avait sa manière de voir les choses, mais la conclusion avait été la même pour tout le monde : il fallait qu'elle avance. Mais si elle voulait avancer, il fallait qu'elle tourne la page.
Mais ça, c'était vite dit.
A son départ d'Espagne, ça avait été facile, de tourner la page. Il n'était plus là.
Ses courriers le disaient heureux, et finalement Agate avait réussi à surmonter cette idée que ce ne serait pas avec elle. S'il était heureux, et bien elle l'était aussi, en fin de compte. "Nous nous sommes trompés d'histoire d'amour, Agate".
Elle l'avait compris, et s'en était fait une raison.
Elle avait avancé, trouvé de nouveaux amis, fait des drôles de choses, mais rien dont elle eût pu avoir honte. Agate se respectait autant qu'elle respectait les autres.
Oh, elle aurait bien aimé, plonger dans le libertinage, céder aux multiples tentations qui s'offraient à elle, jouer de tout, de la vie et des hommes, des plaisirs que l'on peut cueillir à chaque pas... Mais elle n'y arrivait pas. Il y avait toujours ce petit quelque chose qui la retenait. Ca ne serait plus elle si elle franchissait ce pas. Qui aurait-elle vu dans les reflets des fenêtres des tavernes ? Qu'aurait-elle vu ?

Seulement, depuis ses retrouvailles avec un passé pas si ancien, les choses avaient basculé.
Ses amies s'étaient révélées de véritables amies, des personnes sur lesquelles elle pouvait compter, elle le savait à présent. Et... Lui.
Elle avait essayé de le sortir de son coeur, et croyait dur comme fer y être parvenue !
Oui mais ça, c'était avant.
Avant de le revoir.
Avant de passer du temps près de lui.
Avant de creuver d'envie de se blottir contre lui et ne plus en sortir.

Pourtant, il avait cette compagne, il n'était plus seul, elle n'avait pas le droit de penser à lui ainsi, elle n'en avait plus le droit. Il faisait sa vie, elle n'avait plus qu'à trouver comment faire la sienne dorénavant.
Alors la décision s'était imposée : partir.
Ce qu'elle avait fait, un peu précipitamment, mais c'était la seule solution. Si elle était restée, seul le Très Haut savait ce qui aurait pu se passer.
Elle avait repris la route, seule, cette fois mais pas par accident, personne ne l'avait escortée. Elle n'était plus à protéger ni même à accompagner, donc. Elle poursuivrait sa route, droit devant elle.

Elle essuya une larme échappée qui roulait sur sa joue puis ferma fort les yeux.
Avance Agate.

Un regard adressé aux visages paisibles qui la veillaient, quelques paroles soufflées.


Veillez sur eux, je vous en prie. Veillez sur Ysau, sur Night, sur Arnaud, sur Kachina et la troupe...

Elle posa le front sur ses genoux, et pria pour trouver la voie vers la paix qu'elle recherchait.
Aleen_de_pastre
La jeune femme désabusée entra dans l'édifice, alluma un cierge. Encore une église sans prêtre, sans messe, fervente aristotélicienne romaine, elle alla vers une petite chapelle, alluma un cierge, dit le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Que faisait l'Eglise pour redonner la foi ? Elle était triste et amère, elle avait perdu des amis, quitté temporairement la Champagne dégoûtée par ces dirigeants retournant leurs vestes lors des élections Royales, avait perdu ses amis qui comme elle s'étaient sacrifiés au nom de la foi.....

Elle éclata en sanglots


oh Aristote pourquoi tout cela ? Les villes sont désertées, ce Royaume se meure, tant que certaines Grandes Maisons auront la main mise il ne se relèvera pas, il faut du sang neuf

Puis elle resta là abîmée dans ses pensées
Christina64
C'est tout là-bas, au loin que sa vie fut bouleversée, une sombre nuit de mai, où ils n'auraient pas dû se trouver. Les armes métalliques pointues et cruelles sont venues les meurtrir violemment sans la moindre pitié pour leur amour qu'ils s'étaient jurés éternel. Les claquements de bottes s'éloignèrent lentement et le silence interminable, impressionnant reprit mystérieusement possession de la forêt.

Elle s'est réveillée les yeux fermés, seules ses lèvres sèches et tremblantes arrivaient à respirer. Sa main ensanglantée parmi les feuilles cherchait désespérément son aimé. Son corps inerte se mit à frissonner, glacé par le froid ou la mort au sourire sarcastique en approche. Son esprit s'éclipsa, l'inconscience l'enveloppa.

Le temps s'écoula lentement, invisible et sournois.
Son cœur se remit à battre et ses blessures qu'elle croyait profondes ne lui laissèrent qu'un mince souvenir sur sa cuisse.

Quand elle le découvrit à ses côtés, dans un profond sommeil, ses mains se mirent à trembler, son corps divaguer, ses yeux noisettes se noyèrent de désespoir.

Leurs doigts enlacés, elle resta à son chevet jusqu'en juillet avec l'infime espoir d'apercevoir ses paupières légères s'ouvrir sur ses prunelles sombres qui la troublaient tant.

Mais la vie semblait l'avoir abandonné.
Ne souffrant plus cette attente infinie, de le voir chaque jour qui passait un peu plus s'éloigner dans l'obscurité, taquiner la mort, la presser de le soulager, la belle s'exila, se laissa emporter sur la terre, les rivières et les océans. Ne plus y penser, tenter d'oublier.

Un jour de novembre, aujourd'hui le douze de l'année 1461, elle reçut ce terrible coup de dague qui vous frappe au plus profond des entrailles et vous achève, vous rappelle que malgré votre amour mutuel, inconditionnel, malgré tous vos projets, toutes vos promesses, le jour est sans lendemain.


Par chance, l'église était déserte. La belle pourrait se laisser aller à sa douleur en toute intimité.

Silencieuse, elle s'avança à pas lents jusqu'à l'autel, s'agenouilla, et pria jusqu'à la nuit.
Elle leva les yeux, murmura
« Prends soin de lui », se signa et disparut comme une ombre jamais venue.
Vallere


L'archevêque d'Arles entra dans l'église de Nîmes et pria.
Estuardo
Ah lá, lá... le voilà donc l'Estuardo. Qu'il fallait qu'il changeât de pays pour pouvoir enfin poser pied dans une église? Pourtant, il était très croyant, notre aragonais. Croyant et crédule. Les miracles, les reliques, es paradigmes, le ciel, l'enfer, les péchés, le pardon... Enfin, au pardon il y croyait pas tellement. Il était certain que Dieu-Tout-Puissant était un homme bon (si, si, un homme qu'il pensait, même s'il voulait dire "un être parfait"), mais il était aussi certain que Dieu, il avait mieux á faire que de s'occuper de lui, d'Estuardo, un quidam comme tout le monde. C'est pour ça qu'il n'allait jamais á l'Eglise. Lui et Dieu avaient des trucs plus importants á faire tous les jours: l'un devait s'occuper de manger et de vivre, l'autre devait s'occuper de la Création, des Nobles, des Rois et de la politique et de l'Eglise. Ou alors il devait s'occuper de punir ou pardonner des assassins, des meurtriers, des hypocrites et es politiciens. Rien á voir avec Estuardo, qu'au pire il volait une pomme ou un lapin: et il savait que Dieu le lui pardonnerais, parce qu’il ne le faisait jamais avec des mauvaises intentions, hein!
Un jour, Estuardo sera connu, et alors oui, il aura de quoi parler avec Dieu, mais entre temps, celle-ci devait être la dixième fois, au plus, qu'il entrait dans une église. M'enfin, Dieu-Qui-Sait-Tout comprenait sans doute, n'est-ce pas?

Il entra donc.
Il faisait froid. Dans les église il fait toujours froid, ça doit être le fait qu'elles sont en pierre et sans âtre, se disait Estuardo, plongé dans les pénombres un peu lugubres d'une église éclairée aux chandelles. En entrant, il fit une genoux-flexion, et bien sur, salua Dieu avec le signe de respect propre des croyants. Lá, a genoux dans un sol froid de pierre, il attendit. Il n'attendait rien, certes. Mais il attendait tout. Sans doute il attendait un Godot, ouquequechosedugenre.

Il venait d'arriver a Nîmes. C'était un vagabond aragonais sale et pauvre. Rien très intéressant. Plutôt petit, a la peau matte des Espagnes, aux yeux marrons et francs, et sans doute passé la trentaine de peu. Et il n'avait aucune idée de ce qu'il faisait dans cette église. Le truc, c'est qu'il n'avait pas non plus aucune idée d'ou aller ailleurs: il était déjà allé travailler a la mine, et il était passé par le marché, acheté une miche de pain et quelques fruits, mangé en toute tranquillité la miche et gardé les fruits pour un autre jour. Il n'arrivait pas á trouver les tavernes et en plus n'avait plus d'argent pour dépenser. Alors, l'Église... il avait cru que ça serait une excellente idée.

Evidemment, un fois lá, a genoux et en silence, l'idée ne lui semblait plus du tout excellente.


Jo-der...!1 Murmura t-il en se relevant, comprenant, soudain, pourquoi il n'allait jamais á l'église. Ce silence, cette pénombre, c'était lugubre et Dieu, bien sur, il disait rien, il était tout occupé c'lui-la. C'est-a-dire, en plus de lugubre, c'était ennuyant.

Il se releva. Et voilà. Ça ne pouvait pas être si simple et si ennuyeux. En se relevant, il poussa une bougie avec son coude, qui tomba sur son pantalon vieux, sale et détruit. Le vêtement commença a s’enflammer et Estuardo commença une étrange danse frénétique pour éteindre le feu.
C'est, bien sur, au moment exact oú il réussit a se mettre hors de danger et sauver grande partie de ses vielles braies que dans sa danse il fit tomber une statuette de saint. Statuette qui se brisa en mil morceaux avec un bruit pénétrant, qui se reproduit en écho dans toute l'église.


Joer joer joer joer! Et maintenant tou fait quoi, hein, Estuardo tonto 2! Tou peut rien faire bien, hein! Ohlalalala ils vont mé tuer... Joer joer joer!

Il essaya de ramasser tous les morceaux. Bien sur, sans savoir ce qu'il ferait avec une les mils morceaux de statuette ramassés.

1. hacer pupa ou joer: Putain
Tonto: Bête


Je laisse absolument ouvert á toute intervention, dans l'espoir de partager un peu de RP et de connaitre des gentes d'ici;)
Tertullien
Braver le froid pour se rendre à l'église. Affronter la rudesse de l'hiver qui s'était d'ores et déjà installé pour prier. L'idée n'était pas saugrenue pour Tertullien, qui était pieux. Reclus dans la pénombre de l'église de Nîmes, à l'abri des regards, ce jour d'octobre, il adressait ses prières à Aristote.

Le silence régnait en maître cet hiver-là dans l'église. Sans doute les Nîmois étaient-ils trop rétifs au froid, eux qui baignaient dans le soleil du Midi la plupart du temps, pour s'y rendre. Un seule personne y était. Les Nîmois avaient le teint bruni par le soleil, occupés qu'ils étaient à oeuvrer dans les champs, mais c'était plus vrai encore pour l'homme qu'observait Tertullien. Tertullien n'en fit pas cas outre mesure : il priait.

Mais l'attention du jeune charpentier fut tout à fait détournée de la prière lorsque l'autre homme se livra à des gesticulations insolites. S'agissait-il d'un fou ? Tous ne sont pas enfermés. L'homme, dans un fracas énorme, fit tomber une statuette. C'est alors que Tertullien pensa à ce jeune Aragonais, qui venait de s'installer à Nîmes, et avec qui il avait échangé quelques missives. "Ces gens ont de drôles de moeurs", pensa-t-il.

Il se décida à sortir de la pénombre dans laquelle il s'était réfugié et depuis laquelle il avait assisté à cette scène invraisemblable.

Tout laissait présager qu'il s'agissait de l'Espagnol : sa petite taille, son teint, les mots qu'il prononçait et qui étaient inaudibles pour Tertullien.

Il interrogea :

- Estuardo ... ? Vous me demandiez dans votre dernière missive si les Languedociennes étaient des femmes avenantes. Croyez-vous attirer l'une d'elles à l'église par vos gesticulations ?
_________________
certum est quia impossibile

Estuardo
Un bruit. Un seul. Le froufrou d'une cape sur le parquet froid. Et bien sûr, un frisson soudain lui remonter le corps: du gros doigt du pied gauche, jusqu'á la pointe de son cheveu le plus long, qui n’était bien sûr ni très long, ni formait partie d’une longue chevelure blonde sentant les fleurs et roses des jardins royaux. Bien au contraire, d’ailleurs. Ses cheveux étaient courts, mais visiblement mal coupés (en plus du fait que cela devait faire au moins deux ans qu’il ne le coupait pas, mais bon, á c’t’âge, ca pousse plus trop, les cheveux, hein). Ils étaient aussi gras, entremêlés de terre et de la suie des mines. Tout comme son minois, pas très joli joli, qui, en plus, était aussi tâché d’encre, maquillage acquis pendant son épopée aux quatrains, en ville, quelques heures plutôt.
L’aragonais frémi, et resta immobile pendant un instant. Inconsciemment il pensa comme les autruches : p´t’être que s’il ne bougeait pas (faute de pouvoir enterrer la tête) l’ombre qui venait de faire retentir le froufrou des habits ne le remarquerais pas. Cela, sans compter, bien sûr, que l’aragonais se trouvait au plein centre de l’Église, dans une des zones les plus éclairées par les chandelles (si nombreuses qu’il n’avait pas pu éviter en faire tomber une et presque finir brûlé par sorcellerie sans besoin de l’intervention de l’inquisition).
Sa chemise délavée, vielle (c’était, du fait, une des dernières chemises –peut-être même la dernière- que lui avait fait sa mère, tisserande, dans son hameau perdu d’Aragon, avant de tomber malade d’hautes fièvres et de mourir suite á celles-ci). Enfin, cette chemise, sale en plus, lui servait á présent pour ramasser les morceaux de statuette cassée. Alors voilà. Notre aragonais c’était un ignare pas très malin parfois, mais s’il savait quelque chose au monde, c’est que les gueux, comme lui, sont toujours possibles coupables de toute sorte de crimes aux yeux des autres.

Après être resté un instant en position d’autruche qui espère ne point être repérée, il comprit que l’ombre au froufrou l’avait vu, et s’approchait. Sa situation semblait mauvaise : un gueux inconnu dans la ville (puisqu’il venait d’arriver á Nîmes) cachant quelque chose dans la chemise… Avant qu’ils ne comprennent qu’il avait cassé une statuette de saint (perspective déjà très mauvaise), ils allaient l’accuser de voleur. Il reste immobile, mais maintenant, il calculait combien de temps il aurait besoin pour arriver aux portes de l’Église, courir, se perdre dans la nuit, et partir de Nîmes, peut-être pour toujours.

Le froufrou approchait.

Estuardo commençait á déplier, le plus silencieusement possible, l’un de ses genoux. C’était dommage, quand même, d’abandonner Nîmes. La ville était la première qui lui plaisait depuis qu’il avait quitté son hameau. Il avait même pensé qu’il pourrait s’y installer, et que ca serait Nîmes qui verrait ce misérable aragonais devenir un homme de bien, un homme connu, un poète, un noble, un général. Mais non. Dans deux fractions de secondes, il allait devoir lâcher tous les morceaux de statuette ramassés, et courir, courir, courir jusqu’á perdre toute trace d’hommes derrière lui, jusqu'à ce que Nîmes ne devienne qu’un point lointain dans l’horizon.

« A las de tres, Estuardo… Ay ay ay… bueno… una… » 2

Peu à peu, il avait réussit à se relever complètement, prêt à lâcher tout et courir. Á trois il allait partir á toute vitesse. Il était prêt. Son pied droit commençait le mouvement. Ses mains allaient lâcher la chemise, auparavant doublée pour servir de sac aux morceaux… a trois il partait… une…

- Estuardo ... ?

La voix lui était complètement inconnue. Mais le prénom ! Il resta pétrifié et tourna lente, très lentement, la tête, sans perdre sa position d’homme vu en pleine scène de crime et sur le point de prendre ses jambes á son cou. L’homme derrière lui lui était aussi complètement inconnu. Plus haut qu’Estuardo mais plus fin, un beau jeune homme, même si quelque chose en lui donnait un air absent, mystérieux. Estuardo se demanda s’il était noble, mais il doutait qu’un noble soit si simplement habillé (même si bellement) et soit seul dans une Église.
Le reste de ses paroles provoqua, sur le visage d’Estuardo, un air ahuri, une grimace d’étonnement surréaliste. Maisdequoiqu’illuiparlaitcethomme ?
Il resta ainsi quelques instants. Puis, soudain, son minois s’illumina comme si Aristote en personne venait de lui adresser un sourire aux dents blanchis. Il fit venait de faire mentalement la connexion. Femmes. Missives. Connait son prénom. Vi vi, ca devait être lui. Le seul avec qui i avait échangé des missives depuis son arrivée a Nîmes.


Hem… Ménsieur Tertullien yé présume ?

Estuardo se sentit soudain soulagé. Tertullien avait l’air d’être un bon homme, et si l’aragonais lui expliquait bien la situation, c’est sûr qu’il comprendrait. Peut-être qu’il n’aurait pas a partir de Nîmes finalement. Encore un peu abrutit et confus par la situation, Estuardo tâcha de sourire (et même de rire un peu) á propos du commentaire du tribun de Nîmes.

Ha ha ! Apparemment seuls les hommes sé voient attirés par lé danses aragonaises ! Il regardait Tertullien, désormais sans tension (excepté les mains qui s’afféraient encore à tenir les morceaux de statuette dans sa chemise). Ha ha… sans sous-entendus eh ! – Ajouta-t’il á toute vitesse. Il ne savait pas très bien pourquoi les gens parfois semblaient croire qu’il avait des drôles de gouts aux lit… plusieurs fois des hommes lui avaient fait des propositions dignes de Lucifer et Tertullien n’avait pas l’air le plus masculin du monde. Valait mieux rester clair sur ce point dés le début !

Finalement il se souvenu du contenu de sa chemise et doucement –pour une fois- le déposa sur l’ne des chaises de prière. Il regarda Tertullien avec un regard d’enfant grondé, mais désolé au même temps.


Yé… Yé… yé suis désolé… yé n’est pas fait exprès… yé né pense pas qué ca pourra sé réparer… c’est en mil morceaux maintenant… c’est foutu… yé… yé suis tellement désolé… vous n’allez pas appeler la police, hein, Tertullien ? Yé n’est pas d’argent non plus pour payer… mais yé suis sûr que nous pouvons arranger ca, hein. Yé peux travailler á l’église ou pour la mairie pour lé payer, hé. Il sourit un peu gêné. Avec ses pas belles dents, même s’il avait encore la chance de les avoir toutes. Son sourire était toujours franc. Au fond de lui se cachait un homme bon, peu pouvaient le douter. Qu’en dites-vous, l’ami ? Hein ?

2 : A trois Estuardo… aïe, aïe, aïe… bon… une…
Tertullien
A mesure qu'il s'était approché, Tertullien avait pu mesurer l'ampleur des dégâts : comme avait pu le laisser présumer le fracas énorme dont l'église entière s'était fait l'écho, il ne restait rien de la statuette. Les bris jonchaient le sol. Sur ses gardes, fébrile, on aurait dit d'Estuardo qu'il était une bête traquée. Tout dans son attitude exprimait le repentir et le remord.

Quelques mots de Tertullien l'avaient rasséréné.


- Hem… Ménsieur Tertullien yé présume ?


Tertullien, avenant, opina du chef. A n'en pas douter, cet accent trahissait les origines de cet homme. Il s'agissait bien d'Estuardo.


Ha ha ! Apparemment seuls les hommes sé voient attirés par lé danses aragonaises ! Ha ha… sans sous-entendus eh !

"Se gausse-t-il ? Se fiche-t-il de moi ?", s'interrogea Tertullien, qui se formalisa de cette remarque. Si on ne décelait pas dans son attitude une virilité exacerbée, il était néanmoins suffisamment orgueilleux pour qu'on ne le considère pas comme un inverti. Le visage grave, il durcit ses traits afin de signifier à Estuardo que sa plaisanterie n'était pas à son goût.


-Hum. Nous nous livrerons à ces petites plaisanteries un autre jour. Si toutefois l'occasion nous est donnée de nous revoir.

Malgré tout, l'inquiétude que manifestait l'Espagnol ne laissait pourtant pas indifférent Tertullien. Comme tout aristotélicien, il était enclin à pardonner. Il poursuivit :

Je ne pense pas ce mal soit irréparable. Je vous mets au défi de trouver une personne capable dans le village de vous dire quel saint représentait la statuette. Ramassez plutôt les débris, je vais vous y aider.

En un temps, Tertullien porta son regard à travers l'église pour s'assurer qu'elle était effectivement vide.

Personne ne devrait alors s'en apercevoir. Soyez assuré de ma discrétion.
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certum est quia impossibile

Estuardo
Et oui, c'était bien Tertullien. Il faut bien dire qu'Estuardo en était plus que ravi et soulagé. Il n'était pas encore certain de savoir si Tertullien allait le gronder, le punir, l'accuser (c'est vrai qu'il faisait partie de la mairie, le tribun, il avait donc sans doute des devoirs éthiques et moraux sur ce genre de sujets), et pourtant, quelque chose lui disait que quoi qu'il en soit, Tertullien serait aimable et juste, et entendrait sa version des faits et ses excuses avant de poser sur sa tête un jugement trop sévère.

En arrivant á Nîmes, l'Aragonais (et oui m'sieurs, dames, il aimait les majuscules notre ambitieux) avait échangé quelques missives avec mönsieur-le-tribun, et celles-ci dégageaient l'impression d'un homme bon et juste, aimable et attentif. Sa présence ne faisait que confirmer les soupçons que s'était forgé Estuado á son égard.

L'homme avait le regard clair, et les sourcils légèrement baissées, dans le geste typique des hommes lettrés ou des hommes tristes. Mais á vrai dire, Tertullien ne semblait pas être un homme triste, ni dans son allure, ni par les mentions faites, á l'écrit et maintenant á l'oral sur les femmes. Au même temps, il avait aussi ce profil propre aux sculptures de l'antiquité, qu'Estuardo avait pu contempler une fois, passant auprès du palais royal de la couronne d'Aragon. Cela lui donnait un air... un peu mystérieux, sans doute. Alors peut-être, peut-être au fond était-t-il un homme triste.
Bien sûr, dans sa tête, Estuardo n'aurait pas décrit de cette façon l'aspect de Tertullien, il manquait des beaux mots pour le faire. Cependant, l'idée était lá. Quand on est pauvre et on doit apprendre á se débrouiller dans un monde assez cruel, une des facultés qu'on apprends, inconsciemment et dés les premiers pas, c'est savoir reconnaître l’âme des hommes. Un peu quoi. Juste savoir de qui il faut fuir, et qui peut vous aider. Avec qui on peut boire un verre, et qui il faut traiter avec un semblant de respect humiliant. Sinon on survit pas, j'vous l'dit.

Enfin. Revenons á nos moutons. Ou a notre statuette.

Estuardo ne manqua pas de remarquer comment la voix douce de l'homme se refroidissait radicalement. Par ses mots, Estuardo compris l'erreur. Pourtant... c'était en partie une blague pour détendre l’atmosphère... et en partie (soit, une très grande partie) une précaution. Si vous saviez les efféminés qu'Estuardo avait du rencontrer dans sa vie! En faite, si vous saviez le nombre d’efféminés qui circulent dans les rues en faisant mine de rien! Il fallait juste être clair noméoh! Plusieurs fois on avait proposé a Estuardo de lui pardonner des fautes et de payer le silence avec des faveurs pas tout aristotéliciennes! Bien sûr, á chaque fois, Estuardo avait déguerpît, mais il voulait juste pas se retrouver dans cette situation encore une fois...
Enfin! Estuardo avait bien compris que sur ce point, il valait mieux ne plus rien dire. Si Tertullien en avait été aussi blessé pour insinuer l'annulation de toutes possibilité future de rencontre, alors qu'ils habitaient la méme ville et qu'il était tribun... valait vrai mieux tenir la bouche coite. Que non coït! -Hahaha! Oknon.
Comme il fallait mieux donc ne rien dire, il le regarda seulement avec des yeux qui disaient tout fort "yé suis désolé, yé né voulais pas vous gêner ou insulter".

Et apparemment le regard fut compris et l'Aragonais pardonné.
Tertullien continuât, de nouveau, avec sa voix douce et aimable. Et ses mots appuyaient le ton de voix.


-Yé suis absolument reconnaissant envers vous, Tertullien. Vous êtes un hommé bon, cela sé voit. Et a Estuardo de commencer, de nouveau, a ramasser les débris, utilisant encore sa chemise pliée sur son ventre en tant que sac. -Yé serais pourtant ravi dé pouvoir vous rendre cé service qué vous me rendez en né disant rien sur cet incident. Tant qué ca reste entré nous, yé pourrait vous aider dans votre tâche dé tribun, ou dans vos champs, ou votré atelier, si vous en avez. Les nîmois pourraient penser qué c'est du volontariat par exemple...

Il leva les yeux sur Tertullien, qui avant ça étaient déjà penchés dans le ramassage de la statuette. Ramassage dans un esprit complètement opposé á l'esprit du premier ramassage de statuette en mil morceaux. Cette fois, c'était allègrement et soulagé qu'il s'adonnait á sa tâche.

- Yé pourrait par exemple organiser un jeu qué yé connais bien, pour animer un peu la villé! Qu'en dites vous, eh, l'ami?

Ah si si, il n'allait plus jamais parler d’efféminés devant cet homme et était, d'ores et déjà entêté a l'appeler ami, jusqu’à ce que Tertullien en fit de même avec bon cœur. Cet homme venait de lui sauver la peau (pensait du moins Estuardo, pas encore au courant du manque de curé et du peu d'attention dédiée á l'Eglise á Nîmes). On avait déjà vu des hommes pendus ou brûlés pour une faute bien moins grave! Règle d'or du plébéien n. 16: ne jamais mettre en colère un membre de l'Eglise!
De toutes façons, une fois qu'ils s'appelleront amis (il était convaincu que ça finirait par arriver, vu qu'il y mettrait grande partie de son énergie et savoir-faire), Estuardo était bien décidé á s'assurer des activités viriles du tribun, et même á l'emmener visiter une belle fille de joie si nécessaire... une á la peau matte, aux allures de gitane, oú bien d'amazone, avec une longue chevelure... Et il se perdit, pendant quelques instants, dans la rêverie de cette femme, bien que dans la magie propre des rêveries, l'homme qui accompagnait ladite femme, n'était évidemment pas du tout Tertullien, sinon Estuardo lui-même...


A LJD Tertullien: Si jamais la description faite de ton personnage dans mon post n'est pas accord avec la description que tu as faite de lui oú que tu t'ais faite de lui, je te prie de me le faire savoir et je changerais les erreurs. J'ai tenté de me baser dans la description RP de ton personnage dans sa fiche IG, mais je reconnais que je me suis laissé aller au licences poétiques et inventées
Tertullien
La nuit tombait sur Nîmes et l'église du bourg semblait plus solennelle encore dans un coucher de soleil hivernal. Solennelle, elle était, parce qu'elle dominait les chaumières basses par sa hauteur. En tout cas, elle aurait dû l'être en cet instant, si Estuado n'était pas venu profaner un peu le lieu par sa maladresse.

Mais cela prêtait à sourire. Quoique pieux, Tertullien n'était pas dogmatique. Il s'avait que des esprits plus étroits se seraient formalisés et auraient vu dans le geste d'Estuardo un acte blasphématoire. Pourtant, tel n'était pas le cas. Les bris au sol étaient à mettre au compte d'une gaucherie, celle d'un jeune étranger pour qui Tertullien se prenait de sympathie.

Il se prenait de sympathie pour Estuardo. Son accent et ses façons venues d'ailleurs ajoutaient à sa bonhomie et à sa gentillesse. L'orgueil de Tertullien l'avait poussé à ne pas rire à la blague où l'Aragonais semblait suggérer qu'il était un inverti. Mais en fait, il ne lui en faisait pas grief. S'il avait été un peu moins orgueilleux, il en aurait sans doute ri. Le jeune rédacteur à l'AAP était en outre un homme peu prude, et amoureux de la gent féminine plus qu'il ne fallait.


Yé suis absolument reconnaissant envers vous, Tertullien. Vous êtes un hommé bon, cela sé voit.

Autour d'un sac de fortune, les deux hommes ramassaient les bris qui s'étaient répandus au sol. Le visage de l'Aragonais s'était détendu. Il ne ressemblait pas à la bête traquée de tout à l'heure.

-Je vous en prie, Estuardo. J'aurais aimé qu'on en fasse autant pour moi en pareille situation. Vous ne m'êtes redevable de rien.

Puis, comme avec anxiété, portant pour la énième fois le regard aux quatre extrémités de l'église :


-Hâtons-nous. Il ne faudrait pas que quelqu'un rentre. Il y a toujours des personnes mal intentionnées qui pourraient nous dénoncer.

Redoublant d'efforts pour ramasser ce qu'il restait de la statuette, Tertullien glissa à Estuardo :


-Vous êtes d'ores et déjà apprécié des Nîmois. J'espère vous voir longtemps dans cette ville. Je me rendrai à votre animation avec la plus grande joie.


aucun souci

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certum est quia impossibile

Estuardo
Mieux vaut très (trop) tard que jamais... non? J'suis vraiment désolée


La statuette fut ramassée avec bonne humeur et conversations amicales. La chemise trouée et veille d'Estuardo prise de sacoche improvisée, finit par récolter tous les morceaux, petits et grands, d'un saint qui n'existerait plus dans l'Eglise de Nîmes. Si á cet instant l'aragonais eut su qu'il n'y avait même pas du curé á Nîmes, et que son Eglise était par décret satanique la chaumière la moins visitée de la ville, sa crainte aurait sans doute était moindre. Mais aux mots de Tertullien qui se pressait á l'aider, craignant qu'un autre, moins bon que lui n'entre en ce lieu Saint, l'aragonais redoubla d'efforts.

La nuit était désormais tombée, cette nuit noire et froide d'un début d'hiver. Estuardo se dit qu'il avait bien eu de la chance (ou peut-être avait-t-il fait exprès sans le vouloir?) de trouver une ville oú se poser avant que l'hiver ne soit bien entré en matière. Nîmes lui semblait une ville tout-á-fait adéquate pour passer l'hiver, bien plus que les routes et les chemins, et sa première rencontre avec le tribun le laissait ravit de son choix. Peut-être même il y passerait un peu plus de temps que seulement l'hiver...


- Oui, yé pense qué yé pourrais tout-á-fait décider dé m'installer ici... avoir un champ, une chaumière, des amis...

Et puis, il fallait bien qu'il paye aux nîmois leurs statuette, même si personne en devait savoir grande chose, il confiait dans la discrétion de Tertullien sur cette délicate affaire. Cependant, bien que peu de personnes connurent l'affaire, ce jour-lá fut le début d'un compromis entre Estuardo et la ville qui l’accueillait: désormais, il se dédierais corps et âme á Nîmes, du moins jusqu’à ce qu'il sente que l'erreur anonyme fut payée.
De plus, pieu comme toutes les gens simples, il craignait la colère divine, et si bien seul un nîmois fut au courant de l'affaire, il savait pertinemment que le Trés-Haut, lui, n'oubliait pas de sitôt ce genre d'affrontes.

Ils finirent par tout ramasser. Du moins, tous les morceaux que l'obscurité et les quelques vielles chandelles encore vivantes leur permirent voir.
Ainsi affalé de diverses pièces de céramique entre les bras, Estuardo sortit de l'Église, accompagné du tribun.


- Qué pensez-vous qué yé dois faire avec?

Son regard se plongea dans sa chemise pliée et pleine, puis sur le ciel noir de la nuit, noir avant que la lune ne fasse son apparition. Finalement sur le visage de Tertullien.
Ca, il n'y avait pas encore pensé.
C'était bien beau d'avoir tout ramasser, mais que faire avec les morceaux?


- Y'ai entendu une rumeurs, un trésor cherché autour des lices dé tous les villages du monde... Une idée, un peu farfelue certes, venait d’apparaître dans sa petite caboche... - Et si y'enterre les morceaux près dé la lice dé Nîmes? Ceux qui creuserons pourront penser qué cela fait partie du trésor, cela serait drôle...

Sa petite, petite, petite caboche avec seulement quelques neurones activées. En effet, cacher quelque chose dont personne ne doit connaitre l'existence, juste (juste!) au milieu des zones excavées de la ville, si c'était pas brillant comme idée ça...
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Hypnosus
J'avais fais le voyage depuis Montpellier. Au poste de Diacre de cette belle capitale, j'avais croisé à plusieurs reprise des habitants de cette belle ville de Nîmes. Après avoir discuter ensemble, je leur avais proposé mon aide aristotélicienne pour leur belle ville. J'avais donc marcher durant toute une journée afin d'arriver ici, en celle ville.

J'entrai dans l'église qui était déja ouverte... puis je vis... de la poussière, des lieux peu fréquentés. Je m'en doutais! Je venais ici pour apporter la lumière d'Aristote, je ne devais pas m'attendre à un accueil digne d'un haut dignitaire. Je passais donc mon matin à ranger, nettoyer le peu que je pouvais. Puis avec une grande inspiration je savais qu'il était temps et je me mis à prier :

- Aristote, puisse tu apporter de ta lumière aux habitants de cette ville!
Aristote puisse tu montrer le chemin d'amour à tous les êtres qui sont en recherche.
Aristote puisse tu devenir le guide des brebis égarées.
puisse cette vile renaître a la foi aristotélicienne!


Je me dirigerais vers le parvis de l'église et je me dis :

- Il est temps!

La corde dans les mains, je me mis à tirer la corde de toutes mes forces…Que l'on fasse sonner les cloches …..[/i]

DING DONG DING DONG…….




- Habitants de Nîmes, réveillez vous et venez nombreux à cette messe du 2 Février !

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Christina64
Hypnosus, le diacre de Montpellier, Christina l'a croisé à plusieurs reprises lors de ses courtes escapades vers la capitale. Il devait venir officier un dimanche dans sa ville et lorsque la belle entend les cloches retentir dans le lointain, elle sait que promesse est tenue.

Et c'est avec un grand sourire de bonheur qu'elle se prépare pour aller à la messe. Un bref rafraîchissement dans la rivière qui jouxte sa chaumière, la belle remonte ses cheveux dorés en chignon, laissant juste quelques mèches sauvages dépasser sur ses épaules et son visage, elle enfile sa cape hivernale rapidement, se munit de son panier qu'elle garnit de fruits du verger et d'une bouteille de Corbières de Nîmes qu'elle recouvre d'un tissu de coton brodé.

La porte verrouillée par sa grosse clé, d'un pas léger elle parcourt les chemins, passe devant chez Bibiche en souriant à la pensée du prochain bain chaud qu'elle prendra dans son joli baquet, continue à gambader vers le centre ville et après un détour en taverne où elle prend son petit déjeuner et bavarde avec quelques amis, elle se dirige vers l'église où elle aperçoit le diacre en pleine activité.


Bonjorn, Hypnosus.
Ravie que vous soyez venu nous donner du bonheur dans notre belle ville.


Elle lui tend délicatement son panier.

Voilà, c'est pour vous, pour vous remercier.

Un sourire radieux et chaleureux comble ses lèvres.

Wgaby
En ce jour , wgaby avait discuter longuement avec son amis Christina le matin même en taverne. Et celle lui lui avait demander si il serait présent à la messe donner par le diacre Hypnosus. Il lui répondit qu'il se ferait un plaisir de s'y rendre pour célébrer cette messe.
Il se prépara avec soin. Il fit une petite toilette des plus utile...
Mit sa plus belle chemise toute propre, frotta ses bottes, s'ajusta du mieux qu'il put devant un petit miroir qu'il sortit de sa besace. Il voulait faire bonne impression devant son amie et le diacre, mais aussi à la vue des villageois.Une fois pret, il prit une belle mîche de pain fabriquer de ses propres mains, qu'il enveloppa dans un linge blanc pour l'offrir au diacre en guise d'amitiée .
Après avoir traverser la ville il arriva devant l'église et poussa la lourde porte de bois qui grinçait un peu.
Il regarda la belle église et les quelques villageois déjà présent...Il s'avança lentement et alla saluer le diacre.


_"Bonjour Hyponosus, ravis de vous revoir, tennez ...un modeste présent..."

Il lui tendit le pain qu'il prit en le remerciant.
Il se retourna et chercha du regard son amie Tina...Il l'apperçu assise sur un banc, le sourire aux lèvres comme à son habitude, et alla la rejoindre de ce pas.

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