Hypnosus


Je voyais que des villageois arrivaient et j'en étais heureux. Je regardais droit devant moi puis je pris la parole :
-Bonjour à vous très chers frères, très chers surs. Je vous remercie d'être là en cette belle église de Nimes. Je vais donc réaliser cette messe en votre ville. On se connait peu, mais j'espère créer de beaux liens avec vous afin de pouvoir faire revivre la communauté aristotélicienne en cette ville. Tout d'abord un grand merci à votre bourgmestre qui m'a acceuilli en cette ville...
- Pour débuter notre messe, je vous propose de réciter ensemble le CREDO. :

Je voyais que quelques personnes connaissaient le CREDO parmis les habitants, j'en était heureux.
Je pris alors le livre des vertus. J'avais choisi un autre extrait de ce livre sacré.

- Le passage que je vais vous lire aujourd'hui parle de l'Unité que l'on peut réaliser avec Dieu. Aristote parle avec un de ses disciples sur cette unité avec Dieu...
-Bonjour à vous très chers frères, très chers surs. Je vous remercie d'être là en cette belle église de Nimes. Je vais donc réaliser cette messe en votre ville. On se connait peu, mais j'espère créer de beaux liens avec vous afin de pouvoir faire revivre la communauté aristotélicienne en cette ville. Tout d'abord un grand merci à votre bourgmestre qui m'a acceuilli en cette ville...
- Pour débuter notre messe, je vous propose de réciter ensemble le CREDO. :

Je voyais que quelques personnes connaissaient le CREDO parmis les habitants, j'en était heureux.
Je pris alors le livre des vertus. J'avais choisi un autre extrait de ce livre sacré.

- Le passage que je vais vous lire aujourd'hui parle de l'Unité que l'on peut réaliser avec Dieu. Aristote parle avec un de ses disciples sur cette unité avec Dieu...
Citation:
Aristote, qui se sentait en age de maturité philosophique, et émancipé de la tutelle de son maître, décida quil était temps pour lui de fonder sa propre école. Il savait quHermias, son ami de longue date et seigneur dAtharnée, avait réuni un petit cénacle danciens élèves de lacadémie dAthènes à Axos, sur la côte de la Troade. Aristote décida donc de diriger cet enseignement, et fonda ainsi sa première école.
Lacadémie dAristote avait grand succès. Des élèves de toute la Grèce affluaient pour recevoir les lumières du maître. Par un beau jour de printemps, un disciple prometteur vint trouver Aristote.
Le disciple : "Maître, jai bien pensé, jusquà nen point dormir, et il est toujours une question qui taraude mon esprit juvénile."
Aristote : "Je técoute. Dis moi ce qui te tracasse."
Le disciple : "Et bien maître, vous nous enseignez que lunivers est dynamique, vous nous enseignez que si lessence est statique, la forme, elle, est mouvante comme une onde sur la surface de leau."
Aristote : "Oui, cest vrai."
Le disciple : "Mais maître, selon ce principe, à tout acte correspond une puissance, comme vous le dites vous même, et ainsi donc, à tout effet correspond une cause."
Aristote : "Certes."
Le disciple : "Alors, maître, si je remonte dans lordre des effets et des causes, je ne devrais aboutir quà une seule cause pour tous les effets. Or, sauf votre respect, il est notoire que les dieux sont plusieurs. Ainsi, selon votre théorème, le monde ne devrait être que chaos, car dès lorigine, les causes sont multiples et ne se concertent pas en volonté. A moins de postuler que tous les dieux ne sont les effets que dun seul, puissant par-dessus tout. Pouvez-vous méclairer ?"
Aristote : "Mais, cher disciple, la solution se trouve dans lénoncé du problème. Raisonne un peu, mon ami. Tiens t-en aux principes de la dialectique et du syllogisme. Il y a, dans ton exposé, un élément exogène, et parasitaire, à savoir ce que tu qualifies de savoir public. Je te lai déjà dit, nous sommes des philosophes, et lon ne peut atteindre la vérité que par laction de notre esprit qui qualifie la substance, non en prenant quelques postulats pour argent comptant."
Le disciple : "Que voulez-vous dire, maître ?"
Aristote : "Je veux dire que si tu remontes lordre des causes et des effets, tu trouveras la cause finale, lintelligibilité pure, comme tu las dit. Ainsi, sil est notoire que les dieux sont plusieurs, ça nen est pas moins faux, car telle affirmation ne résiste pas à lexamen logique de la proposition."
Le disciple : "Euh, pouvez vous être plus clair, maître ?"
Aristote : "Certes, je le peux, par ce syllogisme enfantin : une cause finale est une intelligence pure, une divinité. Si on remonte lordre des causes et des effets, on ne trouve quune seule cause finale. Donc Dieu est unique."
Le disciple : "Ah bah ça alors !"
Aristote : "Je ne te le fais pas dire, cher disciple. De Dieu il ny en a quun, ce moteur immobile du monde, cette volonté parfaite qui est la source de toute substance, de tout mouvement. Dieu est la finalité cosmique de lunivers."
Et le disciple de sen retourner à ses pénates, satisfait de la réponse de son maître
Lacadémie dAristote avait grand succès. Des élèves de toute la Grèce affluaient pour recevoir les lumières du maître. Par un beau jour de printemps, un disciple prometteur vint trouver Aristote.
Le disciple : "Maître, jai bien pensé, jusquà nen point dormir, et il est toujours une question qui taraude mon esprit juvénile."
Aristote : "Je técoute. Dis moi ce qui te tracasse."
Le disciple : "Et bien maître, vous nous enseignez que lunivers est dynamique, vous nous enseignez que si lessence est statique, la forme, elle, est mouvante comme une onde sur la surface de leau."
Aristote : "Oui, cest vrai."
Le disciple : "Mais maître, selon ce principe, à tout acte correspond une puissance, comme vous le dites vous même, et ainsi donc, à tout effet correspond une cause."
Aristote : "Certes."
Le disciple : "Alors, maître, si je remonte dans lordre des effets et des causes, je ne devrais aboutir quà une seule cause pour tous les effets. Or, sauf votre respect, il est notoire que les dieux sont plusieurs. Ainsi, selon votre théorème, le monde ne devrait être que chaos, car dès lorigine, les causes sont multiples et ne se concertent pas en volonté. A moins de postuler que tous les dieux ne sont les effets que dun seul, puissant par-dessus tout. Pouvez-vous méclairer ?"
Aristote : "Mais, cher disciple, la solution se trouve dans lénoncé du problème. Raisonne un peu, mon ami. Tiens t-en aux principes de la dialectique et du syllogisme. Il y a, dans ton exposé, un élément exogène, et parasitaire, à savoir ce que tu qualifies de savoir public. Je te lai déjà dit, nous sommes des philosophes, et lon ne peut atteindre la vérité que par laction de notre esprit qui qualifie la substance, non en prenant quelques postulats pour argent comptant."
Le disciple : "Que voulez-vous dire, maître ?"
Aristote : "Je veux dire que si tu remontes lordre des causes et des effets, tu trouveras la cause finale, lintelligibilité pure, comme tu las dit. Ainsi, sil est notoire que les dieux sont plusieurs, ça nen est pas moins faux, car telle affirmation ne résiste pas à lexamen logique de la proposition."
Le disciple : "Euh, pouvez vous être plus clair, maître ?"
Aristote : "Certes, je le peux, par ce syllogisme enfantin : une cause finale est une intelligence pure, une divinité. Si on remonte lordre des causes et des effets, on ne trouve quune seule cause finale. Donc Dieu est unique."
Le disciple : "Ah bah ça alors !"
Aristote : "Je ne te le fais pas dire, cher disciple. De Dieu il ny en a quun, ce moteur immobile du monde, cette volonté parfaite qui est la source de toute substance, de tout mouvement. Dieu est la finalité cosmique de lunivers."
Et le disciple de sen retourner à ses pénates, satisfait de la réponse de son maître
Je rangais le livre puis voilà que venait le moment de la communion
- Voici venu le temps de la communion. Mes frères, mes sur, vous pouvez vous lever :

- Voici le pain et le vin. Vivons la communion de Christos tous ensemble en cette église. Vous êtes à présent tous bénis, mes frères, mes surs.
Prions ensemble pour tous les morts, pour tous les êtres qui ont besoin d'amour, pour le renouveau
AMEN
- La messe est terminée. J'espère que cette messe vous a plus. J'espère pouvoir créer des liens fraternels avec la population de Nimes. Puissiez vous trouvez dans ces quelques mots, un peu de lumière afin que celle-ci puisse attendrir votre coeur...
Faites sonner les cloches

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