Chentyt


Chentyt sourit à Nanane.black. elle savait que celle-ci attendait ce moment avec impatience. La Prêtresse scruta un instant l'assemblée, ravie de voir autant de monde accompagner la futur baptisée. La grand-mère et la petite fille réunie étaient un bel exemple d'amour. Elle se doutait que bien d'autres personnes arriveraient. Chentyt pour sa plus grande joie avaient de plus en plus de fidèles entrer dans la grande Eglise aristotélicienne.
Elle s'avança près du lutrin. Ouvrant délicatement le livre des vertus à la page qu'elle avait préalablement marqué, regardant l'assemblée un instant , puis baissa les yeux sur le livre, elle lut comme à son habitude d'une voix haute et claire.

Pour ce jour solennelle je vais vous lire un passage de la vita d'Aristote,
Lecture de la vita dAristote chapitre Chapitre. XIII
Elle s'avança près du lutrin. Ouvrant délicatement le livre des vertus à la page qu'elle avait préalablement marqué, regardant l'assemblée un instant , puis baissa les yeux sur le livre, elle lut comme à son habitude d'une voix haute et claire.

Pour ce jour solennelle je vais vous lire un passage de la vita d'Aristote,
Lecture de la vita dAristote chapitre Chapitre. XIII
Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.
Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?
Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.
Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.
Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?
Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.
Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.
Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.
Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.
Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.
Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.
Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?
Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.
Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.
Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?
Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.
Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.
Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?
Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.
Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.
Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.
Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.
Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.
Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.
Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?
Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.
Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?
Nous avons besoin les uns des autres car nous devons pratiquer la vertu et elle se trouve dans lamitié Si un jour nous tombons, qui nous aidera à nous relever et à continuer le chemin de la vie si ce nest un ami ?
Lamitié cest aussi la nature sociable de lhomme, cest le besoin de sintégrer dans la communauté. Lamitié na pas de frontière, elle ne voit pas la différence de couche sociale Cest a travers elle que sorganise notre vie et la vie de la cité Notre Sainte Église est une comme une grande famille, soudée, dont les buts de conversion et d'enseignement nous lient tous.
Et par le baptême nous sommes tous reliés par un lien damitié indivisible
Nanane.black. en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de lÉglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour de Dieu, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachèteras tes péchés et gagneras pour ton âme l'accès au Paradis Solaire
Après la lecture et le sermon fait , Chentyt invita d'un geste de la main les fidèles à se lever pour professer leur foi en récitant le credo .

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