Bibiche75


Bibiche marcha sur la travée centrale, puis elle s'installa sur un banc, bien installée pour voir l'autel d'assez près. Mère Chentyt rejoignit sa place et leur demanda de réciter le credo, chose qu'elle s'empressa de faire.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi quaprès avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
La jeune femme écouta le discours de la Diaconesse avec joie. Elle se sentait si bien à présent, complètement apaisée. Plus rien ne troublait ni son sommeil ni son appétit défaillant de ces derniers mois. Non, la petite Bibiche avait grandi. Elle était à la fois sereine et résolue. Elle était devenue femme de la façon dont elle regrettait la manière malgré l'amour qu'elle avait porté à cet homme. Cet épisode de sa vie n'avait été qu'une parenthèse inattendue dans la forme, mais espérée dans le fond.
Cette histoire était terminée. Le conte du rêve du prince charmant qui était devenu crapaud quand il avait montré son vrai visage. La Brunette en était arrivée cependant à un point qu'elle ne lui en voulait même plus. Bibiche voulait juste oublier le mirage de l'amour qui s'était évanouit. Pour s'en convaincre, elle s'était dit et répété sans cesse que s''il l'avait vraiment aimée autant qu'il le lui avait susurré chaque nuit pendant toute une année, il ne l'aurait jamais trompée ni menti aussi éhontément.
Bibiche se concentra à nouveau sur ce que disait Chentyt. Elle connaissait ce texte pour l'avoir eu en leçon à la Garde Épiscopale. Elle suivit religieusement la suite de la messe en souriant de temps en temps à ses amis venus assister, eux aussi, à la cérémonie dominicale.
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Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi quaprès avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
La jeune femme écouta le discours de la Diaconesse avec joie. Elle se sentait si bien à présent, complètement apaisée. Plus rien ne troublait ni son sommeil ni son appétit défaillant de ces derniers mois. Non, la petite Bibiche avait grandi. Elle était à la fois sereine et résolue. Elle était devenue femme de la façon dont elle regrettait la manière malgré l'amour qu'elle avait porté à cet homme. Cet épisode de sa vie n'avait été qu'une parenthèse inattendue dans la forme, mais espérée dans le fond.
Cette histoire était terminée. Le conte du rêve du prince charmant qui était devenu crapaud quand il avait montré son vrai visage. La Brunette en était arrivée cependant à un point qu'elle ne lui en voulait même plus. Bibiche voulait juste oublier le mirage de l'amour qui s'était évanouit. Pour s'en convaincre, elle s'était dit et répété sans cesse que s''il l'avait vraiment aimée autant qu'il le lui avait susurré chaque nuit pendant toute une année, il ne l'aurait jamais trompée ni menti aussi éhontément.
Bibiche se concentra à nouveau sur ce que disait Chentyt. Elle connaissait ce texte pour l'avoir eu en leçon à la Garde Épiscopale. Elle suivit religieusement la suite de la messe en souriant de temps en temps à ses amis venus assister, eux aussi, à la cérémonie dominicale.
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